Archive pour le Tag 'surprise'

Russie-mort de Prigojine : pas vraiment une surprise et avertissement

Russie-mort de Prigojine : pas vraiment une surprise et avertissement

Comme souvent en Russie, les problèmes sont résolus avec des solutions criminelles. C’est sans doute le cas avec la mort de celui qui avait été à la tête d’une tentative de putsch contre Poutine. C’est ce que pense en tout cas le président Biden. Le président américain a réagi ce mercredi au crash d’un avion en Russie dans lequel le patron de Wagner pourrait avoir trouvé la mort. Prigojine se trouvait sur la liste des passagers. Joe Biden s’est dit «pas surpris» de sa possible mort.

«Je ne sais pas encore tout à fait ce qu’il s’est passé, mais je ne suis pas surpris», a-t-il déclaré à des journalistes. «Peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose», a ajouté le président américain

En même temps cet accident mortel constitue un nouvelle avertissement à toutes les élites russes qui contestent Poutine
Le crash mortel d’un avion en Russie, avec le patron de Wagner Evgueni Prigojine figurant sur la liste des passagers, est un «signal» envoyé par Vladimir Poutine aux élites russes, a déclaré en effet mercredi un conseiller de la présidence ukrainienne.

«L’élimination spectaculaire de Prigojine et du commandement de Wagner deux mois après (leur) tentative de coup d’État est un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024», a affirmé sur X Mykhaïlo Podoliak, estimant que «Poutine ne pardonne à personne».

Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats

Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats

Le Figaro mais aussi le JDD , les télés d’information continue commencent à taper sur cette intersyndicale qui agace les grands intérêts financiers. Évidemment l’objectif est d’enfoncer des coins pour faire sauter cette unité et revenir au bon vieux temps d’avant où les divisions syndicales faisaient éclater le rapport de force en faveur du grand patronat.

Rien d’étonnant à cela la grande presse est essentiellement détenue par des financiers à plus de 80 %. Comme l’action syndicale conduit par l’intersyndicale a montré à la fois son unité et sa responsabilité, les grands médias ont bien été contraints d’en parler du bout des lèvres. Maintenant qu’on observe une pause des grandes manifestations les grands médias peuvent recommencer à taper sur les syndicats. Le problème c’est que la grande presse n’est pas aussi populaire que cela alors que les syndicats ont acquis grâce à l’intersyndicale une crédibilité retrouvée.

D’une façon générale les grands médias télé etc. sont culturellement réactionnaires . Ils ont largement parlé des grandes manifestations de ces derniers mois pour ne pas perdre encore davantage de lecteurs ou de téléspectateurs. Désormais c’est le retour aux bonnes vieilles certitudes d’antan qui se fondent la détestation des syndicats. On est loin évidemment de l’acceptation syndicale des pays du nord et notamment de l’Allemagne.

Les élections législatives: la surprise qui pourrait tout changer

Les élections législatives: la surprise qui pourrait tout changer

 

 La mobilisation électorale connaît une érosion régulière : l’attention portée sur la présidentielle ne doit pourtant pas éclipser le scrutin législatif qui pourrait bien créer la surprise. Par Julien Navarro, Institut catholique de Lille (ICL).

Finalement le grand événement que constitue l’élection présidentielle pourrait passer au second rang médiatique avec les élections législatives si Macron ne parvenait pas à obtenir une majorité. Dans ce cas, le pouvoir passerait dans les mains d’un Premier ministre majoritaire à l’assemblée. La grande faiblesse de Macron est en effet de ne pas disposer d’implantation locale et même de parti . Les trois quarts des députés recrutés par Internet en 2017 par Macron seront certainement balayés par les élections de 2022. Très peu ont en effet émergé, très peu se sont montrés à la fois compétents et de dimension nationale. On ne peut non plus écarter le cas d’une victoire de la gauche rassemblée-mais hétéroclite-  de fait par la disparition du parti socialiste. NDLR

 

Passées au second plan de l’élection présidentielle, les élections législatives auront lieu dans quelques semaines à peine, les dimanches 12 et 19 juin précisément. Rien n’a jusqu’ici laissé paraître de l’imminence et l’importance de ce scrutin, ni dans les médias ni dans les conversations.

Aucun vrai débat n’a été initié sur le bilan de la législature élue en 2017, la désignation des candidats à la députation ou les programmes des partis politiques pour les cinq prochaines années. La raison est somme toute assez évidente : toute l’attention s’est portée sur la campagne présidentielle. Faut-il en déduire que les élections législatives n’ont pas d’enjeu réel et qu’en fin de compte elles ne servent à rien ?

Alors qu’elles sont partout ailleurs en Europe le moment clé de la vie politique, les législatives passent en général en France à l’arrière-plan de l’élection présidentielle. Le peu d’intérêt qu’elles suscitent se traduit très nettement dans la faiblesse de la participation. Lors du dernier scrutin, en 2017, moins d’un inscrit sur deux s’était déplacé pour voter au premier tour.

Il faut dire que la mobilisation électorale connaît une érosion régulière depuis les débuts de la Ve République. Alors qu’elle se situait autour de 80 % dans les années 1970, elle était de 70,7 % en 1981, 78,5 % en 1986, 65,7 % en 1988, 68,9 % en 1993, 67,9 % en 1997, 64,4 % en 2002, 60,4 % en 2007, 57,2 % en 2012 et donc 48,7 % en 2017. Un recul de la participation électorale n’est pas un phénomène isolé à l’échelle européenne mais il est ici particulièrement marqué, d’autant plus que la France faisait déjà partie des pays les plus abstentionnistes.

Plus significatif encore, en matière de participation électorale, la France ne se distingue pas seulement des régimes parlementaires classiques : elle se singularise également par rapport aux régimes semi-présidentiels (c’est-à-dire ceux où, comme en France, le président est directement élu). Ainsi, le différentiel de participation entre les élections législatives et présidentielles y tutoie les sommets. En 2017, il a d’ailleurs atteint un record de 25,9 points de pourcentage !

Au-delà de la participation, c’est la portée politique des législatives qui est en question. Depuis l’adoption du quinquennat pour le mandat présidentiel en 2000 et l’inversion du calendrier électoral qui a vu les législatives suivre la présidentielle à partir de 2002, les électeurs assurent systématiquement une majorité au chef de l’État nouvellement élu. La science politique a bien montré les mécanismes à l’œuvre ici. D’abord, en raison de la proximité temporelle entre les deux scrutins, le parti du président bénéficie d’un effet lune de miel.

Les électeurs, quelles que soient leurs préférences politiques, peuvent en effet être tentés de laisser sa chance au président au début de son mandat, surtout s’ils souhaitent éviter un affaiblissement du pouvoir exécutif. Cela conduit alors une partie des opposants à soutenir le parti présidentiel ou, plus probablement, à s’abstenir lors des législatives. Ce phénomène est par ailleurs renforcé par un effet d’anticipation : les opposants – mesurant à travers le résultat de la présidentielle leurs faibles chances de succès aux législatives – sont faiblement incités à voter pour redire leur opposition à un président tout juste élu. Bref, les législatives apparaissent comme une élection de second ordre et, plus précisément, comme une élection de confirmation.

Mais si les électeurs boudent les élections législatives, ce n’est pas seulement en raison du calendrier électoral, c’est aussi et avant tout parce qu’ils perçoivent que l’Assemblée nationale produit une représentation très déformée des opinions politiques et qu’elle n’est pas (ou n’est plus) le lieu de pouvoir le plus décisif dans la vie politique française.

C’est ici l’abaissement délibéré du Parlement dans l’architecture institutionnelle de la Ve République qui est en cause. Face aux atermoiements de la IVe République, le parlementarisme rationalisé théorisé par Michel Debré a précisément consisté à brider la volonté parlementaire afin d’assurer une plus grande stabilité gouvernementale. Malgré la réforme constitutionnelle de 2008, les électeurs ne s’y trompent pas : le parlement français reste un des plus faibles d’Europe.

Pour autant, la France n’est pas le seul pays à avoir fortement encadré les pouvoirs du parlement. En réalité, les armes généralement décrites comme les plus caractéristiques de la Ve République comme, par exemple, l’encadrement strict du droit d’initiative parlementaire, le contrôle étroit de l’agenda législatif par le gouvernement ou la possibilité qu’a ce dernier de faire procéder à un « vote bloqué » ne sont pas inconnues d’autres systèmes politiques comparables.

Mieux, la Loi fondamentale allemande va à certains égards plus loin que la Constitution française avec l’exigence d’une motion de censure constructive en vertu de laquelle une motion de censure doit automatiquement prévoir un chef de gouvernement pour remplacer celui qu’elle propose de renverser.

Si l’on étend la comparaison à des régimes dans lesquels le Président est élu au suffrage direct, la situation française n’apparaît non plus comme totalement exceptionnelle. Pour ne donner qu’un seul exemple, alors que la constitution française ne prévoit pas que le Président puisse mettre fin de sa propre initiative aux fonctions du Premier ministre, en Autriche, le président fédéral dispose constitutionnellement de la capacité de nommer mais aussi de révoquer le chancelier et son gouvernement dans son ensemble.

Autrement dit, les dispositions constitutionnelles qui certes contribuent à l’abaissement du parlement français et donnent les coudées franches à l’exécutif, en particulier au président, ne suffisent pas à expliquer l’éclipse de l’élection législative.

Un deuxième facteur à l’origine de la moindre centralité des élections législatives tient au mode de scrutin. La singularité française est ici réelle puisque la France est en Europe le seul pays, avec le Royaume-Uni, à pratiquer un scrutin majoritaire.

Si ce mode de scrutin a pour avantage (au moins en théorie) d’assurer une large majorité au parti arrivé en tête des suffrages et donc de permettre une plus grande stabilité gouvernementale, cela se fait au prix d’une distorsion de la représentation. Ainsi, en ce qui concerne l’actuelle législature, alors que la République en marche et le Modem totalisaient environ 32 % des voix au soir du premier tour des législatives de 2017, ces deux partis ont obtenu 350 sièges à l’Assemblée nationale, soit 60 % des 577 sièges. Cette faible représentativité, doublée de la faiblesse de l’ancrage politique des élus de 2017, nuit à la légitimité des députés incapables de peser politiquement face au Président à qui, comme on l’a expliqué, ils doivent en partie leur élection.

Faut-il conclure que les législatives sont des élections dépourvues de tout enjeu ? Ce serait aller un peu vite en besogne. Soulignons, tout d’abord, qu’en dépit des fortes contraintes institutionnelles qui pèsent sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur l’élection de ses membres dans la foulée des présidentielles, l’abaissement du Parlement est en partie une prophétie autoréalisatrice. Rien en effet ne condamne celui-ci à être une simple chambre d’enregistrement, mais la mauvaise image du Parlement dans l’opinion publique et le faible niveau de confiance que les citoyens lui accordent contribuent à son affaiblissement.

C’est aussi parce qu’ils ne le perçoivent pas comme un acteur majeur du système politique que les médias y prêtent moins attention et que les électeurs s’abstiennent en nombre lors des élections législatives – reportant ainsi toutes leurs attentes sur le président. La perte de légitimité qui en résulte contribue en retour à diminuer effectivement la capacité des députés à assurer un contrepoids efficace à l’exécutif.

Pourtant, sans entrer dans une analyse constitutionnelle très poussée, il demeure que c’est le gouvernement – et non le président - qui est investi constitutionnellement de la mission de diriger la politique de la nation sous le contrôle du parlement qui peut lui retirer sa confiance à travers une motion de censure.

Une façon de s’en convaincre consiste à imaginer ce qu’il se passerait si les électeurs désignaient en juin une assemblée d’une couleur politique différente de celle du président – ou si le président ne disposait pas d’une majorité stable au sein de l’assemblée. Le président n’aurait d’autre choix que de choisir un Premier ministre ayant le soutien de la majorité des députés. Nous entrerions alors dans une nouvelle période de cohabitation et de rééquilibrage des pouvoirs en faveur du gouvernement et in fine du parlement. Ce n’est certes pas le scénario le plus probable, mais la vie politique est pleine d’incertitudes et des élections avec un mode de scrutin majoritaire, compte tenu de la forte fragmentation partisane actuelle, recèlent de nombreuses inconnues.

En définitive, même si cela ne transparaît pas vraiment dans le débat public, les législatives ont une vraie importance et ce n’est pas sans raison qu’aussitôt annoncé le résultat du premier tour de la présidentielle, des appels à faire des législatives un « troisième tour » en vue d’imposer une cohabitation au futur président ont commencé à émerger. Une telle perspective si elle devait advenir ne ferait pas que modifier l’orientation des politiques publiques pour les cinq prochaines années : elle transformerait en profondeur la façon dont les différents organes du pouvoir sont perçus et donc, en fin de compte, la nature profonde de la Ve République.

_________

Par Julien Navarro, Chargé de recherche en science politique, Institut catholique de Lille (ICL).

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Note de la Russie en baisse ( agence S&P)

Note de la Russie en baisse ( agence S&P)

S&P avait déjà placé la note de la dette à long terme en monnaie étrangère de la Russie dans la catégorie des investissements spéculatifs la semaine dernière, mais l’a fait descendre jeudi de huit crans supplémentaires. Les deux autres grandes agences de notation Fitch et Moody’s, ont, elles, rétrogradé la Russie dans la catégorie des placements spéculatifs mercredi.

S&P décidera dans les prochaines semaines si elle abaisse ou non de nouveau la dette de la Russie «une fois qu’il y aura plus de clarté sur la capacité technique et/ou la volonté du gouvernement d’honorer ses obligations de dette en totalité et en heure».

Présidentielle : surprise, Macron candidat !

Présidentielle : surprise, Macron candidat !

Ce n’est évidemment pas une surprise. La candidature de Macron était attendue depuis longtemps. Ce qui la caractérise , c’est cependant son mode d’expression à savoir une lettre aux Français. Sans doute pour montrer aux autres candidats qu’il ne se situe pas dans la même catégorie et qu’il compte Utiliser son statut de président actuel pour valoriser sa posture. Il souhaite aussi montrer, que lui est concentré sur les grands enjeux du moments y compris internationaux. Bref, il faut s’attendre un minimum de campagne de la part de Macron qui va instrumentaliser  sa fonction pour donner une légitimité à un nouveau mandat.Témoin cette lettre qui veut prendre de la hauteur :

 

« Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière. Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Pour nous permettre aujourd’hui comme demain de décider pour nous-mêmes », écrit-il dans sa missive parue en début de soirée. « J’ai perçu partout un esprit de résistance à toute épreuve, une volonté d’engagement remarquable, une inlassable envie de bâtir. Je l’ai retrouvée partout dans notre pays mais aussi en allant à la rencontre de nos compatriotes vivant à l’étranger. J’ai perçu en chaque lieu le désir de prendre part à cette belle et grande aventure collective qui s’appelle la France. »

 

Parti ANIMALISTE : la surprise de 2022 !!!

Parti ANIMALISTE : la surprise de 2022 !!!

On ne peut pas dire que la campagne électorale en vue de 2022 se caractérise par une grande hauteur de vue de la part de nombre de partis politiques. Beaucoup d’ailleurs confondent posture politique et posture syndicale en promettant à tout va des augmentations de revenus sans d’ailleurs qu’on sache très bien comment tout cela sera financé. Récemment , il y a eu la mascarade de la consultation dite populaire de Taubira. On pourrait rajouter des candidatures tout à fait fantaisistes comme celle du parti animaliste  dont  l’interview dans le Figaro mérite le détour puisque consacré uniquement aux animaux. Une vision un peu limitée de la politique même si les animaux méritent d’être considérés. Une suggestion : pourquoi pas aussi une primaire populaire des animaux ? Notons qu’il s’agit d’ailleurs moins d’un parti défendant les animaux qu’un parti végétarien. Interview dans le Figaro :

.- Quelles sont les priorités de votre programme?

Hélène THOUY.- La mesure phare, c’est la fin de l’élevage intensif. Dès le début du mandat, nous souhaitons l’arrêt immédiat des nouvelles constructions et des extensions. Puis, un
accompagnement tout au long du quinquennat pour aider les éleveurs à se reconvertir, racheter leur dette. Nous souhaitons également réduire de moitié notre production et notre consommation de produits d’origine animale. Nous développerons pour cela des filières végétales – de légumineuses, de céréales – en France. Nous voulons interdire la chasse, même si nous avons conscience qu’il y a des problèmes causés par les dégâts aux cultures. Il faut donc proposer des solutions alternatives, comme la stérilisation des sangliers.

La surprise de l’écroulement en Afghanistan

La surprise de l’écroulement en Afghanistan

 

Olivier de Bavinchove, ancien chef d’état-major de la force internationale en Afghanistan, s’étonne de l’écroulement brutale en Afghanistan dans la Tribune

. Alors que des attentats ont frappé Kaboul ce jeudi à quelques jours de l’échéance du 31 août fixée par les Etats-Unis pour retirer les troupes étrangères d’Afghanistan et achever l’évacuation de ceux qui veulent fuir le pays, le général Olivier de Bavinchove, ancien chef d’état-major de la force internationale en Afghanistan, commandant des forces françaises de 2011 à 2013 et désormais vice-président du groupe Rivolier, livre son analyse sur les conditions qui ont permis aux Talibans de prendre le pouvoir. Les conditions du retrait américain à Kaboul le préoccupent.

 

Treize soldats américains et plus de 70 civils ont été tués le 26 août dans les attentats suicides qui ont frappé les abords de l’aéroport de Kaboul. Cette attaque, cinq jours avant le retrait annoncé des militaires américains, va-t-elle encore compliquer le départ des occidentaux ?

OLIVIER DE BAVINCHOVE - Cet attentat a perturbé profondément les opérations d’évacuation prévues hier par les Français, les Britanniques et les Américains. Il crée de nouvelles tensions et du désespoir dans la population à Kaboul. Les explosions ont été très fortes et entendues dans toute la ville. Daech est capable de frapper partout. Sur place, la lutte entre Daech et les différentes factions des Talibans a déjà commencé, et elle va se poursuivre.

Avec le retrait brutal des Américains, que restera-t-il de l’action de la coalition internationale présente en Afghanistan depuis 2001 ?

La façon de se retirer m’interpelle grandement. On pouvait retirer massivement l’ensemble des forces et en même temps, continuer d’apporter un soutien décisif aux forces afghanes de sécurité qui luttaient face aux Talibans. Conserver une petite force extrêmement calibrée avec des capacités d’action fulgurante et des capacités logistiques d’évacuation de blessés, pour garantir le moral d’une armée. Cela n’a pas été le cas. J’ai été très surpris par la dégradation brutale des forces afghanes, qui pour certaines d’entre elles étaient très motivées, bien entraînées et se sont bien battues. Nul doute qu’il faille quitter l’Afghanistan. Nous avons, nous Français, retiré nos forces en 2012. C’est moi qui ai reçu l’ordre de le faire et c’est ce que nous avons opéré en ordre, en passant le relais aux Afghans dans les deux provinces qui étaient de notre responsabilité, la Kapisa et la Surobi.

GB: démission surprise du ministre des finances

GB: démission surprise du ministre des finances

 

Le remaniement ministériel actuellement en cours sous la houlette du Premier ministre Boris Johnson commence mal avec une démission surprise : celle du ministre des finances ; Sajid Javid  a refusé d’obéir aux injonctions de Boris Johnson qui voulait lui imposer de se séparer de tous ses conseillers pour les remplacer par des proches du Premier ministre. Cette démission a une signification politique ; d’abord Johnson ne veut être entouré que par des proches. Sur le plan économique ,  Johnson veut  aussi s’affranchir de certaines contraintes notamment budgétaires en raison des nombreuses promesses qu’il a été obligé de faire pour être élu notamment dans le domaine de la santé ou des salaires.

La démission de Javid sonne comme une fausse note dans le remaniement savamment orchestré depuis plusieurs jours par Johnson et son entourage, qui présentaient cette composition d’une nouvelle équipe gouvernementale comme l’occasion d’insuffler un nouvel élan à l’exécutif, tout en remerciant les partisans les plus fidèles de Boris Johnson. Le départ de Sajid Javid s’ajoute à ceux de trois ministres – Julian Smith (Irlande du Nord), Andrea Leadsom (Entreprises) et Theresa Villiers (Environnement) – ainsi que du procureur général Geoffrey Cox.

Le limogeage de Julian Smith, qui a contribué à débloquer il y a un mois un accord pour rétablir un gouvernement dans la province, a été critiqué de part et d’autre de la frontière irlandaise.

Le ministre des Finances a été remplacé par son adjoint, Rishi Sunak, un fidèle du Premier ministre âgé de 39 ans. Diplômé d’Oxford et de Stanford aux Etats-Unis, Rishi Sunak a notamment travaillé à la banque Goldman Sachs avant de rejoindre le Trésor britannique, qui gère les dépenses publiques. Considéré comme une étoile montante du Parti conservateur, il est marié à la fille du milliardaire indien Narayana Murthy.

Un autre fidèle parmi les fidèles de Boris Johnson, Alok Sharma, ancien secrétaire d’Etat au Développement international, a été nommé ministre des Entreprises. Il aura également pour mission de superviser la COP26 sur le climat qui aura lieu à Glasgow en novembre prochain.

La présentation de la nouvelle équipe survient deux semaines après la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, qui a mis un terme à plus de trois ans de négociations et ouvert une nouvelle phase de négociation cruciale sur la future relation entre Londres et Bruxelles.

Le conseiller spécial du Premier ministre, Dominic Cummings, plaidait pour un remaniement d’ampleur mais cette option était décriée par plusieurs représentants du Parti conservateur qui mettaient en garde contre un changement coûteux et perturbant au moment où Boris Johnson a besoin de rester en bons termes avec les électeurs qui lui ont permis d’avoir une majorité en décembre, parmi lesquels des électeurs traditionnellement travaillistes.

Aux yeux de John McDonnell, porte-parole du Labour pour les finances, “il est clair que Dominic Cummings a gagné la bataille pour prendre le contrôle absolu du Trésor et a installé une marionnette au poste de chancelier de l’Echiquier”.

Interdiction des portables à l’école : la surprise !

Interdiction des portables à l’école : la surprise !

L’interdiction des portables à l’école constitue une double surprise. C’est pourtant ce qu’a indiqué le ministre de l’éducation nationale lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. La surprise est d’abord pour ceux qui ignoraient que ces portables étaient autorisés depuis longtemps et que certains élèves passaient davantage de temps à adresser des SMS qu’à apprendre à lire, à écrire et à compter. Notons qu’aux États-Unis ces portables sont interdits dans les écoles haut de gamme fréquentées par les cadres de Google. La seconde surprise sera évidemment les élèves qui témoignent d’une addiction maladive à l’égard les plus huppées. Des portables qui ne les quittent jamais même la nuit pour échanger des messages au contenu pathétique. Sans doute l’une des raisons pour laquelle la France est aussi mal classée au palmarès mondial de l’enseignement. Pas la seule raison évidemment car il faudrait y ajouter les dégâts du pédagogisme et du contenu surréaliste de certains programmes y compris et peut-être surtout dans les classes primaires. Le ministre de l‘Education nationale avait déjà indiqué en septembre qu‘il souhaitait interdire les portables à l’école, une mesure qui figurait dans le programme électoral d‘Emmanuel Macron, évoquant alors la possibilité d‘installer des “casiers qui ferment” pour les déposer. ”Nous sommes en train de travailler sur cette question pour les modalités, a-t-il indiqué dimanche. “Il faut qu‘ils soient en quelque sorte confinés, ce qui d‘ailleurs au passage existe déjà, il y a des collèges qui réussissent à le faire”.

Croissance Chine: hausse surprise de l’activité manufacturière

Croissance Chine: hausse surprise de   l’activité manufacturière

Signe sans doute d’une amélioration de l’environnement international, l’industrie manufacturière se reprend en Chine.  L’activité manufacturière en Chine a en effet connu une accélération inattendue en novembre, sans toutefois compenser le violent essoufflement du mois précédent, selon un indice gouvernemental publié jeudi. L’indice des directeurs d’achat (PMI), baromètre prospectif basé notamment sur les carnets de commande des entreprises et publié par le Bureau national des statistiques (BNS) s’est établi à 51,8, contre 51,6 en octobre et 52,4 en septembre. Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité, et en-deçà d’une contraction. Les analystes sondés par l’agence Bloomberg tablaient sur un nouveau ralentissement, à 51,4.

Emploi États-Unis : la surprise de juillet

Emploi États-Unis : la surprise de juillet

La croissance des emplois en juillet est encore significative, de l’ordre  de 250 000 mais cependant inférieurs au 292 000 en  juin et aux 287 000 en mai. Compte tenu du tassement assez net de la croissance américaine en hausse de 1,2% en rythme annualisé on s’attendait à une évolution moins favorable de l’emploi. Des chiffres donc satisfaisants concernant le chômage marqué toutefois par un ralentissement de la création d’emplois. Le département du Travail a recensé 255.000 créations de postes le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 180.000. Les chiffres de juin et de mai ont en outre été révisés en hausse, à respectivement 292.000 et 24.000 contre 287.000 et 11.000 précédemment. Le taux de chômage est resté à 4,9% en juillet du fait d’une hausse du nombre de personnes entrant sur le marché du travail. Le consensus était d’un taux de chômage à 4,8%. Le salaire horaire moyen a progressé de 0,3% après +0,1% en juin et un consensus de +0,2%. Sur un an, sa progression sur un an ressort à 2,6%, comme en juin. Si la situation de l’emploi est satisfaisante par compte l’évolution globale de l’activité suscite des interrogations. Du coup il n’est pas certain que la banque centrale américaine procède à un relèvement de ses taux d’ici la fin de l’année. La Fed, qui a relevé ses taux d’intérêt à la fin de l’année 2015 pour la première fois depuis près de dix ans, a observé le statu quo en matière de politique monétaire la semaine dernière, tout en estimant que les risques à court terme sur les perspectives de l’économie américaine avaient diminué.

Syrie : retrait surprise des Russes

Syrie : retrait surprise des Russes

 

 

Poutine a surpris tout le monde en annonçant le retrait de la plupart de ses troupes. Le président russe considère que son pays a atteint ses objectifs qui consistaient essentiellement à conforter le pouvoir de Bachar El-Assad. Une mission effectivement remplie puisque l’aviation russe a davantage pilonné les opposants kurdes que les positions de l’État islamique. On peut expliquer aussi ce retrait par les difficultés économiques très importantes que connaît aussi la Russie avec une croissance dans le rouge et un écroulement de ses recettes liées à la baisse des matières premières. Notons au passage que les autres pays qui luttent contre l’État islamique éprouvent aussi des difficultés financières à financer l’effort de guerre cela vaut y compris pour la France dont les bombardements sur l’état islamique sont actuellement chichement mesurés. Même les Américains ne s’investissent pas à la hauteur du potentiel militaire dont il dispose. Ce qui est aussi  que ce conflit contre l’État islamique s’éternise. Une bonne nouvelle toutefois ce retrait des Russes va peut-être favoriser les négociations de paix entre ceux qui luttenet  contre l’État islamique. Avec l’appui des soldats russes, Vladimir Poutine considère que les forces armées syriennes ont été en mesure de « renverser la situation dans le combat contre le terrorisme international et ont repris l’initiative dans presque tous les domaines« . « Le travail effectué par nos soldats a créé les conditions nécessaires au lancement du processus de paix« , a souligné le président russe à l’issue d’une réunion au Kremlin avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères. La Russie est intervenue fin septembre 2015 en Syrie pour aider l’armée du président syrien Bachar al Assad, alors en grande difficulté, à contenir les forces rebelles, notamment dans l’ouest du pays. Cet appui s’est principalement traduit par des frappes aériennes contre les insurgés. Les Occidentaux ont toutefois accusé la Russie de privilégier, notamment durant les premiers mois, des frappes sur les rebelles plutôt que sur Daech. La décision surprise du Kremlin intervient le jour même de la reprise des négociations de paix sur la Syrie à Genève, sous l’égide des Nations unies. 

Etats -Unis : recul surprise de l’indice PMI de Chicago

Etats -Unis : recul surprise de l’indice PMI de Chicago

On s’attendait à un certain tassement de la croissance américaine (dernièrement sur une tendance de 2 % sur un an au lieu de 2,5) mais certainement pas à un recul de son activité manufacturière ; l’activité en recul de la région de Chicago constitue en général un indicateur avancé de l’économie aux États-Unis. Le fonds monétaire international avait noté il y a quelques jours le risque d’un tassement de la croissance. Cependant l’indicateur de Chicago est particulièrement surprenant sans doute lié à des facteurs conjoncturels mais aussi à des tendances baissières structurelles de la croissance L’activité manufacturière dans la région de Chicago s’est nettement contractée en décembre, contrairement aux attentes des économistes, selon les conclusions de l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat rendue publique jeudi. L’indice PMI de Chicago s’est établi à 42,9 en décembre contre 48,7 en novembre, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un léger rebond, à 49,8.

Chômage : la mauvaise surprise…prévisible

Chômage : la mauvaise surprise

Depuis des semaines gouvernement et experts patentés ne cessent d’utiliser la méthode Coué pour prévoir l’amélioration du chômage. Malheureusement les faits sont tétu. D’abord la reprise économique est insignifiante, autour de 1 % en 2015. C’est-à-dire à un niveau notoirement insuffisant pour recréer un seul positif d’emploi. Enfin dans le contexte actuel l’intérim –en hausse– ne peut plus constituer un indicateur avancé de la conjoncture. On assiste en effet aujourd’hui à un glissement des CDI y vers l’emploi précaire. Ce que gagne l’intérim est plus que détruit par la suppression des CDI. Le ministère du Travail a donc  reconnu jeudi que la forte hausse du nombre de chômeurs en octobre n’était pas « satisfaisante », tout en tablant sur une baisse du chômage à partir de 2016., »La tendance se dirige vers une stabilisation du nombre de chômeurs en fin d’année et on espère que la baisse s’enclenchera en 2016″, selon le ministère de Myriam El Khomri. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a augmenté de 1,2%, soit 42.000 personnes – un plus haut depuis janvier 2013 si l’on excepte le contrecoup du « bug » informatique qui avait gonflé les chiffres de septembre 2013 – à 3.589.800 en métropole. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi en octobre a progressé de 0,2% à 5.435.800 (5.740.600 en incluant les départements d’Outre-mer), soit 13.100 de plus qu’un mois plus tôt.Le total de la catégorie A comme la somme des catégories A, B et C, enregistrent de nouveaux records. Sur un an, à fin octobre, la métropole compte 3,7% de demandeurs d’emploi en plus en catégorie A et 5,5% en incluant les catégories B et C.

Croissance Allemagne : baisse surprise des commandes industrielles

Croissance Allemagne : baisse surprise des commandes industrielles

 

Très mauvaise nouvelle pour la croissance européenne avec cette baisse surprise des  commandes industrielles ; cette  baisse des commandes industrielles a été quatre fois supérieures à ce que craignaient les analystes. . Bien entendu on ne peut se fier sur un chiffre mensuel pour dégager uen tendance mais cela démontre à l’évidence la relative fébrilité de la croissance européenne qui sans doute va enregistrer encore  ce type de mouvement erratique ; l’Europe ne connaitra vraisemblablement pas une  vraie sortie de crise en 2015 et la tendance de la croissance va demeurer molle en 2015.  Les commandes industrielles allemandes   ont donc  chuté de 3,9%, alors que les analystes s’attendaient à un recul de 1%. Toutefois, les chiffres du mois de décembre ont été revus à la hausse, compensant en partie cette mauvaise performance.  Les commandes à l’industrie allemande ont chuté de 3,9% sur un mois en janvier, beaucoup plus que prévu, a annoncé jeudi le ministère allemand de l’Economie. Les analystes interrogés par FactSet attendaient un recul de 1% seulement pour cet indicateur provisoire, corrigé des variations saisonnières. Le chiffre de décembre a été révisé en légère hausse, à +4,4%, ce qui correspond sur deux mois (décembre-janvier par rapport à octobre-novembre) à une progression des commandes de 1,3% et sur trois mois à une hausse de 1,6%, a précisé le ministère. L’industrie, pilier de l’économie allemande, avait enregistré en décembre un volume anormalement élevé de grosses commandes, explique le ministère, et cela ne s’est pas répété en janvier, avec au contraire un chiffre inférieur à la moyenne. Mais « en tendance », selon lui, « les entrées de commandes tout comme la conjoncture industrielle dans son ensemble restent orientées à la hausse ». Le premier mois de l’année a vu les commandes domestiques reculer de 2,5% sur un mois et celles en provenance de l’étranger de 4,8%.

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol