Archive pour le Tag 'surmortalité'

Canicule : surmortalité constatée

Canicule : surmortalité constatée

Presque 400 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé 52 départements du 11 au 26 août, selon les estimations de Santé publique France, publiées mercredi 13 septembre.

« Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4%) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés », a exposé dans un communiqué l’agence sanitaire. Elle précise que les personnes âgées d’au moins 75 ans constituent la classe d’âge la plus touchée.

Les impacts sur la mortalité sont hétérogènes selon les départements, du fait notamment de la durée (nombre de jours en canicule) et de l’intensité (températures) de l’épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée. Les régions concernées par les augmentations les plus importantes sont Auvergne-Rhône-Alpes avec 169 décès en excès (+7,3%) et Nouvelle-Aquitaine avec 120 décès en excès (+ 9,5%).

France: Une surmortalité de 50 000 personnes non expliquée

France: Une surmortalité de 50 000 personnes non expliquée

Hors épidémie, l’INSEE enregistre une surmortalité de près de 50 000 personnes qui ne peut être expliquée; Et qui pourrait découler des rapports dégradés à la santé. L’Insee a constaté la persistance d’une nette surmortalité en France en 2022 par rapport à une année « normale », hors épidémie ou évènement inhabituel, selon les chiffres publiés mardi 6 juin par l’Institut de la statistique. Ainsi, 675 000 personnes sont mortes en France en 2022, soit 53 800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte-tenu de l’âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 ans précédentes.

L’écart à la prévision (+8,7%) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9%) et en 2020 (+7,8%), l’année où l’épidémie de Covid avait explosé. Pourtant, le Covid 19 a nettement moins tué en 2022, avec 38 300 morts contre 59 100 en 2021, selon les chiffres de Santé Publique France.

« Les décès dus à d’autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté », indique l’Insee, qui mentionne « les deux épidémies de grippe » en mars-avril et en décembre 2022, ainsi que les fortes chaleurs de l’été 2022. « Enfin, l’épidémie de Covid 19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d’effets indirects, comme des reports d’opérations ou des baisses de dépistage d’autres maladies », suppose l’Insee. La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d’espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l’Insee.

« Il peut y avoir aussi une interruption ou une pause » dans la tendance à la baisse de la mortalité, « mais sans qu’il soit encore possible de l’identifier », explique l’institut.

France: Une surmortalité de 50 000 personnes non expliquée

France: Une surmortalité de 50 000 personnes non expliquée

Hors épidémie, l’INSEE enregistre une surmortalité de près de 50 000 personnes qui ne peut être expliquées; Et qui pourrait découler des rapports dégradés à la santé. L’Insee a constaté la persistance d’une nette surmortalité en France en 2022 par rapport à une année « normale », hors épidémie ou évènement inhabituel, selon les chiffres publiés mardi 6 juin par l’Institut de la statistique. Ainsi, 675 000 personnes sont mortes en France en 2022, soit 53 800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte-tenu de l’âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 ans précédentes.

L’écart à la prévision (+8,7%) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9%) et en 2020 (+7,8%), l’année où l’épidémie de Covid avait explosé. Pourtant, le Covid 19 a nettement moins tué en 2022, avec 38 300 morts contre 59 100 en 2021, selon les chiffres de Santé Publique France.

« Les décès dus à d’autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté », indique l’Insee, qui mentionne « les deux épidémies de grippe » en mars-avril et en décembre 2022, ainsi que les fortes chaleurs de l’été 2022. « Enfin, l’épidémie de Covid 19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d’effets indirects, comme des reports d’opérations ou des baisses de dépistage d’autres maladies », suppose l’Insee. La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d’espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l’Insee.

« Il peut y avoir aussi une interruption ou une pause » dans la tendance à la baisse de la mortalité, « mais sans qu’il soit encore possible de l’identifier », explique l’institut.

Climat et haute température : une surmortalité inquiétante

Climat et haute température : une surmortalité inquiétante

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L’excès de mortalité constaté en 2022 est le plus important depuis la canicule de 2003.

Durant toute la période estivale étudiée par Santé publique France, soit entre le 1er juin et le 15 septembre – intervalle pendant lequel SPF collabore avec Météo France afin d’anticiper la survenue de vagues de chaleur –, 10 420 décès en excès, toutes causes confondues, ont été estimés en France hexagonale. Soit un excédent des décès observés par rapport à ceux attendus qui s’élève à +6,1%. « La chaleur peut avoir un impact sanitaire, y compris en dehors des périodes de canicule, définies lorsque les moyennes sur trois jours des températures minimales et maximales dépassent les seuils d’alerte minimum et maximum du département », précise SPF. L’organisme note que « plusieurs départements ont pu connaître des situations d’exposition à la chaleur proches des seuils d’alerte sur une longue durée sans être considérés en canicule. »

Plus précisément, lors des trois épisodes de canicule de l’été, Santé publique France a recensé 2 816 morts en excès, toutes causes confondues, dans les départements concernés par un dépassement des seuils d’alerte, soit une hausse de +16,7% par rapport au nombre de décès attendus par l’organisme, selon une estimation réalisée sur la base des cinq dernières années. Cette hausse est montée à +19,9% dans les départements placés en vigilance rouge par Météo France.

Dans ces conditions, la période de surveillance estivale présente l’excès de mortalité le plus important depuis la mise en place du Plan national canicule, en 2004, dans la foulée de la canicule d’août 2003, qui avait engendré une surmortalité de 15 000 décès.




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