Archive pour le Tag 'surfacturation ?'

Résidences seniors : 40% de surfacturation !

Résidences seniors : 40% de surfacturation !

daprès une info du Figaro, en France, 40% des résidences seniors sont, pour la plupart, suspectées de tromperies. C’est le résultat d’une enquête réalisée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui a passé au crible 256 établissements. Une petite centaine d’établissements sont donc en infraction, selon ce rapport dévoilé par le Journal du dimanche et qui sera publié ce lundi.

Parmi la dizaine d’abus recensés, un exemple revient très fréquemment : la tromperie sur les services facturés aux personnes âgées. Concrètement, les résidences n’informaient pas correctement les consommateurs sur les prestations proposées. Les enquêteurs ont ainsi constaté, sur des sites internet ou des supports de communication, que certaines structures se présentaient, à tort, comme des établissements médicalisés. «Ce n’est pas la vocation de la grande majorité des résidences qui accueillent des personnes autonomes à la recherche de sécurisation et de convivialité. Certains jouent sûrement la carte médicale pour rassurer», explique au Figaro un professionnel du secteur, ayant requis l’anonymat. «La résidence sénior permet de conserver cette notion de domicile, avec des clefs, un loyer, ainsi que des espaces partagés où on retrouve du lien social», ajoute-t-il, rappelant que les résidences séniors ne bénéficient pas de financement public, contrairement aux Ehpad.

D’autres résidences, épinglées par Bercy, ont menti sur la qualité de service en mentionnant la présence 24h/24 d’un agent de sécurité, d’un espace de balnéothérapie ou d’une salle de sport pourtant inexistants. Autre exemple : des frais sont facturés si les personnes âgées utilisent un chèque emploi service universel qui sert, entre autres, à déclarer et à rémunérer une aide à domicile. À cela s’ajoute la promesse d’un crédit d’impôt pour les résidents sur les prestations de services à la personne, alors que les résidences ne répondent pas aux conditions exigées.

La bonne nouvelle ? Il semble qu’à la suite des contrôles de l’administration fiscale, «une grande majorité» des établissements visés se soient rapidement mis en conformité. Pour rappel, une entreprise reconnue de tromperie à l’encontre d’un particulier risque deux ans de prison et une amende de 300.000 euros, selon le Code de la consommation (article L132-2). «Espérons que ce rapport ne jettera pas l’opprobre sur l’ensemble du secteur, réagit cet expert. Le marché des résidences seniors est encore très méconnu, associé aux Ehpad dans l’esprit de la plupart des Français.» L’ombre de l’affaire « Orpea », épinglé début 2022 par la publication d’un livre-enquête (Les Fossoyeurs, de Victor Castanet) qui a notamment eu pour effet de multiplier les contrôles dans les Ehpad de l’Hexagone, est encore dans tous les esprits.

En dépit de la présence d’acteurs historiques (Domitys, Les Hespérides, Les Sénioriales…), le modèle doit aujourd’hui «s’adapter aux besoins de la nouvelle génération qui arrive – et va arriver – dans nos résidences (ouverture sur l’extérieur, ancrage dans la ville, activités sportives et culturelles…)», précise ce même dirigeant. Le nombre des séniors (plus de 60 ans) devrait passer de 15 à 20 millions d’ici à 2030, l’immense majorité vivant de façon autonome.

Prothèse dentaire: la fin du scandale de la surfacturation ?

Prothèse dentaire: la fin du scandale de la surfacturation ?

Pour mettre fin au scandale de la surfacturation des prothèses dentaire Emmanuel Macron, ministre de l’Économie veut rendre obligatoire l’inscription sur les devis du prix d’achat des prothèses dentaires proposés par les chirurgiens-dentistes à leurs patients.   Les chirurgiens-dentistes sont opposés à cette mesure.  Pourquoi  en effet facturer plus de 500 euros, parfois plus de 1000, une couronne qui coûte 120 euros si elle est fabriquée en France et 40 euros si elle vient de Chine? À cette question, Nicolas Rey, président du petit syndicat de prothésistes SFFFDMM, propose une réponse révolutionnaire. «Il faut mettre fin au monopole des chirurgiens dentistes, qui entraîne des tarifs de prothèse trop chers pour les patients et travailler en direct avec les patients», estime-t-il. Pour les bridges et les couronnes, il ne s’agit évidemment pas de se passer des services du chirurgien-dentiste pour la préparation chirurgicale et la pose du dispositif. Mais, le patient devrait pouvoir choisir librement son prothésiste, fabricant de sa future prothèse, et le rémunérer directement pour son travail, affirme le SFFFDMM. Cela demanderait un peu de temps supplémentaire au patient puisqu’il devrait aller voir lui-même le prothésiste. Mais, il pourrait réaliser une économie de plusieurs centaines d’euros.  Concrètement, cela se déroulerait de la façon suivante, explique le syndicat. Le dentiste établit un devis pour son intervention et le patient s’adresse à un prothésiste de son choix – il y en a plus de 3000 en France – pour obtenir, cette fois, un devis pour la couronne ou le bridge. Ensuite, le dentiste prépare chirurgicalement les dents, prend une empreinte, les mesures, la teinte des dents et il établit une prescription pour la fabrication du dispositif. Le patient se rend alors chez le prothésiste qui fabrique la prothèse et la facture au patient. Celui-ci retourne ensuite la faire implanter chez son dentiste. Pour les dentiers, cela pourrait être encore plus simple. Il suffirait d’autoriser les prothésistes à prendre les empreintes et délivrer eux-mêmes ces prothèses amovibles, selon le syndicat.  Macron n’ira pas jusque là, il se contentera  d’imposer la transparence des prix, ce qui est cepandant une grande avancée.




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