Archive pour le Tag 'surévalué'

Tassement du dollar.. toujours très surévalué.

Tassement du dollar.. toujours très surévalué.

La  surévaluation du dollar a largement été démontrée depuis longtemps et confirmée aussi par l’ indice Big Mac, du nom du hamburger emblématique de la chaîne McDonald’s, a été créé en 1986 par l’hebdomadaire britannique The Economist. Son objectif est de comparer la valeur des devises à travers le monde par rapport au dollar, en prenant comme «panier de référence» un produit invariable et a priori identique aux quatre coins de la planète : le Big Mac. Si la tendance en ce début d’année 2021 est à la surévaluation du dollar par rapport aux autres devises,

 

 

Presque toutes les monnaies sont sous-évaluées par rapport au dollar. Il s’avère en effet qu’en Russie un Big Mac coûte 110 roubles (1,65 dollar), contre 5,58 dollars aux États-Unis. Cet écart de prix considérable suggère que le rouble est sous-évalué de 70% par rapport à la devise américaine. En Grande-Bretagne le burger est 27% moins cher qu’aux USA et il est 35% moins cher en Argentine. L’indice permet également de constater que l’euro est sous-évalué de 17% par rapport au dollar. Seuls le franc suisse, la couronne norvégienne et la couronne suédoise sont jugés surévalués.

Le calcul de cet indice ne sert pas seulement à amuser les étudiants en économie et leurs professeurs. Il constitue un précieux indicateur pour les traders qui interviennent sur le marché des changes.

La surévaluation du dollar provient aussi du faît que cette monnaie est utilisée à des fins nationales mais aussi internationales pour la plupart du commerce. Le dollar sert aussi souvent de valeur refuge en cas de crise

 

 

«Lorsque l’épidémie de covid-19 est arrivée aux États-Unis, les investisseurs se sont jetés sur le dollar après que la Fed a inondé les marchés de liquidités, explique-t-elle. D’après notre indice, le peso mexicain était alors passé d’une dévaluation de 53% par rapport au dollar à 61%. Avant que ce mouvement ne s’inverse.»

 

Dollar surévalué et euro sous-évalué (FMI)

Dollar  surévalué et euro sous-évalué (FMI) 

Ceux qui estiment que l’euro est déjà trop cher risque de grincer des dents en prenant connaissance du rapport du FMI qui considère qu’au regard des fondamentaux et notamment de la balance des échanges, le dollar est encore surévalué et qu’à l’inverse l’euro, lui, est sous-évalué. Une analyse sans doute objective du FMI mais qui vise sans doute à encourager l’Allemagne a diminué ses excédents et à investir davantage pour relancer l’économie européenne. Pas sûr cependant que l’Allemagne soit très sensible à l’argument car elle s’est toujours accommodée d’une monnaie forte. Dans un rapport annuel d’évaluation de la situation extérieure des principales économies mondiales, en particulier de leur devise et de leurs soldes extérieurs, le FMI constate que les déficits des paiements courants sont de plus en plus concentrés sur un certain nombre de pays, dont les Etats-Unis, et que d’autres affichent des excédents persistants, en particulier la Chine et l’Allemagne. Si le Fonds considère que l’euro est correctement valorisé au niveau de l’ensemble de la zone euro, il estime que son taux de change effectif réel est inférieur de 10% à 20% à ce qu’il devrait être au regard des fondamentaux économiques de l’Allemagne. L’appréciation du dollar au cours des dernières années a résulté de perspectives de croissance plus favorables, de la divergence de politique monétaire avec la zone euro et le Japon et des anticipations de nouvelles mesures de stimulation budgétaire par l’administration Trump, a dit le FMI. L’organisation internationale préconise que les Etats-Unis prennent des initiatives pour diminuer un déficit des comptes courants qui demeure trop important en réduisant le déficit du budget fédéral et en adoptant des réformes structurelles qui améliorent la productivité de l’économie et favorisent une hausse du taux d’épargne. « Il est important de s’attaquer aux déséquilibres parce que s’ils ne sont pas traités de manière appropriée et grâce aux politiques adaptées, nous pourrions en subir le contrecoup sous la forme du protectionnisme », a prévenu le responsable de la division des études du FMI, Luis Cubeddu.

L’euro surévalué de presque 12%

L’euro surévalué de presque 12%

 

Deux raisons expliquent le succès des emprunts obligataires européens, d’une part la surévaluation de l’euro, d’autre part le refus de la BCE de s’engager dans la guerre des monnaies. Le désormais célèbre «Big Mac Index», que publie deux fois par an The Economist depuis 1986, arrive à point nommé. Il tombe au moment où la «guerre des changes» redouble d’intensité. Alors que le yen a perdu près de 20% de sa valeur face au dollar, l’euro bat de nouveau record à 1,37 dollar, son plus haut niveau depuis mi-2011. L’indicateur Big Mac, qui compare le prix d’un hamburger dans différents pays, rapporté au dollar révèle une surévaluation de l’euro de 11,7% en début d’année. À l’inverse le yuan est sous-évalué de 41% face au billet vert. Pour analyser les déséquilibres entre les devises, l’hebdomadaire britannique utilise la notion de parité de pouvoir d’achat (PPA), qui compare le prix d’un même panier de biens et services, dans différents pays. The Economist prend comme référence, un Big Mac, produit de grande consommation, dont le coût de production, calculé au plus juste partout dans le monde par Mac Donald, facilite la comparaison. Seule limite à l’exercice: le coût du travail local n’est pas pris en compte, alors qu’il peut expliquer la différence de prix entre un Big Mac vendu à Shanghaï (2,57 dollars) et à New York (4,37 dollars). Le prix moyen du Big Mac dans la zone euro est à 3,59 euros, ou 4,88 dollars, soit 11,7 % plus cher qu’aux États-Unis. Un prix qui ne cesse de monter depuis juin 2011. Si l’on suit la logique du Big Mac Index, la «juste valeur» de l’euro serait de 1,20 dollar, le cours de change qui égaliserait le prix du hamburger de part et d’autre de l’Atlantique. L’euro n’est pas la seule monnaie surévaluée. Dix devises sont trop chères, d’après le Big Mac Index, qui passe au crible 148 pays. Le pire étant le peso vénézuélien surévalué de 107,9 face au dollar, en raison d’une très forte inflation. Viennent ensuite les devises de trois petits États européens: les couronnes norvégiennes et suédoises ainsi que le franc suisse, devenus des valeurs refuges face à la crise en zone euro. Au Brésil, au premier rang des pays émergents dénonçant la ­guerre des changes – visant en premier les États-Unis et la politique de la Réserve fédérale américaine – le real est surévalué de 29,2% vis-à-vis du dollar. Le dollar canadien ­apparaît aussi surévalué de 21% face au dollar, en raison d’une politique monétaire plus stricte qu’aux États-Unis. Parmi les monnaies les plus sous-évaluées, figure bien sûr le yuan, mais aussi le yen, le rouble, le rand sud-africain. La palme de la sous-évaluation revient à la roupie indienne (-61,8%). La livre sterling, en revanche, est presque à sa juste valeur face au billet vert. Le Big Mac Index juge la monnaie de Sa Majesté sous-évaluée de 2,7%.

 




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