Archive pour le Tag 'sur les'

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Accord sur les retraites désindexées

Accord sur les retraites désindexées

Cet accord sur les retraites complémentaires où tout le monde va payer notamment les retraités avec la désindexation nécessitera encore d’autres réformes et va inspirer l’évolution des retraites du régime général comme des régimes particulier. Les partenaires sociaux se sont séparés dans la soirée de mercredi après avoir mis au point un accord destiné à sauvegarder les régimes de retraite complémentaire Arrco – qui bénéficie à tous les salariés du privé – et Agirc – qui couvre les cadres. L’enjeu est majeur, sachant que les pensions versées par ces caisses représentent approximativement un tiers de la retraite totale des non-cadres et deux tiers de celle des cadres. Or les finances de l’Arrco-Agirc, que syndicats et patronat gèrent ensemble, sont menacées par le papy boom mais aussi par la flambée du chômage qui limite les rentrées de cotisations.  Les retraités, d’abord. Pendant trois ans, leur pension ne suivra plus le rythme de l’inflation. A l’échéance habituelle du 1er avril prochain, elle sera relevée de 0,8% à l’Arrco. Les anciens cadres feront un effort supplémentaire puisque les pensions Agirc ne seront augmentées que de 0,5%. Avec une hausse des prix prévue à 1,75%, il s’agit donc d’une perte de pouvoir d’achat. En 2014 et 2015, la hausse des pensions des deux régimes sera inférieure d’un point à l’inflation. Toutefois, en aucun cas les pensions ne baisseront, même si la hausse des prix n’atteint pas 1%. Les retraités contribueront ainsi pour 2,3 milliards d’euros au redressement des comptes, selon la représentante de la CFE-CGC, Danièle Karniewicz. Une décision de ce type a déjà été dû être prise une fois par le passé, au début des années 1990. Salariés et entreprises seront également touchés, par le biais d’une hausse de 0,1 point des taux de cotisation en 2014, puis de 0,1 point supplémentaire en 2015 (les cotisations sont payées à 60% par l’employeur et 40% par l’employé). De quoi générer plus d’un milliard de rentrées supplémentaires. En contrepartie de l’effort demandé aux retraités, le patronat est revenu sur une de ses exigences: il réclamait que ces cotisations supplémentaires soient versées «à fonds perdus», c’est-à-dire qu’elles n’augmentent pas le montant des pensions des futurs retraités. Il a finalement renoncé à cette demande; le supplément de cotisation créera donc bien des droits à retraite, ce qui amoindrit à long terme l’impact de la mesure sur les comptes de l’Agirc-Arrco. Les entreprises de 10 salariés et plus verseront en outre leurs cotisations mensuellement et non plus trimestriellement, à partir de 2016, ce qui génèrera des gains de trésorerie substantiels pour les deux régimes.  Non: selon les estimations patronales, l’accord devrait permettre aux deux régimes d’économiser un peu plus de 3 milliards d’euros par an à l’horizon 2017, sur un déficit prévu de 8,6 milliards. Reste donc un trou de plus de 5 milliards. Mais la réduction du déficit permettra de consommer moins vite que prévu les réserves, qui s’élèvent encore à plusieurs dizaines de milliards d’euros. Le danger qui menaçait l’Arrco et l’Agirc – la faillite pure et simple une fois leurs réserves épuisées, car statutairement ils ne peuvent pas emprunter pour payer les pensions – est ainsi reporté de quelques années. «On repousse le danger qui nous guettait à l’horizon 2017-2020», a résumé le négociateur du Medef, Jean-François Pilliard.  Cela semble inévitable, sauf reflux spectaculaire du chômage. Les partenaires sociaux ont d’ailleurs déjà prévu un rendez-vous annuel pour évaluer la situation financière des régimes.

 

Draghi : la voix allemande sur les changes

Draghi : la voix allemande sur les changes

Draghi est à coup sûr un expert sur la valeur des monnaies et des économie. En tant que président de Goldman Sachs Europe, il  avait trafiqué les comptes de la Grèce pour la rendre ce pays admissible à l’euro ; résultats des centaines de milliards pour tenter de sauver ce pays. En fait, Draghi, c’est la voix allemande depuis qu’a éclaté le couple franco Allemand et que la France ne joue plus qu’un second rôle. Le débat en cours sur les changes est « inapproprié, stérile et contre-productif », a déclaré vendredi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). S’exprimant à Moscou, où s’ouvre ce vendredi une réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20, il s’est refusé à exprimer un jugement sur le niveau actuel de l’euro mais il a noté qu’il était proche des moyennes de long terme, en valeur nominale comme en valeur réelle. Il a parallèlement exprimé sa préférence pour les réformes structurelles comme moyen de favoriser la croissance, en soulignant les risques de l’endettement public. « Nous ne croyons pas qu’il soit soutenable d’augmenter les déficits publics pour créer de la demande », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion avec des responsables de la banque centrale russe.

 

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Spéculation sur les produits agricoles par les banques françaises

Spéculation sur les produits agricoles par les banques françaises

Au terme de recherches effectuées pour son compte par le cabinet néerlandais indépendant Profundo, Oxfam a déterminé que des banques françaises contrôlent 18 fonds dont les performances sont totalement ou partiellement liées à l’évolution du prix des matières premières agricoles.  Sont visées BNP Paribas (10 fonds), Société Générale et Crédit Agricole par le biais de leur filiale commune Amundi (7 fonds), ainsi que Natixis (1), filiale du groupe BPCE. Au total, ces fonds gèrent, selon l’étude, 2,58 milliards d’euros.  Interrogé par l’AFP, BNP Paribas fait valoir qu’il n’est pas un acteur majeur de ce marché et assure qu’il ne spécule pas sur les matières premières agricoles. Il rappelle que rien de ces activités n’est caché et que tous les fonds commercialisés ont été agréés par les autorités de marché.  La banque annonce également qu’elle va suspendre « dès que possible » la souscription au seul de ses fonds entièrement investi dans l’agriculture, le BNP Paribas Agriculture Fund.  Elle indique également avoir déjà fermé, en 2012, trois fonds cotés, aussi appelés ETF, qui étaient investis en bonne partie dans des matières premières agricoles.  Selon l’étude, le fonds le plus important d’une banque française est géré par une filiale américaine de Natixis, AlphaSimplex Group. Il s’agit de l’ASG Managed Futures Strategy Fund, avec 619 millions d’euros d’encours.  Sur ce total, seuls 2,5% sont investis dans des matières premières agricoles, selon le rapport de gestion à fin 2012 publié sur le site de Natixis Global Asset Management. Il n’est commercialisé qu’aux Etats-Unis.  Oxfam France souligne que ces fonds ne sont pas concernés, en l’état, par le projet de réforme bancaire dont l’examen doit débuter mardi à l’Assemblée, sauf nouvel amendement déposé et adopté en cours d’examen.  Dans le texte présenté par le gouvernement, les banques ne se verraient interdire la spéculation sur les produits financiers dérivés de matières premières agricoles que pour leur propre compte. Les produits proposés aux clients, comme les fonds visés par l’étude, échapperaient donc au champ de l’interdiction.  De ce fait, l’ONG estime que les mesures proposées par le gouvernement en la matière « semblent essentiellement symboliques ».

 

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FMI : pour une taxe sur les transactions financières

FMI : pour une taxe sur les transactions financières

Ce nets pas un propos d’extrême gauche mais du FMI : la fiance est sous taxée. Le secteur financier est « sous-taxé » et doit payer une « part équitable » de la crise, a estimé jeudi un porte-parole du Fonds monétaire international (FMI), à l’heure où l’Europe prépare une taxe sur les transactions financières.   »Le secteur financier est sous-taxé et doit payer une part équitable afin d’atténuer le coût de la crise actuelle et contribuer à limiter le coût de toute crise future », a estimé ce porte-parole, Gerry Rice, lors d’une conférence de presse à Washington, apportant son soutien à l’initative européenne.   »Une taxe sur les transactions est une façon d’y parvenir », a-t-il ajouté.  Onze pays européens, dont la France et l’Allemagne, sont tombés d’accord pour mettre en place une taxe sur les transactions entre institutions financières (banques, hedge funds…) qui pourrait rapporter entre 30 et 35 milliards d’euros par an.  Selon le ministre français de l’Economie Pierre Moscovici, elle ne devrait toutefois pas voir le jour au mieux avant la fin 2014.  Selon M. Rice, le FMI défend également l’instauration d’une taxe sur « l’activité financière » et non pas simplement sur les transactions.

 

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Hollande : plus de loi sur les licenciements boursiers

Hollande : plus de loi sur les licenciements boursiers

 

Enterrée la promesse sur les licenciements boursiers et pour cause, il faudrait les définir ce qui est pratiquement impossible. C’était une promesse de campagne, élaborée à la hâte qui ne reposait sur aucunes bases juridiques et économiques. En réalité, on connait les licenciements pour motif économique mais les licenciements bousier qu’on peut comprendre comme une formule pour dénoncer les conséquences de la financiarisation sur l’emploi demeure une formule vide de sens pratique. . Malgré la grogne de plus en plus forte qui se fait entendre sur sa gauche, le gouvernement français n’entend pas légiférer pour interdire ou renchérir le coût des licenciements dit « boursiers ».  Mardi 29 janvier, plusieurs centaines de salariés, la plupart d’entreprises visées par des plans sociaux, ont manifesté pendant qu’une délégation de syndicalistes était reçue au ministère du Travail. Celle-ci a déposé à l’intention de Michel Sapin une proposition de loi visant à interdire les licenciements aux entreprises qui font des profits, à l’instar des parlementaires du Front de gauche. Mais le gouvernement s’en remet pour l’heure à l’accord sur la sécurisation du travail, signé le 11 janvier entre les partenaires sociaux, et n’entend pas renchérir -comme l’avait pourtant promis François Hollande dans ses 60 engagements de campagne- le coût des licenciements.  « Pour l’instant, ce n’est pas un sujet« , a-t-on indiqué dans l’entourage du Premier ministre, qui a reçu le soutien indirect de la CFDT au niveau national. Invité de BFMTV-RMC, Laurent Berger, le successeur de François Chérèque, a en effet déclaré mardi que l’accord du 11 janvier était « une bonne base » pour lutter contre ces licenciements . Aujourd’hui, le sujet n’est plus au menu de l’exécutif, n’en déplaise au Front de gauche qui a annoncé aujourd’hui, par la voix de son chef de file à l’Assemblée André Chassaigne, qu’il allait déposer dans une dizaine de jours une proposition de loi « interdisant non seulement les licenciements boursiers mais aussi ceux fondés sur des motifs économiques qui n’en sont pas ». Si le gouvernement n’en veut pas, c’est parce qu’il estime que la question a été réglée dans le cadre de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, signé le 11 janvier dernier par le patronat et trois syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC et CFTC). Un discours partagé ce mardi matin par Laurent Berger, le numéro un de la CFDT « Moi, je ne sais pas ce qu’est un licenciement boursier. Ce que je sais, c’est que des entreprises parfois font des licenciements qui ne sont pas justifiés économiquement et dans l’accord que nous avons signé, ces licenciements sont encadrés », a-t-il dit sur RMC et BFM-TV. « Chaque entreprise devra faire valider ou pas son plan de licenciement par l’administration et lorsqu’il ne sera pas justifié économiquement, l’administration sera en capacité de dire soit on refuse ces licenciements, soit on les faits plus chers », a fait valoir le secrétaire général de la CFDT.

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