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Budget 2014 : après les boissons trop sucrées, taxes sur les boisons non sucrées !

Budget 2014 : après les boissons trop sucrées, taxes sur les boisons non sucrées !

Le projet de la loi de finances de la sécurité sociale 2014 (PFLSS) donc – prévoirait de taxer les boissons énergisantes, , l’aspartame ou encore les vins transformés. Ces nouvelles taxes sur des produits jugés ou présumés dangereux pour la santé, rapporteraient 6 milliards d’euros, selon le quotidien, pour un déficit estimé à 14,3 milliards d’euros pour 2013. Dès le 1er janvier, le gouvernement entend taxer à la fois la production et les importations de produits contenant de l’aspartame ou de l’acésulfame, deux « faux sucre » réputés peu voire non calorique, ce qui rapporterait plus de 12 millions d’euros, selon un rapport dont Le Parisien s’est procuré une copie. Il en irait de même pour les vins transformés qui seraient soumis à l’actuelle taxe sur les « premix » qui frappe déjà d’autres alcools aromatisés et sucrés. D’après le rapport, les 163 millions d’euros récupérés financeraient directement la branche maladie de la Sécurité sociale. Le gouvernement entend aussi mettre à contribution l’industrie du tabac en instaurant une taxe qui prendrait la forme d’un prélèvement payable par les buralistes, qui serait répercuté auprès des industriels et qui rapporterait 220 millions d’euros par an. Pour des motifs sanitaires, selon le rapport publié par Le Parisien, la cigarette électronique – utilisée d’après les professionnels par 5 millions de Français – serait également visée tout comme les boissons énergisantes avec la création d’une taxe spéciale « Red Bull », qui pourrait faire entrer 12,5 millions d’euros dans les caisses de la Sécu. Réagissant jeudi sur i-Télé à ces révélations, le communiste Pierre Laurent a rappelé que « cela s’ajoutait à la hausse de la TVA prévu au 1er janvier 2014″ et a regretté un « matraquage fiscal continuel ». Ségolène Royal, qui ne cesse d’appeler le gouvernement à ne pas casser le pouvoir d’achat, a demandé de faire « attention à la communication ».  »Tous les jours, les gens ont l’impression d’avoir trois, quatre taxes supplémentaires alors que la plupart ne sont que des hypothèses de travail », a-t-elle estimé jeudi également sur i-Télé. Réponse lors du débat parlementaire sur le PLFSS, prévu sans doute à partir du mois de novembre, après celui sur le budget 2014.

G20: risques systémiques sur les taux de change

G20: risques systémiques sur les taux de change

L es risques auxquels font face les pays émergents, dont les fameux BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud, Russie). L’agenda de François Hollande prévoit ainsi des rencontres avec Enrique Pena, le président du Mexique, Manmohan Singh, le Premier ministre indien, ou Xi Jinping, le président chinois.  Ces pays vont appeler de leurs vœux une politique économique mondiale davantage coordonnée. Dans leur ligne de mire: la politique monétaire. « J’insisterai à Saint-Pétersbourg sur la nécessité d’une sortie ordonnée des politiques monétaires non conventionnelles menées par les pays développés ces dernières années afin d’éviter de nuire aux perspectives de croissance des pays émergents », a ainsi prévenu, mercredi, Manmohan Singh, à la veille du début du G20. Depuis plusieurs semaines, les émergents, Brésil et Inde en tête, font face à des retraits de capitaux, qui plombent leurs devises nationales. La raison: le possible ralentissement du soutien à l’activité américaine de la Réserve Fédérale (Fed), qui injecte chaque mois 85 milliards de dollars dans l’économie américaine. Les anticipations des investisseurs sur l’action de la Fed ont provoqué une remontée des taux aux Etats-Unis, causant ce retrait massif de capitaux et, par ricochet, le naufrage de la roupie, du real ou encore du rand sud-africain.  La tendance pourrait encore s’aggraver. La Fed, si elle est la cause principale de la chute des devises des émergents, n’est pas la seule grande banque centrale à avoir adopté une politique accommodante. La Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne ou encore la Banque du Japon ont aussi pris des mesures « non conventionnelles ». Le 23 août dernier, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, jugeait que la fin de ces mesures exceptionnelles prises par les grandes banques centrales représenterait « des risques sérieux » pour les pays émergents. « Même avec les plus grands efforts, le barrage pourrait ne pas être étanche », ajoutait-elle. Une crainte que les dirigeants de ce pays s’efforceront de manifester à leurs collègues des pays développés. En attendant, les Emergents ont déjà réagi. Plusieurs d’entre eux ont fait intervenir leur banque centrale pour soutenir les cours de leurs devises. Lundi 2 septembre, les BRICS ont également annoncé qu’ils discuteraient de la création de réserves de changes communes pour protéger leurs monnaies.

Syrie- Assad : menaces sur les intérêts de la France

Syrie- Assad : menaces sur les intérêts de la France

Interviewé par le journal Le Figaro, le président syrien affirme qu’il y aura des répercussions « négatives » sur la France en cas d’intervention de l’armée française dans le conflit syrien.  « Il y aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France ». Dans une rare interview donnée au Figaro à paraître demain, mardi 3 septembre, le président syrien Bachar el-Assad aborde l’hypothèse d’une intervention française en Syrie. « Le peuple français n’est pas notre ennemi, mais la politique de son État est hostile au peuple syrien », déclare-t-il au journaliste Georges Malbrunot. Alors que le gouvernement doit mettre en ligne, ce soir, sur les sites Internet de l’Elysée et de Matignon une note confirmant l’usage d’armes chimiques par le régime syrien, qui ont fait des centaines de morts, le 21 août dernier, à Damas (lire ci-dessous), Bachad el-Assad assène: « Quiconque accuse doit donner des preuves. Nous avons défié les États-Unis et la France d’avancer une seule preuve. MM.Obama et Hollande en ont été incapables, y compris devant leurs peuples ». Le président syrien ne dément pourtant pas formellement détenir des armes chimiques : « Je ne dis nullement que l’armée syrienne possède ou non de telles armes. Supposons que notre armée souhaite utiliser des armes de destruction massive: est-il possible qu’elle le fasse dans une zone où elle se trouve elle-même et où des soldats ont été blessés par ces armes, comme l’ont constaté les inspecteurs des Nations unies en leur rendant visite à l’hôpital où ils sont soignés ? Où est la logique ? », ajoute-t-il. Questionné sur les répercussions d’une intervention militaire française et américaine, Bachar el-Assad décrit: « Le Moyen-Orient est un baril de poudre, et le feu s’en approche aujourd’hui. Il ne faut pas seulement parler de la riposte syrienne, mais bien de ce qui pourrait se produire après la première frappe. Or personne ne peut savoir ce qui se passera. Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l’extrémisme se répandront. Le risque d’une guerre régionale existe. » Lors d’une conférence de presse donnée ce soir, Jean-Marc Ayrault a affirmé qu’il n’était « pas question pour la France d’agir seule » dans le conflit syrien.

 

Syrie : menace sur les taux de change

Syrie : menace sur les taux de change

L’incertitude sur l’intervention en Syrie pèse sur les taux de change en particulier l’Euro. La monnaie unique européenne montait un peu face à la devise japonaise, à 130,26 yens contre 130,23 yens la veille au soir.  Le dollar aussi montait face à la devise nippone, à 97,82 yens contre 97,63 yens mercredi.  Le dollar avait souffert au cours des derniers jours du fait que plusieurs pays occidentaux, États-Unis en tête, semblaient favorables à une action militaire contre le régime syrien, accusé d’une attaque meurtrière aux armes chimiques la semaine dernière, alors que les alliés russe et iranien de Damas mettaient en garde contre une déstabilisation de l’ensemble de la région.  Mais Barack Obama a affirmé mercredi ne pas avoir pris de décision sur une éventuelle intervention, se contentant d’évoquer un « coup de semonce », tandis que Londres a dit vouloir attendre l’enquête de l’ONU sur l’attaque chimique.  De plus, les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus à trouver d’accord sur une résolution justifiant une action armée en Syrie, Moscou et Pékin continuant de rejeter l’option militaire qu’envisagerait Washington, suivi par Londres et Paris.   »L’aversion au risque est en train de s’estomper », a noté Kengo Suzuki, stratégiste des changes de Mizuho Securities, interrogé par Dow Jones Newswires.   »Je pense que le sentiment général est que les États-Unis ne seront pas impliqués aussi fortement en Syrie qu’ils l’ont été en Irak lorsqu’ils ont envahi ce pays en 2003″, a-t-il ajouté.  La monnaie américaine profite aussi, selon les analystes, des accès de faiblesse de devises de pays émergents comme la roupie indienne ou la livre turque.  Le dollar restait tout de même sous pression, du fait de l’incertitude persistante sur la politique monétaire des États-Unis.  Certains investisseurs estiment qu’avec l’incertitude régnant sur la Syrie, la Réserve fédérale (Fed) ne va pas annoncer en septembre, comme largement anticipé par les marchés, un ralentissement de son aide à l’économie.  La Fed injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain via des rachats d’actifs pour tenter de vivifier la reprise, ce qui a également pour effet d’éroder la valeur du dollar.  Le dernier indicateur américain les confortait dans le sentiment que la Fed pourrait finalement décider de retarder la décision de mettre un frein à cette mesure.  Les promesses de ventes de logements aux États-Unis se sont en effet repliées en juillet pour le deuxième mois consécutif en raison de la hausse des taux d’intérêt dans l’immobilier, selon des chiffres publiés mercredi par l’Association nationale des agents immobiliers américaine (NAR).  Or, le rétablissement de ce secteur est perçu comme essentiel pour une véritable reprise et est particulièrement surveillé par la Fed.  Les cambistes surveilleront jeudi la publication d’indicateurs aux États-Unis, notamment les chiffres du PIB révisé pour le deuxième trimestre.

 

 

Chine : taxes sur les voitures allemandes

Chine : taxes sur les voitures allemandes

 

 

La guerre commerciale entre l’Europe et les Chine va-t-elle franchir une nouvelle étape? Après le vin, c’est au tour des importations de voitures européennes haut de gamme – donc essentiellement les berlines allemandes – d’être dans le viseur des autorités chinoises. Selon Les Echos , l’Empire du milieu plancherait sur l’instauration d’une taxe douanière aux importations. Une plainte aurait même été déposée par des constructeurs locaux auprès du ministère chinois du Commerce contre les constructeurs automobiles européens. Cet impôt concernerait spécifiquement les voitures dont la cylindrée vaut ou dépasse deux litres, rapporte le quotidien. Les produits ciblés sont donc davantage des véhicules de luxe, segment phare des constructeurs allemands.  La première puissance commerciale de la planète depuis l’an passé reproche aux constructeurs de ces berlines de vendre à perte et de bénéficier de subventions. «Nous pouvons confirmer qu’une plainte a été déposée en Chine. Mais nous ne sommes qu’à un stade très préliminaire de la procédure, ce qui ne veut pas dire qu’au final des droits de douane seront imposés aux Européens», confie le lobby représentant à Bruxelles l’industrie automobile européenne (ACEA). Si la Chine met cette menace à exécution, l’Allemagne serait en première ligne car avec Mercedes, BMW et Porsche le pays d’Angela Merkel se taille la part du lion sur les voitures de plus de deux litres exportées en Chine, selon l’ACEA. Plus globalement, un tel coup pourrait être difficile à digérer par le secteur automobile européen exsangue sur le Vieux Continent car une proportion importante des 250.000 voitures exportées en moyenne vers la Chine chaque année sont de grosses cylindrées. Hormis les Allemands, Ferrari ou Bentley sont également des marques très prisées des Chinois.

Maraichage : taxes sur les importations de légumes ?

Maraichage : taxes sur les importations de légumes ?

 

Le  syndicat de la FNSEA, dénonce depuis plus de dix ans « les distorsions de concurrence que subissent les producteurs français, tant de la part de certains de leurs concurrents européens que de pays tiers comme le Maroc, à qui l’Union européenne ouvre déjà très -trop !- largement son marché », explique-t-il dans communiqué publié jeudi. Par exemple le coût du travail est de 6 euros par jour au Maroc, de 4 à 6 euros par heure en Allemagne quand il est de 12,50 euros par heure en France, illustre les syndicats. Il est urgent que la Commission européenne réagisse. Le syndicat Légume de France « Conséquence, la production française de légumes se réduit et est très fortement fragilisée pendant que la production allemande progresse (+30% en 15 ans) » et « il est urgent que la Commission européenne réagisse » puisque « elle vient de montrer qu’elle pouvait le faire. ». La Commission européenne a entamé mardi un bras de fer avec la Chine dans le secteur du solaire, en décidant d’imposer des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois. Pékin a répliqué mercredi en lançant une enquête antidumping sur les vins importés de l’Union européenne et en agitant le spectre d’une guerre commerciale avec le Vieux continent.

 

Grèves en Allemagne sur les salaires

Grèves en Allemagne sur les salaires

 

Comme le rappelait le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, dans un entretien aux Echos du 6 mai dernier, « en Allemagne, les employeurs et les syndicats décident des salaires en toute indépendance (..) Comparé avec la France, ce modèle réduit la confrontation sociale et facilite l’ajustement économique ». Ce qui n’empêche pas la tension de monter: le pays négocie actuellement les augmentations de salaires, branche par branche, pour juillet 2013. Cette semaine, le puissant syndicat de la métallurgie, IG Metall, qui regroupe pas moins de 2,4 millions d’adhérents, rencontre ainsi pour la quatrième fois le patronat afin de se mettre d’accord sur les futures hausses de salaires. Si, d’ici le 21 mai prochain, les négociations n’aboutissent à aucun compromis satisfaisant, le numéro deux du syndicat, Detlef Wetzel, a menacé, dans un entretien à Bild, dimanche 12 mai, de lancer un mouvement de grève de grande ampleur.  Pour accentuer la pression, des « warnstreik », des « grèves d’avertissement », ont eu lieu la semaine dernière, touchant des entreprises comme BMW, Siemens ou Bosch. D’autres sont encore prévus ce lundi. Le différend entre les deux parties provient du montant des augmentations de salaires à négocier. IG Metall réclame des augmentations de 5,5% pour les 3,7 millions de salariés issus des différents secteurs couverts par le syndicat : métallurgie, automobile, électroménager, semi-conducteurs, électronique. Une exigence irrecevable pour les employeurs qui eux n’ont proposé jusque-là qu’une hausse de 2,3% étalée sur treize mois. Les désaccords entre patronat et syndicat sur les hausses de salaires avaient déjà mené à des grèves chez la compagnie aérienne allemande Lufthansa. La direction aurait proposé des hausses de salaires très loin des 5,2% réclamés par le syndicat des services Verdi. Au final, les deux parties ont signé, le 1er mai, un accord prévoyant entre 3 et 5,2% d’augmentation de salaires. Les salaires en Allemagne, ont augmenté en moyenne de 1% de 2007 à 2011, contre une progression de 2,7% dans l’ensemble de la zone euro.

Taxe sur les produits pétroliers en baisse de 12% ; en cause la crise

Taxe sur les produits pétroliers en baisse de 12% ; en cause la crise

 

D’après les derniers chiffres publiés par Bercy, les recettes de TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, qui remplace la TIPP depuis janvier 2012) ont reculé de près de 13 % au premier trimestre, sur un an, atteignant le chiffre de 2,7 milliards d’euros. Une contraction qui reflète la baisse régulière de la consommation de carburants en France, du fait d’une conjoncture dégradée.  Le mois dernier, l’Union française des industries pétrolières (Ufip) faisait état, de son côté, d’une baisse de 3 % des livraisons de carburants sur le marché français à la fin mars, en particulier du supercarburant sans plomb, et des carburants routiers. Des données confirmant « la tendance de baisse de la consommation de carburants en France, observée en 2012 », selon Jean-Louis Schilansky, président de l’Ufip, pour qui «  le ralentissement de l’activité économique impacte désormais l’activité de transport ».  Si la tendance se poursuit, elle pourrait remettre en cause les prévisions du budget 2013, qui tablent sur des recettes de TICPE en légère hausse. La taxe a rapporté près de 13,5 milliards d’euros de recettes à l’Etat en 2012.  A la fin mars, les recettes fiscales étaient par ailleurs en «  progression modérée », selon le communiqué de Bercy, grâce aux encaissements en hausse d’impôt sur le revenu (18,5 milliards d’euros, + 9 %), et d’impôt sur les sociétés (9,3 milliards, + 16 %). Les recettes de TVA restent stables, à 33,6 milliards d’euros.  Le déficit à fin mars s’est néanmoins creusé à 31 milliards d’euros, contre 29,4 milliards un an plus tôt, du fait de l’augmentation des dépenses, qui atteignent 90,2 milliards d’euros. La France a en effet dû participer, à hauteur de 1,6 milliard d’euros, à une augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (BEI) en mars, dépense qui n’entre toutefois pas dans la composition du déficit public. Cette opération mise à part, la progression des dépenses est conforme aux prévisions de la loi de finances pour 2013. Un effet de base défavorable explique aussi en partie l’écart : début 2012, la France avait perçu 2,6 milliards de recettes exceptionnelles liées à l’attribution de licences de téléphonie mobile « 4G ».  La charge de la dette a par ailleurs continué de reculer, baissant de 7 % à 2,6 milliards d’euros à la fin mars, grâce à la faiblesse des taux de refinancement de la France sur le marché. Le gouvernement espère ramener cette année le déficit public à 3,7 % du PIB.

Europe : taxe de 50% sur les panneaux solaires chinois

Europe : taxe de 50% sur les panneaux solaires chinois

 

 

La Commission européenne a proposé aux 27 États membres de l’Union de taxer lourdement, à hauteur de 47 %, les importations de panneaux solaires chinois. Les États devront se prononcer sur cette proposition d’ici au 5 juin, a indiqué une source européenne. Les montants en jeu sont élevés. La Chine a conquis en quelques années les trois quarts du marché mondial des panneaux solaires. En 2011, elle a exporté en Europe pour 21 milliards d’euros de panneaux et de composants photovoltaïques, au grand dam des industriels européens. Ce projet de taxation, qui devrait être temporaire, n’est pas le premier bras de fer commercial engagé avec Pékin par Karel De Gucht, le commissaire au Commerce. Mais ce conflit, déclenché après une vaste enquête de la Commission sur les pratiques jugées anticoncurrentielles de la Chine, est la plus importante bataille entre l’Europe et son deuxième partenaire commercial. Et plusieurs États européens redoutent ses conséquences sur d’autres secteurs industriels. Peter Altmaier et Delphine Batho, les ministres allemand et français de l’Environnement, ont d’ailleurs plaidé mercredi pour «une solution politique». Les autorités chinoises, confrontées à des mesures plus drastiques aux États-Unis, où les taxes sur ses panneaux solaires vont jusqu’à 250 %, ont déjà réagi face à l’Europe. Elles ont saisi en novembre l’Organisation mondiale du commerce, accusant plusieurs pays européens de subventionner leurs propres fabricants de panneaux solaires.

 

 

Justice : enquête sur les sondages de Fillon

Justice : enquête sur les sondages de Fillon

 

.A l’origine de l’enquête, une plainte qui avait été déposée contre X en mars 2012 pour «favoritisme» et «détournement de fonds publics» par l’association de lutte anticorruption Anticor. Elle estimait qu’une partie des sondages et dépenses de communication des ministères sous le précédent quinquennat était injustifiée et passée au mépris des règles des marchés publics et de la mise en concurrence. «Tous les sondages ont toujours été commandés par le service d’information du gouvernement, par appel d’offres, par appel à la concurrence et sans aucune intervention des membres de mon cabinet. J’attends cette enquête avec beaucoup de tranquillité», a déclaré François Fillon. «Il n’y a rien de nouveau en ce domaine. Il y a eu une enquête de la Cour des comptes sur ces pratiques qui a dit toutes les choses, Cour des comptes, qui, je vous le rappelle, est présidée par un ancien élu socialiste», Didier Migaud, a aussi dit l’ancien premier ministre. La Cour des comptes, rappelle Le Parisien, relevait des contrats passés avec la société Giacometti-Péron sans mise en concurrence ni publicité pour un montant de 694.959 euros entre mai 2008 et juillet 2011. Contacté par l’AFP, l’avocat d’Anticor, Me Jérôme Karsenti, a vu dans l’ouverture de cette enquête «une très bonne nouvelle». «Notre objectif est la désignation d’un juge d’instruction pour que cette enquête soit contradictoire et que nous puissions faire des observations», a-t-il cependant souligné. Deux autres plaintes d’Anticor sont par ailleurs à l’origine d’investigations semblables sur les sondages commandés cette fois par l’Elysée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Au terme d’une longue bataille procédurale, le juge d’instruction parisien Serge Tournaire a obtenu en janvier le droit d’enquêter sur la régularité de tous les marchés conclus entre l’Elysée et neuf instituts de sondage sous Nicolas Sarkozy. L’affaire pose de nouveau la question de la responsabilité pénale de l’ex-président. Des perquisitions ont été menées début avril au bureau et au domicile d’un ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. Selon le Parisien, l’enquête préliminaire concerne d’ailleurs aussi d’autres anciens ministres, comme Rachida Dati et Jean-Louis Borloo, pour des sondages concernant leur image. Interrogé à ce sujet lors du «12/13 Dimanche» de France 3, Jean-Louis Borloo a répondu : «Matignon faisait des sondages, demandait les questions qu’on voulait poser… Est ce qu’un jour il y a eu une question complémentaire ou pas… je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que le ministère utilisait très peu globalement les sondages, on devait en faire un ou deux par an, sur le bons-malus écologique, sur des choses comme ça».

 

Cahuzac : « on a menti sur les 3% de déficits »

Cahuzac : « on a menti sur les 3% de déficits? »

C’est la première fois que l’ancien ministre du Budget s’exprime officiellement depuis ses aveux. Quelques commentaires de sa part avaient toutefois filtré, notamment dans le Canard Enchaîné qui rapportait dans son numéro du 10 avril qu’il tempêtait sur la  façon dont ses mensonges avaient été jugés. « On me dit que j’ai menti sur ma situation personnelle. Cela veut dire quoi ? Qu’il y aurait des mensonges indignes et d’autres qui seraient dignes ? Quand on ment sur ordre, et pour des raisons politiques, à l’Assemblée, est-ce digne ? A ce compte-là, j’ai menti devant l’Assemblée, sur la possibilité de réaliser 3% de déficit en 2013″, se serait-il exclamé.

 

Noyer (BDF) :  » taxe sur les dépôts bancaires pas possible en France » et pourquoi pas ?

Noyer (BDF) :  » taxe sur les dépôts bancaires  pas possible en France » et pourquoi pas ?

Les gouverneurs de la Banque de France sont un peu la voie de son maître (surtout depuis que la BCE s’est approprié la plus  grande partie des mission de la BDF  ).  Dans une interview au JDD du 24 mars, le gouverneur de la Banque de France estime qu’une taxe sur les dépôts bancaires des particuliers comme cela devrait se faire à Chypre n’est pas envisageable en France.   »La réponse est non! ». C’est de cette manière catégorique que Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, répond dans une interview au JDD de ce dimanche 24 mars, à la question: « une taxe sur les dépôts est-elle possible en France? « .   »La situation de Chypre n’est en rien comparable à celle de la France (..) Jamais la France ne pourra connaître une crise de même ampleur. Le système bancaire chypriote représente huit fois le PIB du pays ! », commente-t-il.  Pense-t-il possible que les banques françaises puissent être fermées plusieurs jours comme c’est le cas à Chypre depuis une semaine ? « En théorie, c’est possible, mais notre rôle est de faire en sorte que cela n’arrive jamais. En réalité, les banques chypriotes fonctionnent depuis des années avec une prise de risque qui est interdite en France. Ce qui se passe à Chypre plaide pour une mise en place d’un superviseur bancaire européen, sous l’égide de la BCE », estime-t-il.  Christian Noyer rappelle enfin que le projet de loi bancaire, actuellement en discussion au parlement, « comporte un volet de résolution des crises bancaires qui demande aux banques de préparer une sorte de plan Orsec en cas de difficultés ». En fait Noyer essaye de rassurer car la France (pas plus que d’autres en Europe( n’est à labri d’une situation de type chypriote. Comment auraient fait les banques si la BCE ‘avaient pas consenti 1000 milliards pratiquement sans intérêt pour sauver le système il y a peu. De la même manière comment aurait fait l’Espagne sans laide européenne pour recapitaliser ses banques. Même pour chose pour l’Italie qui a aussi bénéficié de l’aide européenne, même chose pour d’autres pays (Grèce,  Irlande, Portugal). Certes, les situations différente car les structures économiques et les volumes en jeu sont différents. Précisément, il est sans doute beaucoup plus facile de sauver un tout petit pays comme Chypre que de sauver un grand pays comme la France ou l’Italie. L’avenir financier de pays come la France n’est assuré que par sa capacité d’endettement, sa crédibilité. A la fin de 2013, l’endettement atteindra environ 100% du PIB et surtout les perspectives économiques seront tellement sombres (comme les rentrée fiscales) qu’on ne peut écarter une brusque remontée des taux d’intérêt, des taux qui pourraient devenir insupportables tant pour le budget de l’Etat que pour les acteurs économiques. Noyer à tort, si la France était en difficulté, personne ne pourrait la sauver et la situation serait alors pire que celle de Chypre.

Un projet de loi sur les salaires des patrons du privé

Un projet de loi sur les salaires des patrons du privé

 

Après le fiasco de la taxe 75%, le gouvernement s’attaque (à juste titre) aux salaires des grands patrons du privé. Ceci étant, sur le plan juridique, l’affaire n’est pas aussi simple ; en effet pour les entreprises du public, l’Etat peut décider de limitations, c’est autrement plus difficile pour le privé. A moins d’instaurer une fiscalité supplémentaire, encore faudrait-il qu’elle ne soit pas considérée comme confiscatoire par le conseil constitutionnel. L’intention, est sans doute bonne mais elle vise aussi à dissimuler les hausses de fiscalité qui pèsent  sur l’ensemble des contribuables ; En outre l’impréparation caractérise ce gouvernement qui prend des mesures précipitées pour tenter de limiter l’effondrement de son impopularité. Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a indiqué jeudi qu’il y aurait « avant l’été » un projet de loi pour encadrer les salaires des grands patrons du privé. Sur LCI, la ministre a annoncé « le dépôt d’un texte de loi avant l’été dans lequel il s’agira de mettre fin à un certain nombre de pratiques et d’introduire de la transparence dans la rémunération » des dirigeants des grandes entreprises.

FO signe l’accord sur les retraites

FO  signe l’accord sur les retraites

Force ouvrière  va signer l’accord sur les retraites complémentaires. Cet accord entérine une baisse de pouvoir d’achat des retraités pour équilibrer ces régimes à la situation financière délicate, a annoncé ce lundi 18 mars le syndicat dans un communiqué. L’organisation syndicale rappelle la « situation financière difficile » des régimes de retraite complémentaire, dont les réserves seraient épuisées en 2016 pour l’Agirc (cadres du privé) et 2019 pour l’Arrco (tous les salariés du privé). FO, la CFDT et la CFTC ont laissé entendre qu’elles signeraient le texte alors que la CFE-CGC et la CGT devraient refuser.

Chypre : une taxe sur les dépôts bancaires

Chypre : une taxe sur les dépôts bancaires

 

 

On comprend que Bruxelles ait voulu mettre à contribution les chypriotes pour le plan de sauvetage de l’Ile. Toutefois, cette mesure brutale n’est pas nécessairement très juste dans la mesure où elle ne va pas peser de la même manière sur le patrimoine. Un mesure en forme de coup de serpe qui témoigne du caractère punitif que l’Europe veut infliger à Chypre et qui pourrait conduire dans d’autres pays aussi endettés à des retraits de précaution. Le sauvetage de Chypre est sur les rails. À l’issue d’une réunion extraordinaire des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, l’Eurogroup et le FMI ont trouvé tôt samedi matin un accord sur un plan d’aide de 10 milliards d’euros pour l’île, dont les besoins financiers sont estimés à 17 milliards d’euros, soit l’équivalent de son PIB. Pour réduire leur participation et ainsi éviter que la dette du pays ne s’envole à plus de 140% du PIB, les bailleurs de fonds ont en effet exigé de Nicosie un compromis inédit: instaurer une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires.  Cette taxe sera de 6,75% sur les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil. Une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts sera également instaurée. Ces prélèvements devraient rapporter au total 5,8 milliards d’euros, selon le chef de file de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. À ces taxes, s’ajoutent des privatisations et une hausse de l’impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%. Enfin, Nicosie devrait également se tourner vers la Russie, dont la contribution devrait toutefois être limitée. «Le pays est prêt à prolonger le remboursement d’un prêt» de 2,5 milliards d’euros venant à échéance en 2016 «et à réduire les taux d’intérêt, mais il n’entend pas aller au-delà», a prévenu le commissaire européen en charge des Affaires économiques, Olli Rehn. Le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, se rendra à Moscou dès lundi pour engager des discussions sur ce volet de l’aide internationale.  Chypre avait demandé en juin une aide financière pour notamment renflouer ses deux principales banques, plombées par la crise grecque. L’île devient ainsi le cinquième pays de la zone euro à bénéficier d’un programme d’aide internationale. Le montant de l’aide est toutefois inférieur aux centaines de milliards déboursées pour la Grèce et aux dizaines de milliards versées au Portugal, à l’Irlande et au secteur bancaire espagnol. Au terme du processus d’approbation par chaque État membre de l’euro, un accord définitif sur le sauvetage de Chypre devrait être entériné dans la seconde moitié du mois d’avril.  Au final, tous les épargnants seront touchés par les nouvelles taxes imposées par Nicosie, qu’ils soient chypriotes ou étrangers, en particulier russes. Un scenario qui pourrait faire craindre une ruée sur les guichets, avertissent certains analystes. «On ne pénalise pas Chypre», a insisté Jeroen Dijsselbloem. «C’est ce paquet qui permettra une restructuration du secteur bancaire et rendra la dette durable.» Un argument repris par Christine Lagarde, la directrice générale du FMI. «La solution présentée est durable, pérenne et dans l’intérêt de l’économie chypriote», a-t-elle rénchéri, alors que l’institution devrait participer au plan d’aide. Le montant de cette participation n’a pas été précisé, mais il pourrait atteindre 1 à 3 milliards d’euros, estime Michala Marcussen, économiste chez Société Générale CIB.  Enfin, le ministre chypriote Michalis Sarris a indiqué que les taxes sur le capital et les intérêts des dépôts seront entièrement compensées par la distribution d’actions. Selon lui, ces mesures ont surtout permis d’éviter «des coupes dans les salaires et les pensions». Il a toutefois reconnu que «les temps vont être durs et les ceintures vont devoir être serrées

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