Archive pour le Tag 'sur la croissance'

Hollande parie sur la croissance qui n’aura pas lieu

Hollande parie sur la croissance qui n’aura pas lieu

On ne change pas les vieille habitudes, gonfler artificiellement la croissance pour ne pas s’attaquer aux réformes structurelles. C’est un pari récurrent, mais qui devient sensible au regard des engagements européens. Car l’Elysée semble opter pour une prévision de croissance très optimiste l’année prochaine.  Et si l’activité n’est pas aussi forte que prévue, sachant que François Hollande a prévu une pause fiscale et est déjà allé au bout de ce qu’il pouvait faire côté économies, il ne lui restera plus qu’une option : laisser filer le déficit. Ce scénario ne peut pas être ouvertement envisagé, mais est pensé très fort. Les arguments sont déjà rodés : le creusement du déficit, s’il a lieu, sera dû à une conjoncture plus mauvaise que prévue.  Mais le « bon déficit », dit structurel, c’est à dire lié aux dépenses de l’Etat et aux réformes de structure sera, lui, respecté ! C’est là que Bruxelles risque de grincer des dents. Car la France s’est-elle vraiment engagé sur les rails des réformes structurelles ?  Pas du tout, entend-on dans l’opposition qui cite en exemple la réforme des retraites, qui ne changera pas les comportements, ne fait que colmater les brèches, et est très éloigné des demandes de la Commission Européenne.

Hollande et Letta (Président Italie) d’accord sur la croissance, oui mais pour quand ?

Hollande et Letta (Président Italie) d’accord sur la croissance, oui mais pour quand ?

Le  président de la République était le deuxième dirigeant à recevoir le chef du gouvernement italien, après Angela Merkel hier. « La première action concrète de mon gouvernement est de me rendre à Berlin, Paris et Bruxelles », a d’ailleurs déclaré Enrico Letta. Mais ce dernier reste plus proche de François Hollande que d’Angela Merkel. Alors que la chancelière prône plus que jamais le sérieux budgétaire, Enrico Letta jugeait le 29 avril que « l’Italie se meurt par la seule faute de l’austérité ». « Si l’on ne constate pas que l’Europe veut dire bien-être, opportunités, croissance, si l’on considère que l’Europe est une mauvaise mère, cela va constituer un grand problème démocratique parce que les citoyens vont réagir contre cette Europe mauvaise mère », a-t-il encore lancé, ce mercredi. François Hollande est clairement allé dans le sens de son hôte, en déclarant que les pays européens doivent trouver « des compromis indispensables » entre austérité et croissance, lors de la conférence de presse commune. « La trajectoire budgétaire doit être adaptée à ce qu’est la réalité de la croissance », a ensuite plaidé François Hollande, qui rencontrera le 15 mai prochain la Commission européenne pour discuter des questions économiques.  Par ailleurs, Enrico Letta a appelé à « faire l’union bancaire sans attendre », un chantier européen également cher à Paris. Selon lui, cette union doit permettre aux entreprises d’emprunter à des taux bas, et in fine, lutter contre la hausse du chômage. La première étape de cette union est déjà sur les rails. Elle doit permettre la création d’un superviseur unique des banques de la zone euro, tâche qui sera confiée à la Banque centrale européenne. A terme, l’union bancaire doit être complétée par un mécanisme unique de résolution des crises bancaires et de protection des dépôts des épargnants européens. De son côté, François Hollande a tenté de calmer la polémique qui agite actuellement le Parti socialiste, sur le ton à adopter face à Berlin, en déclarant que l’Allemagne et la France doivent « travailler ensemble quelles que soient les conjonctures, les personnalités qui les dirigent et quelles que soient les sensibilités ».

 

G20 : rien sur la croissance, pas grand-chose sur les paradis fiscaux !

G20 : rien sur la croissance, pas grand-chose sur les paradis fiscaux !

Les grands argentiers des pays riches et émergents ne drevaient rien décider en matière de croisance mais espèrent en revanche progresser dans la lutte contre les paradis fiscaux à l’occasion de leur dîner de travail jeudi soir, qui sera suivi d’une réunion vendredi matin.  Plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, veulent avancer sur l’échange automatique d’informations, seul moyen selon eux de lutter efficacement contre l’évasion fiscale. Ces échanges se font aujourd’hui « à la demande », uniquement en réponse à une requête officielle, ce qui est jugé largement insuffisant par certains Etats et les ONG engagés dans la lutte contre les paradis fiscaux.  L’OCDE présentera vendredi aux ministres du G20 un rapport préconisant de faire de cet échange automatique d’informations le nouveau « standard mondial » pour améliorer la transparence financière. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens, dont la France et l’Allemagne, y sont favorables, mais il n’est pas sûr que le G20 leur emboîte le pas, selon une source européenne.  Mais c’est surtout le marasme en Europe qui inquiète les économies les plus importantes de la planète. Le ministre australien des Finances, Wayne Swan, a fustigé mercredi une « austérité stupide » en Europe qui pèse sur la relance de l’économie mondiale. La veille, les Etats-Unis s’étaient inquiétés d’une demande « anémique » dans la zone euro et d’une « fatigue de l’austérité » menaçant certains pays de la région engagés dans des plans d’assainissement budgétaire.  La zone euro, objet de toutes les inquiétudes depuis plus de trois ans, s’est défendue de ces critiques dans une tribune parue jeudi dans le New York Times et l’International Herald Tribune. La réponse de l’Europe à la crise « a porté ses fruits », assurent ainsi cinq responsables européens, dont Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe et Olli Rehn, commissaire européen en charge des Affaires économiques, présents cette semaine à Washington.  Le G20 n’en devrait pas moins confirmer les objectifs de réduction de moitié des déficits publics fixés en 2010 au sommet de Toronto pour l’horizon 2013.  Les ministres veulent maintenant examiner quelle suite ils entendent donner à cette stratégie de réduction de l’endettement pour les années à venir.  Certains préconisent de fixer à 90% du produit intérieur brut (PIB) le niveau souhaitable de la dette d’un pays, mais cet objectif chiffré recueille peu d’enthousiasme, y compris de la part de l’Allemagne. Berlin entend maintenir les objectifs de Toronto et avancer pour la suite, mais sans objectif chiffré, a indiqué cette semaine une source gouvernementale allemande.  Le marasme économique en Europe a une nouvelle fois contraint le Fonds monétaire international (FMI) à réviser à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour cette année, à 3,3% contre 3,5% anticipés en janvier.  Du coup, certains sont tentés de faire cavalier seul pour s’en sortir, à l’instar du Japon. Tokyo a récemment annoncé des mesures radicales dans l’espoir d’en finir avec la baisse des prix qui mine son économie depuis des années. Cette politique monétaire ultra accommodante, lancée par la Banque du Japon, a eu pour conséquence immédiate de faire fortement baisser le yen, au grand dam de ses partenaires, à commencer par les Etats-Unis.   »Il est impératif que tous les membres du G20 respectent leur récent engagement à ne pas cibler les taux de change de leur monnaie en vue d’en tirer un avantage concurrentiel », a ainsi rappelé mercredi le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew.

 

Etats-Unis ; déficit budgétaire pas encore d’accord et menace sur la croissance

Etats-Unis ; déficit budgétaire pas encore d’accord et menace sur la croissance

 

Risque de bocage aux Etats Unis avec gel des dépenses publiques ; une situation qui pourrait affecter une croissance déjà faible comme le montre le PIB du quatrième trimestre, seulement +0.1%. A la veille du gel automatique de 85 milliards de dollars de crédits publics, la Maison blanche et le Parti républicain se sont renvoyés la responsabilité de cette mesure qui, selon le Fonds monétaire international (FMI), pourrait affecter la croissance économique aux Etats-Unis et au-delà. Faute d’accord, cette mesure adoptée en 2011 pour pousser le Congrès à trouver un compromis sur la réduction du déficit budgétaire, entrera en vigueur ce vendredi. Barack Obama recevra ce jour-là les chefs de file des groupes parlementaires pour une réunion de la dernière chance. « Demain, je réunirai les dirigeants des deux partis pour parler des moyens à mettre en œuvre pour aller de l’avant. En tant que Nation, nous ne pouvons pas nous traîner d’une crise annoncée à une autre », dit le président dans un communiqué. Républicains et démocrates divergent sur les conséquences de cette mesure appelée « séquestre », mais le FMI redoute qu’il n’affecte la fragile reprise de la croissance. « Nous verrons ce qui se produira vendredi, mais tout le monde pense que le séquestre va entrer en vigueur. Cela signifie que nous allons devoir réévaluer entre autres notre prévision de croissance pour les Etats-Unis », a averti William Murray, porte-parole du Fonds. Si la mesure est pleinement appliquée, la prévision de croissance, actuellement de 2%, devrait être amputée de 0,5%, selon le FMI. La majeure partie des crédits concernés seront gelés dans les sept premiers mois et le Congrès peut les débloquer à tout moment en cas d’accord. La moitié doit être prélevée sur le budget de la Défense. L’impact immédiat devrait être très limité, mais la Maison blanche a expliqué ces derniers jours que l’ensemble des administrations seraient touchées, du contrôle aérien aux garde-côtes en passant par l’éducation, la santé et l’immigration. ¨

 

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