Archive pour le Tag 'supprimés'

« 1000 points de deals supprimés en trois ans » !!!! d’après Darmanin

« 1000 points de deals supprimés en trois ans » !!!! d’après Darmanin

Le ministre de l’intérieur prend sûrement ses rêves pour des réalités. Ainsi il affirme que lors de sa nomination comme ministre de l’intérieur la france comptait 4000 points de deal et qu’aujourd’hui 1000 ont été supprimés. En réalité, ce serait plutôt l’inverse. Même s’il est difficile de procéder à une évaluation exacte des points de deal, le commerce de la drogue s’est considérablement développé.

Il n’y a sûrement pas 4000 points de deal seulement; malheureusement en France dans chaque département, on n’en compte 10 à 20 , ce qui ferait jusqu’à 20 000 points de deal. Toutes les villes mêmes les plus petites sont concernées. Les grandes métropoles bien sûr avec la souvent un phénomène de violence y compris meurtrière comme à Marseille. Mais les villes moyennes sont impliquées et jusqu’aux villes de l’ordre de 10 000 habitants.

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres malheureusement, le pouvoir se saoule de mots. Certes des actions sont entreprises mais elles ne sont nullement à la hauteur des enjeux. La France proportionnellement est l’un des pays les plus consommateurs de drogues et un centre stratégique pour l’Europe.

Le trafic de drogue représentée de l’ordre de 3 milliards de chiffre d’affaires par an dont la moitié pour le cannabis. On note par ailleurs un développement inquiétant des drogues de synthèse. Les opérations coup de points du pouvoir sont surtout à effet médiatique. Pendant 24 heures ou quelques jours le trafic est en quelque sorte gelé par la police, on procède à quelques arrestations et après le départ des forces de l’ordre tout reprend comme avant.
Darmanin comme les autres ce satisfait de mots car les moyens et la volonté ne sont pas à la hauteur des enjeux

Gérald Darmanin a également expliqué qu’il y a trois ans, lorsqu’il est devenu ministre de l’Intérieur, « 4.000 points de deal étaient recensés » et que 1.000 parmi eux ont été supprimés « et ne se sont pas reconstitués ».

Alors que les saisies sont en augmentation, de « très nombreux trafiquants ont été arrêtés ». Selon le ministre, 2023 a été une « année record » avec 36.329 interpellés sur le territoire.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a pointé du doigt « la responsabilité des consommateurs, notamment les plus bourgeois » et a assuré mettre la même intensité dans la lutte contre la drogue partout. « Les quartiers populaires subissent la consommation des quartiers bourgeois », a-t-il conclu de manière très démagogique.

Vallourec :320 postes supprimés en France

Vallourec :320 postes supprimés en France 

 

Premier dossier chaud pour le nouveau gouvernement avec la suppression de près de 3000 postes de l’entreprise Vallourec dans le monde Le groupe français spécialisé dans les tubes métalliques sans soudure pour l’industrie du pétrole et du gaz a annoncé mercredi la suppression de 2.950 postes dans le monde sur plus de 17.000, dont 2.400 en Allemagne et 320 en France, en raison d’une réorganisation qui se traduira par la fermeture de certains sites, notamment celui de Saint-Saulve dans le Nord.U n dossier qui sera sans doute suit vie d’autre compte tenu du retournement de la conjoncture économique qui prévoit une croissance quasi nulle pour la France.

Vallourec a précisé que l’essentiel de ces suppressions de postes concerneraient l’Allemagne, où il n’a pas trouvé de repreneur « crédible » pour ses activités dont la mise en vente avait été annoncée en novembre. En France, la ligne de traitement thermique à Saint-Saulve va aussi fermer.

Cette réorganisation, qui aboutira au transfert d’activités d’Allemagne vers le Brésil et au regroupement de toutes les activités européennes de filetage sur le seul site d’Aulnoye dans le Nord, devrait entraîner 2.400 suppressions de postes avec un impact positif de 130 millions d’euros sur l’Ebitda en année pleine. Vallourec va parallèlement « rationaliser (ses) frais généraux mondiaux », ce qui devrait provoquer 550 suppressions de postes supplémentaires.

En France, 65 postes seront supprimés au siège » de Meudon (Hauts-de-Seine) et quelque 250 postes le seront dans le nord de la France, qui se répartissent entre un peu moins d’une centaine sur le site de Saint-Saulve, une centaine de postes sur le site d’Aulnoye-Aymeries « et le solde sur le centre de services partagés que nous avons à Valenciennes », selon le PDG,  Philippe Guillemot nommé en mars.

 

Hôpitaux :5700 lits supprimés !

Hôpitaux :5700 lits supprimés ! 

C’est le paradoxe ; alors qu’on connaît une crise sanitaire sans précédent sur sa lancée la politique hospitalière continue à supprimer des lits. Ainsi près de 6000 auront été supprimé en 2020. On continue de fermer des établissements hospitaliers, de réduire le champ d’activité d’autres et de renforcer la concentration hospitalière sururbaine. Sur la tendance d’ici une dizaine d’années en moyenne on ne pourra compter qu’un véritable hôpital par département. Certains seront maintenus de manière artificielle. Déjà nombre d’établissements moyens ne possède plus de spécialistes. Beaucoup d’anciens établissements hospitaliers se transforment en lieux de convalescence.

Certes on peut comprendre que l’évolution technologique conduise à la concentration de certains moyens pour des pathologies lourdes ; par compte, nombre d’affections concerne des pathologies qui ne nécessitent pas d’être traitées par des établissements hyper pointus. À travers la question hospitalière c’est aussi l’aménagement du territoire qui est en cause.

La  France compte désormais moins de 3000 hôpitaux et cliniques. «Sous l’effet des réorganisations et des restructurations», 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, indique la Drees. Les 2983 structures encore ouvertes fin 2020 disposaient très exactement de 386.835 lits d’hospitalisation complète fin 2020, soit 5758 de moins en un an – comparé au dernier bilan pour l’année 2019, publié en juillet par la même direction statistique des ministères sociaux.

Ferroglobe Chambéry : 350 emplois supprimés

Ferroglobe Chambéry : 350 emplois supprimés

Encore des usines françaises victimes de la concurrence chinoise Le groupe américano-espagnol Ferroglobe, spécialiste du silicium, annonce la suppression de 350 emplois. En faite des emplois qui comme les deux usines concernées seraient « mis en sommeil ».

Au total, 221 emplois seront supprimés sur le site de La Léchère et 131 au sein de l’usine de Livet-et-Gavet. Ferroglobe détient via FerroPem quatre autres usines en France qui ne sont pas menacées.

Début octobre, les syndicats avaient fait état de leurs inquiétudes après l’annonce d’une réflexion autour d’un plan de restructuration au sein de Ferroglobe en raison de difficultés économiques. Deux mois plus tard, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, avait appelé Ferroglobe à «ses responsabilités» et à «soutenir sa filiale» française devant l’Assemblée nationale.

FerroPem a subi une baisse de la demande de 25% et une chute des cours de 30% depuis le début 2018 en raison de la concurrence du silicium chinois, fragilisant sa position financière et menaçant le paiement de ses fournisseurs.

Commerzbank : une perte d’environ 3 milliards en 2020

Commerzbank : une perte d’environ 3 milliards en 2020 et 10 000 emplois supprimés

Commerzbank, deuxième banque allemande, a annoncé  un projet de restructuration visant à faire 1,4 milliard d’euros d’économies d’ici 2024 en supprimant 10.000 emplois équivalents temps plein et en fermant 40% de ses filiales allemandes.

 

Comme l’ensemble du secteur bancaire, le groupe doit s’adapter à une utilisation accrue de la banque en ligne et au moindre recours aux agences. Il est également pénalisé par la faiblesse des taux d’intérêt. Déjà mal en point avant la pandémie, la banque a dû augmenter ses provisions pour impayés l’an dernier, les restrictions sanitaires faisant craindre une augmentation des faillites d’entreprises. La banque au logo jaune est détenue depuis la crise financière à près de 16% par l’État allemand.

 

Michelin : 2300 postes supprimés

Michelin : 2300 postes supprimés

2300 postes seront supprimées en trois ans chez Michelin. Récemment, le groupe soumis à la concurrence des pneus à prix cassés a supprimé près de 1.500 postes, notamment à son siège historique de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et aux États-Unis. Il a également fermé les sites de La Roche-sur-Yon (Vendée) et Bamberg en Allemagne.

Plus loin dans le temps, Michelin avait déjà effectué en 1999 une coupe historique de 7.500 postes. Cette restructuration avait choqué l’opinion publique, poussant le Premier ministre d’alors, Lionel Jospin, à souligner qu’il ne fallait pas « tout attendre de l’État ». Edouard Michelin, alors tout jeune président du groupe, avait regretté une maladresse dans l’annonce du plan.

Le groupe est confronté depuis une dizaine d’années à « l’arrivée massive de produits à bas coûts » sur le marché mondial du pneu, souligne dans un communiqué la direction de Michelin. « Michelin n’abandonne pas la France » et « va réinvestir une partie des économies réalisées dans le développement de nouvelles activités », assure Florent Menegaux.

Ses 15 sites industriels dans l’Hexagone se sont progressivement spécialisés dans les pneumatiques haut de gamme, agricoles, industriels, ou de compétition. En parallèle, Michelin poursuit « sa stratégie de localisation en France de nouvelles activités à forte valeur ajoutée », comme la pile à hydrogène, l’impression 3D, les colles ou le recyclage des déchets plastiques. À horizon 2030, Michelin souhaite que 30% de son chiffre d’affaires soit réalisé hors pneus.

Crise sanitaire : 700 000 emplois supprimés…. pour l’instant !

Crise sanitaire : 700 000 emplois supprimés…. pour l’instant !

Selon l’INSEE, plus de 700.000 emplois seraient détruits cette année. Malheureusement il faudra sans doute ajouter ceux de 2021. Le calcul est assez simple, il y a environ 20 millions de salariés dans le privé et le PIB  aura diminué de l’ordre de 10 % en 2020. Mais mécaniquement, il faudra s’attendre à environ au moins 1 million d’emplois supprimés encore en 2021.

Pour l’INSEE, dans le détail, près de 600.000 postes de salariés ont été détruits et 100.000 emplois non salariés ont disparu. Les vagues d’épidémie et de confinement ont été désastreuses pour l’emploi.

« L’emploi avait chuté fortement au premier semestre avec près de 700.000 destructions d’emplois. Entre juin et septembre, 400.000 emplois ont été crées dans les services marchands et non-marchands. Il devrait y avoir un nouveau recul de l’emploi salarié au dernier trimestre avec 300.000 emplois en moins. Au total 600.000 emplois salariés ont été détruits » a déclaré Olivier Simon lors d’un point presse.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens anticipent un recul du produit intérieur brut d’environ 9%.  »La crise est encore conditionnée par la situation sanitaire à rebours des crises antérieures. La situation est très évolutive. L’Allemagne par exemple se reconfine avec un régime assez strict » a expliqué le chef du département de la conjoncture, Julien Pouget. Notre prévision de perte d’activité est d’environ 8% sur l’ensemble du quatrième trimestre par rapport au quatrième trimestre…

Lufthansa : 30 000 postes supprimés

Lufthansa : 30 000 postes supprimés

Le personnel au sol du groupe Lufthansa, où 30.000 emplois vont être supprimés en raison de la crise du Covid-19, a accepté 200 millions d’euros d’économies contre la garantie d’éviter les licenciements secs jusqu’en mars 2022, a annoncé ce lundi le principal syndicat.

L’accord entre le premier groupe européen du transport aérien, sauvé de la faillite par le contribuable, et le syndicat Verdi concerne 35.000 employés et prévoit notamment l’annulation de primes et hausses de salaires, ainsi que des retraites anticipées et un programme de départs volontaires.

Un accord à long terme similaire, sur un volume de 500 millions d’euros d’économies, existe déjà avec le personnel navigant. Les licenciements secs chez les pilotes sont exclus jusqu’en avril 2021 alors qu’un nouvel accord est en négociation avec cette catégorie de salariés.

Lufthansa prévoit de supprimer au total quelque 30.000 postes dans le cadre d’une restructuration face à la chute sans précédent du trafic aérien et à des perspectives sombres pour le secteur. À ce chiffre s’ajoute le départ de 7.500 personnes dans le cadre de la récente vente de la filiale de catering (traiteur) LSG.

Magasins Printemps : 450 emplois supprimés et fermeture dans 7 villes

Magasins Printemps : 450 emplois supprimés et fermeture dans 7 villes

Une des conséquences de la crise conjoncturelle liée à la situation sanitaire mais aussi à l’évolution culturelle de la distribution des biens et du commerce, 4 Printemps fermeront leurs portes à Paris (place d’Italie), Le Havre, Strasbourg et Metz. Et trois de la chaîne Citadium, s’adressant à une clientèle jeune, tireront le rideau à Paris (Champs-Élysées et Nation) et Toulon. Le groupe détient 19 grands magasins en France à son nom, ainsi que huit Citadium. Le «plan de relance» porte également sur une « adaptation et une mutualisation de certaines fonctions support ».

Le groupe détenu depuis 2013 par le fonds Disa envisage de supprimer au total près de 450 emplois, soit plus de 10 % des effectifs (3 000). Le Printemps assure que sa priorité « est d’accompagner les salariés concernés par ce projet avec des mesures appropriées et personnalisées ». Il fera également appel à « un partenaire pour la recherche de repreneurs » des magasins.

General Electric : 634 postes supprimés

General Electric : 634 postes supprimés

La CFDT de General Electric Grid Solutions a annoncé aujourd’hui dans un communiqué que le géant américain engageait un plan de restructuration de grande ampleur au niveau mondial.

En Europe, première zone impactée par ce plan, c’est la France qui sera le pays le plus touché: sur les 1 .989 salariés que compte Grid Solutions SAS (hors activités SWS qui ont été transférées au 1er octobre 2020 dans GE Digital), le plan de GE conduirait à supprimer quelque 634 postes.

Auchan : 1.475 postes supprimés

Auchan : 1.475 postes supprimés 

Près de 1500 emplois vont être supprimés après les plus de 500 emplois déjà supprimés début 2020.

 

« Ce plan n’est en rien lié aux événements récents. Dès le début du mois de janvier, nous avions annoncé la première étape de ce plan de transformation. Les circonstances en ont décidé autrement et nous avons donc reporté cette deuxième étape à maintenant. » Déclare la direction . « Contrairement à ce que d’aucuns peuvent penser, le Covid-19 n’a pas eu d’effet positif pour Auchan. »

Selon le responsable, les bons résultats enregistrés récemment par le groupe sont avant le fruit du plan engagé avant la crise : « Ces résultats ont commencé à se redresser dès le second semestre 2019. »

 

Pour appuyer son analyse, Auchan évoque un modèle des hypermarchés en pleine transformation, ce qui justifierait ces licenciements massifs. « Le contenu de certains métiers est en train d’être percuté par les nouvelles technologies », souligne-t-il. « L’hypermarché distributeur de produits qui sont alignés sur des gondoles à n’en plus finir est certainement derrière nous. Il doit véritablement devenir un centre de vie dans lequel on produit par exemple des pizzas fraîches ou des plats cuisinés. »

Échec annoncé du plan de relance : 160.000 emplois créés pour 1 million supprimés !

Échec annoncé du plan de relance : 160.000 emplois créés pour 1 million supprimés !

 

L’annonce par le Premier ministre d’une création de 160 000 emplois en 2021 paraît assez surréaliste. Notons que le nombre d’emplois supprimés en France a déjà atteint 600 000 au premier semestre et qu’on s’attend à une suppression totale en 2020 d’au moins un million. Ce chiffrage du Premier ministre sonne déjà comme un échec du plan de relance puisque le chômage constitue la priorité du moment.

La seconde observation n’est pas politique mais méthodologique. Ce chiffre de 160 000 avancées par Jean Castex est tout à fait approximatif voire fantaisiste. Il est particulièrement difficile de chiffrer le scénario dans ce domaine car de nombreux facteurs explicatifs pèsent sur la dynamique économique et l’emploi. Faut-il rappeler que dans le passé nombre de gouvernements ont déjà lu dans le marc de café pour annoncer des miracles en matière de création d’emplois. Faut-il aussi évoquer cet objectif du Medef de Gattaz  il y a quelques années de créer 1 million d’emplois !.

Concrètement il est vain d’espérer la création d’un chiffre précis d’emplois par contre on peut essayer de réunir les conditions qui favorisent la création de postes, des conditions économiques, sociales, technologiques, fiscales notamment.

Ce chiffrage est assez ridicule et  sonne déjà comme l’échec probable d’un plan de relance dont on ne sait pas très bien si c’est un plan d’urgence pour sauver de la faillite entreprises et emplois dans les mois prochains ou un plan destiné à préparer l’avenir dans les 20 ans.

Certains objecteront qu’on vise les deux objectifs. Le problème c’est que la mise en œuvre des moyens est différentes et surtout n’obéit pas aux mêmes calendriers. Pour les entreprises,  il s’agit de sauver les trésoreries afin qu’elles tiennent et évitent la faillite. C’est dès maintenant,  c’est-à-dire dès septembre qu’il  il faut accorder des facilités de crédit pour leur permettre de faire face aux échéances. De la même manière au plan socio-économique, la fin du dispositif de chômage partiel d’ ici la fin de l’année risque de tuer nombre d’entreprises. Le ministre de l’économie a seulement envisagé éventuellement de le prolonger. Or c’est dès  maintenant qu’ il faut annoncer qu’il sera pérennisé pour permettre aux entreprises de prévoir les conditions de prolongation de leur activité.

Le plan de relance, dont le budget est fixé à 100 milliards d’euros, est «un cadeau à la France pour relancer l’économie et lutter contre le chômage», a-t-il assuré. «Avec la crise, on va perdre 100 milliards de richesse nationale. Il s’agit de la reconstituer. Il y a un taux de chômage qui explose. On veut réinjecter massivement de l’argent dans l’économie. Si les entreprises repartent, il y a plus d’emplois, c’est aussi simple que cela» «L’objectif, c’est de donner du boulot aux entreprises et donc aux Françaises et aux Français», a ajouté Jean Castex. Des banalités évidentes mais un peu insuffisantes pour garantir le caractère opérationnel d’un plan de relance dont on ne sait pas exactement s’il vise l’urgence de la période ou  le plus long terme sur les 20 ans à venir

 

Castex- Plan de relance : création de 160.000 emplois pour 1 million supprimés !

Castex- Plan de relance : création de 160.000 emplois pour 1 million supprimés !

 

L’annonce par le Premier ministre d’une création de 160 000 emplois en 2021 paraît assez surréaliste. Notons que le nombre d’emplois supprimés en France a déjà atteint 600 000 au premier semestre et qu’on s’attend à une suppression totale en 2020 d’au moins un million. Ce chiffrage du Premier ministre sonne déjà comme une inefficacité du plan de relance puisque le chômage constitue la priorité du moment.

 

La seconde observation n’est pas politique mais méthodologique. Ce chiffre de 160 000 avancées par Jean Castex est tout à fait approximatif voire fantaisiste. Il est particulièrement difficile de chiffrer le scénario dans ce domaine car de nombreux facteurs explicatifs pèsent sur la dynamique économique et l’emploi. Faut-il rappeler que dans le passé nombre de gouvernements ont déjà lu dans le marc de café pour annoncer des miracles en matière de création d’emplois. Faut-il aussi évoquer cet objectif du Medef de Gattaz  il y a quelques années de créer 1 million d’emplois !.

Concrètement il est vain d’espérer la création d’un chiffre précis d’emplois par contre on peut essayer de réunir les conditions qui favorisent la création de postes, des conditions économiques, sociales, technologiques, fiscales notamment.

Ce chiffrage est assez ridicule et  sonne déjà comme l’échec probable d’un plan de relance dont on ne sait pas très bien si c’est un plan d’urgence pour sauver de la faillite entreprises et emplois dans les mois prochains ou un plan destiné à préparer l’avenir dans les 20 ans.

Certains objecteront qu’on vise les deux objectifs. Le problème c’est que la mise en œuvre des moyens est différentes et surtout n’obéit pas aux mêmes calendriers. Pour les entreprises,  il s’agit de sauver les trésoreries afin qu’elles tiennent et évitent la faillite. C’est dès maintenant,  c’est-à-dire dès septembre qu’il  il faut accorder des facilités de crédit pour leur permettre de faire face aux échéances. De la même manière au plan socio-économique, la fin du dispositif de chômage partiel d’ ici la fin de l’année risque de tuer nombre d’entreprises. Le ministre de l’économie a seulement envisagé éventuellement de le prolonger. Or c’est dès  maintenant qu’ il faut annoncer qu’il sera pérennisé pour permettre aux entreprises de prévoir les conditions de prolongation de leur activité.

Le plan de relance, dont le budget est fixé à 100 milliards d’euros, est «un cadeau à la France pour relancer l’économie et lutter contre le chômage», a-t-il assuré. «Avec la crise, on va perdre 100 milliards de richesse nationale. Il s’agit de la reconstituer. Il y a un taux de chômage qui explose. On veut réinjecter massivement de l’argent dans l’économie. Si les entreprises repartent, il y a plus d’emplois, c’est aussi simple que cela» «L’objectif, c’est de donner du boulot aux entreprises et donc aux Françaises et aux Français», a ajouté Jean Castex. Des banalités évidentes mais un peu insuffisantes pour garantir le caractère opérationnel d’un plan de relance dont on ne sait pas exactement s’il vise l’urgence de la période ou  le plus long terme sur les 20 ans à venir

 

Plan de relance : l’objectif de création de 160.000 emplois pour 1 million supprimés !

Plan de relance : l’objectif de création de 160.000 emplois pour 1 million supprimés !

 

L’annonce par le Premier ministre d’une création de 160 000 emplois en 2021 paraît assez surréaliste. Notons que le nombre d’emplois supprimés en France a déjà atteint 600 000 au premier semestre et qu’on s’attend à une suppression totale en 2020 d’au moins un million. Ce chiffrage du Premier ministre sonne déjà comme une inefficacité du plan de relance puisque le chômage constitue la priorité du moment.

 

La seconde observation n’est pas politique mais méthodologique. Ce chiffre de 160 000 avancées par Jean Castex est tout à fait approximatif voire fantaisiste. Il est particulièrement difficile de chiffrer le scénario dans ce domaine car de nombreux facteurs explicatifs pèsent sur la dynamique économique et l’emploi. Faut-il rappeler que dans le passé nombre de gouvernements ont déjà lu dans le marc de café pour annoncer des miracles en matière de création d’emplois. Faut-il aussi évoquer cet objectif du Medef de Gattaz  il y a quelques années de créer 1 million d’emplois !.

Concrètement il est vain d’espérer la création d’un chiffre précis d’emplois par contre on peut essayer de réunir les conditions qui favorisent la création de postes, des conditions économiques, sociales, technologiques, fiscales notamment.

Ce chiffrage est assez ridicule et  sonne déjà comme l’échec probable d’un plan de relance dont on ne sait pas très bien si c’est un plan d’urgence pour sauver de la faillite entreprises et emplois dans les mois prochains ou un plan destiné à préparer l’avenir dans les 20 ans.

Certains objecteront qu’on vise les deux objectifs. Le problème c’est que la mise en œuvre des moyens est différentes et surtout n’obéit pas aux mêmes calendriers. Pour les entreprises,  il s’agit de sauver les trésoreries afin qu’elles tiennent et évitent la faillite. C’est dès maintenant,  c’est-à-dire dès septembre qu’il  il faut accorder des facilités de crédit pour leur permettre de faire face aux échéances. De la même manière au plan socio-économique, la fin du dispositif de chômage partiel d’ ici la fin de l’année risque de tuer nombre d’entreprises. Le ministre de l’économie a seulement envisagé éventuellement de le prolonger. Or c’est dès  maintenant qu’ il faut annoncer qu’il sera pérennisé pour permettre aux entreprises de prévoir les conditions de prolongation de leur activité.

Le plan de relance, dont le budget est fixé à 100 milliards d’euros, est «un cadeau à la France pour relancer l’économie et lutter contre le chômage», a-t-il assuré. «Avec la crise, on va perdre 100 milliards de richesse nationale. Il s’agit de la reconstituer. Il y a un taux de chômage qui explose. On veut réinjecter massivement de l’argent dans l’économie. Si les entreprises repartent, il y a plus d’emplois, c’est aussi simple que cela» «L’objectif, c’est de donner du boulot aux entreprises et donc aux Françaises et aux Français», a ajouté Jean Castex. Des banalités évidentes mais un peu insuffisantes pour garantir le caractère opérationnel d’un plan de relance dont on ne sait pas exactement s’il vise l’urgence de la période ou  le plus long terme sur les 20 ans à venir

600 000 emplois supprimés au premier semestre et autant à attendre début 2021

600 000 emplois supprimés au premier semestre et autant à attendre début 2021

 

 

Alors que le système de chômage partiel agit comme une sorte de bouclier contre les licenciements, malgré tout, nombre d’entreprises ajuste leurs effectifs. Ainsi depuis le début de l’année 600 000 emplois ont été supprimés. On sait que le système de chômage partiel doit prendre fin presque partout à la fin de l’année. Conclusion, le processus d’allègement des effectifs va s’amplifier début 2021.

Un phénomène incontournable quand on sait qu’il va manquer en 2021 5 % de croissance par rapport à 2019. Cette baisse de 5 % du PIB se traduit mécaniquement par une hausse supplémentaire du chômage de l’ordre d’un million . D’où évidemment l’inquiétude particulière des ménages qui sont essentiellement sensibles à cet indicateur qui va peser sur le pouvoir d’achat et qui amène ceux qui le peuvent à privilégier l’épargne plutôt que la consommation.

 La seule question qui se pose est de savoir si le pouvoir actuel est en capacité de réinstaller la confiance pour faciliter la consommation premier soutien de la croissance puisque les investissements et les exportations sont eux nettement à la traîne.

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