Archive pour le Tag 'supprime'

Inflation–Espagne: la TVA sur les aliments de première nécessité supprimée

Inflation–Espagne: la TVA sur les aliments de première nécessité supprimée

Pedro Sanchez, le premier ministre espagnol, a annoncé La suppression de la TVA sur les aliments de première nécessité pour faire face à l’inflation.

Plus d’aides pour les aliments et moins de ristournes sur le carburant. Plus de subventions ciblées et moins de cadeaux universels. Voilà en substance le dernier ensemble de mesures, le sixième depuis l’invasion de l’Ukraine, que prend le gouvernement espagnol pour aider familles et entreprises à faire face à l’inflation. Les dispositions adoptées par l’exécutif ont été annoncées ce mardi par le président du gouvernement lui-même, le socialiste Pedro Sanchez, comme il est de coutume à l’issue du dernier Conseil des ministres de l’année. Une manière aussi de se réserver les bonnes nouvelles à la veille d’une année 2023 qui sera rythmée par les élections municipales, régionales et législatives.

Covid: Le gouvernement supprime le conseil scientifique trop gênant

Covid: Le gouvernement supprime le conseil scientifique trop gênant

Ce n’est un secret pour personne que le gouvernement apprécié de moins en moins les analyses et les déclarations du conseil scientifique concernant l’évolution de la situation sanitaire liée à la Covid. on reproche en particulier au conseil scientifique d’avoir fait des prévisions considérées comme trop alarmistes. Pourtant malheureusement, la pandémie est loin d’être terminée. On est encore sur une tendance de près de 100 000 contaminations par jour avec le risque d’une évolution de variants vers l’automne et la reprise de l’épidémie.

Après quasiment deux ans et demi d’activité, le Conseil scientifique doit être dissous à la fin du mois. La pandémie de Covid-19 n’est pas terminée mais la France sortira officiellement de l’état d’urgence sanitaire le 31 juillet, ce qui explique la disparition de ce comité.

Après le 31 juillet, un «comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires», qui ne sera pas exclusivement dédié au Covid-19, prendra le relais du Conseil scientifique. Le ministre de la Santé, François Braun, a jugé «indispensable» de créer «un comité pérenne, constitué de diverses disciplines scientifiques».Une sorte de comité fourre tout qui fera nettement baisser le niveau moyen de compétence scientifique. En outre la reprise en main d’un comité pour limiter son expression publique

Puisque «les risques évoluent», «non seulement infectieux mais aussi liés à la qualité de l’air, de l’eau et de la terre, à l’impact du changement climatique», ce nouvel organe sera chargé de considérer ensemble «la santé humaine, animale, végétale dans un environnement sain».Bref une sorte d’auberge espagnole

 Lors d’une conférence de presse virtuelle aux airs d’au revoir, Jean-François Delfraissy, président de l’instance, a décrit «un groupe très uni» qui a «partagé beaucoup de défaites mais aussi de succès» et entretenu «des relations parfois complexes avec le politique». Selon lui, le Conseil scientifique a, au cours de cette pandémie, «progressivement appris a avoir de l’humilité et à dire, à certains moments, qu’on ne savait pas»

Le pass vaccinal supprimé juste avant le premier tour ?

Le pass vaccinal supprimé juste avant le premier tour ?

 

Il se pourrait bien que le pouvoir politique en place instrumentalise le passv accinal pour le faire durer jusqu’à la veille du premier tour s’inquiètent des sénateurs républicains.

Bien que les dispositions restrictives diminuent progressivement, les libertés pourraient être encore contraintes jusqu’au dernier moment. L’objectif étant de créer un choc politique faisant coïncider le retour à une situation sanitaire quasi normale et le retour de toutes les libertés.

 

Dans une tribune collective, vingt sénateurs LR appellent à la suspension immédiate du passe vaccinal. Selon eux, rien ne justifie plus le maintien en vigueur de ce dispositif hormis un calcul politique.

L’annonce par le porte-parole du gouvernement d’une levée possible du passe vaccinal fin mars-début avril n’est pas acceptable.

Il ne s’agit plus de la gestion sanitaire de la crise, mais d’une stratégie politique. Après avoir mis les Français en liberté surveillée, le gouvernement voudrait être celui qui les libère, à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle. La ficelle est un peu grosse.

Avec 300.000 contaminations officielles par jour, c’est-à-dire sans doute plus de 500.000 en réalité, ce passe vaccinal n’a aucun sens. Il n’a jamais été nécessaire. Si l’objectif du gouvernement était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif serait bien plus efficace qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux, ni trois, ni quatre doses n’empêchent d’être contaminé et contagieux.

 

« passe vaccinal « : ce sera un jour supprimé ! (Castaner)

« passe vaccinal « : ce sera un jour supprimé ! (Castaner)

 

 

 

Castaner le président du groupe de la majorité assure que le pass vaccinal sera un jour supprimé. Une déclaration qui normalement devrait rassurer mais qui en fait nourrit une certaine inquiétude car cela sous-entend que l’obligation du passvaccinal va se prolonger dans le temps, ce qui implique des mesures restrictives qui vont couvrir y compris la période des élections présidentielles et législatives… et même au-delà..

 

Une suppression future évidente qui justifie une déclaration qui , elle  est assez ambiguë.  «Personne n’entend faire du passe vaccinal une mesure permanente, mais tant que nous serons dans la situation où, le 8 janvier, samedi, il y avait 303.669 cas de Covid, le sujet n’est pas de présupposer la fin (du dispositif, NDLR) mais de se battre avec toutes les armes possibles pour faire reculer le Covid en France», a réagi Christophe Castaner lundi sur France Inter. Le passe «n’a pas vocation à être illimité dans le temps et nous n’avons pas vocation à légiférer tout le temps», a-t-il souligné.

Le passe sanitaire supprimé dans les centres commerciaux

Le passe sanitaire supprimé  dans les centres commerciaux

En France, le passe sanitaire ne sera plus obligatoire à partir de mercredi à l’entrée des centres commerciaux situés dans les départements où le taux d’incidence du coronavirus s’est maintenu sous le seuil des 200 pour 100.000 habitants sur une semaine. Des exceptions subsistent, dans 64 centres commerciaux de plus de 20.000 mètres carrés, situés dans neuf départements

Stellantis supprime déjà une usine en France et transfère en Hongrie

Stellantis supprime déjà une usine en France et transfère en Hongrie

A peine créé, le nouveau conglomérat qui regroupe Peugeot (ex PSA) et Fiat décide de fermer l’usine Stellantis (ex-PSA) à Douvrin (Pas-de-Calais) . L’usine de la production d’un moteur essence sera délocalisée en Hongrie, le site français concerne 1500 salariés.

Selon les syndicats, l’usine risque de ne plus avoir de production d’ici à 2025, avec le probable arrêt du moteur diesel en 2023 et la délocalisation annoncée fin février de la production des moteurs essence EP génération 3 vers l’usine Opel de Szentgottard, en Hongrie, en 2023. « Sans cette production-là, on sera contraint de fermer l’usine. La délocalisation sonne la fin pour nous », prédit Joël Petit (CFDT). « PSA a fait subir des accords de compétitivité, et finalement à peine Stellantis créée, la direction annonce la délocalisation » du moteur EP, s’insurge Régis Scheenaerts, de la CGT, qui n’était « pas signataire ».

« Ce qui se dessine, c’est la mort programmée de la Française de mécanique » (ancien nom de l’usine). De l’usine sort actuellement un troisième moteur, celui à essence EB, également produit dans d’autres sites du groupe. En juin, la direction doit annoncer où sera produit sa nouvelle génération. « La production d’un nouveau moteur sur ce site est indispensable si nous voulons préserver les emplois : @StellantisFR doit s’y engager ! », a tweeté le président du conseil régional Xavier Bertrand (ex-LR), candidat à sa propre succession, mais aussi à la présidentielle.

Londres supprime les taxes sur Boeing au 1er janvier

Londres supprime les taxes sur Boeing au 1er janvier

Cette décision surprise est sans doute le signe que le Royaume-Uni souhaite se séparer définitivement de l’union européenne. En même temps, le Royaume Uni peut donner des gages aux États-Unis en espérant un accord commercial favorable avec Biden.

D’une certaine manière, il s’agit d’une trahison de la part du royaume uni qui est partenaire dans le consortium de construction des appareils d’Airbus. Cette décision met un effet Airbus dans une situation juridique très délicate. Plusieurs  sources européennes proches des négociations commerciales conduites avec les Etats-Unis estiment toutefois que la décision britannique pourraient provoquer de sérieuses tensions entre la Grande-Bretagne et l’Union européennes. Deux de ces sources affirment que plusieurs capitales européennes ont perçu la décision britannique comme une trahison alors qu’Airbus emploie environ 14.000 personnes au Royaume-Uni.

“Il y a toujours eu des désaccords, mais c’est la première fois que l’aspect politique a aussi clairement pris le dessus (…)”, a commenté une source industrielle britannique. Les principaux actionnaires d’Airbus sont la France, l’Allemagne et l’Espagne. La Grande-Bretagne n’en est pas actionnaire mais elle abrite presque la totalité de la production des ailes et fait entendre sa voix de manière indirecte.

Selon plusieurs sources, la décision annoncée mardi par Londres risque d’inciter Airbus à réexaminer sa politique industrielle et à se poser la question de la localisation de la production des ailes de ses appareils. “Cela fait beaucoup de tort et cela signifie que le Royaume-Uni peut dire adieu à de nouveaux investissements”, a dit une des sources de Reuters.

Crise sanitaire : reprise de l’école très hypothétique le 4 mai, le bac supprimé

Crise sanitaire : reprise de l’école très hypothétique  le 4 mai, le bac supprimé

 

Contrairement à ce qu’avait affirmé très récemment le ministre de l’éducation nationale, la réouverture des écoles n’aura sans doute pas lieu à partir du 4 mai. Plus vraisemblablement maintenant, le confinement sera encore prolongé à coups de périodes de 15 jours. Finalement, la saison scolaire pourrait bien être terminée. Les élèves pourraient au mieux retrouver les bancs d’école en septembre octobre. Le ministre de l’éducation nationale patauge un peu pour expliquer que sa prévision récent de réouverture le 4 mai n’est qu’une hypothèse. Concernant le bac officiellement au maintien toujours la perspective d’un examen en été.

Rien n’est sûr non plus pour le Bac, et il se pourrait bien qu’on se fie cette année uniquement sur les résultats scolaires comme l’a indiqué hier le premier minitre. . Ce qui par parenthèse pourrait aussi préfigurer les conditions de passage futur du diplôme phare  pour la plupart des Français « C’est une possibilité, ça dépend de l’évolution de l’épidémie. J’espère qu’on sera en mesure de rentrer le 4 mai (…) Il faudrait que le pic de l’épidémie soit derrière nous à ce moment-là. (…) Ce sera peut-être plus tard », a commenté le ministre.

Pour l’heure, cette date annoncée avec des pincettes « est encore compatible avec ce qui a été dit par les autorités de santé », mais une décision plus précise devrait être prise dans le courant du mois d’avril. 

En raison du nouveau coronavirus, les écoles françaises sont fermées depuis le 16 mars, pour une durée indéterminée. Une situation qui chamboule le programme scolaire de quelque 12 millions d’élèves, et notamment celui des lycéens qui doivent passer leur baccalauréat cet été. 

L’emballage plastique à usage unique : supprimé dans 20 ans… peut -être !

L’emballage plastique à usage unique : supprimé dans 20 ans… peut -être !

Encore une promesse de coiffeur avec cette décision de l’Assemblée nationale d’envisager la fin plastique à usage unique pour les emballages d’ ici 2040. Les objectifs seront réévalués tous les cinq ans et on pourra mettre en place une taxe sur les emballages plastiques. Le problème c’est que les taxes risquent de perdurer alors que la décision d’interdire purement et simplement les plastiques d’emballage n’aura pas été prise d’ici 20 ans. D’ici là il faudra de plus en plus de plastique ( en particulier pour le lucratif commerce de l’eau).

Avec ce dispositif – s’il est définitivement adopté par le Parlement –, des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastiques à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu’à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d’État Brune Poirson y voit un « signal puissant » envoyé à l’industrie et un message adressé aux « partenaires européens » de la France. « L’avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l’usage unique », a-t-elle insisté.

À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans 20 ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l’amendement, a lui aussi demandé de la « cohérence » au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme. En septembre, le Sénat s’était prononcé en faveur de l’interdiction du plastique à usage unique en 2040, avant de revenir sur son vote lors d’une seconde délibération.

Rénovation énergétique : le gouvernement supprime la prime

Rénovation énergétique : le gouvernement supprime la prime

 Le gouvernement aura attendu le départ de Nicolas Hulot pour  enterrer la prime qui devrait inciter la rénovation énergétique des bâtiments. Pourtant Nicolas Hulot avait clairement déclaré qu’il serait procédé à la transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime dès 2019. Le problème est que cela ne touchait que ceux  qui payaient des impôts. Une prime aurait donc encouragé ceux qui sont moins favorisés et qui déjà sont pénalisés financièrement par le cout du chauffage faute d’isolation suffisante. Il faudra sans doute s’habituer à ces renoncements  car François de Russie va montrer  une grande souplesse d’échine face aux exigences de Bercy.  Le président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), Patrick Liébus, regrette « le signal envoyé aux particuliers [qui] risque d’être dommageable à l’activité du secteur ». « C’est préjudiciable pour la prise des décisions des entreprises comme du côté des ménages qui ont du mal à se projeter dans les travaux », estime Danyel Dubreuil, coordinateur de l’initiative Rénovons ! de l’ONG Cler-Réseau pour la transition énergétique.

Automobile Etats –Unis : Trump supprime les contraintes d’émission polluantes

Automobile Etats –Unis : Trump supprime les contrainte d’émissions polluantes

 

Le président américain a décidé d’alléger les normes environnementales imposées au secteur automobile par l’administration Obama. Il souhaite les remplacer par d’autres normes moins exigeantes qui restent à préciser d’ici à leur entrée en vigueur à l’automne prochain. La proposition  législative vise à geler jusqu’en 2026 les normes d’émissions des véhicules au niveau de 2020, alors que le principe d’un durcissement après 2020 avait été accepté en 2012 par les constructeurs automobiles, prêts à investir 200 milliards de dollars pour respecter les nouvelles normes. La règle prévoyait des augmentations progressives de l’efficacité des moteurs se traduisant par une autonomie accrue des véhicules. L’objectif était d’atteindre en 2025 54,5 miles pour un gallon, l’équivalent d’une consommation de 4,32 litres d’essence aux 100 km parcourus.

Loi Pacte : forfait social sur l’intéressement supprimé pour les moins de 250 salariés

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Cest à peu près la seule annonce concrète de Macron lors de son interventin télé sur TFI. Un mesure qui n’est pas négligeable mais pour l’instant ne concerne qu’une très faible minorité de salariés de PME, en encore moins de TPE. La suppression de ce forfait encouragera peut-être davantage les  entreprises à développer les formules d’intéressement et de participation.»Je le dis à la fois aux salariés et aux employeurs : au 1er janvier prochain, dans toutes les entreprises en-dessous de 250 salariés, il n’y aura plus de forfait social sur l’intéressement distribué », a- dit  le Chef de l’Etat sur TF1. Le chef de l’État ajoutait : « On a permis qu’il y ait plus de flexibilité (dans les entreprises), on doit permettre aussi quand ça va mieux que tout le monde puisse en profiter. » La décision annoncée par le président de la République sera intégrée au futur projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dont un des objectifs est de renforcer l’intéressement et la participation des salariés des entreprises. Le coût du forfait social, dont le taux était de 20% depuis 2012, avec un taux réduit de 8% pendant six ans pour les plus petites entreprises, était considéré comme un obstacle au développement de l’intéressement dans les TPE-PME, où les salariés couverts par de tels accords sont très minoritaires. Sur Europe 1, le ministre de l’Économie Bruno le Maire a déclaré que la suppression du forfait social qui pèse sur l’intéressement versé aux salariés, va créer un manque à gagner de près d’un demi-milliard d’euros pour l’État.

 

Intel supprime 80% des effectifs en France

Intel supprime 80% des effectifs en France

 

 

Nouvel exemple de délocalisation avec la quasi fermeture de la société Intel en France. Le groupe informatique a annoncé fin juin la suppression de 80% de ses effectifs, soit 750 postes sur 940. Ces suppressions d’emplois s’accompagneront de la fermeture de cinq sites de recherche et développement (R&D) d’ici à fin 2017, notamment ceux de Nantes, Toulouse et Sophia Antipolis. Vendredi, le comité d’entreprise d’Intel a publié un communiqué dans lequel il demande des explications à la direction d’Intel et un soutien des politiques. Ces licenciements s’inscrivent dans le cadre d’un plan social beaucoup plus large, provoqué en grande partie par la baisse des ventes d’ordinateurs personnels. Le groupe américain avait annoncé dès avril la suppression de 11% de ses effectifs dans le monde, soit 12.000 emplois. Après avoir augmenté de 2 milliards de dollars (+ 3%) au premier trimestre, le bénéfice net d’Intel a chuté de 51% au deuxième trimestre, d’après les résultats financiers publiés le 20 juillet. Le géant des microprocesseurs souhaite désormais accélérer sa transition vers d’autres marchés, notamment le cloud et les objets connectés. Les employés s’insurgent du désengagement de l’entreprise dans la R&D, alors qu’elle bénéficie d’aides financières de l’État. «En France, nous avons la crème de la crème des ingénieurs. Grâce aux subventions de l’État et au crédit impôt recherche, nos ingénieurs ont le coût salarial le plus faible de tout l’Occident [Europe et États-Unis, ndlr]», explique Mustapha Aqachmar, délégué syndical CFE CGC. «Les études menées en interne le prouvent: les employés français sont très compétitifs, presque autant que les employés chinois», explique au Figaro le secrétaire général du CE d’Intel, Arnaud Lenoir. «De nombreux projets, annoncés en France ces derniers mois, seront transférés vers des pays low-cost», regrette-t-il. La firme américaine avait pourtant augmenté ses investissements en R&D en France ces dernières années. «C’est en 2009 que l’entreprise a fait le pari d’investir dans le pays. Sur les cinq dernières années, nous avons créé 800 emplois en ouvrant sept centres de R&D», avait confié Stéphane Negre, le directeur d’Intel France, à Décideurs Magazine en 2015. (Le Figaro)

 

 

35 heures : 350 000 emplois créés mais 1 million supprimé

35 heures : 350 000 emplois créés mais 1 million supprimé

Encore un rapport (secret) qui tente de démontrer que les 35 heures ont été bénéfiques pour la création d’emplois et qui affirme que la réduction du temps de travail n’a pas affecté la compétitivité des entreprises. La direction de l’IGAS se n’a toutefois pas autorisé la sortie officielle de ce rapport considérant que l’étude ouvrait «  n’était pas assez travaillée ». Deux inspecteurs généraux des affaires sociales (Igas) ont en effet rédigé un rapport qui n’est jamais paru. Ce rapport, dont Le Monde a eu connaissance, explique que la réduction du temps de travail a pu favoriser la création d’emplois. Et que la durée légale du travail salarié à 35 heures n’a pas pénalisé l’économie française, contrairement à ce que disent ses nombreux détracteurs.  Ainsi, selon ce rapport, les lois sur les 35 heures ont permis la création de 350.000 postes entre 1998 et 2002. Par ailleurs, cette durée légale du travail n’a pas fait couler la compétitivité des entreprises. « Les politiques du temps de travail » peuvent engendrer « des pistes d’amélioration (…) qui ne doivent pas être négligées » estime ce rapport. Première observation l’inspection générale des affaires sociales n’est pas spécialement qualifiée pour évaluer l’impact de mesures économiques. La démonstration est très spécieuse en effet si effectivement autour de 350 000 emplois ont été créés relativement rapidement par contre du fait précisément de la perte de compétitivité, c’est de l’ordre de 1 million d’emplois qui ont été supprimés de 2002 à 2015. Seconde observation d’ordre méthodologique. L’étude de l’Igas fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5 millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 ont engendré un cout budgétaires significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps.). La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est sans équivoque puisque depuis 2002 (les 35 heures ont été. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la d à partir de 2000) la croissance de la France était moins fort que dans les pays comparables entraînant une très forte augmentation du chômage. La durée du travail a baissé mais pas les salaires, ce  qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

 

L’Express papier supprimé ?

L’Express papier supprimé ?

 

Sans doute le premier de la liste en effet l’Express est menacé de suppression dans sa version papier. On le sait la crise est générale dans la presse écrite et d’autres titres pourraient bien emprunter le même chemin c’est-à-dire n’exister que sur Internet. Pas sûr cependant que le succès soit assuré car la concurrence est rude sur la toile avec des dizaines voir des centaines de sites qui sont autrement plus pointus et plus pertinents que des grands médias qui ménagent la chèvre et le chou pour ne pas contrarier le pouvoir et les annonceurs. C’est un donc véritable coup de tonnerre qui retentit dans le ciel déjà passablement tourmenté de L’Express. Sollicité par la Société des journalistes de l’hebdomadaire d’actualité propriété du groupe Altice Média, Alain Weill, le patron et créateur de NextradioTV (BFMTV, RMC, RMC Découverte, BFM Business) aujourd’hui lié au groupe Altice, a reçu ses représentants jeudi 2 juin après-midi. Devant eux, Alain Weill, désormais directeur général de SFR Média au sein de SFR Group (PDG Michel Combes) a tenu à marquer sa prise de pouvoir et son autorité : il a annoncé que le PDG Marc Laufer, qualifié au passage d’homme de la restructuration et non du développement, allait quitter ses fonctions. Le rôle de Christophe Barbier à la tête de L’Express n’est pas remis en cause, mais Alain Weill souhaiterait qu’il abandonne la chaine info iTélé, dans laquelle il intervient chaque matin, pour rejoindre BFM TV. Bernard Mourad, notamment en charge des acquisitions, conserverait ses fonctions auprès d’Alain Weill. Contacté par Challenges, le groupe Altice précise que « Marc Laufer, à la demande d’Alain Weill, pilotera les actifs presse dans SFR Média pour assurer le développement des activités presse au sein du grand projet de convergence au sein de SFR ». A l’issue, soit dans quelques mois, Marc Laufer retournera à des projets entrepreneuriaux « comme il en avait convenu avec Patrick Drahi ». Concernant l’hebdomadaire L’Express lui-même, Alain Weil a indiqué qu’il ne croyait pas à l’avenir du papier, qui représente pourtant à ce jour l’essentiel des revenus. Il pense que le titre doit basculer en totalité sur Internet et envisage de repenser l’offre éditoriale du titre dès janvier 2017. La formule actuelle ne date pourtant que de trois mois. En s’appuyant sur son expérience du reformatage réussi de la radio RMC Info, Alain Weill veut centrer L’Express sur quelques thématiques qui feraient la différence face à la concurrence. Il entend constituer un comité de réflexion sur le sujet et ouvrir un chantier éditorial pour mettre en œuvre ce repositionnement stratégique. L’Express, qui vient de réduire d’un tiers les effectifs de sa rédaction, un long parcours de réformes.

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