Archive pour le Tag 'suppressions'

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800 suppressions de postes à Pôle Emploi

800 suppressions de postes à Pôle Emploi

L’idée originale et pertinente selon laquelle on pourrait faire évoluer les effectifs de pôle emploi en fonction de la conjoncture est déjà enterrée. En effet alors que le chômage ne se réduit pas (contrairement à ce qu’a indiqué le Premier ministre, Édouard Philippe) et qu’il va vraisemblablement augmenter compte tenu du net tassement de la croissance, on a décidé de supprimer 1.618 postes, selon le projet de loi de finance (PLF) 2019 présenté lundi, dont 800 postes à Pôle Emploi et 550 postes à l’Agence nationale pour la formation (Afpa). Une curieuse façon de se préparer à l’inévitable montée du chômage. On objectera qu’on peut se poser la question de l’efficacité et du rôle de Pôle emploi. Mais comme d’habitude, on met un peu la charrue devant les bœufs. On s’attaque aux moyens au lieu de définir d’abord les objectif, une objection valable  pour l’ensemble des services de l’État puisque  le gouvernement a renoncé à s’attaquer à la réforme de l’État et même à publier le rapport Cap 22 qui fait des propositions dans ce domaine. Bref c’est la technique habituelle du rabot. Les crédits alloués au ministère du Travail seront de 12,23 milliards d’euros en 2019, soit une baisse de 2,1 milliards d’euros à périmètre constant.

Banque Populaire et Caisse d’Epargne: 11.000 suppressions d’emplois

Banque Populaire et Caisse d’Epargne:  11.000 suppressions d’emplois

François Pérol, le président du groupe, prévoit  11.000 départs – à la retraite ou liés à la rotation « naturelle » des effectifs – dans les années à venir au sein des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et au remplacement d’un peu moins de deux départs sur trois. Des suppressions qui s’inscrivent dans le scénario catastrophe générale des banques en matière d’emplois. Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. En cause l’insuffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que 4 %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques. Pour BCPR cela se traduira  par une réduction de ses caisses régionales, qui passeront au maximum à douze pour Banque Populaire (contre quinze actuellement) et à quatorze pour Caisse d’Epargne (contre 17 aujourd’hui). Dans le cadre de cette feuille de route, BPCE compte s’appuyer sur le numérique pour améliorer sa relation avec les clients. En cela, il prend un virage similaire à celui de la plupart de ses concurrents, qui ont tous mis l’accent sur cette dimension technologique pour les années à venir alors que les clients viennent de moins en moins en agence. Sur la période 2017/2020, il va investir 750 millions d’euros pour accélérer ses développements numériques, au cœur desquels la jeune pousse Fidor, banque en ligne acquise en 2016, doit tenir une place centrale.

 

Banque-LCL : 850 suppressions de postes et ça va continuer dans le secteur

Banque-LCL : 850 suppressions de postes et ça va continuer dans le secteur

 

LCL prévoit des suppressions de postes, le Crédit agricole aussi, bien d’autres établissements bancaires encore. ça va continuer car il faut s’attendre à la suppression de 30 à 50 % des effectifs d’ici 10 ans en Europe.  Plus de 30% des effectifs bancaires devraient disparaître en Europe d’ici 2025. Selon une étude de Citi, mais d’autres avancent le chiffre de 50%. En cause la révolution des moyens de paiement avec en particulier l’utilisation des Smartphones, la banalisation des banques en ligne et l’accentuation de la numérisation des opérations bancaires. Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. 150 000 emplois ont déjà été supprimés en six mois et les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. « Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d’un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille », a dit Jamie Clarke, qui codirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l’année dernière par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques. Et c’est évidemment la banque de détail qui serait la plus touchée. Les 37.000 agences qui font travailler 220.000 salariés sont aujourd’hui trop nombreuses. Avec 1 agence pour 1.720 habitants, la France (et l’Europe du sud en général) est trop bien pourvue. L’étude relève que dans les pays du nord de l’Europe ainsi qu’aux Pays-Bas, le nombre d’agences bancaires par habitant est trois fois moins important qu’en Espagne et en Italie. Et deux fois moins qu’en France. Les experts de Citi voient donc les banques françaises se mettre progressivement au niveau scandinave. Ce qui suppose de réduire de moitié leur réseau d’ici à 2025.Pour l’immédiat  LCL prévoit de supprimer entre 750 et 850 postes d’ici à la fin 2018, soit environ 20% de ses fonctions administratives et de support, a déclaré jeudi une source syndicale à Reuters, confirmation une information publiée le même jour sur le site du quotidien Les Echos. Selon cette source, ces suppressions de postes, réalisées sur la base d’ »équivalents temps plein », interviendraient sans licenciement sec. L’enseigne de Crédit agricole S.A. (CASA) a déjà annoncé en mars la fermeture d’environ 240 agences bancaires dans le cadre d’un plan de restructuration de son réseau visant à réduire les coûts.

Société Générale : 2500 suppressions de postes, une tendance structurelle dans les banques

Société Générale : 2500 suppressions de postes, une tendance structurelle dans les banques

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Au plan mondial 600 000 emplois ont déjà été supprimé dans les banques depuis la crise de 2009. Au plan national on s’attend à une réduction de près de la moitié des effectifs d’ici 10 ans. La suppression de 2500 emplois d’ici 2020 par la Société Générale s’inscrit dans cette tendance générale. Société Générale a annoncé mercredi 9 mars au soir envisager de supprimer 550 postes supplémentaires en France sur 5 ans, avec la fermeture de six sites de traitement des opérations clients, s’ajoutant à la suppression annoncée fin décembre de 2.000 emplois d’ici 2020 dans son réseau d’agences. « Dans le cadre du plan de transformation du réseau lancé en 2015, Société Générale a présenté aujourd’hui aux organisations syndicales un projet d’évolution de ses plateformes de traitements des opérations clients en France. Cette évolution passerait par la concentration progressive d’ici 2020 de l’activité sur 14 sites en France au lieu de 20 actuellement, avec une spécialisation des plateformes et une digitalisation des processus », écrit la banque dans un communiqué. Les sites français de traitement des opérations clients concernés sont ceux de « Caen, Grenoble, Nice, Rouen, Nancy et Paris intra-muros », a détaillé le groupe bancaire, interrogé par l’AFP. Ce projet « entraînerait la suppression d’environ 550 postes sur 5 ans, sans licenciement économique ni départ contraint », assure Société Générale qui « s’engage à accompagner chaque collaborateur individuellement dans son évolution, tant en matière de formation que de parcours professionnel ».  »La mise en place d’un dispositif d’accompagnement adapté fera lui aussi l’objet de discussions avec les organisations syndicales », souligne la banque. Société Générale emploie plus de 148.000

(Avec AFP)

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Montebourg et Hollande s’était félicitée de cet accord historique qui a consisté à brader la branche énergie d’Alstom à générale électrique. Un accord historique car il devait se traduire à terme par la création de 1000 emplois en France. La première décision de générale électrique sera toutefois de supprimer 765 emplois en France (6 500 emplois supprimés dans le monde), dont 765 en France. Évidemment on rétorquera que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Dans le cadre de ce type de restructuration on sait bien que ce qui intéresse en premier celui qui rachète c’est d’abord le portefeuille clients ensuite les technologies. Ensuite c’est souvent l’opération dégraissage des effectifs et délocalisation d’une partie de la production. Une erreur stratégique de la part du gouvernement d’autant plus que la branche ferroviaire maintenue chez Alstom est loin d’être la plus juteuse. Les ex-salariés d’Alstom s’attendaient bien à quelques suppressions de postes, après le rachat par General Electric, en novembre, de leur branche énergie. Mais 765 postes en France, c’est beaucoup, et le plus inquiétant, pour Laurent Santoire, délégué CGT, c’est que certaines activités jugés primordiales vont disparaitre. « General Electric envisage aujourd’hui la fermeture d’activités productives, estime-t-il, notamment en région parisienne, à Massy et Levallois. Des activités liées au nucléaire, aux centrales à charbon. General Electric est un prédateur qui se contente de rapine, et qui ne se comporte pas en acteur responsable de la filière énergétique. » A la direction de General Electric, on rétorque que ce plan, c’est pour restaurer la compétitivité de la branche énergie. Et que tout sera fait pour éviter les licenciements secs… Nicolas Jacqmin, directeur des ressources humaines : « On va essayer de reclasser un maximum de salariés au sein de l’entreprise. Si ce n’est pas possible nous ferons des propositions de départs volontaires. Et si on malheureusement on ne trouve pas de solution pour tout le monde, on trouvera des solutions extérieures. »

 

EDF : 4000 suppressions d’emplois

EDF : 4000 suppressions d’emplois

Sous la pression d’un endettement colossal sans doute nettement supérieur à 40 milliards EDF commence à dégraisser sérieusement ses effectifs avec la perspective de la suppression de 4000 emplois d’ici 2018. EDF présentera jeudi à ses syndicats un plan de suppression d’emplois portant sur plusieurs milliers de postes en France d’ici 2018, a déclaré à Reuters Vincent Rodet, délégué syndical central CFDT chez l’électricien français. Ce plan, qui passera par le non-remplacement d’un certain nombre de départs en retraite, sera présenté à l’occasion d’un Comité central d’entreprise (CCE) qui se tiendra le 21 janvier, et se fera sans licenciement, a-t-il ajouté. Outre la situation financière actuelle il faudra aussi prendre en compte le coût  du projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse). EDF a annoncé vendredi qu’il allait passer une charge d’environ 800 millions d’euros dans ses comptes 2015, qui réduira de l’ordre de 500 millions d’euros son bénéfice net annuel, suite à la décision de la ministre de l’Energie Ségolène Royal fixant à 25 milliards d’euros le coût du centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Le groupe a ajouté que son conseil d’administration déterminera les conséquences de cette provision sur le dividende.  Un coup cependant nettement sous-estimé d’après certains experts.   »Ce coût est fixé à 25 milliards d’euros aux conditions économiques du 31 décembre 2011, année de démarrage de l’évaluation des coûts », indique un arrêté signé vendredi par Ségolène Royal, et consulté par l’AFP. « Le coût afférent à la mise en oeuvre des solutions de gestion à long terme des déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue est évalué sur une période de 140 ans à partir de 2016″, précise le texte. Le projet Cigéo, piloté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra), et contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir les déchets les plus radioactifs (3% du total) à 500 mètres sous terre à Bure, ainsi que ceux ayant la durée de vie la plus longue. L’arrêté « ne constitue pas une autorisation du projet ou une décision relative à son niveau de sûreté », précise cependant l’arrêté. Ce texte entrera en vigueur au lendemain de sa publication au Journal officiel, prévue dans les prochains jours. Mme Royal a tranché sur la base d’une estimation fournie par l’Andra, de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et des observations des opérateurs du futur projet, EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Air France : suppression de 5 avions et 1000 suppressions de postes en 2016

Air France : suppression de 5 avions et 1000 suppressions de postes en 2016

 

Air France a maintenu jeudi son « plan B » malgré une amélioration de ses performances cet été, estimant que seul un succès des négociations d’ici janvier permettrait de revenir au plan « Perform 2020″, moins drastique. La filiale en difficulté d’Air France-KLM a confirmé lors d’une réunion du comité central d’entreprise (CCE) ce plan alternatif annoncé début octobre après l’échec des négociations syndicales, qui prévoit 2.900 suppressions de postes et le retrait de 14 avions de sa flotte d’ici 2017. « Ce sont de bons résultats, ils nous facilitent un peu la vie, mais surtout il ne faut pas les utiliser pour dire (…) tout est fini, on arrête », a dit le PDG d’Air France Frédéric Gagey, disant toutefois souhaiter revenir à « Perform 2020″, plutôt qu’à un « plan B » rejeté par les syndicats. Air France-KLM, dont l’Etat détient 17,6%, publiera ses résultats trimestriels le 29 octobre avant l’ouverture de la Bourse. Air France, qui devrait être bénéficiaire en 2015 pour la première fois depuis 2008, veut notamment ramener son pôle moyen-courrier à l’équilibre en 2017 et porter en deux ans la part de ses lignes long-courriers rentables de 50% à 80%. Pour atteindre ce dernier objectif, la compagnie française envisage de réduire 10% de son activité long-courrier d’ici 2017 et confirme vouloir réaliser un tiers de ce plan l’an prochain, soit le retrait de cinq avions correspondant à 1.000 départs volontaires. Les deux tiers restants, avec neuf avions retirés de la flotte, la fermeture de cinq lignes et de possibles licenciements secs, dépendront des négociations qui vont s’engager avec les navigants Plusieurs représentants syndicaux ont regretté de ne pas avoir reçu l’assurance que les 2.900 suppressions de postes prévues d’ici 2017 constituaient un nombre maximal.

Air France : 1000 suppressions de postes en 2016

Air France : 1000 suppressions de postes en 2016

 

 

Pour 2016, « c’est moins d’un tiers du total » des 2.900 suppressions d’emplois prévues dans le plan (1.200 chez les navigants, 1.700 au sol) qui est proposé a indiqué le patron d’Air France.Air France appliquera la première partie de son plan de restructuration l’an prochain, avec près d’un millier de suppressions de postes, mais la phase la plus « douloureuse » peut être évitée en 2017 si des négociations aboutissent d’ici à début 2016, a déclaré dimanche son PDG. La direction de la compagnie, ébranlée par les violences survenues le 5 octobre en marge d’un comité central d’entreprise consacré à ce plan « B », présentera jeudi prochain lors d’un nouveau CCE sa « gestion prévisionnelle des emplois » sur la base de ce même plan, qui n’est pas suspendu, a dit Alexandre de Juniac au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Le plan « B », qui a conduit des salariés à molester le directeur des ressources humaines et un haut responsable de l’activité long-courrier à Air France, fait suite à l’échec des négociations avec les personnels navigants auxquels la direction demandait notamment de travailler une centaine d’heures supplémentaires par an à salaire égal. « Le plan B se déroule sur deux années, 2016 et 2017. 2016 est lancé, les lignes long-courrier que nous mettons à la vente à partir d’avril 2016 doivent être mises en machine en gros en octobre-novembre. Pour 2017, ce n’est pas le cas », a souligné Alexandre de Juniac. « Le chiffre sera donné et discuté au sein du comité central d’entreprise et lorsqu’il y aura des accords – il y aura partout des accords, moi je suis très optimiste -, il y aura des mesures de départs volontaires », a expliqué le PDG. « 2017 concentre l’essentiel des mesures du plan B, notamment les mesures douloureuses qu’on veut tous éviter », a poursuivi Alexandre de Juniac. « Si les négociations sont réussies d’ici le début de l’année prochaine, nous pouvons éviter de mettre en œuvre le plan B 2017, c’est-à-dire revenir au plan A, au plan Perform », a-t-il assuré.

Après les suppressions d’emplois chez Mory ceux de Gefco

Après les suppressions d’emplois chez Mory ceux de Gefco

 

 

Gefco l’ancienne filiale de PSA vendue aux russes se préparerait à supprimer environ 500 emplois en France.  Selon les syndicats qui font état de « chiffres approximatifs » tant que le CCE ne s’est pas réuni, 530 postes seraient concernés par ce plan sur un effectif France de 4.256 salariés (chiffres 2013) et un effectif global de 11.500 personnes . En France ce sont les divisions transport terrestre (« overland ») et logistique de plates-formes (« WRP ») qui seraient les plus touchées avec respectivement 270 et 170 postes impactés. En 2013, Gefco avait réalisé un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros et dégagé un résultat opérationnel de 95 millions d’euros (2,4 % du chiffre d’affaires). Pour le premier semestre 2014, l’entreprise dont Luc Nadal préside le directoire , a annoncé en septembre un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros (+6,9 % par rapport à la même période de 2013), pour un résultat net de 32 millions d’euros, en progression de 60% . En 2013, PSA a vendu Gefco, pour 800 millions d’euros, à la société publique des chemins de fer russes JSC Russian Railways (RZD) qui détient 75 % de son capital . Le contrat d’exclusivité liant Gefco à PSA pour le transport et la logistique automobile doit prendre fin en 2017. Dans un entretien publié par « Les Echos » au début du mois de février, Vladimir Iakounine, le président de RZD, se félicitait de son acquisition  : « C’est un succès : Gefco doit, cette année, nous apporter des revenus supplémentaires de 74 millions d’euros. Ils devraient se monter à 108 millions l’an prochain » déclarait-il. Mais Gefco subit la crise générale caractérisé par un volume de fret atone et surtout des prix à la baisse dans un environnement concurrentiel complètement dérégulé. En outre il n’est pas certain que le contrat PSA –Gefco soit reconduit au-delà de 2017.

Alstom : 300 suppressions d’emplois ?

Alstom : 300 suppressions d’emplois ?

Il fallait s’y attendre Alstom n’a pas gardé la branche la plus juteuse à savoir la branche ferroviaire. Du fait notamment de la crise les commandes ferroviaires sont en baisse partout et particulièrement en France ( aucune ligne nouvelle avant 30 ans).  Du coup il y aura des suppressions d’effectifs notamment à Belfort. Il n’y a pas eu d’annonce officielle, mais les syndicats CFE-CGC, CGT et CFDT en sont convaincus : il y aura un plan social en 2015 qui pourrait être officialisé « début janvier à l’occasion du prochain comité de groupe européen » indiquent-ils. « La direction nous a annoncé il y a quinze jours un sureffectif de 320 personnes en 2015 dans les activités fabrication et ingénierie les carnets de commande sont vides. On n’a pas eu de nouvelle commande depuis deux ans« , a indiqué le représentant de la CFDT Thierry Muller. Selon un autre délégué CFDT, ces suppressions de postes se feraient sous forme d’un « plan de départs volontaires qui se finaliserait au 31 décembre 2015« . Selon Alstom, « aucun plan de restructuration n’a fait l’objet d’une annonce« . Un plan qui s’ajouterait un plan toujours en cours pour le siège de la division Transport avec 185 départs prévus. Là aussi, ces départs se font à travers un plan de départs volontaires. Dans un communiqué, le député-maire de Belfort, Damien Meslot (UMP), a fait part de sa préoccupation « Je regrette l’inaction du gouvernement en la matière » et « je (lui) demande de prendre toutes les mesures nécessaires afin que les commandes aboutissent et ainsi pérenniser l’activité du secteur ferroviaire. « Pour les organisations syndicales, la branche transport risque de pâtir de la cession du secteur énergie à General Electric. « Maintenant, le secteur transport va se trouver esseulé », explique  Olivier Kolher, délégué CFDT qui estime que l’avenir du site « est en jeu« . Les syndicats, à l’image de la CFE-CGC demandent à l’État et à la relance d’un programme de TGV sinon « les sites de Belfort et La Rochelle n’auront plus rien« .

 

Fonctionnaires: pas de suppressions de postes ! (Lebranchu)

Fonctionnaires: pas de  suppressions de postes ! (Lebranchu)

A la veille des élections Lebranchu, ministre de la fonction publique,  annonce qu’il n’y aura pas de suppression de postes de fonctionnaires. Une promesse évidemment irresponsable et démagogique quand on sait qu’il faudrait faire 50 milliards d’économies. Cela signifie clairement que ce sera le plus grand flou sur cette fameuse économie de 50 milliards. Les préoccupations électorales prennent évidemment le pas sur les impératifs économiques.  A deux jours du second tour des Municipales, Marylise Lebranchu ne prend pas de risque. Interviewée ce vendredi 28 mars sur France Inter, la ministre de la Fonction publique a écarté une baisse globale du nombre de fonctionnaires, alors que l’exécutif doit annoncer dans les prochains jours 50 milliards d’euros d’économies à l’horizon 2017. « J’ai une feuille de route difficile, parce que c’est sans création de postes supplémentaires. Quand on créé un poste dans l’Education nationale, il faut que j’aille chercher un poste chez mes collègues d’un autre ministère et ça c’est difficile », a-t-elle déclaré. « Mais c’est une feuille de route et je m’y tiens avec enthousiasme parce que c’est comme ça qu’on redressera la France », a ajouté la ministre. Le 16 janvier dernier, elle avait déclaré sur BFMTV-RMC qu’elle ne pouvait « dire que le nombre de fonctionnaires sera maintenu ».  Le gouvernement mène actuellement une politique qui le conduit à stabiliser les effectifs de fonctionnaires, trois secteurs (Education, Sécurité, Justice) étant toutefois sanctuarisés. Les créations de postes dans ces trois domaines sont donc compensées par des suppressions de personnels dans d’autres ministères. Ainsi, dans le budget 2014, 13.123 postes ont été supprimés mais 11.974 ont vu le jour. Environ 1.000 postes ont ainsi été supprimés en nets alors que l’Etat emploie environ 2,2 millions d’agents.

 

Air France-KLM : 10 000 suppressions d’emplois et retour des bénéfices

Air France-KLM : 10 000 suppressions d’emplois et retour des bénéfices

 

Après la purge sévère (environ 10 000 emplois en moins) c’est le retour des bénéfices d’exploitation. En 2012, la perte d’exploitation s’élevait à 336 millions d’euros. A fin 2013, son endettement, qui a manqué d’asphyxier le groupe en 2011, est revenu à 5,3 milliards contre 5,9 milliards à fin 2012, soit une diminution de 618 millions, « au-delà des objectifs initiaux », a souligné le groupe aérien dans un communiqué.  La perte nette du groupe franco-néerlandais s’est toutefois creusée à 1,83 milliard contre 1,22 milliard en 2012, mais en raison d’un motif technique, une « dépréciation d’actifs d’impôts différés », a-t-il expliqué.   »Cette dépréciation n’entraîne aucune sortie de trésorerie supplémentaire, ni présente, ni future, et n’affecte ni la liquidité, ni la solvabilité du groupe », a souligné Air France-KLM.  L’an passé, le groupe a par ailleurs bénéficié d’une baisse de 5,2% de sa facture carburant (à 6,89 milliards) grâce à un effet de change, d’une diminution du prix du carburant après couverture et d’une baisse des volumes consommés.   »L’année 2013 a marqué une étape importante dans le redressement du groupe », a commenté le PDG Alexandre de Juniac, cité dans le communiqué. « Grâce à la mobilisation de l’ensemble des personnels, Air France-KLM est en train de réaliser une transformation profonde qui nous permettra de retrouver le chemin de la croissance rentable, dès 2014″, a-t-il ajouté.  Air France-KLM indique par ailleurs qu’il maintient son objectif de réaliser un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de l’ordre de 2,5 milliards d’euros pour l’année en cours. Il vise toujours une dette ramenée à 4,5 milliards en 2015 contre 6,5 milliards début 2012, au moment du lancement de son plan Transform 2015.  Air France-KLM, malmené par les compagnies à bas coûts en Europe et par les compagnies asiatiques et les transporteurs du Golfe sur son réseau long-courrier, avait dû se résoudre à lancer des mesures d’économies drastiques il y a deux ans.  Il a en outre annoncé deux plans de départs volontaires (5.122 postes en 2012 et 2.800 départs en 2013) au sein de l’entité Air France.   »Entre 2011 et 2015, ce sont près de 10.000 postes qui auront été supprimés », a indiqué Alexandre de Juniac.  A fin 2013, le groupe comptait lui un peu moins de 97.000 personnels contre 106.000 en 2011.

 

PSA : plus de 1000 suppressions d’emplois

PSA : plus de 1000 suppressions d’emplois  

 

PSA envisage de réduire sa production sur le site de Poissy, dans les Yvelines. La direction du groupe a confirmé jeudi en comité d’établissement « son intérêt pour le passage en monoligne » sur ce site qui se traduira, en janvier 2015, par l’arrêt d’une des deux lignes de montage, « sans impact sur la main d’œuvre de production ». Résultat, une équipe de 684 employés va être supprimée mais PSA a précisé que ces 684 personnes seront reclassées ou bénéficieront de mesures volontaires, « sans licenciement ». Sauf pour les 400 intérimaires dont la mission ne sera pas renouvelée en mars. Pourquoi PSA supprime une équipe. « Il y a une nécessité d’adaptation de l’outil industriel et d’organisation de la production au regard des prévisions pour 2014 qui restent relativement basses », a justifié fin janvier le porte-parole en rappelant « la baisse des ventes du groupe de 7,3% en 2013 » et « un contexte de marché européen qui a touché son plus bas historique ». Ce qui attend les employés. Au total, 684 personnes sont concernées, « mais ce ne sont pas des suppressions de postes, il n’y aura pas de licenciement », assurait fin janvier un porte-parole du site. La production de la 208 serait transférée sur une seule ligne qui produit actuellement la C3 et la DS3 et dont la cadence augmenterait de 45 à 52 véhicules par heure pour « arriver à un taux de capacité de production de 100% » dans l’usine. Résultat, 550 personnes seront « majoritairement reclassées sur la ligne 1″, pour « augmenter la cadence » de la production de la DS3, la DS3 cabriolet et la C3, modèles pour lesquels « la demande commerciale est très forte ». Conséquence de cette annonce, « environ 400 intérimaires vont partir » – sur les 880 présents – à la fin de leur contrat d’ici à mars. Poissy va se spécialiser dans le segment « B premium » (haut de gamme) avec la production de DS3 et de 208 GTI et annoncera en 2015 un nouveau véhicule sur ce segment », a ajouté le porte-parole.

Mory Ducros : en redressement avant des suppressions massives d’emplois

Mory Ducros : en redressement avant des suppressions massives d’emplois

 

Six mois gagnés pour le gouvernement  (surtout en vue des municipales!) car Mory Ducros est en redressement. Ensuite peut –être un tiers des emplois sauvés sur 5000 plus 2000 sous-traitants. Rien n’est sûr car le secteur de la messagerie – comme l’ensemble du transport routier- est dévasté (surcapacité de l’offre, prix de dumping, marges très dégradées°.  Le tribunal de commerce de Pontoise (Val-d’Oise) a ouvert, comme le sollicitait l’entreprise, une procédure de redressement avec une période d’observation de six mois.   »Cette période d’observation est l’occasion d’élaborer avec le soutien des pouvoirs publics une solution pour l’avenir », a déclaré à la presse André Lebrun, président d’Arcole Industries, propriétaire de Mory Ducros.  Aujourd’hui, « il est essentiel de conserver la confiance de l’ensemble des clients », a-t-il ajouté, s’employant également à rassurer les salariés: « Les salaires seront payés, 13e mois compris ».  Dans un communiqué, la direction de Mory Ducros a assuré qu’elle visait « une solution de reprise globale ». Mory Ducros et Arcole Industries se disent « convaincus de la possibilité de bâtir un périmètre viable au sein du groupe », sans préciser les contours d’un éventuel plan de restructuration. « Des investisseurs de premier plan, industriels et financiers, ont d’ores et déjà marqué leur intérêt », ces contacts laissant « penser qu’un projet de reprise pourrait être présenté rapidement », a ajouté la direction.  La mise en redressement fait suite au dépôt de bilan de l’entreprise, annoncé vendredi aux salariés, l’un des plus importants en France depuis la faillite de Moulinex en 2001.  La procédure, qui gèle temporairement les dettes antérieures de l’entreprise, va lui permettre de poursuivre son activité. Le tribunal a retenu le 31 octobre comme date de cessation des paiements et une prochaine audience fixée au 20 décembre.   »L’objectif est maintenant de sauver l’entreprise et un maximum d’emplois. Tout le monde va se retrousser les manches (…) et dès demain tout le monde repart au boulot pour rassurer les clients », a affirmé le secrétaire du comité d’entreprise, Denis Jean-Baptiste (CFDT), qui s’exprimait au nom de tous les syndicats.  Le CE était représenté à l’audience par Thomas Hollande, fils du président, et avocat au cabinet LBBA.  Le tribunal de commerce a désigné deux administrateurs judiciaires, dont l’un chargé spécialement de faire le lien avec les salariés. A l’annonce de la décision, certains salariés ont laissé exploser leur colère, à l’image d’Ahmed Jaouid, persuadé que « les salariés vont payer les pots cassés à la fin des six mois ». Celui-ci attend maintenant du gouvernement qu’il mette « de l’argent sur la table ».  Avant l’audience, une centaine de conducteurs de camions avaient manifesté devant le tribunal où se jouait leur avenir, mais aussi celui de 2.000 sous-traitants.  Au Mans, une cinquantaine ont défilé jusqu’à la préfecture, où une délégation a été reçue, comme à Toulouse.  Les syndicats craignent des suppressions d’emplois massives.  Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a d’ores et déjà laissé entrevoir des milliers de suppressions d’emplois. « Tout va être mobilisé, tout va être étudié » pour espérer le « sauvetage de 2.000 emplois au moins », a-t-il déclaré vendredi.  Alors que le gouvernement dit examiner tous les scénarios, y compris celui d’une reprise « site par site », le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a confirmé que Mory Ducros était éligible au fonds spécial de 380 millions, récemment réactivé et abondé pour les entreprises en difficultés.  Les préfets des régions concernées devaient être reçus mardi au ministère de l’Intérieur afin d’ »étudier l’ensemble des situations », avant les organisations syndicales jeudi à Bercy.  Depuis le début de l’année, Mory Ducros perd, selon M. Montebourg, « 5 millions d’euros par mois ». L’an dernier, le transporteur a réalisé un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros.  La CFDT évalue les besoins de financement de l’entreprise à une quarantaine de millions.  Né de la fusion fin 2012 de deux entreprises malades, l’entreprise de messagerie Ducros et le transporteur Mory, tous deux rachetés par Arcole Industries, spécialisé dans la reprise de sociétés en difficultés, Mory Ducros n’a pas résisté à la crise du secteur.  Ces derniers mois, l’entreprise, qui dispose d’une flotte d’environ 4.500 véhicules, a vu le nombre de ses agences en France passer de 115 à 84.

Alcatel: pour Hollande et Montebourg trop de suppressions d’emplois mais ils n’y peuvent rien !

Alcatel: pour Hollande et Montebourg trop de suppressions d’emplois  mais ils n’y peuvent rien !

De beaux discours, de la compassion mais en fait pour ne rien dire ou presque de la part de Ayrault, Hollande et Montebourg.  Quelques minutes seulement après les déclarations de Jean-Marc Ayrault, assurant que le gouvernement serait « vigilant » sur la mise en œuvre du plan social chez Alcatel, Arnaud Montebourg s’est montré beaucoup plus offensif. « Nous avons reçu le président d’Alcatel, nous lui avons dit que la première des choses était que le plan social qui fait payer à la France de façon excessive le tribut, la cotisation à la restructuration mondiale d’Alcatel, est excessif », a-t-il en effet déclaré lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce mardi 8 octobre. Pour rappel, le groupe franco-américain a confirmé son intention de réduire ses effectifs mondiaux de 10.000 postes, dont environ 900 en France, dans le cadre d’un plan visant à économiser un milliard d’euros d’ici à 2015. « Il y certainement un rapport avec le fait que la stratégie du gouvernement américain a consisté à organiser la protection contre l’arrivée du matériel d’équipements télécoms chinois qui n’est pas très cher » pendant que l’Europe se livre à une concurrence par les prix « extrêmement destructrice », a-t-il poursuivi.Pour ces raisons, Arnaud Montebourg a indiqué avoir demandé à Orange et ses concurrents sur le marché français à faire preuve de « solidarité nationale (…) pour qu’ils se décident non plus à courir derrière le moins cher mais à favoriser la fabrication sur notre sol national et le sol européen d’équipements télécoms. »"J’ai reçu la réponse positive de SFR et Orange, nous attendons la réponse des deux autres opérateurs », Bouygues Telecom  et Free, a-t-il précisé. »Nous avons demandé à la direction d’Alcatel-Lucent de  reformater à la baisse son plan social, de le réduire car nous ne pouvons pas éternellement payer le prix de ses erreurs qui sont aussi des erreurs d’action publique et de responsabilité publique », a conclu le ministre du Redressement productif. Depuis Saint-Etienne, où il était en déplacement, François Hollande a emboîté le pas de son ministre. »Dans le cadre des décisions qui seront prises, le plan social, il faudra voir comment on peut réduire autant qu’il est possible (…) l’ampleur des suppressions d’emplois », a déclaré le président français. »Nous pouvons faire en sorte que ce soit la fin de ce processus », a-t-il ajouté. « Il y a eu des choix industriels du côté d’Alcatel qui n’ont pas été ceux qui auraient du prévaloir », a-t-il ajouté en ajoutant que l’état n’était pas « décideur » dans ce dossier.

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