Archive pour le Tag 'suppression'

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Soc Gen : suppression de 1.500, le début de la purge dans le secteur bancaire

Soc Gen : suppression de 1.500, le début de la purge dans le secteur bancaire

Les réductions d’effectifs ont déjà commencé dans le secteur bancaire mais vont s’amplifier. La Société Générale prévoient 1.500 départs dans le monde entier : en France, en Europe, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Asie. Ce qui représente 7,5% de la masse salariale de la banque de financement et d’investissement. Selon un document interne, la France serait dans les deux cas la plus touchée avec plus de 700 suppressions d’emploi » écrit le Figaro.

De son côté, BNP Paribas, qui envisage aussi de sortir de certaines activités de marché représentant « des revenus de l’ordre de 200 à 300 millions d’euros », n’avait pas précisé l’impact en termes d’emplois, assurant qu’il y aurait « beaucoup de mobilités internes. »

Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque du fait des restructurations en cours mais aussi et surtout des nouveaux moyens de paiement et des banques 100 % mobile. En cause, la rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que 4 %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Les réductions d’effectifs vont devoir encore s’accentuer et s’accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs. Moins d’un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d’espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée par le Fonds monétaire international. « Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu’il y avait à faire et sont sur une pente ascendante », dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities. La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d’activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d’emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d’œuvre. « Nous sommes dans un marché durablement baissier pour l’emploi dans le secteur bancaire parce que nous voyons que la technologie et l’automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail », dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners. De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d’investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques.

 

Suppression de la taxe d’habitation pour tous (Macron)

Suppression de la taxe d’habitation pour tous (Macron)

 

On pourra dire que le gouvernement a vraiment beaucoup hésité sur la question de la suppression de la taxe d’habitation. Initialement elle devait être supprimée totalement et pour tous immédiatement. Ensuite on a étalé dans le temps cette suppression et même envisagée de la maintenir pour les revenus aisés. C’était encore récemment la position du ministre de l’économie. De toute manière, cette proposition aurait pu se révéler anti constitutionnelle  dans la mesure où elle opère une discrimination vis-à-vis du même impôt. Ou alors il convient de changer les dispositions légales relatives à cette fiscalité. Finalement Macron a décidé et annoncé lors d’un débat dans la Drôme que cette taxe d’habitation serait bien. Ceci étant, l’étalement sera maintenu et la suppression totale n’interviendra qu’au terme de trois ans. Alors qu’il s’est invité ce jeudi soir dans un débat citoyen organisé dans la Drôme, Emmanuel Macron a annoncé la suppression de la taxe d’habitation.

Interpellé par une personne sur ce sujet, le président de la République a répondu « plus personne ne la paiera », avant d’ajouter : « on la supprimera en trois bouts ». Emmanuel Macron a assuré que la taxe d’habitation serait donc bien supprimée en trois ans. Pour lui c’est  »impôt assez injuste socialement » car il n’est pas indexé aux revenus mais à la taille du logement. Plus tôt dans le mois, Bruno Le Maire le ministre de l’Economie avait déclaré avoir « engagé cette suppression de la taxe d’habitation, il est essentiel qu’elle soit aboutie, que nous allions au bout de cette suppression de la taxe d’habitation. »

La taxe d’habitation : ça tangue pour la suppression totale !

La taxe d’habitation : ça tangue pour la suppression totale !

 

Visiblement ça tangue sérieusement dans le navire amiral du pouvoir qui par exemple un jour annonce la suppression totale de la taxe d’habitation, un autre jour entend la maintenir pour les 20 % les plus aisés et le surlendemain réaffirme la suppression totale mais en convenant que cette question pourrait être introduite dans le grand débat. Difficile évidemment de comprendre quelque chose de clair. Il s’agit évidemment d’un énième cafouillage au sein du gouvernement, aussi d’une erreur pédagogique. Comment en effet en matière de fiscalité annoncer dès maintenant des orientations définitives alors que le sujet doit être débattu dans le grand débat national. La preuve sans doute qu’on n’attend pas grand-chose de ce grand débat. Le problème c’est que Macron a lâché pour l’instant 10 milliards environ pour satisfaire certaines revendications des gilets jaunes mais que rien n’est prévu pour leur financement. D’où l’idée première du ministre de l’économie de ne pas tenir la promesse de suppression totale de la taxe d’habitation pour les 20 % les plus aisés. Le moins que l’on puisse dire c’est que les différentes déclarations  du gouvernement sont relativement contradictoires. Dimanche, Bruno Le Maire avait, en effet, assuré que Bercy pourrait revoir sa copie si une demande en ce sens venait à être formulée dans le cadre du débat national lancé par Emmanuel Macron. « Il est essentiel » que cette suppression « soit aboutie (…) mais nous pouvons très bien demander aux Français ‘est ce que vous estimez que pour les 20% les plus riches il est légitime ou non de supprimer la taxe d’habitation ?’ Si nous répondons non à chaque demande des Français, que nous ne sommes pas capables d’écouter la demande de justice, nous ne réussirons pas le grand débat, qui doit s’ouvrir dans les prochaines semaines », avait-t-il ajouté. Le lendemain, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, s’était également montré favorable à ce que les plus aisés restent assujettis à cet impôt local. Il avait d’ailleurs rappelé chez nos confrères de RTL que « la suppression de la taxe d’habitation, c’est jusqu’à 2.500 euros de revenus si vous êtes célibataire ». « Je ne pense pas qu’on soit riche à 2.500 euros. En revanche, s’il y a des gens qui ont des gros revenus et de grosses habitations, peut-être qu’on pourrait imaginer que ce ne serait pas juste de les exclure » du paiement de la taxe d’habitation, a-t-il ajouté. « On verra ce qu’en diront les Français (…) On en tirera des conclusions au mois de mars prochain », soit à l’issue du grand débat national proposé par l’exécutif pour tenter de désamorcer la contestation des « Gilets jaunes ». 

 

Vers la suppression de pharmacies

Vers la suppression de pharmacies

 

Après la suppression des bureaux de poste dont 50 % sont désormais gérés par les collectivités ou les commerces mais avec une offre de services très réduites, ce sont désormais les pharmacies qui sont visées.  la Cour des Comptes propose d’en fermer 50 %. Des suppressions qui s’ajouteront à la disparition progressive des médecins (généralistes et spécialistes) dans certains territoires. Finalement la confirmation qu’il n’y a pas d’avenir économique et social hors des grandes métropoles qui devraient concentrer à moyen terme 90 % de la population. une manière aussi de casser le thermomètre qui mesure la température de la santé. Fermer des pharmacies ne changera rien à la problématique du vieillissement de la population et au   progrès des traitements médicaux. À en croire la Cour des comptes, il faudrait supprimer 10.435 pharmacies de proximité, soit une sur deux…Au risque d’aggraver encore le phénomène des déserts médicaux. Un risque de densification auquel s’oppose Jean-Luc Delmas, président honoraire de l’Académie nationale de pharmacie. « Plus de 3 millions de fois par jour, on pousse la porte d’une pharmacie en France. Au centre du village, en centre-ville ou en banlieue, la croix verte fait partie du paysage de proximité. Les 22.000 pharmacies qui maillent le territoire national vivent toutefois des heures difficiles. 193 ont fermé en 2017, une tous les deux jours… Pour autant, la France dispose toujours d’un réseau quasiment unique au monde avec 32,6 officines et 81 pharmaciens pour 100.000 habitants…Mais, à en croire la Cour des comptes, il faudrait supprimer 10.435 pharmacies de proximité, soit une sur deux! Au risque, à l’heure où s’étendent les déserts médicaux, d’hypothéquer davantage l’accès aux soins en éliminant le seul professionnel de santé, acteur de premier recours, souvent dernier interlocuteur des patients dans des zones défavorisées… «

 

Un nouveau cadeau fiscal avec la suppression de l’exit tax

Un nouveau cadeau fiscal avec la suppression de l’exit tax

 

 

-En clair le gouvernement encourage l’évasion fiscale avec la suppression de l’actuel exit tax. Le nouveau dispositif concernera désormais uniquement les cessions du patrimoine jusqu’à deux ans au lieu de 15 ans actuellement. Une disposition qui avait déjà été annoncée par Macron et qui vise à faciliter les transferts financiers à l’étranger. Sous couvert de pseudo simplification il s’agit d’accorder une nouvelle exonération fiscale qui plus est lorsque les capitaux quittent la France.  Le gouvernement français a décidé de modifier les modalités de “l’exit tax”, un impôt institué en 2011 en vue de lutter contre l’évasion fiscale, pour le remplacer par “un dispositif anti-abus recentré sur les cas d’optimisation”, a fait savoir samedi le ministère de  L’”imposition des plus-values latentes lors du transfert par les contribuables de leur domicile fiscal hors de France” ancienne manière visait à dissuader les dirigeants d’entreprise de pratiquer l’expatriation fiscale vers des pays à la législation plus favorable.“L’’exit tax’ telle qu’elle est bien supprimée”, a plaidé le porte-parole de Bercy. “On la supprime parce qu’on considère que ça nuit à l’attractivité de la France pour les entrepreneurs. On va donc la remplacer par un dispositif anti-abus recentré sur les cas d’optimisation.” “Jusqu’à alors, explique-t-il, l’’exit tax’ frappait tous les départs et s’appliquait même lorsqu’on cédait ses titres très longtemps après avoir quitté la France – 15 ans.

Suppression des résultats trimestriels des entreprises (Trump)

Suppression des résultats trimestriels des entreprises (Trump)

 

Trump propose à la bourse américaine de supprimer la publication trimestrielle des résultats pour les entreprises cotées. Une bonne initiative finalement car cette périodicité trop rapprochée n’a guère de sens. Elle est surtout source de pression sur l’entreprise qui a alors tendance à privilégier les résultats de très court terme. On pourrait rajouter que la cotation journalière des sociétés n’a pas non plus une grande signification sauf pour les spéculateurs. Une cotation hebdomadaire voir mensuelle serait sans doute suffisante. En attendant on pourrait se contenter de cette publication semestrielle des résultats des entreprises cotées en bourse.  Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase et patron de la principale organisation patronale américaine, et le milliardaire Warren Buffett, avaient plaidé en début d’année, dans une tribune au Wall Street Journal, pour la suppression des prévisions trimestrielles jugeant qu’elles n’encourageaient pas à investir sur le long terme.

Happychic : suppression de 460 postes

Happychic : suppression de  460 postes

Conséquence sans doute du développement des vêtements sur internet et de la relative stagnation du marché des vêtements en France (le Marché ne progresse plus depuis plusieurs années, le groupe Happychic, qui détient les marques Brice, Jules, Bizzbee et The Gentle Factory: a  annoncé  la fermeture de 90 magasins et de l’entrepôt du Mans. Plus spécifiquement, 49 magasins Brice, 30 Jules et 10 Bizzbee seront touchés. Les magasins seront les plus touchés, 300 postes y seront supprimés, ainsi que 43 dans la logistique et le reste au siège social de Roubaix. Les négociations autour du plan de sauvegarde de l’emploi prendront place à la rentrée, fin août, et se termineront avant la fin de l’année en novembre. Le groupe Happychic appartient à l’Association familiale Mulliez (AFM), qui détient notamment des enseignes aussi célèbres qu’Auchan, Décathlon ou Boulanger. L’AFM a racheté en 1996 Camaïeu Homme, rebaptisée Jules (et qui a lancé l’enseigne Bizzbee en 2005), ainsi que Brice en 2003. Le groupe compte à ce jour 740 magasins dans 17 pays, pour un chiffre d’affaires de 720 millions d’euros, et emploie 2600 salariés en France, selon les chiffres de la direction communiqués par l’AFP.

 

Suppression de 25 «petites taxes»

Suppression de  25 «petites taxes»

Pour alléger la charge de travail des fonctionnaires, Bercy a décidé de supprimer 25 petites taxes (sur de l’ordre de 1000 !) d’ici à 2020, «dont une vingtaine l’année prochaine», pour un montant total de 400 millions d’euros, a annoncé le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. Ces taxes sont celles qui ont «moins de 150 millions d’euros de rendement», a-t-il déclaré lors d’une rencontre à Bercy avec plusieurs centaines de cadres de son administration ce mercredi.

 

Le ministre avait déjà annoncé au printemps la suppression de certaines de ces taxes. Il avait ainsi cité «la taxe farine» comme exemple de «complexité (…) un peu absurde». Cette taxe, payée par les meuniers, représente selon l’Association nationale de la meunerie française (ANMF) environ 58 millions d’euros par an.

Cette notion de «taxe à faible rendement» avait déjà été mise en avant dans un rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), remis au gouvernement au début du quinquennat de François Hollande. Ce texte avait ainsi identifié 192 taxes dont le rendement est inférieur à 150 millions d’euros et recommandé d’en supprimer entre 90 et 120 pour concentrer «le financement des acteurs publics sur un nombre limité de grandes impositions».

Suppression pension de réversion : la dernière attaque contre les pauvres

Suppression pension de réversion : la dernière attaque contre les pauvres

 

Pour se justifier,  le gouvernement utilise l’argument des inégalités mais des inégalités entre pauvres et non entre pauvres et riches. Selon les dernières données disponibles 80 % des bénéficiaires sont des femmes du fait notamment de carrières plus courtes, le montant varie de 300 (pour les hommes) à un peu plus de 800 euros ; on ne peut pas vraiment parler de classes favorisées. Mais cela représente environ 10 % des dépense de retraites soit 35 milliards d’où l’idée de raboter. On peut evidemmenet rendre le système plus égalitaire (par exemple via la condition de ressources) mais déjà envisager sa suppression en dit long sur le concept de solidarité qu’interprète le gouvernement ; C’est évidemment une  novelle attaque contre les systèmes de retraites et d’une manière plus génarale vis à vis de la protection sociale. Par parenthèse cette suppression serait anticonstitutionnelle. Le montant moyen de ces prestations est de 304 euros pour les hommes et de 642 euros pour les femmes. La pension de réversion ne peut pas être inférieure à 286,14 euros par mois et supérieure à 893,97 euros par mois. L’idée du gouvernemenet est donc de lisser le système. Quitte à « baisser » ou « augmenter » le montant de certaines pensions de réversion, comme l’a indiqué Christophe Castaner, le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, jeudi 28 juin sur LCI. Emmanuel Macron avait pourtant assuré sur Twitter, mardi, que « les futurs retraités [bénéficieraient] des mêmes prestations pour chaque euro cotisé ». Le président a par ailleurs précisé qu’aucun bénéficiaire actuel ne verra  »sa pension de réversion diminuer, ne serait-ce que d’un centime »

Suppression de droits de douane chinois pour des produits américains

Suppression de droits de douane chinois pour des produits américains

“Il y a un consensus en faveur de la mise en œuvre de mesures efficaces pour réduire substantiellement le déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine”, peut-on lire dans un communiqué Sino- américain.  “Pour répondre aux besoins de consommation croissants des Chinois et à la nécessité d’un développement économique de qualité, la Chine augmentera considérablement ses achats de biens et de services aux Etats-Unis, ce qui contribuera à soutenir la croissance et l’emploi aux Etats-Unis”, poursuivent les auteurs. Pékin, ajoutent-ils, “procèdera à des modifications pertinentes de ses lois et règlements”, notamment sur la propriété intellectuelle, pour permettre une augmentation des importations américaines. La déclaration a été rédigée à l’issue de négociations menées jeudi et vendredi à Washington en présence du vice-Premier ministre chinois Liu He. Donald Trump, qui a fait de la réduction du déficit commercial avec la Chine l’un des thèmes-phares de sa campagne électorale, a donc fixé l’objectif à 200 milliards de dollars, faute de quoi il menace d’appliquer de nouveaux droits de douane à certaines catégories de produits chinois.

Son conseiller économique Larry Kudlow a annoncé vendredi que ses interlocuteurs chinois s’étaient engagés à faire le nécessaire pour y parvenir. L’information, annoncée un peu plus tôt de sources américaines, a toutefois été démentie par Pékin concernant l’objectif chiffré. .

Electricité: suppression des tarifs réglementés

Electricité: suppression des tarifs réglementés

La suppression des tarifs réglementes demandes par le rapporteur du Conseil d’Etat provoquerait inévitablement une hausse brutale des tarifs, ce que réclame depuis longtemps EDF (Engie). Le minimum serait une hausse de 5% par an. Le Conseil d’Etat avait été saisi en août 2017 d’une demande d’annulation par Engie, notamment, au motif que les tarifs réglementés dits “tarifs bleus” concernant les particuliers et les professionnels n’étaient pas conformes au droit européen. Le rapporteur a estimé, lors d’une audience publique, que cette requête était fondée, selon une porte-parole de la juridiction administrative. EDF indique pour sa part avoir pris connaissance de ces conclusions et rappelle que le Conseil d’Etat rendra sa décision dans le courant du mois de mai. Les tarifs bleus sont souscrits par près de 30 millions de clients. Dans le cadre global du service public de l’électricité, ils offrent une fourniture d’électricité à un prix déterminé par les pouvoirs publics à l’ensemble des clients résidentiels et professionnels qui le souhaitent, quelle que soit leur situation.

 

Suppression de l’ »exit tax » : nouveau signal de Macron en direction des riches

Suppression de  l’ »exit tax » : nouveau signal de Macron en direction des riches

 

Macron voudrait incarner le président des très riches qu’il ne s’y prendrait pas autrement ; Il a en effet choisi le premier mai pour annoncer son intention de supprimer l’exit tax qui frappe ceux qui déménagent à l’étranger pour des raisons fiscales  L’ »exit tax », instaurée en 2011, impose les plus-values sur des participations détenues par les contribuables qui quittent la France, afin de dissuader le transfert de domicile fiscal à l’étranger. Cette mesure, qui s’applique aux contribuables détenant un patrimoine en actions et obligations supérieur à 800.000 euros ou au moins 50% du capital d’une entreprise. Pour Macron cet exit tax  serait symbole « négatif » pour l’attractivité de l’économie française ! E Macron affirmer aussi  que son choix est justifiée  par le faible rendement de l’ »exit tax ». En fait le faible rendement s’explique par son caractère relativement dissuasif. Contacté par l’AFP, l’ex-secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert s’est dit pour sa part « choqué » par le choix d’Emmanuel Macron, s’interrogeant également sur le calendrier de cette annonce, « effectuée le 1er mai »« soit le jour de la fête du Travail ». « L’argument selon lequel cette taxe rapporterait peu d’argent ne tient pas », assure l’ancien député socialiste, qui attribue le faible rendement de l’ »exit tax » à son effet « dissuasif »« Au moment où tout le monde parle de lutter contre l’évasion fiscale, il semble incompréhensible de la supprimer », ajoute Christian Eckert, pour qui le dispositif bénéficiait d’un « relatif consensus politique ». De critiques rejointes par la gauche comme par la droite. Surtout un mauvais signe qui aggrave le déséquilibre de la politique sociale. Au delà d’aspect économique et financier, une erreur politique. 

 

Après l’ISF, suppression de l’«exit tax»

Après l’ISF suppression de  l’«exit tax»

Après la l’ISF, Macron prévoit la suppression de l’exit tax de Nicolas Sarkozy qui rendaient  redevables les entreprises vendues après « déménagement » d’une taxation calculée sur la plus-value «latente» de leurs titres. Il s’agit en fait de l’écart entre la valeur de ces titres lors du départ hors de France et leur valeur d’achat ou de création.  Cette mesure fiscale vise depuis le 1er janvier 2014 les contribuables détenant un patrimoine en actions et obligations supérieur à 800 000 euros ou détenant au moins 50 % du capital d’une entreprise. La fin de l’«exit tax» complète les décisions déjà prises pour attirer les investisseurs français et étrangers - réforme de l’ISF, création d’un prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital.

SNCF : 70 % des Français pour la suppression du statut de cheminot

SNCF : 70  % des Français pour la suppression du statut de cheminot

Un sondage qui démontre que les Français ont à la fois raison et tort. Ils ont raison de vouloir modifier le statut des cheminots mais tort de penser que cela permettra de diminuer la dette ou d’améliorer la qualité du service. La position en apparence courageuse du gouvernement reporte en fait la réforme à 30 , 40 ans voire 50 ans du fait  qu’elle ne s’appliquera qu’aux nouveaux entrants. Les effets financiers à court et moyen terme seront insignifiants. Cela d’autant plus que personne ne peut hypothéquer l’avenir ;  dans 30 ou 50 ans, le paysage économique et social risque d’avoir considérablement changé. Aujourd’hui en tout cas,  une large majorité de Français (69%) se range derrière la volonté du gouvernement de supprimer le statut de cheminot, comme l’envisage la réforme par ordonnances de la SNCF qui devrait être adoptée « avant l’été ». D’après un sondage Harris interactive pour RMC et Atlantico publié mardi 27 février, 54% des Français se montrent favorables au recours aux ordonnances pour faire adopter cette réforme alors que 46% y sont opposés. Selon les sondés, cette réforme permettra avant tout de « réduire la dette de la SNCF » (pour 69%), « d’assurer une bonne qualité de service pour les clients » (66%), « d’assurer des prix attractifs pour les clients » (56%) et, à un degré moindre, « de conserver les lignes de train peu fréquentées présentes sur tout le territoire » (50%).

Larcher contre la suppression de parlementaires

Larcher contre la suppression de parlementaires

 

Il est clair que les sénateurs s’accrochent à leur fromage et ne veulent pas entendre parler de la réforme constitutionnelle proposée par Macron. Une réforme qui se traduirait notamment par une réduction drastique du nombre de parlementaires (au moins 300 sur 1000 actuellement). Le président du sénat s’y oppose au nom de l’ancrage territorial des élus. Par parenthèse des sénateurs qui sur le terrain sont encore moins connus que les députés. Le président de l‘Assemblée propose que le nombre de députés soit ramené de 577 à 400 – dont 100 élus à la proportionnelle – et celui des sénateurs de 348 à 240. “La réduction du nombre de parlementaires n‘est pas la condition d‘un meilleur fonctionnement démocratique”, a dit Gérard Larcher.  “Il faut veiller à l‘ancrage territorial et à une juste représentation des territoires”, a également martelé le président de la haute assemblée. Gérard Larcher a en revanche soutenu les autres réformes évoquées le 3 juillet dernier par Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Il s‘agit de la réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), de la suppression de la Cour de justice de la République et de l‘abrogation de la présence des anciens présidents de la République au Conseil constitutionnel. L‘exécutif souhaite voir la révision constitutionnelle aboutir avant la pause de l’été en juillet. Un projet de loi de révision de la Constitution devrait être présenté fin février par le gouvernement.

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