Archive pour le Tag 'suppression'

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Aérien–Emirates: suppression de 30 % des emplois

Aérien–Emirates: suppression de 30 % des emplois

 

Le secteur aérien constitue une des activités les plus impactées par le Coronavirus. Certaines compagnies vont purement disparaître, d’autres ,les plus grosses notamment, vont résister avec des aides massives de leur gouvernement et des plans draconiens d’ajustement des effectifs. On parle d’une réduction des emplois qui pourraient varier en moyenne de 10 à 20 %. Pour la compagnie Emirates, la mesure étudiée  vise à réduire de 30% les effectifs du transporteur qui employait plus de 105.000 personnes fin mars, précise l’agence de Bloomberg.

La compagnie envisage également d’accélérer le retrait des Airbus A380 de sa flotte, ajoute Bloomberg.

“Une telle décision sera communiquée de manière appropriée”, a commenté une porte-parole d’Emirates.

“Comme le ferait toute entreprise responsable, notre équipe dirigeante a donné instruction à tous les départements de mener un examen minutieux des coûts et ressources au regard des projections financières.”

La compagnie publique des Emirats arabes unis, l’une des plus importantes au monde pour les vols long-courriers, a suspendu ses vols réguliers en mars dernier en raison de la pandémie de COVID-19.

Elle a prevenu début mai qu’elle devrait lever de la dette pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire et pourrait devoir prendre des mesures drastiques.

Aérien: Air Canada-suppression de 60 % des effectifs

Aérien. Air  Canada-suppression de 60 % des  effectifs

 

Compte environ 36 000 salariés, plus de la moitié des effectifs risque d’être supprimée. Un chiffre qui va bien au-delà des premières projections qui indiquait  que les compagnies dans un premier temps pourraient être amené à supprimer de 10 à 20 % du personnel. Par comparaison Air France ( sans KLM) comprend environ 45 000 employés. La ponction sera sans doute notoirement moins sévère Air France que l’État entend soutenir de manière massive. Cela notamment à travers des prêts qu’Air France aura  beaucoup de mal à rembourser et qui pourraient être transformés en participations. Air Canada va don  réduire jusqu’à 60% de ses effectifs afin d’économiser dans le contexte de la pandémie de coronavirus et d’adapter ses opérations aux niveaux de trafic attendus à moyen et long terme.

La compagnie aérienne travaille avec les syndicats pour implémenter ces changements, dit-elle dans un communiqué.

Selon la presse, le syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les membres d’équipages d’Air Canada, a déclaré que la compagnie demanderait aux employés de réduire leur temps de vol, de prendre des congés pour une durée maximale de deux ans ou de démissionner tout en conservant des privilèges de voyage.

Le secteur du transport aérien est durement touché par la crise du coronavirus qui a contraint nombre de compagnies aériennes à clouer au sol la quasi-intégralité de leur flotte.

Airbus : 10 % de suppression des effectifs ?

Airbus : 10 % de suppression des effectifs ?

 

Un langage technocratique une suppression d’effectifs est considérée comme un redimensionnement,; en langage social , c’est une vague de licenciements. Pour l’instant ,aucun chiffre précis n’est annoncé officiellement mais certains évoquent la possibilité de supprimer jusqu’à 50 000 emplois dans le monde sur un effectif total d’environ 135 000 salariés. Le plan de redimensionnement pourrait commencer par environ une vague de licenciements de l’ordre de 10 000 avec montée en puissance en fonction de l’évolution du marché. Un marché caractérisé par une situation catastrophique des compagnies aériennes dans la plupart décalent ou annulent  des commandes d’avions. Au-delà ,va surtout se poser une rude bataille entre pays  pour savoir exactement où seront localisés ces licenciements. Notons aussi l’impact considérable sur la sous-traitance La direction d’Airbus a déjà informé les principaux cadres que le groupe devait être “redimensionné” dans le cadre d’un plan qui sera prêt d’ici la fin du mois de juin et elle se dit prête à réduire encore la production en cas de reprise de l’épidémie due au coronavirus, a-t-on appris jeudi de plusieurs sources.

Lors d’un point sur la crise, le président exécutif, Guillaume Faury, a invité les dirigeants du groupe à “affronter la réalité ». Airbus ne pourra pas survivre sans une adaptation, a-t-il averti, insistant sur la nécessité de prendre des mesures “radicales”, “proactives” et urgentes, selon plusieurs personnes informées de la présentation.

Un porte-parole d’Airbus a déclaré qu’”aucune décision n’a été prise sur les prochaines étapes” et qu’il serait prématuré de spéculer sur l’évolution des effectifs.

 

Airbus : jusqu’à 10 % de suppression des effectifs ?

Airbus : jusqu’à 10 % de suppression des effectifs ?

 

Un langage technocratique une suppression d’effectifs est considérée comme un redimensionnement, en langage social c’est une vague de licenciements. Pour l’instant ,aucun chiffre précis n’est annoncé officiellement mais certains évoquent la possibilité de supprimer jusqu’à 50 000 emplois dans le monde sur un effectif total d’environ 135 000 salariés. Le plan de redimensionnement pourrait commencer par environ une vague de licenciements de l’ordre de 10 000 avec montée en puissance en fonction de l’évolution du marché. Un marché caractérisé par une situation catastrophique des compagnies aériennes dans la plupart décalent ou annulent  des commandes d’avions. Au-delà ,va surtout se poser une rude bataille entre pays  pour savoir exactement où seront localisés ces licenciements. Notons aussi l’impact considérable sur la sous-traitance La direction d’Airbus a déjà informé les principaux cadres que le groupe devait être “redimensionné” dans le cadre d’un plan qui sera prêt d’ici la fin du mois de juin et elle se dit prête à réduire encore la production en cas de reprise de l’épidémie due au coronavirus, a-t-on appris jeudi de plusieurs sources.

Lors d’un point sur la crise, le président exécutif, Guillaume Faury, a invité les dirigeants du groupe à “affronter la réalité ». Airbus ne pourra pas survivre sans une adaptation, a-t-il averti, insistant sur la nécessité de prendre des mesures “radicales”, “proactives” et urgentes, selon plusieurs personnes informées de la présentation.

Un porte-parole d’Airbus a déclaré qu’”aucune décision n’a été prise sur les prochaines étapes” et qu’il serait prématuré de spéculer sur l’évolution des effectifs.

 

Vacances d’été : vers la suppression? (Djebbari)

Vacances d’été : vers la suppression? (Djebbari)

 

Le gouvernement n’ose encore pas dire que la crise économique provoquée par le confinement pourrait aboutir à la quasi suppression des congés d’été. En effet, si le confinement devait durer jusqu’en mai, l’activité pourrait avoir un effet de réduction de l’ordre de 15 % du PIB annuel. Du coup, on voit mal comment le pays pourrait se payer des vacances après avoir été  mis en grande partie au chômage partiel. Aujourd’hui un quart de la population est en chômage partiel et l’économie est paralysée à hauteur de 50 %.

Du coup, il y aura nécessairement un effet de rattrapage lorsque le des confinements sera autorisé. Un des confinements précisément qui pourraient intervenir de manière significative qu’à partir de l’été. Déjà des accords d’entreprise prévoient de convertir des jours de chômage partiel congés. « Trop tôt pour se projeter dans les vacances d’été. Il faut attendre avant de réserver ». C’est ce qu’a indiqué ce mardi sur France Info le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari en conseillant aux Français d’ »attendre » avant de réserver pour les vacances d’été, la situation liée à l’épidémie de Covid-19 étant « encore trop incertaine ».

« Il y aura un après-coronavirus. Mais pour l’instant (…) je conseille aux Français la plus grande prudence sur la préparation de leurs voyages car la situation aujourd’hui est encore trop incertaine », a indiqué Jean-Baptiste Djebbari sur Franceinfo. « Je leur dis d’attendre. »

« Bien malin celui qui sait décrire demain l’offre de transport et qui sait décrire exactement le moment où nous allons commencer à déconfiner », a-t-il expliqué, alors que le trafic ferroviaire et aérien est pour l’instant très fortement réduit.

« Nous travaillons, notamment au ministère des Transports, sur différents scénarios pour préparer la reprise de l’activité » à la fin du confinement de la population, a-t-il dit.

Mais « je rappelle que la priorité absolue du moment c’est l’effort collectif que nous faisons de rester chez nous pour empêcher la propagation de ce virus », a insisté Jean-Baptiste Djebbari.

Notons aussi que le besoin de mobilité sera affecté par la crainte persistance du virus ou le maintien de certaines restrictions aux voyages dans certains pays, mais aussi par la baisse du pouvoir d’achat liée au chômage partiel et aux licenciements et, d’une manière générale, au sentiment d’insécurité économique dans un monde en récession.

Vers la suppression du bac

Vers la suppression du bac

Le bac traditionnel pourrait bien disparaître avec le Coron virus. En effet le Premier ministre a laissé entendre que pour 2020, le bac  pourrait reposer sur le contrôle continu. En fait, il y a longtemps déjà que le bac est mis en question vis-à-vis de son efficacité et de son coût. Surtout avec un taux de réussite de l’ordre de près de 90 %. En fait, c’est le suivi des élèves tout au long de l’année qui risque de se substituer définitivement au bac, même après la fin de la crise sanitaire. L’examen du baccalauréat ne se déroulera pas dans les conditions normales compte tenu de l’épidémie de coronavirus en cours en France, a en effet déclaré jeudi le Premier ministre Edouard Philippe, précisant que la piste du “contrôle continu le plus complet” était l’un des scénarios privilégiés.

“Ce qui est à peu près acquis au moment où je vous parle, c’est qu’il n’est pas possible qu’ils (les lycéens) puissent passer l’examen du baccalauréat dans des conditions normales”, a dit le chef du gouvernement sur TF1.

“L’interruption des cours même si elle ne signifie pas l’interruption du travail par les élèves et du travail des enseignants va avoir un impact sur la capacité de chacun à respecter la totalité du programme”, a-t-il ajouté. “Il est donc acquis définitivement que les épreuves du baccalauréat ne pourront pas se dérouler au mois de juin comme elles se déroulent chaque année.”

“Il va falloir organiser les épreuves du bac 2020 d’une façon totalement neuve”, a-t-il poursuivi. “Je crois que c’est sur la piste du contrôle continu le plus complet qu’il va falloir se reposer mais c’est une question sensible.”

L’autorité bancaire aussi pour la suppression de dividendes

L’autorité bancaire aussi pour la suppression de dividendes

comme l’avait suggéré en France Bruno Lemaire et la CFDT, les dividendes pourraient être suspendus cette année. Comme nombre d’entreprises vont profiter des liquidités massives distribuées par la banque centrale européenne, il paraissait évident de faire participer les entreprises à l’effort de solidarité. Une solidarité qui à terme sera payée par les salariés et les consommateurs dont forcément le pouvoir d’achat sera amputé d’une part par la fiscalité avenir d’autre part par l’inflation.

L’autorité de tutelle du secteur bancaire en France a donc invité lundi, conformément aux directives données vendredi par la Banque centrale européenne, les établissements financiers à ne verser aucun dividende avant octobre prochain et à ne prendre aucun engagement pour les exercices 2019 et 2020 en raison de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.

“La préservation des ressources en capital pour pouvoir soutenir l’économie réelle et/ou absorber les pertes devrait être prioritaire à l’heure actuelle sur les distributions de dividendes et les rachats d’actions”, déclare l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) dans un communiqué.

“L’ACPR invite donc les établissements de crédit relevant de sa supervision directe et les sociétés de financement, à veiller, au moins jusqu’au 1er octobre 2020 à ce qu’aucun dividende ne soit versé et qu’aucun engagement irrévocable de verser des dividendes ne soit pris pour les exercices 2019 et 2020 (et) à ce qu’aucun rachat d’actions destiné à rémunérer les actionnaires n’ait lieu”, ajoute-t-elle, en avertissant qu’elle exigera des explications en cas de non respect de ces instructions.

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

 

Le laboratoire Boiron prend le prétexte de la décision de non remboursement de l’homéopathie pour annoncer la suppression de 500 emplois. Certes on ne peut nier que cette  décision vis-à-vis de l’homéopathie a forcément des conséquences sur l’activité de Boiron. Pour autant ,tout et loin d’être imputable au seul problème de l’homéopathie.

En tout cas une curieuse décision au moment précis où l’on s’aperçoit que la délocalisation de nos médicaments en Chine pourrait paralyser les modalités thérapeutiques. En effet,  c’est globalement l’Asie qui fabrique des médicaments destinés à l’Europe France comprise. Des pourcentages de production qui peuvent attendre atteindre 50 à 80 % pour certaines molécules.

Certes il est certain que cette relocalisation ne se reproduira ne se produira pas du jour au lendemain, pas sûr non plus loin s’en faut que tout ce qui ce consomme en France sera fabriqué dans l’Hexagone. Une partie sera sans doute redéployé sur d’autres continents y compris par exemple dans les pays de l’Est de l’Europe. Mais une autre partie de cette fabrication ce justifierait en France compte tenu de l’importance du marché.

Le laboratoire Boiron a donc  annoncé mercredi la fermeture d’un site de production et la suppression nette de plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet de réorganisation lié selon lui à la décision du gouvernement français de ne plus rembourser les médicaments homéopathiques à partir de l’an prochain.

Les autorités françaises ont annoncé en juillet dernier une baisse du niveau de remboursement de l’homéopathie dès le 1er janvier 2020 puis la fin totale du remboursement à partir de 2021, faute d’efficacité établie de ces traitements à l’origine de débats enflammés entre consommateurs et sceptiques

Le groupe annonce dans un communiqué l’arrêt de son site de production de Montrichard, près de Tours, la fermeture de 12 de ses 27 établissements de préparation-distribution et la réorganisation de ses équipes. La preuve que tout cela n’est pas du a l’homéopathie.

Ce plan devrait entraîner la suppression de 646 postes et la création de 134 nouveaux postes, précise encore le laboratoire.

Boiron a par ailleurs annoncé une baisse de son résultat opérationnel annuel, un recul qu’il impute aux “attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l’homéopathie en France ainsi qu’en Espagne”.

Son chiffre d’affaires s’est établi en 2019 à un peu plus de 557 millions d’euros, contre 604 millions en 2018 (-7,8%). Le résultat opérationnel a baissé à 67 millions d’euros contre 106 millions un an auparavant (-37%).

Air France : suppression de 1.500 postes

Air France : suppression de 1.500 postes

Air France est évidemment victime d’une conjoncture déjà peu favorable avec la baisse générale d’activité dans le monde. Une baisse qui sera accentuée avec la crise du virus  chinois. Mais c’est surtout la conjoncture interne de l’entreprise qui est à l’origine d’une baisse de 1500 postes. En cause,  un manque de productivité récurrent par rapport à la concurrence et des syndicats très corpos qui veulent  complètement ignorer l’environnement concurrentiel. Bref l’histoire classique des entreprises nationalisées ou qui l’ont été et dont  certains syndicats considèrent les salariés comme des fonctionnaires. Alors que les effectifs du transporteur français s’élevaient à 41.230 personnes fin décembre 2019, les besoins identifiés par la direction à fin 2022 sont estimés à 39.720 salariés. Soit 1.500 de moins. Ces baisses d’effectifs concernent uniquement les personnels au sol, et parmi eux essentiellement les « fonctions support » (finances, gestion, ressources humaines…).

Cette réduction d’effectifs intervient également en pleine crise du coronavirus, qui impacte désormais l’ensemble du réseau de la compagnie et non plus le seul axe chinois. De nombreuses entreprises ont en effet limité ou suspendu les voyages de leurs collaborateurs et les réservations des touristes pour l’été ont reçu un sérieux coup de frein. Air France entend donc serrer les boulons en faisant des économies, allant de la réduction de dépenses (réceptions, recours à des consultants, frais marketing…) au gel des embauches pour les fonctions non opérationnelles.

« Plusieurs de nos clients Entreprises et Grands Comptes prennent en effet des mesures qui visent à limiter, voire interdire, les voyages de leurs collaborateurs. Les conséquences de ces mesures vont nécessairement infléchir notre trajectoire financière et pourraient nous mettre dans une situation de trésorerie difficile, si nous ne réagissions pas immédiatement », a écrit ce mercredi dans un courrier interne dévoilé par les Echos, le directeur financier d’Air France, Steven Zaat.

 

Suppression de l’ENA, changer la formation ou réformer l’Etat ?

Suppression de l’ENA, changer la formation ou réformer l’Etat ?

 

La question de la formation -notamment économique- refait surface pour l’ENA et pour d’autres grandes écoles comme polytechnique. On envisage même un tronc commun de quelques mois. Il avait même été envisagé par Macron de supprimer l’ENA. Comme on connaît les trésors  de la sémantique politique, cela veut  tout dire et rien dire à la fois;  l’éventail, des possibilités allant de la destruction à l’aménagement en passant par un simple coup de  peinture.

 

 Ce n’est d’ailleurs pas forcément l’ENA qui constitue en tant que telle la grande tare française qui alimente la machine administrative et ce qui l’accompagne à savoir les prélèvements obligatoires démentiels . On peut surtout reprocher à l’ENA d’être une sorte de mafia d’élites qui se réservent  les postes prestigieux du conseil d’Etat, de la Cour des Comptes, des entreprises publiques et  autres administration sans avoir la même la moindre expérience socio-économique et même administrative. Ce corps d’élites constitue une sorte de mafia dans la mesure où les anciens élèves sont présents partout dans la haute administration bien sûr mais aussi dans la politique et dans les entreprises. Leur recrutement est donc utile sinon indispensable pour bénéficier surtout de leur carnet d’adresses.

 

La véritable réforme n’est pas seulement celle d’une école fut- elle aussi prestigieuse. Ce qui s’  imposerait, c’est une révolution copernicienne du champ régalien. Nombre d’activités dans lesquelles s’inscrit l’État n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général , d’autres  pourraient être utilement sous-traitées par voie de délégation de service public par exemple. À l’évidence, on diviserait les coûts au moins par deux t en augmentant la performance

 

 Il est clair que les champs  régaliens doivent être plus réduits géographiquement et en même temps mieux assurés  alors que pour l’instant la grande grosse partie des moyens financiers est au service d’une masse salariale que plus personne ne contrôle compte tenu de la dérive des effectifs centraux et surtout territoriaux. L’État doit bien entendu conserver son rôle de régulateur mais cela ne signifie pas pour autant qu’il  doive assurer aussi la fabrication de boîtes de conserve ou d’automobiles. Cette dispersion nuit aux investissements sur des enjeux autrement plus stratégiques comme par exemple le numérique, l’environnement, les énergies nouvelles comme l’hydrogène ou encore la recherche  en général, médicale en particulier.

 

La réforme de l’État sur des champs plus restreints doit parallèlement s’accompagner d’une véritable décentralisation, ce qui n’a jamais été le cas puisque tout dépend encore pour l’essentiel des supers gendarmes que sont les préfets qui décident de tout en dernier ressort. La décentralisation a surtout créé des milliers et des milliers de postes politiques et administratifs sans réel effet en  matière socio-économique voir culturelle. Elle a surtout permis d’alimenter une baronnie qui reproduit à son niveau les phénomènes du pouvoir central.  Force cependant est de constater que la réforme de l’État est à peu près le seul champ politique dans lequel Macron a refusé de s’investir pour l’instant. Sans doute un investissement trop risqué, trop complexe mais qui pourtant nourrit le manque de compétitivité de l’économie du fait de l’étouffement administratif et des prélèvements obligatoires.

Suppression de l’ENA ou réformer l’Etat ?

Suppression de l’ENA ou réformer l’Etat ?

 

La question de la suppression de l’ENA revient à la surface avec la sortie prochaine du rapport commandé par Macron a F.  Thiriez ( énarque et responsable du foot français). Macron avait préconisé la suppression de cette école. Comme on connaît les trésors  de la sémantique politique, cela veut  tout dire et rien dire à la fois;  l’éventail, des possibilités allant de la destruction à l’aménagement en passant par un simple coup de  peinture.

 Ce n’est d’ailleurs pas forcément l’ENA qui constitue en tant que telle la grande tare française qui alimente la machine administrative et ce qui l’accompagne à savoir les prélèvements obligatoires démentiels . On peut surtout reprocher à l’ENA d’être une sorte de mafia d’élites qui se réservent  les postes prestigieux du conseil d’Etat, de la Cour des Comptes, des entreprises publiques et  autres administration sans avoir la même la moindre expérience socio-économique et même administrative. Ce corps d’élites constitue une sorte de mafia dans la mesure où les anciens élèves sont présents partout dans la haute administration bien sûr mais aussi dans la politique et dans les entreprises. Leur recrutement est donc utile sinon indispensable pour bénéficier surtout de leur carnet d’adresses.

La véritable réforme n’est pas seulement celle d’une école fut- elle aussi prestigieuse. Ce qui s’  imposerait, c’est une révolution copernicienne du champ régalien. Nombre d’activités dans lesquelles s’inscrit l’État n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général , d’autres  pourraient être utilement sous-traitées par voie de délégation de service public par exemple. À l’évidence, on diviserait les coûts au moins par deux t en augmentant la performance

 

 Il est clair que les champs  régaliens doivent être plus réduits géographiquement et en même temps mieux assurés  alors que pour l’instant la grande grosse partie des moyens financiers est au service d’une masse salariale que plus personne ne contrôle compte tenu de la dérive des effectifs centraux et surtout territoriaux. L’État doit bien entendu conserver son rôle de régulateur mais cela ne signifie pas pour autant qu’il  doive assurer aussi la fabrication de boîtes de conserve ou d’automobiles. Cette dispersion nuit aux investissements sur des enjeux autrement plus stratégiques comme par exemple le numérique, l’environnement, les énergies nouvelles comme l’hydrogène ou encore la recherche  en général, médicale en particulier.

 

La réforme de l’État sur des champs plus restreints doit parallèlement s’accompagner d’une véritable décentralisation, ce qui n’a jamais été le cas puisque tout dépend encore pour l’essentiel des supers gendarmes que sont les préfets qui décident de tout en dernier ressort. La décentralisation a surtout créé des milliers et des milliers de postes politiques et administratifs sans réel effet en  matière socio-économique voir culturelle. Elle a surtout permis d’alimenter une baronnie qui reproduit à son niveau les phénomènes du pouvoir central.  Force cependant est de constater que la réforme de l’État est à peu près le seul champ politique dans lequel Macron a refusé de s’investir pour l’instant. Sans doute un investissement trop risqué, trop complexe mais qui pourtant nourrit le manque de compétitivité de l’économie du fait de l’étouffement administratif et des prélèvements obligatoires.

Blockchain à la place de la monnaie ? ou un hold-up de souveraineté !

Société- La suppression de l’ENA n’est pas pour demain !

La suppression de l’ENA n’est pas pour demain !

 

Certains médias annoncent la suppression de l’ENA contenue dans le discours écrit de Macron suite au grand débat.. Pourtant il faut lire avec attention ce que ce qu’avait dit Macron:   il nous faut refonder les règles du recrutement, des carrières et de l’ouverture de la haute fonction publique… Je crois dans l’excellence républicaine et nous avons besoin d’une élite, de décideurs. Simplement, cette élite doit être à l’image de la société et être sélectionnée sur des bases exclusivement méritocratiques”, “C’est pourquoi nous changerons la formation, la sélection, les carrières en supprimant l’ENA et plusieurs autres structures pour en rebâtir l’organisation profonde”.

Première observation il faudra du temps pour transformer ces structures de formation : plusieurs années sans doute. Par ailleurs, la question n’est pas forcément uniquement l’ENA mais la profusion d’instituts de formation politique ( qui peuvent aussi conduire à l’ENA)  dont l’enseignement est particulièrement approximatif en ce sens qu’il a surtout pour objet de fabriquer des oligarques susceptibles de répondre à tout  mais de manière superficielle sans vraie connaissance théorique et évidemment sans pratiques concrètes dans le domaine économique,  politique ou  social. Pour preuve,  le gouvernement de Macron est largement noyauté par les anciens élèves de ces instituts politiques sorte de d’antichambre de l’ENA qui préparent surtout à devenir conseiller de responsables politiques puis responsable politique eux-mêmes sans avoir jamais étaient impliqués au préalable dans une organisation de base.

Macron lui-même au plus haut niveau est entouré de ses jeunes hommes sans expérience et qui soutiennent des idéologies assez sulfureuses comme par exemple la suppression des corps intermédiaires et le débat direct entre le chef de l’État et le peuple. Bref une théorie appliquée qui a conduit au mouvement des gilets jaunes ! Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’on annonce la suppression de l’ENA. Avant Emmanuel Macron, plusieurs dirigeants politiques – de François Bayrou à Michel Rocard en passant par l’ancien président Jacques Chirac – ont appelé ces dernières années à la suppression de l’ENA.

En 2016, l’actuel ministre de l’Economie Bruno Le Maire, alors candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, avait estimé qu’il était “temps de supprimer l’ENA”. L’école “a rempli son office pendant des années, formé des fonctionnaires de grande qualité. Mais nous entrons dans un monde nouveau: celui des entrepreneurs, de la créativité, de l’innovation”, avait-il fait valoir. Selon une étude du Cevipof publiée en 2015 à l’occasion des 70 ans de l’école fondée par Michel Debré, le recrutement ne s’est pas démocratisé et n’a pas permis le brassage social espéré au moment de sa création. “La proportion d’élèves ayant un père exerçant une profession supérieure” est entre autres passée de 45% en 1950-1960 à 70% en 2014. Bref une école qui n’est ni réellement efficace, ni démocratique mais qui est loin encore d’être supprimée.

Opel-PSA : suppression de 4.100 emplois et ce n’est pas fini

Opel-PSA  : suppression de 4.100 emplois et ce n’est pas fini

La crise de l’automobile ne fait que débuter en raison de la double dimension structurelle et conjoncturelle. Sur le plan de la conjoncture, le très net tassement de la consommation des ménages a forcément des conséquences sur les commandes de véhicules neufs. Au plan mondial on comptait  surtout sur le marché chinois qui ne cesse malheureusement de reculer et qui va tirer dans le rouge l’ensemble de la production mondiale . Les capacités de production est  sous utilisée partout. En outre, sur le plan structurel se pose la question des énormes investissements à engager en vue de la transformation du mode de motorisation et d’un meilleur respect pour les émissions polluantes. Nombre d’interrogations planent  encore sur la nature et les délais de ces nouvelles motorisations : mixte, totalement électrique ou hydrogène. Les consommateurs eux-mêmes prennent en compte ces incertitudes et nombre se tournent  vers le marché d’occasion en attendant que le ciel s’éclaircisse. Ce que confirme un article de la tribune qui rend compte d’une étude AlixPartners, .

D’après  AlixPartners,  les indicateurs de marché vont se détériorer dès cette année, et ce tableau sombre va perdurer les années suivantes. En résumé, le cabinet d’audit anticipe une baisse du marché automobile mondial dans les deux prochaines années avec un creux en 2020 à 91 millions de voitures (moins 3 millions par rapport à 2017), avant une remontée jusqu’en 2026 avec 106 millions de véhicules. C’est de la Chine que le choc risque d’être le plus dur à encaisser avec une baisse de 3 millions de voitures jusqu’en 2020. Il faudra attendre 2024 pour que le marché revienne à son niveau de 2017 (28 millions de voitures). Mais, plus grave encore, l’étude pointe l’inquiétant niveau des surcapacités industrielles sur le premier marché du monde. AlixPartners estime que le taux d’utilisation des capacités de production est passé sous le seuil des 70%, seuil considéré comme périlleux en termes de rentabilité et qui peut potentiellement conduire à des fermetures d’usines.  les Français ont franchi depuis bien longtemps les lignes rouges des surcapacités puisque PSA utilise seulement 26% de ses capacités de production chinoises, contre 33% pour Renault. Seul Ford fait pire avec 24%.

Même trajectoire attendue sur le marché américain qui pourrait d’ici 2021, perdre deux millions d’immatriculations sur l’année. d’usines afin d’ajuster sa production à la demande.

 De son côté, le marché européen va croître lentement et passer de 20,6 millions de voitures à environ 22,3 millions en 2026.

D’ici 5 à 6 ans, entre 40 à 60 usines dans le monde seront soit fermées, soit transformées dans la fabrication de batteries électriques. Les équipementiers pourraient être les premiers concernés. Ils disposent de plus grandes surcapacités en Chine. En outre, ils pourraient être frappés par l’avènement de la voiture électrique qui va faire disparaître toute une série d’équipements.

 

Citant une source proche du dossier, l’agence précise que 2.100 postes au moins seront supprimés d’ici 2025 et que deux vagues de réductions d’effectifs d’un millier chacune pourraient suivre en 2027 puis 2029. Les employés d’Opel seront informés mardi.

Le secteur automobile, qui subit un ralentissement mondial du marché en particulier en Chine, doit également s’adapter au durcissement des règles en matière de pollution et investir massivement dans le développement des véhicules électriques et des véhicules autonomes.

Crise grande distribution: nouvelle suppression d’emplois chez Auchan

Crise grande distribution: nouvelle suppression d’emplois chez Auchan

 

Après d’autres grandes chaînes, Auchan annonce à son tour 1 millier de suppressions d’emplois.  Le modèle des hypermarchés paraît de plus en plus obsolètes même s’il représente encore 50 % des achats. Il est coincé entre le développement du commerce sur Internet, les chaines  spécialisés et le développement des commerces de proximité. En outre les consommateurs évitent  de perdre leur temps dans ces espèces d’usines. Les consommateurs sont de moins en moins nombreux dans les hypermarchés : une fréquentation en baisse de 2,5% en 2018. « Il y a beaucoup trop de monde », avoue une cliente. Les premières grandes surfaces datent des années 1960. Ces temples de la consommation sont désormais à bout de souffle, concurrencés par des chaînes spécialisées et par Internet. Les magasins bio ont eux aussi vite trouvé leur clientèle.

. Le Web affiche une croissance de 15% par an grâce à des parts de marché prises à la grande distribution sur les vêtements ou l’électroménager. Pour se maintenir, les hypermarchés se renouvellent en développant des services comme le « drive » ou les commandes via Internet.  Auchan, qui a lancé début 2019 un plan de redressement face aux contre-performances de ses hypermarchés, devrait présenter à ses syndicats à la mi-janvier un plan de départs volontaires qui concernera au moins un millier de salariés de l’enseigne, a rapporté lundi Le Parisien.

 

Les syndicats devraient recevoir début janvier une convocation pour un comité social et économique d’établissement (CSE), lequel devrait avoir lieu le 14 janvier, écrit le journal, sans citer ses sources.

Auchan, propriété de la famille Mulliez, a lancé en mars dernier un plan pour tenter de redresser la barre alors que les ventes de ses activités de distribution (Auchan Retail) sont en recul depuis plus de six ans. Ce plan, baptisé “Renaissance”, passe par une baisse drastique des investissements (-41% au premier semestre) et par des réductions de coûts.

Les hypermarchés, qui comptent pour environ 80% des ventes du distributeur en France, sont à la peine face à la concurrence des spécialistes du e-commerce, notamment Amazon.

Le groupe Auchan, qui dispose également d’activités à l’étranger, a accusé une perte nette de près d’un milliard d’euros en 2018.

Le plan d’économies devrait atteindre 1,1 milliard d’euros en année pleine d’ici à 2022, selon les prévisions du groupe.

 

Après d’autres grandes chaînes, Auchan annonce à son tour 1 millier de suppressions d’emplois.  Le modèle des hypermarchés paraît de plus en plus obsolètes même s’il représente encore 50 % des achats. Il est coincé entre le développement du commerce sur Internet, les chaines  spécialisés et le développement des commerces de proximité. En outre les consommateurs évitent  de perdre leur temps dans ces espèces d’usines. Les consommateurs sont de moins en moins nombreux dans les hypermarchés : une fréquentation en baisse de 2,5% en 2018. « Il y a beaucoup trop de monde », avoue une cliente. Les premières grandes surfaces datent des années 1960. Ces temples de la consommation sont désormais à bout de souffle, concurrencés par des chaînes spécialisées et par Internet. Les magasins bio ont eux aussi vite trouvé leur clientèle.

. Le Web affiche une croissance de 15% par an grâce à des parts de marché prises à la grande distribution sur les vêtements ou l’électroménager. Pour se maintenir, les hypermarchés se renouvellent en développant des services comme le « drive » ou les commandes via Internet.  Auchan, qui a lancé début 2019 un plan de redressement face aux contre-performances de ses hypermarchés, devrait présenter à ses syndicats à la mi-janvier un plan de départs volontaires qui concernera au moins un millier de salariés de l’enseigne, a rapporté lundi Le Parisien.

 

Les syndicats devraient recevoir début janvier une convocation pour un comité social et économique d’établissement (CSE), lequel devrait avoir lieu le 14 janvier, écrit le journal, sans citer ses sources.

Auchan, propriété de la famille Mulliez, a lancé en mars dernier un plan pour tenter de redresser la barre alors que les ventes de ses activités de distribution (Auchan Retail) sont en recul depuis plus de six ans. Ce plan, baptisé “Renaissance”, passe par une baisse drastique des investissements (-41% au premier semestre) et par des réductions de coûts.

Les hypermarchés, qui comptent pour environ 80% des ventes du distributeur en France, sont à la peine face à la concurrence des spécialistes du e-commerce, notamment Amazon.

Le groupe Auchan, qui dispose également d’activités à l’étranger, a accusé une perte nette de près d’un milliard d’euros en 2018.

Le plan d’économies devrait atteindre 1,1 milliard d’euros en année pleine d’ici à 2022, selon les prévisions du groupe.

Retraites: la suppression de l’âge pivot ne suffira pas

Retraites: la suppression de l’âge pivot ne suffira pas

 

De même que la réforme a été mal engagée, le compromis semble aussi mal parti essentiellement parce qu’il procède de décisions unilatérales d’un gouvernement qui a mal apprécié les conséquences économiques et sociales du futur système. Un système qui reposait surtout sur des slogans comme le caractère universel, l’égalité et la pérennité mais qui se trouve contredit par les exceptions et les réalités. Un seul exemple le coût exorbitant de la réforme dans l’enseignement;  il faudrait augmenter les salaires d’au moins 25 % pour empêcher une dévalorisation mécanique de 30 % des retraites. Soit un coût annuel de l’ordre  de 10 milliards, l’équivalent du déficit du nouveau système en 2025. Il faudrait évidemment intégrer le coût de toutes les autres exceptions déjà décidées et qui vont intervenir. Du coup, la proposition de certains membres du gouvernement de fixer l’âge pivot à 63 ans au lieu de 64 ans relève de l’arnaque méthodologique. Encore une fois, il convient de distinguer la réforme systémique qui change tous les principes des dimensions paramétriques.. Les ajustements budgétaires doivent  se faire ultérieurement en fonction des conjonctures et en confiant la gouvernance aux partenaires sociaux et non à l’Etat. Un État qui n’a pas fait jusque-là la preuve de son efficacité pour tout ce qu’il gère. C’est le principe de l’âge  pivot qu’il convient de retirer. D’abord supprimer cette arnaque qui consiste à faire croire que la e départ à la retraite est toujours fixé à 62 ans alors que pour une retraite pleine nécessairement il faudra dépasser cet âge devenu complètement théorique. L’âge pivot relève de mesures paramétriques, c’est-à-dire de mesures qui s’adaptent à la conjoncture qui comporte tellement d’incertitudes qu’on ne peut savoir ce qui peut se passer d’ici 30 ou 40 ans encore moins d’ici 2025. Ce qui est certain c’est que le système actuel doit être ré apprécié, ce qui dans la pratique se fait à peu près tous les cinq ans et se fera sans doute au même rythme eu égard aux aléas de l’environnement social et économique. En conclusion, pour sortir de l’ornière le gouvernement doit abandonner bien plus que l’âge pivot.

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