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Sondage Covid France : les Français pour la suppression du masque mais encore inquiets pour la situation sanitaire

Sondage Covid France : les Français pour la suppression du masque mais encore inquiets pour la situation sanitaire

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro. 6 Français sur 10 sont encore inquiets pour la situation sanitaire cependant la suppression du masque en extérieur sans attendre la fin du mois, comme annoncé initialement, est approuvé par 77% des sondés par ailleurs les Français admettent volontiers le maintien de l’obligation du port du masque en extérieur et des jauges dans les lieux accueillant du public: respectivement 85% et 80% des sondés jugent que c’est une bonne décision. Le port du masque en intérieur est même approuvé par plus de 90% des 65 ans et plus !

 72% des personnes interrogées jugent que le gouvernement a eu raison d’ouvrir la vaccination aux 12 ans et plus.

Les Français semblent aussi bien plus sereins qu’il y a six mois par rapport à l’épidémie: ils ne sont plus «que» 36% à s’inquiéter pour leur santé (c’est encore beaucoup, mais c’est 17 points de moins qu’en janvier), 52% de celle de leur proche (-21 points).

Six sondés sur dix restent inquiets de la situation sanitaire du pays, mais c’est tout de même 23 points de moins qu’en janvier, et bien moins encore qu’au printemps 2020 à la sortie du premier confinement. Que ce soit pour leur santé, celle de leurs proches ou la situation sanitaire du pays, les Français n’ont jamais été aussi confiants depuis le mois d’avril 2020, en plein confinement.

 

Corporatisme étatique: Contre la suppression des grands corps !

Corporatisme étatique: Contre la suppression des grands corps ! 

 

 

Une défense très corporatiste d’un collectifs d’étudiants préparant le concours d’entrée à l’ENA et  des grands corps de la haute fonction publique.Surtout au motif que la France a besoin d’une  » vision stratégique à long terme ». Justement ce  qui milite en faveur de la suppression de corps obsolètes et paramétrés sur un modèle d’immobilisme.

  • Tribune dans les Échos

En nous soumettant aux concours de la fonction publique au terme d’une préparation exigeante, nous faisons le choix de nous mettre résolument au service de l’Etat et de sa réforme. Nous nous accordons tous sur la nécessité de transformer l’action publique et refusons tout statu quo. Néanmoins, nous souhaitons faire part de nos inquiétudes face au projet actuel de « fonctionnalisation » de la haute fonction publique , qui consiste à supprimer de nombreux corps essentiels de la haute fonction publique. Cette mesure risque de nous concerner en premier lieu si nous réussissons les épreuves d’entrée.

Le 8 avril 2021 a été confirmée la suppression de l’Ecole nationale d’administration (ENA) et annoncée une réforme d’ampleur de l’encadrement supérieur de l’Etat. Nous acceptons avec loyauté de nous adapter aux changements qui pourraient concerner notre formation, mais, en tant qu’étudiants et citoyens, nous souhaitons exprimer nos préoccupations quant au projet de suppression des corps de la haute fonction publique et de transformation de l’administration.

Une très grande diversité

Loin du portrait parfois stéréotypé qui est dressé des préparationnaires, nous provenons de formations, de milieux, de territoires d’une très grande diversité. Certains sont passés par l’université, d’autres par les écoles d’ingénieurs, de commerce, de sciences sociales ou politiques. Rien n’est plus faux que d’affirmer que les préparationnaires de l’ENA proviennent tous de milieux très privilégiés. Nombre d’entre nous sont boursiers. Notre dénominateur commun est la volonté de servir.

Tout d’abord, nous constatons que l’une des justifications de la réforme serait de mieux « construire [les] parcours de carrière » des hauts fonctionnaires . Or, notre objectif premier n’est pas de « faire carrière ». Nous appartenons à une génération qui a grandi dans l’urgence climatique et qui a commencé ses études supérieures à la fin de la crise financière. Nous finissons nos études alors même que la crise épidémique remet en cause de profondes certitudes. Nous préparons ces concours parce que nous souhaitons, dans ce contexte, nous mettre au service de l’Etat.

 

La présence de l’Etat est nécessaire dans de nombreux domaines. La transition écologique a besoin d’un Etat qui pousse les entreprises à se dépasser. L’innovation technologique et la croissance ont besoin d’être stimulées par l’Etat. La redéfinition de notre politique industrielle et énergétique ne peut se faire que sous l’égide d’un Etat disposant d’une vision stratégique de long terme. Nous ne sortirons des crises sociale et économique actuelles que grâce à un Etat à l’écoute des citoyens et capable de répondre à leurs attentes.

De lourdes conséquences

Aussi, nous apprenons que la réforme actuelle prévoit la suppression de nombreux corps essentiels de la haute fonction publique : l’Inspection générale de l’administration (IGA), l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), l’Inspection générale des finances (IGF), ainsi que le corps des préfets et sous-préfets et le corps diplomatique. Ces corps ont vocation à ne devenir plus que des « fonctions », sans statut particulier.

La rémunération perçue par la plupart des hauts cadres de l’Etat peut être jusqu’à cinq fois plus faible que celle d’un grand manager du privé.

Cette réforme pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’efficacité de l’action de l’Etat. Un corps n’est pas un « privilège », ni une « caste ». La rémunération perçue par la plupart des hauts cadres de l’Etat peut être jusqu’à cinq fois plus faible que celle dont bénéficierait un grand manager ou dirigeant dans une entreprise de grande taille. Le corps est précisément la protection, la garantie dont dispose un préfet pour affirmer la présence de l’Etat et faire valoir son expérience du terrain. De son côté, un inspecteur de l’Igas, de l’IGA ou de l’IGF doit pouvoir interagir avec les représentants de la sphère économique, sociale ou politique, dans une position d’égal à égal, sans avoir à s’inquiéter du fait que ses recommandations ou ses analyses puissent avoir des conséquences sur son avenir professionnel.

Il serait contre-productif et destructeur que cette réforme finisse par dissuader ceux qui le souhaitent le plus de s’engager au service de l’Etat. C’est sur ce point particulier que nous souhaitons alerter, en tant que préparationnaires.

Le collectif Servir (composé d’étudiants de tous les horizons préparant le concours de l’ENA, futur Institut national du service public).

5 milliards d’euros de réserves de change à l’Afrique de l’Ouest….. qui ne semble pas pressée de supprimer le francCFA !

5 milliards d’euros de réserves de change à l’Afrique de l’Ouest….. qui ne semble pas pressée de supprimer le franc CFA !

Cinq milliards d’euros de réserves de change des Etats ouest-africains utilisant le franc CFA  transférés àl a Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), conformément à la réforme de du franc CFA .

Le problème c’est que les Etats africains ne semblent pas prêts d’abandonner le franc CFA. Le projet d’abandon est surtout poussé par les anti coloniaux manœuvr&s par des puissances étrangères. Le franc CFA est la monnaie commune à huit pays membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et à six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

En réalité la suppression du franc CFA entraînera inévitablement une énorme dévaluation de la monnaie africaine de l’ordre de 50 %. En clair ce sera une amputation drastique du pouvoir d’achat de populations dans certaines vive déjà en dessous du minimum vital.

Certes la dévaluation pourra favoriser la compétitivité des biens exportés par les pays de la zone considérée mais en l’état de la structure du commerce international de ces pays,  ce sont surtout les importations qui vont être frappées de hausses considérables.

D’où l’extrême prudence et même la lenteur mise par des pays africains à supprimer le franc CFA dont la parité était jusque-là arrimée sur l’euro.

 

Certains experts décoloniaux africains notamment militent depuis longtemps pour la suppression du franc CFA considérant qu’une monnaie non liée à l’euro favorisera le développement. Sans doute aussi leur propre développement en espérant dans les institutions monétaires quelques postes grassement payer. Sans parler du risque de faillite pour la future banque centrale qui va gérer la nouvelle monnaie.

La fin des bulles financières !

La suppression des bulles financières !

 

L’économiste Patrick Artus  décrypte, dans sa chroniqueu u monde, la différence entre une « bulle financière », c’est-à-dire l’écart entre le prix d’un actif et sa valeur fondamentale, et la hausse des prix causée par le seul accroissement de la masse monétaire.

( Une prévision très hasardeuse qui fait l’impasse sur la reprise de l’inflation et la hausse des taux d’intérêt NDLR)

 

 

Chronique. Quand on commente la hausse très forte des prix de l’immobilier (+ 11 % sur un an aux Etats-Unis malgré la crise), des cours boursiers des sociétés technologiques (hausse de 67 % en un an de l’indice Nasdaq, de 491 % pour l’action Tesla), du prix du bitcoin (+ 710 % en un an), on parle souvent de « bulle ». Mais en réalité, il faut être beaucoup plus précis et distinguer ce qui est effectivement une bulle sur les prix des actifs de ce qui est l’effet de la politique monétaire expansionniste, des taux d’intérêt très bas et de l’excès de liquidité.

 

Rappelons d’abord ce qu’est, en théorie et en réalité, une bulle. Chaque actif (financier, immobilier, action d’entreprise) a une valeur fondamentale, qui est la somme actualisée des revenus futurs (loyers, dividendes…) que procure la détention de l’actif. Mais le prix d’équilibre de l’actif est égal à la somme entre la valeur fondamentale de l’actif et une bulle : toute bulle est en effet acceptable du moment que sa valeur anticipée est égale à sa valeur présente accrue d’un pourcentage égal au taux d’intérêt. Le rendement de la détention d’un actif est en effet égal au taux d’intérêt : à l’équilibre, tous les actifs financiers doivent avoir le même rendement anticipé, qui est le taux d’intérêt sur les obligations.

On peut alors avoir des profils de bulles très étranges. Si, aujourd’hui, la bulle vaut 100 et si le taux d’intérêt est de 2 % par an, la bulle anticipée l’année prochaine doit être de 102. Mais cette bulle peut valoir 1 020 avec une probabilité de 10 %, ou 0 parce qu’elle a éclaté, avec une probabilité de 90 %. Tant que les bulles n’éclatent pas, elles peuvent augmenter de manière exponentielle (comme dans l’exemple ci-dessus, on parle de « bulle stochastique ») et le prix de l’actif (cours boursier, prix de l’immobilier, valeur des entreprises…) peut alors s’écarter considérablement de sa valeur fondamentale.

Rééquilibrage de portefeuille

Même si on parle de bulle pour décrire la forte hausse des prix de certains actifs, il ne s’agit pas de bulle au sens décrit ci-dessus. Pourquoi ? Parce qu’il est de plus en plus difficile de calculer la valeur fondamentale d’un actif. Les politiques monétaires expansionnistes ont en effet conduit à des taux d’intérêt à long terme beaucoup plus faibles que les taux de croissance à long terme.

Dans la zone euro, le taux d’intérêt à dix ans est à peine supérieur à 0, alors que la croissance nominale à long terme est de l’ordre de 3,5 %. La somme actualisée des loyers ou des dividendes futurs n’existe donc pas (elle est arithmétiquement infinie), puisque les loyers ou les dividendes ont un taux de croissance supérieur au taux d’actualisation.

Modernisation de l’administration : la suppression de l’ENA ne suffit pas

Modernisation de l’administration : la suppression de l’ENA ne suffit pas

 

La suppression de l’Ecole nationale d’administration n’aura de sens que si de profonds changements sont opérés afin, notamment, de décloisonner la haute administration, juge Pierre-Louis Rémy, inspecteur des affaires sociales, dans une tribune au « Monde »

 

En annonçant la suppression de l’Ecole nationale d’administration (ENA) [le 8 avril], le président de la République a exprimé deux intentions profondément pertinentes : d’abord le souhait de rapprocher la haute administration du « terrain ».

Aujourd’hui, en effet, les postes proposés à la sortie de l’ENA sont tous situés à Paris, en dehors de ceux de la préfectorale et de la diplomatie. Et bon nombre d’anciens élèves ne quittent jamais la capitale durant toute leur carrière.

Ensuite, et c’est fondamental, Emmanuel Macron a souligné la nécessité de mieux permettre à l’Etat de remplir ses fonctions prioritaires, en premier lieu la protection des citoyens.

Il est en effet paradoxal de constater que, depuis toujours, les ministères dits « sociaux », la santé, les solidarités, le travail, l’éducation sont délaissés par les élèves de l’ENA, étant choisis, sauf exception, par les moins bien classés, qui pour une part n’ont de cesse d’essayer d’en partir.

La priorité est donnée aux fonctions financières, en premier lieu l’inspection des finances, et aux deux corps de magistrats, Conseil d’Etat et Cour des comptes, dont les membres essaiment ensuite dans l’ensemble des plus hautes fonctions de l’Etat et dans les entreprises privées.

Rente tirée du rang de sortie

L’inspection générale des affaires sociales, seule inspection avec celle des finances à recruter dès la sortie de l’école, apporte une légère correction à cette domination. En définitive, l’ENA est une machine à classer, la rente tirée du rang de sortie valant presque jusqu’à la retraite.

A l’initiative de la délégation des élèves, ma promotion, il y a près de cinquante ans, avait essayé de faire bouger cet enchaînement néfaste. En s’appuyant sur une grève des épreuves, seul mécanisme propre à gripper la mécanique bien huilée du classement, elle avait obtenu, avec le soutien du directeur de l’école de l’époque, Pierre Racine, et malgré l’opposition farouche du directeur général de la fonction publique d’alors, Michel Massenet, des possibilités d’affectation directe en province en dehors de la préfectorale et quelques initiatives propres à valoriser les postes dans les ministères sociaux.

Cette timide brèche, ouverte en 1972-1973, n’a eu aucune suite, aucune promotion ne reprenant le flambeau de ce combat.

Mais pour atteindre les deux objectifs affichés par le président de la République, il faut bien plus que la suppression de l’ENA.

Deux changements ont été avancés par le chef de l’Etat, qui seront décisifs s’ils sont vraiment menés à leur terme : le décloisonnement de la haute administration et son corollaire, la mise en place d’une véritable gestion interministérielle des hauts fonctionnaires.

Climat : suppression des subventions pour les centrales à charbon (G 7)

Climat : suppression des subventions pour les centrales à charbon (G 7)

Les ministres de l’Environnement de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis « des efforts ambitieux et accélérés » pour réduire leurs émissions de CO2.

Pour réduire les émissions de CO2, les pays du G7 veulent des mesures concrètes vers la fin absolue de nouvelles aides publiques directes à la génération d’électricité à partir du charbon d’ici à la fin 2021″.

Le président de la COP26, Alok Sharma, s’est également félicité d’un « signal clair pour la planète que le charbon est en voie de disparition », le présentant comme un « pas majeur vers une économie à zéro émission ».

Initialement prévu pour novembre 2020, ce sommet qui réunira des dirigeants issus de 196 pays, ainsi que des entreprises et des experts, avait été repoussé l’an dernier en raison du Covid-19.

Au delà du charbon, les pays du G7 se sont mis d’accord pour « accélérer de manière significative » leurs efforts pour se défaire des hydrocarbures pour les transports dans la décennie à venir.

Ils ont promis d’agir en « champions » de la diversité en préservant ou protégeant au moins 30% des terres et 30% des océans de la planète pour enrayer les pertes en manière de diversité.

Cette semaine, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que le monde devait renoncer « maintenant » à tout nouveau projet pétrolier ou gazier, au-delà de ceux déjà approuvés, pour atteindre d’ici 2050 la neutralité carbone et avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

 

Covid: suppression du masque pour les vaccinés….. aux États-Unis

Covid: suppression du masque pour les vaccinés….. aux États-Unis

 

Joe Biden annonce la fin du port du masque pour les personnes vaccinées.

Selon les nouvelles directives du Centre de contrôle et de prévention des maladies, les personnes vaccinées contre le Covid n’ont plus à porter de masque à l’extérieur, y compris dans les foules, ainsi de dans la plupart des cas à l’intérieur. Le port du masque reste préconisé dans les transports en commun, comme les bus ou les avions, les hôpitaux, les prisons et les refuges pour sans-abri. Mais ces nouvelles mesures permettent la réouverture des bureaux et des écoles, supprimant même la nécessité d’une distanciation sociale pour ceux qui sont pleinement vaccinés.

La campagne de vaccination massive a permis aux États-Unis d’atteindre leur plus bas niveau de cas de Covid depuis septembre 2020. Le nombre des décès est quant à lui au plus bas depuis avril dernier, et le taux de positivité des tests est à son plus bas niveau depuis le début de la pandémie. Environ 154 millions d’Américains, soit plus de 46 % de la population, ont reçu au moins une dose de vaccin, et plus de 117 millions sont complètement vaccinés.

Suppression de l’ENA :  » des vertus démagogiques « 

Suppression de l’ENA : « des vertus démagogiques « 

Le remplacement de l’Ecole nationale d’administration par un Institut du service public et l’alignement pour un temps de la formation des juges sur celle des autres fonctionnaires est préoccupant, soulignent les juristes Jean-Marie Denquin et Patrick Wachsmann dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. 

 

Ainsi, le président de la République, qui en est issu, a décrété la fin de l’Ecole nationale d’administration (ENA). La mesure est censée satisfaire les « gilets jaunes », à défaut de répondre à leurs angoisses concernant leur vie quotidienne et le mépris des élites pour les territoires considérés comme périphériques.

Il est pourtant convenu que s’attaquer aux symboles pour ne pas avoir à traiter les problèmes en profondeur, de même qu’une attention excessive à la communication au détriment de l’essentiel, n’est pas un signe de bon gouvernement. On rappellera la citation rebattue de l’écrivain sicilien Giuseppe Tomasi de Lampedusa (1896-1957) : « Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change ».

Et si le problème, de surcroît, était, délibérément ou non, mal posé ? Car voilà une grande école, l’ENA, qui a démontré sa capacité à se réformer, notamment sous l’impulsion de son actuel directeur, qui a fait une place croissante dans les enseignements à la mise en situation et à la rencontre sur le terrain des acteurs les plus divers. Il est surtout reproché à l’école de reproduire les inégalités sociales.

Mais n’est-ce pas d’abord, en amont, une caractéristique du système français d’éducation, dominé par les grandes écoles au détriment des universités ? Parmi les premières, Sciences Po, principal pourvoyeur de l’ENA, dont l’affaire Olivier Duhamel a mis récemment en lumière les faiblesses de la gouvernance. La crise a fait s’effondrer comme un château de cartes l’administration de l’établissement, et a mis au jour l’influence exorbitante dont jouissent des membres « fondateurs » qui n’ont en réalité rien fondé du tout.

 

Les péripéties de la désignation de la présidente de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) ont amplement confirmé les défauts de procédures jouées d’avance et en coulisses. C’est là qu’il fallait traquer la position dominante des « élites » que prétend remettre en cause le président. Mais cette réforme-là heurtait évidemment trop d’intérêts pour pouvoir être proposée : il était plus avantageux, en termes médiatiques, de casser le thermomètre de l’ENA que de combattre vraiment le réchauffement inégalitaire produit et reproduit par Sciences Po. 

L’enjeu de cette affaire ne saurait être minimisé. Il y va d’abord de la nation, de la construction séculaire d’une administration d’État dotée d’une culture propre, dite « d’intérêt général », capable de résister, par-delà les réformes successives, à « l’envahissement de tout par la langue de bois gestionnaire », selon les termes de Pierre Legendre qui, voilà déjà plus de vingt ans, prophétisait, à propos de l’ENA précisément : « Il ne suffit pas de cracher dans la soupe, comme dit le langage populaire, pour vous exonérer des traditions qui vous ficellent. »

PL : La suppression de l’ avantage fiscal sur le gazole va favoriser les pavillons étrangers

PL : La suppression de l’ avantage fiscal sur le gazole va favoriser les pavillons étrangers

 

 

Les députés avaient déjà voté la suppression de la vente des poids-lourds à énergies fossiles en 2040. Dès 2030 , ils vont supprimer l’avantage fiscal spécifique sur le gasoil. Résultat comme c’est une mesure franco-française, ce sont surtout les pavillons étrangers notamment de l’Est de l’Europe qui seront les grands bénéficiaires de ces mesures. En effet le marché routier est européen et permet notamment à tous les pavillons étrangers via le cabotage d’intervenir massivement sur le marché français. Le pavillon français est tellement en  position délicate qu’il a pratiquement disparu du champ international. Les députés ont donc  programmé samedi 10 avril la suppression d’un avantage fiscal sur le gazole routier à l’horizon 2030, malgré les mises en garde de la droite sur ses conséquences sur le secteur du transport routier, lors de l’examen du projet de loi « climat ».

L’Assemblée nationale a largement adopté cette mesure par 73 votes pour, six contre et neuf abstentions. La majorité souhaite ainsi donner un coup d’accélérateur au renouvellement des flottes de poids lourds au bénéfice de camions roulant à l’hydrogène, au bio-gaz ou au bio-diesel. Avec un horizon: la fin de la vente des poids lourds à « énergie fossile » en 2040 voté dans l’hémicycle.

Pour la droite, cet objectif pour 2030 relève du voeu pieux et risque d’avoir de sérieuses conséquences tant sociales qu’économiques sur un pavillon français déjà fragilisé par le dumping issu très majoritairement des pays de l’Est.

ENA: une suppression qui ne met pas en cause la nécessité d’une réforme de l’État

ENA: une suppression qui ne met pas en cause la nécessité d’une réforme de l’État

Pour l’essayiste Édouard Tétreau, le remplacement de l’ENA par un «Institut du service public» ne permettra en rien de répondre aux problèmes de fond comme le relâchement du patriotisme qu’il croit constater dans une partie des nouvelles générations de hauts fonctionnaires.

 «Quand vous êtes embêté, embrouillez tout» (Henri Queuille). La ficelle de la suppression de l’ENA est un peu grosse. Certes, tout n’est pas mauvais dans cette réforme: grâce notamment à l’opiniâtreté et au pragmatisme de la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques – qui n’est pas énarque -, certaines propositions vont dans le bon sens. À commencer par la suppression de l’accès direct aux grands corps, qui «sont des corps de contrôle, d’inspection et de jugement», alors que les très jeunes anciens élèves de l’ENA n’ont même pas eu l’occasion de se frotter à l’opérationnel et de faire leurs preuves concrètement. Le principe d’une «école de guerre» pour promouvoir les futurs «généraux» de l’administration est excellent, tout comme une forme de primat donné aux parcours commencés dans les administrations locales et régionales.

Suppression de l’ENA : un coup politique

Suppression de l’ENA : un coup politique

 

La suppression de l’ENA est évidemment un coût plus politique dans la mesure où il ne fera que changer de nom pour s’appeler institut du service public.

En fait,  les modes de recrutement, le contenu de l’enseignement et le rôle des diplômés ne changeront guère. De toute manière ,on sait depuis longtemps que l’ENA ne sert pas à grand-chose en tout cas du point de vue de l’intérêt général.. Sa caractéristique, c’est sa difficulté à y entrer. Ensuite on ne fait que prolonger les inutiles enseignements de Sciences-po. Comme si la politique était une science alors qu’elle n’est que l’expression de la démocratie et doit donc être représentative de la sociologie. Ce qui est loin d’être le cas puisque l’ENA, demain l’institut du service public, n’est qu’une sorte de mafia ; les élèves valorisent leur carnet d’adresses pour influencer les décisions de l’État. Pour preuve, ils ont complètement noyauté l’administration bien sûr mais aussi les partis politiques et l’économie. Et leur dynamique repose surtout sur le renvoi d’ascenseur.

Les énarques se servent de l’administration pour leur propre promotion et celle des lobbys qui les recrutent.

Les explications de Macon ne peuvent pas convaincre, en fait il tend un coup politique : changer le nom de l’ENA pour ne pas engager la réforme plus fondamentale de l’État et surtout pour ne pas supprimer la consanguinité est narcissique entre la sphère politique, administrative et économique. «Nous devons changer radicalement la façon dont nous recrutons … et bâtir les cheminements de carrière de nos fonctionnaires», a déclaré Macron aux hauts responsables de la fonction publique.

L’ENA, basée à Strasbourg, a été fondée en 1945 par Charles de Gaulle pour former une élite administrative d’après-guerre issue de toutes les classes sociales.

Avec le temps, il a cependant acquis la réputation de sélectionner des étudiants des échelons sociaux supérieurs et d’être déconnecté de la réalité – une image qu’il a eu du mal à redresser.

La tendance croissante des anciens à faire des allers-retours entre les secteurs public et privé n’a fait qu’approfondir la perception publique d’un réseau de vieux garçons déconnecté.

«Nous avons renoncé à construire des carrières de manière transparente et méritocratique. Nous avons construit des refuges d’excellence qui ont continué d’attirer des étudiants à fort potentiel, parfois en brisant le destin des autres, souvent en étant injuste », a ajouté Macron.

Quatre présidents modernes et huit premiers ministres sont Enarques, comme les anciens élèves de l’école sont connus. Il en va de même pour les dirigeants du groupe télécoms Orange, de la banque Société Générale et du groupe de distribution Carrefour.

Laurent Berger , CFDT, contre la suppression des tickets restaurant

Laurent Berger , CFDT, contre la suppression des tickets restaurant

A juste titre le patron de la CFDT, Laurent Berger critique les entreprises qui ont refusé de s’inscrire pleinement dans les possibilités de télétravail. Le responsable syndical critique aussi les entreprises qui elle ont appliqué le télétravail mais en ont profité pour supprimer les tickets restaurant qui constituent  évidemment un accessoire de rémunération.

Alain Griset, ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises dont on se demande à quoi il sert, a tenu à relativiser : «de nombreuses entreprises sont en difficulté. Elles n’enlèvent pas les tickets restaurant par plaisir.»

 

Première observation Alain griset ne connaît rien aux accords salariaux, deuxième observation télétravail ou pas, le repas de midi génère des frais.

La Banque de France : suppression de 600 emplois

La Banque de France : suppression de 600 emplois

 Selon les syndicats du personnel, le plan stratégique de l’institution qui s’étend jusqu’en 2024 va s’accompagner de 600 suppressions de postes. Ce plan doit être présenté lundi aux salariés. Sollicitée, la Banque de France n’a pas souhaité réagir vendredi soir.

« Sur le papier, ce nouveau plan stratégique est intéressant car il prévoit le développement et le renforcement de nos activités sans qu’aucune suppression d’activité n’intervienne, contrairement au plan stratégique précédent, confie aux « Echos » Yannick Guillemaud, le conseiller général représentant le personnel. Pourtant, il s’accompagne tout de même d’un recul des effectifs. »

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CYBERHARCÈLEMENT : à quand la suppression de l’anonymat

CYBERHARCÈLEMENT : à quand la suppression de l’anonymat

Il est clair que le cyberharcèlement, la dénonciation calomnieuse et même la menace criminelle sont largement facilités par l’anonymat sur les réseaux sociaux et plus largement sur l’ensemble d’Internet.

 

À la place, Marlène Chiappa la ministre de la citoyenneté propose des comités de parents auprès des établissements. Le problème c’est que les parents sont eux-mêmes complètement déboussolés et ignorent même l’implication de leurs enfants dans ce phénomène de cyberharcèlement.

 

La suppression de l’anonymat serait pourtant urgente pour mettre fin à la lâcheté de tout ceux  qui insultent, terrorisent, accusent et mettent parfois même la vie en danger bien protégés qu’ils sont derrière leurs écrans.

 

. Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur chargée de la Citoyenneté, a évoqué le drame de la jeune fille noyée par deux autres enfants ce dimanche matin, alors qu’elle était l’invitée de France Info, avant d’annoncer une nouvelle mesure contre la harcèlement scolaire: la création « dans la semaine » d’un « comité des parents ».

Des mesures évidemment loin d’être à la hauteur de l’enjeu il faudrait en effet d’une part une autre réponse pénale et aussi mettre fin au scandaleux anonymat qui permet à tous les cinglés, jeunes ou vieux, de cracher de manière anonyme leur haine sur Internet.

Un dernier coup porté aux producteurs de lait avec la suppression de l’origine

Un dernier coup porté aux producteurs de lait avec la suppression de l’origine

 

 

le Conseil d’État a tranché, il n’est pas nécessaire d’indiquer l’origine géographique du lait. Un coup supplémentaire porté à la filière déjà dans un état désespéré puisque les prix d’aujourd’hui ne sont pas supérieurs à ceux qui existaient il y a 20 ou 30 ans !

 

Certes l’origine du lait ne constituait peut-être pas le facteur dominant de la crise. Pour autant le risque c’est de voir pénétrer en France encore davantage de lait étranger d’autres pays d’Europe voire au-delà.

 

Pourtant les conditions de production géographique ne sont pas sans lien avec la qualité du lait.

« Par décret du 19 août 2016, le Premier ministre a rendu obligatoire, à titre expérimental, l’indication de l’origine du lait ainsi que du lait et des viandes utilisées comme ingrédient dans des denrées alimentaires préemballées, pour la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018″, une période d’expérimentation prorogée par décrets jusqu’au 31 décembre 2021, rappelle la décision, dont l’AFP a pris connaissance vendredi 12 mars.

Le groupe laitier avait demandé l’annulation de cette obligation, soutenant qu’elle était contraire au règlement du 25 octobre 2011 du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.

La raison invoquée : l’absence de lien avéré entre l’origine (UE ou non UE) du lait, et ses propriétés, a indiqué la plus haute juridiction administrative dans un communiqué synthétisant sa décision.

 

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