Archive pour le Tag 'suppression'

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Réformes structurelles en France : suppression du pinard ?

 

On a peut-être trouvé le facteur explicatif majeur de la crise : les Français boivent trop de pinard ! Plus de 3 verres par jour en moyenne et plus de 6 litres par habitant par an. Ce qui expliquerait largement le trou de la sécu (pour environ 15 milliards). En même temps l’absorption de vinasse soutient la viticulture française, un des secteurs les plus exportateurs qui nourrit donc la croissance et l’emploi ( environ 15 milliards de chiffre d’affaires et 6 milliards d’exportation). Du coup on ne sait plus sil faut continuer de picoler du pinard ou se rabattre sur le Coca. ( non pas le Coca, ça déséquilibre la balance des échanges). Certains considèrent qu’en fait si les français boivent autant c’est pour oublier les conséquences de la crise, d’autres au contraire que c’est pour y mettre fin. Difficile de se faire une idée à moins de boire un coup pour y voir plus clair. Après la réforme contestée des collèges, peut être le gouvernement va-t-il s’engager dans la reforme de la consommation de picrate. Pas sûr car les buveurs de droite pourraient bien contester ceux de gauche. La preuve qu’en France la réforme est impossible. En tout cas  selon le rapport publié par l’OCDE mardi 12 mai, la France serait  le troisième pays qui consomme le plus d’alcool en Europe. Dans l’Hexagone, la consommation moyenne d’alcool pur est estimée à 12 litres par Français et par an.  L’étude publiée par l’OCDE a également démontré que les Français sont les plus gros buveurs de vin, avec une moyenne annuelle évaluée à 6,6 litres de vin par habitant. En se référant à ces statistiques, peut-on dire que la consommation d’alcool des Français est excessive ? Comme souvent en France, il y a les pour et les contre.  Audrey Bourolleau, déléguée générale de Vin et Société, estime que la consommation du vin fait partie de la culture française. Selon elle, cette boisson alcoolique se boit essentiellement à table et elle est très peu consommée par les jeunes âgés de 18 à 25 ans. Elle a aussi tenu à préciser qu’en buvant avec modération et en respectant les règles spécifiées par le ministère de la Santé, les Français ne prennent aucun risque.  Si les Français boivent du vin en respectant les règles dictées par le ministère de la Santé, c’est-à-dire deux verres par jour pour une femme, trois verres pour un homme, et moins de quatre verres en une seule occasion, ils ne prennent pas de risques pour leur santé.  Selon le docteur Philippe Batel, 25% des hommes en France boivent bien au-delà des recommandations du ministère de la Santé. Pourtant, la filière vinicole a imposé la notion de modération pour être la mention légale à la direction générale de la santé. Finalement on se demande pourquoi on boit autant ! Pour oublier ? Mais quoi ?

Vallourec : suppression de 900 emplois en France

Vallourec : suppression de 900 emplois en France

 

Suppression de 2000 emplois dont 900 en France. Le producteur de tubes sans soudure en acier avait déjà indiqué en février que son plan d’économies entraînerait 1.400 suppressions de postes en 2015. Il a fait savoir mercredi qu’il souhaitait réduire d’un tiers la capacité de ses tuberies européennes d’ici 2017 (par rapport à 2014), qu’il recherchait un partenaire majoritaire pour son aciérie française de Saint-Saulve (Nord) et qu’il réduirait ses coûts fixes partout dans le monde.. Le groupe français a fait état mardi d’une perte nette de 76 millions d’euros au premier trimestre, pour un chiffre d’affaires en recul de 17,2% à 1,05 milliard d’euros. Continuant de subir la dégradation des marchés pétroliers, il a par ailleurs dévoilé des mesures de réduction de coûts qui devraient le conduire à supprimer 2.000 postes supplémentaires d’ici à 2017.  Le président du directoire, Philippe Crouzet, a indiqué lors d’une conférence téléphonique que Vallourec prévoyait de réduire ses effectifs de 900 postes environ en France et que le groupe souhaitait « minimiser les départs contraints ». Vallourec a en outre indiqué que, malgré une génération de trésorerie disponible probablement négative au premier semestre, il continuait de viser un cash-flow disponible positif sur l’ensemble de 2015.  Interrogé sur les rumeurs de rachat de Vallourec ou de rapprochement avec son partenaire japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation (NSSMC) qui ont circulé le mois dernier, Philippe Crouzet a répondu: « Pas des négociations. Des rumeurs certes mais pas de négociations (…) D’autres peuvent avoir des idées, mais en tout cas ce n’est pas sur ma table de travail. »

Schlumberger : suppression de 11.000 emplois

Le groupe de service pétrolier franco-américain va supprimer 11,000 emplois supplémentaires dans le monde, soit 20,000 au total. Schlumberger emploie 115.000 personnes dans plus de 85 pays dont environ 1500 en France .  La chute des prix du pétrole a de graves conséquences. Notamment pour l’emploi. Schlumberger en subit les effets et prévoit de supprimer 11,000 emplois supplémentaires dans le monde.  Ce qui porte à 20,000 le nombre de réductions des effectifs du groupe de services pétroliers franco-américain depuis le début de l’année pour répondre au plongeon des prix du pétrole.  « En dépit de notre préparation effectuée au quatrième trimestre (2014), la chute abrupte de l’activité, particulièrement en Amérique du Nord, veut que nous prenions des mesures (d’économies) additionnelles durant le trimestre . Ceci inclut la difficile décision de procéder à une autre réduction de nos effectifs de 11.000 employés », écrit le groupe, qui emploie 115.000 personnes dans plus de 85 pays. 

Dim : suppression de 400 emplois

Dim : suppression de 400 emplois

L’inversion du chômage c’est pas pour demain, après les licenciement de 2150 salariés de Mory ( qui n’ont pas donné lieu à beaucoup de commentaires de la part du gouvernement, c’est maintenant Dim qui est dans le viseur du chômage. HanesBrands (HBI), propriétaire des marques de sous-vêtements Dim, Playtex et Wonderbra, envisage de supprimer 400 emplois dans toutes ses implantations en France dont 160 au minimum à Autun (Saône-et-Loire) où Dim emploie actuellement 1.010 personnes, indique Le Parisien, mardi 7 avril. À Autun, où a été fondé Dim en 1956, les suppressions d’emplois ne concerneraient ni la fabrication des collants et des bas ni le C3D, qui assure la logistique pour l’Europe, d’après le quotidien. Toutefois, les 160 suppressions de postes frapperaient tous les autres corps de métier. Ces 400 suppressions d’emplois devraient être officialisées dans les prochains jours, selon le journal. Il s’agirait d’abord de départs volontaires ou des départs en préretraite, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui reste à définir. En septembre 2014, le fonds d’investissement américain Sun Capital Partners avait cédé le groupe de sous-vêtements DBApparel qui compte les marques Dim, Playtex et Wonderbra, au groupe de textile américain HanesBrands (HBI) pour 400 millions d’euros.

 

Suppression de la taxe française sur les dividendes ( Bruxelles)

Suppression  de la taxe française sur les dividendes ( Bruxelles)

In capable  d’agir en matière d’harmonisation sociale , Bruxelles par contre est sensible à la fiscalité des actionnaires., la taxe de 3 % sur les dividendes pourrait être contraire au droit européen. Dans le même temps, on autorise un travailleur polonais ou roumain à travailler en France à un coût inférieur de 30 à 50% ( charges comprises), dans le transport routier, l’agriculture ou le bâtiment.  Instaurée dans la loi de finances rectificative de 2012, cette contribution sur les dividendes s’applique aux montants distribués par les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) en France, à l’exception des PME. Elle a pour objectif d’encourager les entreprises à réinvestir leurs bénéfices, plutôt que d’en faire profiter leurs actionnaires. Bruxelles doit rendre public ses procédures d’infraction le 26 mars, y compris sur ce dossier. Si la France ne se conforme pas aux recommandations de la Commission, l’institution pourra alors saisir la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette procédure d’infraction – si elle est confirmée – intervient en tout cas peu après que la CJUE a été saisie le mois dernier par la Cour constitutionnelle belge à propos de la «fairness tax», mise en place chez notre voisin, et qui ressemble fortement à la taxe française sur les dividendes. La CJUE ne devrait rendre sa décision que dans deux ans, en 2017. À cet horizon, si elle sanctionne la France, «les demandes de remboursement ne seront plus recevables pour 2013 et 2014», affirme Bruno Knadjian. À moins de déposer des dossiers de réclamation avant fin 2015 auprès du fisc. L’enjeu financier est loin d’être négligeable dans l’Hexagone, puisque la taxe a rapporté 1,8 milliard en 2013. La France s’expose donc à une nouvelle sanction de la CJUE, dont une décision récente implique que les non-résidents propriétaires en France n’auront plus à payer la CSG et la CRDS sur leurs revenus locatifs et plus-values immobilières alors qu’ils ne bénéficient pas de la Sécu française. Un peu le même raisonnement finalement que pour le travailleur polonais ou roumain en France,  à la différence près que cela tue l’emploi…. aussi la fiscalité.

 

Éducation –grande réforme : suppression du brevet des collèges

Éducation –grande reforme :  suppression du  brevet des collèges

Grande réforme structurelle dans l’éducation, cette fois Belkacem met le paquet avec la quasi suppression du brevet des collèges. Cette réforme aura au moins le mérite de rappeler que ce brevet existe encore ! Un diplôme complètement désuet, qui ne sert à rien, ne débouche sur rien. On ferait sans doute mieux de traiter du bac lui aussi en voie d’obsolescence dans sa forme actuelle notamment parce  qu’il est distribué à environ 90% des candidats. Encore un effort et Belkacem proposera supprimera le certificat d’études primaires ( supprimé en 1989). Un certificat d’études primaires dont le taux de réussite était de l’ordre de 25% en 1900 et dont nombre de bacheliers aujourd’hui sérient bien incapables de passer avec succès les épreuves.( en particulier les bacs  pro qui mènent tout droit à Pôle emploi).  . Retour sur l’histoire ( Wikipédia). C’est le 20 août 1866 que sous l’impulsion de Victor Duruy, une circulaire met en place un certificat d’études primaires. En 1882, celui-ci est institué par la Loi Jules Ferry du 28 mars 1882, qui rend l’instruction primaire obligatoire de 6 à 13 ans.  C’est ainsi que pendant longtemps, pour la majorité des lauréats, il marque la fin de l’instruction obligatoire et l’entrée dans la vie active. Le certificat d’études primaires sanctionnait une scolarité primaire plus longue que celle d’aujourd’hui (2006). Il couronnait un cursus de sept ans : après les deux années de cours moyen, il y avait encore deux années de Classe de fin d’études primaires, suivies par des élèves qui n’étaient pas entrés dans l’enseignement secondaire. En 1936, la loi Jean Zay prolonge l’instruction obligatoire jusqu’à 14 ans. En 1946, le certificat d’études primaires s’adresse prioritairement aux élèves qui ne sont pas entrés au collège ou dans un cours complémentaire (CC) mais, le plus souvent, les directeurs et maîtres de cours complémentaire (les collèges des quartiers « populaires » de l’époque) demandent à leurs élèves d’en passer les épreuves entre la classe de 6e et celle de 3e. La réforme de 1959 du ministre de l’Éducation nationale, Jean Berthoin, prolonge l’instruction obligatoire jusqu’à 16 ans. Les classes de fin d’études primaires disparaissent peu à peu, avec l’allongement de la scolarité obligatoire, puis la mise en place du collège unique en 1975. En 1972, le certificat d’études primaires ne s’adresse plus qu’aux adultes et en 1987, ils sont moins d’une centaine de candidats. Cette très importante diminution est due au fait que le certificat d’études était le premier niveau de diplôme exigé pour pouvoir être titularisé dans la fonction publique. Mais à partir de 1983, les personnes qui ne sont plus soumises à l’obligation d’instruction (âgées de 16 ans et plus), sans diplôme et sans qualification professionnelle reconnue, peuvent présenter le Certificat de formation générale (CFG), son obtention donne l’équivalence du CEP. Et le 28 août 1989, par le décret n° 89-607, le certificat d’études primaires est supprimé, mettant fin à une existence de plus de cent ans.

Suppression du service militaire : « une décision démagogique de Chirac »(Morin)

 

 

Suppression du  service militaire : « une décision démagogique de Chirac »(Morin)

Il a raison Hervé Morin qui considère que la suppression du service militaire a été une décision démagogique. Il a tort quand il prétend que la France ne serait plus en capacité d’incorporer 900 000 jeunes par an. Pourtant le rétablissement du service militaire serait bien utile pour restructurer socialement certaines populations marginalisées. Bien entendu tout cela a un coût direct mais à comparer au coût indirect de la désocialisation de certaines populations (coût de la délinquance, du chômage, des forces de police pour les surveiller, coût de la justice etc. sans parler du coût de l’insécurité). Avec bien du mal les politiques conviennent désormais qu’on pourrait éventuellement imposer un service civique obligatoire. Quelle évolution en quelques semaines ! Pour mémoire une extrait d’un rapport du sénat de 1995 qui s’opposait au rétablissement du service militaire obligatoire compte tenu  du « caractère relativement improbable de l’émergence, à court et moyen termes, de menaces militaires majeures susceptibles d’affecter nos intérêts vitaux. » !!! On peut s’interroger sur l’efficacité d’un service civique à la place d’un service militaire. Le service militaire, lui avait plusieurs objectifs, participer (ou se préparer)  à la défense du pays, permettre le brassage sociologique et culturel enfin imposer pendant un temps le concept de discipline et d’effort. Si le service civique doit se limiter au nettoyage des fossés (qui ont bien besoin par ailleurs) avec un petit discours sur les valeurs républicaines, autant ne rien faire. Surtout si ces discours sont le fait d’enseignants (ou équivalents) déjà bien incapables de maîtriser une classe de gamins de 12-14 ans.    « Comment voulez-vous incorporer 900.000 jeunes chaque année ? », a pourtant demandé Hervé Morin samedi sur RTL. Rétablir le service militaire, comme certains le proposent après la vague d’attentats en France, est « rigoureusement impossible », selon le député-maire d’Epaignes. « J’étais un des rares opposés à sa suppression », affirme le centriste, qui dénonce « une décision démagogique de Jacques Chirac« . « Ça permettait aux bourgeois de découvrir que Neuilly ne représente pas la France, des jeunes obéissaient à des ordres,  énumère Hervé Morin, cela permettait aussi d’améliorer sa qualification, notamment de passer le permis de conduire », se rappelle-t-il.  Lancien ministre en profite aussi pour remettre en cause l’organisation de l’armée. « On vit sur un mythe, qui veut que l’on reste l’un des quatre premières puissances militaires », estime Hervé Morin. « C’est faux », selon lui. « Malheureusement, nous ne pouvons plus nous offrir deux composantes pour notre dissuasion », analyse le centriste, qui veut conserver les sous-marins nucléaires et renforcer nos effectifs en blindés légers ou en hélicoptères.

 

Taxis : suppression du délai d’attente pour les VTC

Taxis : suppression du délai d’attente pour les VTC

 

Encore une décision qui va embourber la régulation de taxis. Le conseil d’Etat supprime en effet le délai de 15 minutes qui devait être imposé aux taxis. Cela ne fait qu’embrouiller une situation complexe et aggraver les conditions de concurrence. Des taxis qui se plaignent à juste titre des distorsions de concurrence sociales et fiscales et qui doivent payer autour de 20 000 euros leurs licences à la différence des VTC. La haute juridiction administrative avait déjà suspendu en février ce décret contesté par les VTC qui l’estimaient trop favorable aux taxis, et mercredi, elle a indiqué, à l’appui de sa décision, que l’Etat n’était pas autorisé à imposer aux VTC cette condition restreignant son activité.  Le Conseil d’Etat avait été saisi notamment par la société de VTC Allocab après la publication d’un décret instituant ce délai, fin décembre 2013.  Le décret prévoyait que « la réservation préalable d’une voiture de tourisme avec chauffeur (était) caractérisée par le respect d’un délai minimal de quinze minutes entre la réservation du véhicule et la prise en charge effective du client ».  Selon un porte-parole du Conseil d’Etat, la juridiction a rappelé mercredi que « le législateur a distingué l’activité particulière des taxis de celle des VTC qui consiste à assurer le transport individuel de clients suivant des conditions fixées à l’avance entre les parties et à condition de respecter l’exigence d’une location préalable ».  Or, « le Conseil d’Etat estime que le gouvernement n’était pas autorisé à rajouter au régime des VTC des conditions nouvelles qui restreignent leur activité. Il juge donc que l’exigence d’un délai minimal de quinze minutes entre la réservation du véhicule et la prise en charge du client, qui n’est pas prévue par la loi et va au-delà de l’exigence légale de réservation préalable, est illégale », selon la même source.  Le gouvernement avait publié le 27 décembre 2013 ce décret imposant un délai obligatoire de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client par le VTC, face à la grogne des taxis, qui estimaient que les sociétés leur font une concurrence déloyale. Les sociétés de VTC voyaient quant à elles dans ce délai un frein à leur développement, en les forçant à multiplier par deux le délai moyen de prise en charge.  Pendant que le Conseil d’Etat examinait le recours des VTC, une nouvelle loi encadrant leur activité et celle des taxis a été promulguée début octobre. Mais celle-ci est déjà contestée, notamment par la société Uber qui, attaquée pour « concurrence déloyale » devant le tribunal de commerce de Paris, a obtenu la transmission à la Cour de cassation de deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) sur le fait de savoir si ce texte, la « loi Thévenoud », respectait les principes d’égalité et de liberté d’entreprendre.

 

Sondage suppression pub en ligne: les Français ne veulent pas payer

Sondage suppression pub en ligne: les Français ne veulent pas payer

 

 

Une curieuse idée de Google : payer pour ne  pas avoir de pub sur les écrans. En cause surtout la pub agressive qui masque l’info avant l’accès aux infos. La pub est sans doute nécessaire pour financer le net mais son caractère agressif, lui, est de moins en moins toléré.    78% des Français se disent agacés  par la réclame (publicité qui masque l’écran, son plus fort sur les vidéos…), ils ne sont que 13% à être prêts à payer le juste prix pour y échapper, selon un sondage OpinionWay pour Mozoo, groupe spécialisé dans le marketing et la publicité mobile, publié ce 3 décembre. Cette intolérance à la publicité en ligne varie selon l’âge: 84% des 65 ans et plus la jugent dérangeante, contre 71% des 18-24 ans.  Pour échapper à la réclame, et alors que l’utilisation de logiciels anti-publicité gratuits se répand, 50% des sondés se disent prêts à payer. Mais ceux-ci ne seraient disposés qu’à débourser 27 euros par an en moyenne (en plus du coût du fournisseur d’accès internet) pour bénéficier d’un internet sans publicité.  Seuls 13% sont prêts à payer le « juste prix » qui permettrait de compenser le manque à gagner des sites qui se priveraient de revenus publicitaires. « Vierge de toute publicité, Internet coûterait 65 euros par an en plus du prix exigé par le fournisseur d’accès », explique le groupe Mozoo, qui a obtenu ce chiffre en divisant le montant total des investissements publicitaires en ligne (2,791 milliards d’euros en 2013) par le nombre d’internautes en France (43,2 millions). Par ailleurs, pour 70% des personnes incommodées par la publicité en ligne, c’est sur les écrans d’ordinateur qu’elle est la plus gênante. Viennent ensuite la publicité sur Smartphones (20%) et celle sur tablettes (7%).  Mais ces chiffres s’expliquent aussi par un plus faible équipement des Français en Smartphones et tablettes : en 2013, quand 83% des 12 ans et plus possédaient un ordinateur, seuls 39% détenaient un Smartphone et 17% une tablette, selon une étude du Crédoc.

 

ISF : comme Gattaz Sarkozy veut la suppression…. curieux !

ISF : comme Gattaz Sarkozy veut la suppression…. curieux !

 

Sarkozy rejoint Gattaz dans le sulfureux amalgame entre la suppression de l’ISF et l’a amélioration de la compétitivité de l’économie. Comme Gattaz il mélange tout et dévoile les intérêts qu’il sert. Il est curieux que Sarkozy soit auusi timide sur la question des 35 heures et aussi volontariste sur la suppresion de l’ISF. Comme si l’ISF était la première question économique du pays et des PME qui créent l’emploie. . A  cet égard l’entretien d’une confusion entre la sphère financière et la sphère de l’économie réelle n’est  sans doute pas un hasard. Cette confusion nuit cependant à une compréhension des facteurs explicatifs de la crise et embrouille complètement les propositions politiques. Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l’UMP, se dit donc favorable à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dans une interview à paraître ce mercredi dans Le Figaro. « Je ne souhaite pas que la France quitte l’Union européenne ou la zone euro, donc oui, je pense qu’il faut supprimer l’ISF qui n’existe nulle part ailleurs en Europe », explique l’ex-chef de l’Etat. Selon lui, « il faut désidéologiser le débat fiscal français ». « La seule question est de savoir si l’on opte pour une fiscalité pragmatique qui nous permettra de lutter à armes égales avec les autres, notamment nos voisins européens », précise-t-il. Environ 300.000 personnes sont assujetties en France à l’ISF, dont le président du Medef, Pierre Gattaz, a récemment demandé la suppression.

 

Suppression ISF : Gattaz la provoc !

Suppression ISF : Gattaz la provoc !

Une nouvelle fois Gattaz fait de la provocation en réclamant la suppression de l’ISF comme si c’était la première préoccupation des PME qui créent  l’emploi en France. Réclamer la suppression de l’ISF au nom des PME relève de l’enfumage. Gattaz et le Medef sont en train de se décrédibiliser d’autant qu’ils réclament en même temps la hausse de la TVA jusqu’à 27% ! Une attitude irresponsable, démagogique et contreproductive. Certes la fiscalité plombe la compétitivité mais Gattaz et ses gros sabots ne servent pas la cause des entreprises avec des slogans auusi mystificateurs. Gattaz sert peut-être les intérêts de grands patrons comme Dassault (qui vient de se faire coincer avec 50 millions baladeurs en cash) mais sûrement pas celle des PME.  Le président de l’organisation patronale a en effet estimé que la fiscalité était en France « inversée », la jugeant « faible » sur la consommation avec « la TVA à 20% ». « Alors qu’on pourrait être à 23, 24, 25, 26, 27 pour financer un fort niveau de protection sociale : c’est ce que font les pays du Nord », a-t-il affirmé. Il a en revanche qualifié d’ »énorme, indécente » la fiscalité de l’épargne et du capital. « On a besoin de financements pour nos gamins, nos gamines qui créent des start-ups et veulent se développer dans la durée », a-t-il déclaré, appelant à ce que « tout un chacun » puisse y investir et être « rémunéré de son risque ». « Le mot dividende est interdit en France, c’est un totem », a raillé Pierre Gattaz. « Si on diabolise le mot dividende c’est mort. C’est la rémunération d’un risque, le dividende », s’est-il exclamé. Il a cependant « applaudi » le Pacte de responsabilité qui prévoit à terme 40 milliards d’allègement de cotisations sociales et d’impôts sur les entreprises. Cette position sur l’ISF a été défendue à plusieurs reprises par Pierre Gattaz. Déjà, en août 2013, lors de son discours de clôture de la première université d’été du Medef, il plaidait pour sa suppression. « Cet impôt est destructeur d’emplois parce qu’il explique pourquoi nous n’avons plus en France que 4.500 ETI (établissements de taille intermédiaire, Ndlr) par rapport à 12.500 en Allemagne », a détaillé le patron des patrons. « Est-ce que tel impôt, telle loi, telle décision crée de l’emploi et de la compétitivité? Si c’est oui, il faut le garder, si c’est non, il faut le supprimer, c’est aussi simple que ça », avait-il alors renchéri.

 

Impôts sur revenus : Vote de la suppression de la première tranche

Impôts sur revenus : Vote de la suppression de la première tranche

 

Avec le suppresion de la première tranche nécessairement un jour ou l’autre la pression sar encore plus importante sur les autres tranches (pas en 2015 mais sans doute les années suivantes). Une mesure qui répond aux problèmes des bas revenus qui pose quand même la question de la refonte de la fiscalité, de son poids , de sa nature, de sa répartition  notamment de la répartition entre fiscalité directe et indirecte. Les députés français ont adopté jeudi l’article du projet de loi de finances (PLF) pour 2015 qui supprime la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu, une mesure qui concrétise l’engagement du gouvernement en faveur des plus modestes. Cet article, qui s’inscrit dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité et dont le coût est évalué à 3,187 milliards d’euros au profit de plus de six millions de contribuables, supprime la tranche au taux de 5,5%. Les groupes de gauche ont voté pour et ceux de l’UMP et de l’UDI (centriste) ont voté contre, estimant que cette mesure allait alourdir la pression fiscale pour les classes moyennes. Cet article a été adopté dans le cadre de l’examen de la première partie du PLF 2015, celle des recettes. Un examen commencé mardi et qui devrait s’achever vendredi ou samedi, l’Assemblée nationale devant se prononcer mardi 21 octobre par un vote solennel sur cette partie recettes.

SNCM : suppression de 800 emplois sur 2000

SNCM : suppression de 800 emplois sur 2000

 

Une curieuse méthode qui consiste à prévoir un plan de restructuration alors qu’il n’ya pas de repreneur. Sans doute pour rendre plus sexy une entreprisse qui accumule depuis des années pertes financières et dysfonctionnements. En fait il n’y aura pas d’autre solution que la liquidation judicaire, d’une part pour éviter les sanctions financières de Bruxelles, d’autre part pour permettre une vraie mutation à une société moribonde (notons quand même  au passage que les promesses électorales d’avant les municipales sont passées aux oubliettes !). ;  La direction de la SNCM a présenté mardi en réunion de médiation un schéma d’exploitation au périmètre restreint et un volet social prévoyant plus de 800 suppressions d’emplois sur les 2.000 que compte la compagnie maritime. Les syndicats ont dénoncé un nouveau « coup de force » de l’actionnaire majoritaire, Transdev, qui est favorable à un redressement judiciaire de l’entreprise qu’il juge « indispensable » pour sauver la compagnie en grande difficulté. « Transdev veut imposer une marche forcée vers le redressement judiciaire, quel qu’en soit le prix et sans donner aucune garantie », a déclaré à Reuters le délégué CFE-CGC Maurice Perrin. « C’est un plan non financé car sans repreneur, mais le coût en serait très important et aggravé par une défaillance totale des actionnaires », a-t-il ajouté. De source syndicale, on précise que Transdev a menacé de faire jouer une clause de remboursement anticipé d’avances sur trésorerie pour accélérer une cessation de paiement de l’entreprise et demander son placement sous la protection du tribunal de commerce de Marseille. La réunion entre partenaires sociaux, représentants de l’Etat et actionnaires de la compagnie autour du médiateur nommé par le ministère des Transports, Gilles Bélier, a duré près de six heures. Une nouvelle réunion est programmée pour le 28 octobre. « La médiation doit aller à son terme et le gouvernement doit faire de nouveaux arbitrages », a dit Maurice Perrin. La Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), qui assure notamment la liaison entre la Corse et le continent, est détenue à 66% par Transdev, coentreprise détenue à parité par Veolia et la Caisse des dépôts, à 25% par l’Etat et à 9% par ses salariés. En plaçant la SNCM sous la protection du tribunal de commerce de Marseille, Transdev et l’Etat espèrent pouvoir se soustraire aux contentieux européens auxquels se trouve confrontée la compagnie. La Cour de justice de l’Union européenne, rejetant les recours de la France, a confirmé le 4 septembre que la SNCM devait rembourser les aides d’Etat perçues par la compagnie maritime lors de sa privatisation. Cette décision porte sur environ la moitié des 440 millions d’aides d’Etat que l’UE réclame à la SNCM, dont le remboursement mettrait définitivement la compagnie à terre. Pour Transdev, comme pour le gouvernement, la solution est de placer la compagnie en redressement judiciaire afin de créer une nouvelle société, plus attractive pour un éventuel repreneur et libérée du poids des aides à rembourser.

 

Impôts suppression 1e tranche d’impôt : des perdants

Impôts suppression 1e tranche d’impôt : des perdants

C’était à prévoir, il y aura des perdants même si 9 millions devraient en bénéficier sur 36 millions de foyers fiscaux. La suppression de la 1ère tranche de l’impôt sur le revenu fera un peu plus de 20.000 perdants (chiffre cependant approximatif tant qu’on ne connait pas les détails du budget 2015 et son vote).  On connaîtra tous les détails de la mesure lors de la présentation du Budget 2015 mercredi prochain. Mais Bercy a déjà fait le compte. Contrairement à ce qu’avait dit Manuel Valls, il y aura bien des perdants. Un peu plus de 20.000 contribuables vont voir leur impôt augmenter à cause de cette mesure. Peut-on y voir une entorse à la promesse présidentielle de ne pas alourdir la pression fiscale? On est plus dans le symbole. Même au sein de l’opposition, on estime qu’il n’y a rien de choquant. La mesure est plutôt bien calibrée admet un spécialiste budgétaire de l’UMP, qui souligne en plus que les hausses d’impôts des quelques milliers de contribuables devraient être très limitées. Un ténor de la majorité désamorce déjà toute polémique: 20.000, c’est l’épaisseur du trait, dit-il. Comparé aux 36 millions de foyers fiscaux, et comparé aussi aux 9 millions de contribuables qui vont au contraire bénéficier de la mesure. Alors bien sûr, la mesure est complexe. Ce qui risque de susciter des critiques. Mais à droite comme à gauche, les experts budgétaires considèrent que Bercy a réussi à trouver une solution qui tient la route.

Alitalia: 300 millions de recapitalisation contre la suppression de 1.900 emplois

Alitalia: 300 millions de recapitalisation contre la suppression de 1.900 emplois

C »était la demande d’Air France (actionnaire d’Alitalia), recapitaliser Alitalia mais contre la suppression d’emplois. La recapitalisation de 300 millions sera donc réalisée mais contre en quelque sorte la suppression de 1900 emplois. Sur 295 millions d’euros d’économies, 128 millions seront réalisées sur le coût du travail : suppression de l’équivalent de 1.900 postes et de certaines primes, notamment d’ancienneté, instauration d’une « contribution de solidarité » pour les salaires supérieurs à 40.000 euros bruts. En revanche, aucun « licenciement sec » n’est prévu.   »Nous ne voulons laisser à la maison ou renvoyer personne », a déclaré aux syndicats le PDG d’Alitalia, Gabriele del Torchio, selon lequel un plan « d’optimisation des coûts » est « absolument incontournable » pour la compagnie, au bord de l’asphyxie financière.  Un redimensionnement de la flotte est également prévu, avec l’abandon de 11 appareils A320.  Par ailleurs, le PDG a indiqué aux syndicats que son projet d?augmentation de capital était « pratiquement atteint ».  Alitalia, chroniquement déficitaire et dont la dette s’élève à 1,2 milliard d’euros, avait validé le mois dernier le principe d’une augmentation de capital jusqu’à 300 millions d’euros.  Une première période d’adhésion à l’opération ne lui avait permis de lever que 173 millions d’euros. Le deuxième tour doit s’achever mardi soir.  Le seuil de 225 millions d’euros de promesses d’achat de nouveaux titres devrait être atteint, ce qui devrait permettre au groupe public Poste Italiane de débloquer à son tour 75 millions et donc de parvenir aux 300 millions d’euros prévus.  Mais la compagnie italienne est toujours à la recherche d’un partenaire, a indiqué le PDG aux syndicats.  Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM, qui détient actuellement 25% de la compagnie italienne, avait refusé de souscrire à cette augmentation de capital, jugeant que « les indispensables mesures de restructuration financières n’étaient pas réunies ».  Mardi, la compagnie allemande Lufthansa ainsi que l’espagnole Vueling ont confirmé qu’ils n’étaient pas intéressés.   »C’est un plan de coupes budgétaires sans partenaire et sans prospective industrielle », a commenté le responsable de la fédération Transports du principal syndicat italien Cgil, Franco Nasso. Celui-ci a déploré « l’absence du gouvernement » dans ce dossier, jugeant que son implication est « indispensable pour que la négociation puisse s’ouvrir ».   »Le plan ne nous convainc pas, tant sur les recettes que sur le coût du travail », a ajouté son homologue de l’UIL, Claudio Tarlazzi, selon lequel la direction « doit accepter de le revoir et de le modifier sur les propositions des syndicats ».  Quant au responsable du troisième syndicat représenté, la CISL, il a jugé le plan « décevant » et réclamé de « la clarté sur le partenaire industriel ainsi que sur les mesures d’accompagnement social ».  Chroniquement déficitaire, Alitalia, qui compte 14.000 salariés, subit de plein fouet la concurrence des compagnies à bas coûts et du train.

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