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Covid France 19 août 2022 : +23.605 cas supplémentaires en 24h.

Covid France 19 août 2022 : +23.605 cas supplémentaires en 24h.

On enregistre jeudi 18 août 2022 : +23.605 cas supplémentaires en 24h, 153.427 morts au total, +92 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.075 (+3) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 124.352 (+89 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,66 le taux d’incidence à 177,09 et la tension hospitalière à 19,4 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.

La France compte actuellement 16.427 (-411) personnes hospitalisées et 981 (-20) malades en réanimation.

Bilan des régions :

  • Ile-de-France : 4.573 (-47) hospitalisées, 331 (+2) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Grand Est : 1.233 (-13) hospitalisés, 87 (-1) en réanimation et +17 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.364 (-26) hospitalisés, 81 (-6) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 1.520 (-105) hospitalisés, 67 (-5) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.599 (-23) hospitalisé, 65 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Bretagne: 533 (-27) hospitalisés, 36 (-2) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Normandie : 909 (-24) hospitalisés, 32 (-2) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.246 (-48) hospitalisés, 69 (-2) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 315 (-26) hospitalisés, 34 (-3) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Occitanie: 1.286 (-19) hospitalisés, , 86 (0) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 759 (-26) hospitalisés, 28 (+1) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 662 (-2) hospitalisés, 32 (+5) en réanimation et +2 décès en 24h

Covid France 28 mai 2022:+4.811 cas supplémentaires ces dernières 24h

Covid France 28 mai 2022:+4.811 cas supplémentaires ces dernières 24h

 

  • On enregistre ce vendredi 27 mai 2022,  +4.811 cas supplémentaires ces dernières 24h , +45 morts en 24h soit 148.129 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.865 (+1) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 119.264 (+44 en 24h). 53.490.625 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.

Covid France 25 mai 2022 :32 000 cas supplémentaires 24 heures

 

Covid France 25 mai 2022 :32 000 cas supplémentaires 24 heures

 

On enregistre ce mardi 24 mai 2022 : 32 000 cas supplémentaires 24 heures, 148.005 morts au total, +88 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.859 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 119.146 (+88 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,74 le taux d’incidence à 252,71 et la tension hospitalière à 21,2 %. Le taux de positivité est à 13,1 %.

La France compte actuellement 16.510 (-275) personnes hospitalisées et 1.072 (-2) malades en réanimation.

Bilan des régions :

  • Ile-de-France : 4.129 (-1) hospitalisées, 329 (0) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Grand Est : 1.210 (-19) hospitalisés, 83 (-2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.403 (-34) hospitalisés, 115 (-1) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 1.707 (-14) hospitalisés, 97 (-1) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.542 (-59) hospitalisé, 97 (+4) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Bretagne: 540 (-27) hospitalisés, 35 (-1) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Normandie : 1.274 (-8) hospitalisés, 33 (-3) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.082 (-9) hospitalisés, 66 (-2) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 309 (-30) hospitalisés, 25 (+1) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Occitanie: 1.324 (-53) hospitalisés, , 93 (0) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 746 (0) hospitalisés, 40 (+4) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 650 (-25) hospitalisés, 30 (-2) en réanimation et +7 décès en 24h

Covid France 16 mai 2022: 22 844 cas supplémentaires en 24 heures

 

On enregistre ce dimanche 15 mai 2022 : 22 844 cas supplémentaires en 24 heures,  147.275 morts au total, +7 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.844 (+7) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 118.431 (0 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,68 le taux d’incidence à 354,17 et la tension hospitalière à 24,4 %. Le taux de positivité est à 16,7 %.

La France compte actuellement 19.272 (-490) personnes hospitalisées et 1.233 (-59) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 4.421 (-56) hospitalisées, 343 (-24) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Grand Est : 1.482 (-39) hospitalisés, 111 (-1) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.690 (-32) hospitalisés, 134 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.009 (-149) hospitalisés, 110 (-5) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.782 (-55) hospitalisé, 102 (+1) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Bretagne: 737 (-16) hospitalisés, 43 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Normandie : 1.540 (-61) hospitalisés, 44 (-13) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.184 (+4) hospitalisés, 84 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 648 (0) hospitalisés, 31 (-4) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Occitanie: 1.514 (-39) hospitalisés, , 107 (-1) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 839 (-5) hospitalisés, 47 (-5) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 826 (-40) hospitalisés, 43 (-3) en réanimation et +9 décès en 24h

147.275 morts au total, +7 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.844 (+7) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 118.431 (0 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,68 le taux d’incidence à 354,17 et la tension hospitalière à 24,4 %. Le taux de positivité est à 16,7 %.

La France compte actuellement 19.272 (-490) personnes hospitalisées et 1.233 (-59) malades en réanimation.

Bilan des régions :

  • Ile-de-France : 4.421 (-56) hospitalisées, 343 (-24) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Grand Est : 1.482 (-39) hospitalisés, 111 (-1) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.690 (-32) hospitalisés, 134 (+2) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.009 (-149) hospitalisés, 110 (-5) en réanimation et +14 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.782 (-55) hospitalisé, 102 (+1) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Bretagne: 737 (-16) hospitalisés, 43 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Normandie : 1.540 (-61) hospitalisés, 44 (-13) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.184 (+4) hospitalisés, 84 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 648 (0) hospitalisés, 31 (-4) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Occitanie: 1.514 (-39) hospitalisés, , 107 (-1) en réanimation et +8 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 839 (-5) hospitalisés, 47 (-5) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 826 (-40) hospitalisés, 43 (-3) en réanimation et +9 décès en 24h

Covid France 9 mai 2022 :+29.324 cas supplémentaires confirmés en 24h.

Covid France 9 mai 2022 :+29.324 cas  supplémentaires confirmés en 24h.

On recense ce dimanche 8 mai 2022 : Covid France 9 mai 2022 :+29.324 cas  supplémentaires confirmés , 146.724 morts au total, +54 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.812 (+11) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 117.912 (+43 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,68 le taux d’incidence à 432,23 et la tension hospitalière à 27,7 %. Le taux de positivité est à 19,3 %.

La France compte actuellement 20.939 (-24) personnes hospitalisées et 1.403 (+6) malades en réanimation.

Bilan deségions françaises  :

  • Ile-de-France : 4.636 (+6) hospitalisées, 378 (+2) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Grand Est : 1.709 (-2) hospitalisés, 129 (+3) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.807 (-18) hospitalisés, 144 (-5) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 2.345 (+4) hospitalisés, 128 (0) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.914 (0) hospitalisé, 108 (+1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Bretagne: 837 (+9) hospitalisés, 49 (+4) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Normandie : 1.631 (-5) hospitalisés, 72 (+2) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.284 (+6) hospitalisés, 97 (+3) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 705 (-3) hospitalisés, 42 (-3) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Occitanie: 1.614 (0) hospitalisés, , 111 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 891 (-9) hospitalisés, 49 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 950 (-9) hospitalisés, 61 (-1) en réanimation et +3 décès en 24h

COVID FRANCE MERCREDI 15 DÉCEMBRE 2021 : Encore en hausse avec 65 713 nouveaux cas supplémentaires en 24 heures

COVID FRANCE  MERCREDI 15 DÉCEMBRE 2021 : Encore en hausse avec 65 713 nouveaux cas supplémentaires en 24 heures

Mercredi 15 décembre 2021, 120.983 morts au total et +65.713 nouveaux cas confirmés en 24h.

 

On recense ce mercredi 15 décembre 2021 : 120.983 morts au total, +151 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 26.991 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 93.992 (+151 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,18 le taux d’incidence à 507,79 et la tension hospitalière à 56,2 %. Le taux de positivité est à 5,6 %.

La France compte actuellement 15.062 (+243) personnes hospitalisées et 2.843 (+51) malades en réanimation.

Selon les données de Santé Publique France, Découvrez le bilan des différentes régions françaises et leur évolution :

  • Ile-de-France : 2.941 (+67) hospitalisées, 560 (+15) en réanimation et +23 décès en 24h
  • Grand Est : 1.375 (+27) hospitalisés, 272 (+1) en réanimation et +10 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.187 (-1) hospitalisés, 242 (+7) en réanimation et +13 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 1.853 (+31) hospitalisés, 358 (+5) en réanimation et +16 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.923 (+48) hospitalisé, 349 (-3) en réanimation et +23 décès en 24h
  • Bretagne: 458 (+10) hospitalisés, 58 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Normandie : 650 (+21) hospitalisés, 84 (-3) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.044 (+26) hospitalisés, 221 (+15) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 544 (-3) hospitalisés, 110 (0) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Occitanie: 1.343 (+30) hospitalisés, , 284 (+8) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 520 (0) hospitalisés, 101 (0) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 737 (-20) hospitalisés, 124 (+5) en réanimation et +13 décès en 24h

Ce mercredi 15 décembre 2021, le virus Covid-19 touche 269.743.318 cas confirmés et a fait au total 5.302.891 morts dans le monde.

 

Délinquance: Des moyens supplémentaires pour la police….aux États-Unis

Délinquance:  Des moyens supplémentaires pour la police….aux États-Unis

Un article deZusha Elinson, Dan Frosch et Joshua Jamerson dans le Wall Street Journal

 

 

Il y a un an, le mouvement « Defund the police » militait pour une réduction des fonds alloués aux forces de l’ordre. Mais après avoir effectivement modifié leur budget, beaucoup de villes américaines font aujourd’hui marche arrière et veulent rétablir (voire augmenter) leurs moyens.

Le maire de New York, Bill de Blasio, a ainsi relancé le projet de nouveau commissariat, un projet à 92 millions de dollars qui avait été abandonné l’été dernier. Son homologue de Baltimore, qui avait obtenu l’an passé une baisse de 22 millions de dollars du budget de la police, a récemment proposé une hausse de 27 millions de dollars.

Après une série d’attaques contre des habitants d’origine asiatique et une flambée des homicides à Oakland, en Californie, le conseil municipal est revenu sur une partie des coupes budgétaires imposées aux forces de l’ordre (3,3 millions sur 29 millions de dollars) et envisage désormais d’augmenter l’enveloppe allouée à la police de 24 millions de dollars. De son côté, le maire de Los Angeles a proposé une augmentation d’environ 50 millions de dollars du budget de la police, amputé de 150 millions de dollars l’an passé.

Dans les 20 plus grands services de police des Etats-Unis, les élus locaux veulent donner plus de moyens à neuf des douze départements pour lesquels les budgets de l’année prochaine ont déjà été dévoilés, les hausses demandées oscillant entre 1 % et près de 6 %.

Confrontées à une envolée de la criminalité (dans certaines villes, les meurtres ont bondi de plus de 10 %), les municipalités ont finalement eu du mal à réduire le budget de la police

De nombreuses villes américaines sont dirigées par des démocrates qui ont soutenu « Defund the police », un mouvement porté par Black Lives Matter et d’autres groupes au lendemain de l’assassinat de George Floyd par un officier de police à Minneapolis. La formule a été utilisée par les manifestants pour décrire des revendications allant d’une réduction pure et simple du budget des forces de police à une réallocation des fonds en faveur des services sociaux.

Mais, confrontées à une envolée de la criminalité (dans certaines villes, les meurtres ont bondi de plus de 10 %), les municipalités ont finalement eu du mal à réduire le budget de la police. Au quatrième trimestre 2020, les homicides ont ainsi augmenté de 32,2 % dans les villes de plus d’un million d’habitants, selon le rapport trimestriel du FBI sur le sujet. Pour les forces de l’ordre et les criminologues, le stress généré par la pandémie et la mise en retrait de la police ont probablement joué un rôle.

« Difficile de parler sérieusement de réduction du budget de la police quand la délinquance augmente », résume Michael Nutter, ancien maire démocrate de Philadelphie.

L’an passé, le mouvement « Defund the police » a coïncidé avec une baisse des recettes fiscales liée aux confinements. Mais la pandémie de Covid-19 se terminant peu à peu, l’économie repart et les collectivités locales bénéficient aussi de subventions fédérales. Des élus locaux et représentants des forces de l’ordre soulignent également que les réformes envisagées, notamment une meilleure formation des policiers, peuvent s’avérer très coûteuses. Et, dans certains quartiers, les habitants s’inquiètent d’une baisse des effectifs alors que la criminalité a augmenté.

L’été dernier, près de la moitié des 258 services de police interrogés par Police Executive Research Forum, un think tank de Washington, ont déclaré que leur budget avait été réduit ou le serait probablement. Selon cette enquête, ce sont les achats d’équipement qui ont le plus pâti des coupes budgétaires, suivis par la formation, le recrutement et les heures supplémentaires.

D’après Interrupting Criminalization, une initiative du Barnard Center for Research on Women qui milite pour une réduction du budget de la police, les militants ont réussi à obtenir une baisse de 840 millions de dollars à l’échelle nationale, et 160 millions de dollars de réallocation à des programmes sociaux. Le centre ajoute que les villes ont aussi annulé pour 35 millions de dollars de contrats de surveillance des écoles par les services de police.

Mais ces décisions ne représentent qu’une infime partie des quelque 100 milliards de dollars que les Etats-Unis dépensent chaque année pour leurs 18 000 services de police.

Surveillance rapprochée

De Baltimore à Minneapolis et Louisville, les villes épinglées par le département de la Justice pour le comportement de leur police ont besoin d’argent pour financer les changements exigés, notamment la formation des officiers de police ou l’achat de caméras-piéton.

« Pour changer la police, il faut recruter des agents, il faut les former autrement et il faut engager leur responsabilité, explique Chuck Wexler, directeur exécutif du Police Executive Research Forum. Penser qu’en enlevant des ressources à la police, on la rendra meilleure, c’est ridicule. »

A Minneapolis, ville où George Floyd a été tué, le budget de police a été amputé de 8 millions de l’an passé, puis relevé de 6,4 millions de dollars. Devant des départs en retraite en série et une augmentation de la délinquance, il a fallu recruter.

A Baltimore, Brandon Scott a été élu maire en décembre dernier après avoir fait campagne sur une refonte des services de police. L’an passé, alors président du conseil municipal, il avait (avec succès) milité pour une baisse de 22,4 millions de dollars du budget de la police, une somme qu’il voulait transférer aux services sociaux.

Dans les premiers mois de son nouveau mandat, il a proposé 27 millions de dollars… de hausse. Lors d’un entretien, il a déclaré que ce changement de cap s’expliquait par une augmentation des pensions de retraite et de l’assurance-maladie des policiers. Pour lui, l’obligation de réformer la police de Baltimore et de former les policiers (ainsi que le prévoit l’accord conclu en 2017 avec le département de la Justice après la mort de Freddie Gray, décédé après une rupture des cervicales pendant une garde à vue) complique également la mise en place de coupes budgétaires.

China Terrell, habitante de Baltimore, raconte son effroi quand, mercredi matin, son mari a été attaqué en pleine rue. Les voleurs sont partis avec son Apple Watch et son iPhone. Directrice exécutive d’une organisation locale à but non lucratif, elle souligne qu’elle n’avait jamais ressenti d’aussi près la hausse de la criminalité dont elle entendait parler.

« Pour moi, il faut repenser et revoir la façon dont on imagine la police, et pour mettre en place ce qu’on estime être des améliorations, il faudra plus d’argent, pas moins. C’est une réalité qui ne reflète pas du tout “Defund the police” »

Candidate démocrate aux élections législatives de l’Etat, elle estime que la réduction du budget décidée par Brandon Scott n’est pas responsable de l’agression de son mari. Pour lutter contre la délinquance, il faut selon elle réduire les inégalités et le nombre de terrains vagues dans les quartiers, mais pas le budget de la police. Avec davantage de moyens, poursuit-elle, la police pourrait améliorer ses procédures de recrutement et de formation pour que les officiers de police soient plus justes et plus impliqués dans la vie locale.

« Pour moi, il faut repenser et revoir la façon dont on imagine la police, et pour mettre en place ce qu’on estime être des améliorations, il faudra plus d’argent, pas moins, affirme cette femme de 43 ans. C’est une réalité qui ne reflète pas du tout “Defund the police”. »

Toby Ditz a 70 ans. Cette enseignante à la retraite de Baltimore raconte qu’elle a été déçue de savoir que Brandon Scott voulait augmenter le budget de la police alors qu’il s’était présenté comme un réformateur pendant la campagne. Elle comprend les coûts liés aux pensions de retraite et à l’assurance-maladie, mais estime qu’ils auraient pu être compensés par des économies à d’autres niveaux. « Le minimum, ç’aurait quand même été de ne pas augmenter le budget », soupire-t-elle.

Brandon Scott souligne qu’il est favorable à une diminution à terme du budget de la police, mais qu’il redoute que des coupes hâtives n’alimentent les critiques.

« Je pense que les habitants de Baltimore attendent de moi que je fasse les bonnes choses, mais surtout les bonnes choses au bon moment », souligne-t-il.

L’été dernier, Oakland a prélevé 14 millions de dollars sur le budget de sa police pour financer un nouveau programme grâce auquel des spécialistes de la santé gèrent certaines crises à la place de la police ; certaines fonctions ont aussi été transférées à d’autres départements. En décembre, à court d’argent, Libby Schaaf a demandé 15 millions de dollars d’économies supplémentaires.

LeRonne Armstrong, le chef de la police, raconte que son service a décidé de réduire le nombre de policiers à pied, qui patrouillaient dans les quartiers pour empêcher les règlements de comptes entre les gangs, et les effectifs de l’équipe chargée d’empêcher les rodéos urbains.

Mi-avril, 41 homicides avaient été commis : 13 de plus que l’an passé, lorsqu’un confinement strict était en place. Les sideshows s’étaient multipliés, y compris près de la maison de Libby Schaaf. Et plusieurs personnes avaient été agressées dans le quartier chinois d’Oakland, où la police de proximité avait auparavant l’habitude de se rendre.

« Ce que ce mouvement de coupes budgétaires ne prend pas en compte, c’est l’explosion de la criminalité dans notre ville », déplore LeRonne Armstrong.

John Jones III, animateur à East Oakland, quartier où les homicides sont les plus nombreux, explique que les habitants ne veulent pas moins de policiers : ils veulent de meilleurs policiers.

« Un, ils veulent que les policiers arrêtent de nous tuer et de nous faire du mal et deux, ils veulent qu’ils fassent leur boulot. Quand vous entendez les tirs depuis votre salon ou que vous vous faites cambrioler, vous voulez que quelqu’un vienne et fasse quelque chose », souligne-t-il.

Le 12 avril, après un engagement du chef de la police et des plaintes des habitants, le conseil municipal a voté à l’unanimité pour l’annulation d’une partie des coupes budgétaires.

Nikki Fortunato Bas, présidente du conseil municipal, faisait partie des militants qui voulaient à tout prix réduire le budget de la police. Elle a voté en faveur de l’annulation. Le conseil municipal « a tenté de réagir à des problèmes de sécurité bien réels », résume-t-elle.

Services sociaux

A New York, Bill de Blasio et le conseil municipal avaient dans un premier réduit le budget opérationnel de la police de 5,6 à 5,2 milliards de dollars après les manifestations. Une partie des économies réalisées avaient été allouées aux programmes pour les jeunes et aux services sociaux.

Mais entre le 1er janvier et le 23 mai 2021, 531 fusillades ont eu lieu, contre 295 lors de la même période l’an passé. Pour le prochain exercice, le maire veut revenir sur la moitié des coupes budgétaires.

En avril, lors d’une conférence de presse, il a expliqué que les premières coupes budgétaires étaient le résultat « du contexte de l’époque » et de la volonté de la mairie de transférer des fonds vers les populations locales, mais aussi des tensions financières provoquées par la pandémie. Il a précisé que, grâce au plan de relance fédéral, la ville possédait désormais davantage de moyens.

Parmi les coupes les plus emblématiques sur lesquelles la mairie est revenue figure la construction du 116e commissariat du Queens, un projet défendu par les responsables locaux. Les fonds alloués à ce projet proviennent d’une autre ligne budgétaire de la police.

Roberto Williamson, propriétaire du Breezes Island Grill Restaurant and Lounge, un restaurant américano-caribéen dans le Queens, trouve le nouveau commissariat « formidable ».

Ceux qui avaient porté le mouvement « Defund the police » sont déçus, mais soulignent que leurs efforts ont produit d’autres résultats

Il n’avait pas remarqué d’augmentation de la criminalité, mais se dit favorable à un meilleur accès aux services de police dans le quartier. Le plus important, selon lui, c’est d’améliorer les relations entre les habitants et les policiers.

« Le commissariat dont on dépendait était vraiment très loin, donc ce sera forcément bien d’en avoir un plus près, explique-t-il. Je ne suis pas favorable à une baisse du budget de la police si elle fait ce qu’elle doit faire pour la communauté et les gens qui s’en occupent. »

Ceux qui avaient porté le mouvement « Defund the police » sont déçus, mais soulignent que leurs efforts ont produit d’autres résultats. Chivona Newsome, cofondatrice de l’antenne de Black Lives Matter pour l’agglomération new-yorkaise, évoque ainsi une mesure prise en mars par le conseil municipal : la fin de l’immunité accordée aux policiers poursuivis pour violation des droits civiques, immunité qui protégeait les policiers lors de l’essentiel de leurs interventions. « Je sais que [Defund the police] est une formule controversée, mais elle a changé la façon dont les gens considèrent la police », affirme-t-elle.

L’an passé, en raison de l’impact économique de la pandémie, la ville de Denver a réduit le budget de sa police de près de 25 millions de dollars. Un programme pilote lancé l’été dernier prévoyait l’envoi de travailleurs sociaux et d’infirmiers à la place des officiers de police quand les appels au commissariat ne semblaient pas être liés à des problèmes de violence. Le programme STAR a reçu une première enveloppe de 208 000 dollars provenant de recettes fiscales votées en 2018. Il devrait être étendu à toute la ville, pour un coût total de 3 millions de dollars l’an prochain, des fonds issus du budget global de la ville et d’autres sources, mais pas du budget de la police.

Selon un rapport municipal, 68 % des 243 personnes que les travailleurs sociaux ont rencontrées suite à des appels étaient sans abri. Aucune de leurs interventions n’a nécessité l’aide de la police de Denver. D’après les conclusions du rapport, le programme pourrait permettre de réduire de 2,8 % les appels à la police pour des demandes d’aide.

Les finances étant plus stables cette année, Denver pourrait aussi restaurer le budget de la police, a indiqué le porte-parole du maire Michael Hancock, qui ne soutient pas de réduction.

Paul Pazen, le chef de la police de Denver, explique que le programme Star est un excellent exemple de l’approche « holistique » indispensable pour réformer la police et que les coupes budgétaires mineront ces efforts.

« Il est assez rare que quelque chose fonctionne mieux avec moins d’argent », résume-t-il.

Katie Honan a contribué à cet article

(Traduit à partir de la version originale par Marion Issard)

Vaccination France : 7,5 millions de doses supplémentaires Pfizer

Vaccination France : 7,5 millions de doses supplémentaires Pfizer

La vaccination semble se enfin s’accélérer un peu partout notamment grâce à l’arrivée massive de vaccins Pfizer.

En effet, La France a reçu mardi la première partie des quelque 7,5 millions de doses supplémentaires de vaccin Pfizer-BioNTech contre le COVID-19 dont elle va bénéficier au cours du deuxième trimestre, a déclaré Jean Castex.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé le 14 avril dernier que l’UE recevrait au total 50 millions de doses supplémentaires de ce vaccin au cours du deuxième trimestre grâce à une accélération des livraisons par le groupe pharmaceutique américain.

« Parmi ces doses supplémentaires, près de 7,5 millions vont bénéficier à la France. Leur livraison, qui débute ce jour sur le territoire, s’échelonnera jusqu’à la fin du mois de juin », a précisé le Premier ministre dans un communiqué.

Coronavirus : 1 million de pauvres supplémentaires

Coronavirus : 1 million de pauvres supplémentaires

 

Déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté,

Jeantet , Déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, tente de répondre à la montée de la pauvreté en France analyse les nouvelles politiques sociales : aller vers ceux qui n’osent pas frapper aux portes.

Les associations parlent d’un million de pauvres supplémentaires en raison de la crise. Validez-vous ce chiffre ?

Personne ne peut le valider, pas même les associations. Il s’agit d’un ordre de grandeur. On sait que la pauvreté va augmenter. Pour l’heure, le seul élément tangible est la hausse du revenu de solidarité active : entre octobre 2019 et octobre 2020, le nombre d’allocataires a progressé de 8,5 % pour s’établir à 2,1 millions. Cette hausse s’explique principalement par l’absence de sorties du RSA. Contrairement à des idées reçues, le RSA est un dispositif qui respire.

Quels sont les profils les plus menacés par la montée de la pauvreté ?

Nous n’avons pas d’outils pour analyser ces phénomènes en temps réel, mais nous constatons l’arrivée d’indépendants, de commerçants, par exemple, qui font faillite et n’ont pas droit au chômage. Leur seul recours, c’est le RSA. Les agents des CAF notent que ces personnes sont désemparées face à des demandes qu’elles doivent remplir pour la première fois et éprouvent un sentiment de déclassement très fort. Je crains que ces phénomènes s’accentuent en 2021.

Diriez-vous que, pour l’heure, les choses sont contenues ?

Pour le moment, l’aide alimentaire n’explose pas, alors que pour le premier confinement, elle avait augmenté de 30 % à 40 %. Il n’y a pas d’envolée des impayés de loyer, non plus. Durant le premier confinement, leur paiement, dans le parc social, a été perturbé pour une raison pratique : certains sont acquittés en espèces et les gens ne pouvaient pas se déplacer. Les situations se sont régularisées ensuite.

Les jeunes sont aussi un public fragile…

Leur insertion professionnelle est déjà difficile en temps normal. Aujourd’hui, même ceux qui ne connaissent pas de problème particulier ont du mal à trouver des stages, des contrats. Les Crous se sont mobilisés pour mettre en place des aides sociales ; on a créé des postes de tuteurs dans les universités, des étudiants qui en aident d’autres ; 80 psychologues vont être recrutés. Il faut noter que certains étudiants n’ont pas suivi de cours en présentiel depuis le mois de mars. Certains restaurants universitaires ont mis en place des repas à un euro, mais comme ils ont fermé, ils proposent des paquets repas.

«Les jeunes précaires se méfient des institutions. Il faut aller les chercher. Nous allons créer des maraudes numériques: faire la promotion des dispositifs sur Instagram, Snapchat»

Le gouvernement a institué de nombreuses aides. Que manque-t-il encore ?

Il faut d’abord mettre en œuvre ce qui a été décidé. Au-delà, nous développons la notion « d’aller vers », un courant de pensée de plus en plus utilisé en matière de politiques sociales. Jusqu’à présent, nous pratiquions une logique de guichets. Elle entraîne un taux élevé de non-recours : beaucoup de gens n’osent pas frapper aux portes, il y a une forme de désespérance, de lâcher-prise. Alors nous « allons vers » les publics.

Par quels moyens ?

Nous avons mis en place des équipes mobiles de prévention des expulsions locatives pour aller au-devant des personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer. Ou encore des équipes mobiles de psychologues à l’intention des publics précaires. Nous avons utilisé un tel système dans les centres d’hébergement pour vérifier que leurs occupants avaient demandé l’ouverture de leurs droits en matière de santé, au lieu d’attendre qu’ils se dirigent vers les caisses primaires d’assurance-maladie. Dans ce même esprit, nous allons traiter de la question des jeunes très précaires en 2021. Ils se méfient souvent des institutions. Il faut aller les chercher au pied des immeubles et sur les réseaux sociaux. Nous allons créer des « maraudes numériques » : faire la promotion de la garantie jeunes et autres dispositifs qui leur sont destinés sur Instagram, Snapchat et les réseaux qu’ils fréquentent. L’action en direction des jeunes, c’est l’ADN de notre stratégie de lutte contre la pauvreté.

Justement, qu’en reste-t-il du fait de la crise sanitaire ?

Le grand sujet de 2021 sera la mise en place du service public de l’insertion et de l’emploi [pour accompagner les bénéficiaires du RSA et toutes les personnes en insertion]. Mais nous n’allons pas créer un jardin à la française avec des solutions identiques pour tous. Dans un premier temps, en 2021, nous lançons un appel à projets auprès de 30 conseils départementaux, avec Pôle emploi et les CAF. A eux d’imaginer les formats concrets adaptés à leurs besoins locaux.

Autre élément majeur de la stratégie de lutte contre la pauvreté, la réforme des minima sociaux, elle, semble abandonnée ?

Le Premier ministre a dit que les travaux techniques en vue de la création du revenu universel d’activité [ce RUA doit naître de la fusion d’une dizaine de prestations sociales existantes] continuent. L’objectif est de les mener à bien d’ici à l’automne 2021 et de faire des simulations. Mais il n’y aura pas de loi RUA avant la présidentielle de 2022, ce sera le sujet d’un éventuel prochain quinquennat. Toutefois, il est judicieux de continuer les études tant le sujet est complexe, car il y aura des gagnants et des perdants. Il faut bien peser les avantages et les inconvénients de chaque scénario.

EDF demande des moyens supplémentaires pour la transition écologique

 EDF demande des moyens supplémentaires pour la transition écologique

le PDG d’EDF , Jean-Bernard Lévy , considère que l’Europe-France y compris-  n’a rien fait de significatif en matière de politique énergétique pour aller dans le sens de l’accord de Paris sur le climat et le réchauffement climatique. Il remet en cause le système actuel de régulation et demande des moyens supplémentaires.

 

« Nous n’avons pas assez de moyens, même en multipliant les investissements dans la transition énergétique, nous aimerions bien faire beaucoup mieux, faire beaucoup plus, aller beaucoup plus vite », a-t-il dit lors d’un événement sur le thème de l’innovation organisé par EDF.

« Nous sommes assez bloqués dans cette démarche par le système dans lequel nous sommes aujourd’hui, un système de régulation qui a été mis en place il y a une bonne dizaine d’années (…) sans tenir compte, en aucune façon, du fait que nous produisons de l’électricité décarbonée », a-t-il ajouté en évoquant la subsistance de formes de subventions aux énergies fossiles dans de nombreux pays d’Europe.

Le PDG d’EDF a estimé que les objectifs d’efficacité énergétique devaient s’accompagner d’une prise en compte des objectifs de décarbonation et a redit son souhait que des taxes carbone efficaces soient enfin décidées au niveau de l’Union européenne ou de ses Etats-membres, cinq ans après l’accord de Paris sur le climat et le réchauffement climatique.

« Qu’a-t-on fait ces cinq dernières années dans les instances communautaires pour mettre en place des actions concrètes allant dans le sens des accords de Paris ? Il me semble qu’on vient de perdre cinq ans. »

Jean-Bernard Lévy a également estimé que le financement de la transition énergétique n’imposait pas des hausses de prix pour les consommateurs.

« Il faut modifier le prix relatif des énergies entre elles (…), il faut que la politique de la fiscalité évolue – peut-être pas trop brutalement, parce que l’épisode des Gilets jaunes aura laissé des traces – de façon à organiser les choses en fonction d’un objectif climatique. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, ce n’est pas le cas en France et ce n’est pas le cas en Europe (…) »

Le projet de réorganisation d’EDF, nommé Hercule, doit lui permettre d’améliorer ses capacités d’investissement et de financement à travers notamment une sanctuarisation de son parc nucléaire français et une ouverture du capital de ses activités dans les renouvelables.

Les syndicats s’y opposent toutefois fermement en faisant valoir qu’il constituerait un premier pas vers un démantèlement et une privatisation d’EDF, avec des menaces pour l’emploi.

Royaume-Uni : 511 décès supplémentaires

Royaume-Uni : 511 décès supplémentaires

511 nouveaux décès liés à l’épidémie de coronavirus, en hausse par rapport aux 501 morts recensés jeudi.

Les autorités britanniques ont également signalé 22.287 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures, contre 22.915 le jour précédent.

Croissance France : le FMI souhaite des mesures budgétaires supplémentaires

Croissance France : le FMI souhaite des mesures budgétaires supplémentaires

 

Les informations fournies par le fonds monétaire international n’apportent pas d’éléments vraiment nouveaux concernant la situation économique française. L’objet n’est sans doute pas là. Il s’agit en réalité d’encourager le pays à des mesures budgétaires supplémentaires pour amortir le choc de la seconde vague de la crise sanitaire qui risque d’entraîner des dégâts beaucoup plus importants que prévu. ( la France fait un effort financier de 4 à 5% du PIB et l’Allemagne de près de 10% comme les Etats-Unis).

Le Fonds monétaire international (FMI) confirme que l’activité économique devrait reculer d’environ 10% pour l’ensemble de l’année 2020 en France et prévoit une reprise partielle de l’ordre de 5%-6% en 2021, en notant que celle-ci “dépendra de l’évolution de la pandémie et des mesures d’endiguement associées”.

Le FMI, dans une note consécutive à une mission sur la France, estime, face à la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, que “des mesures de relance budgétaire supplémentaires, temporaires et bien ciblées, pourraient se révéler nécessaires en France en fonction de l’évolution de la situation”.

Les autorités françaises, continue le FMI, “doivent élaborer dès maintenant un plan crédible et ambitieux de rééquilibrage des finances publiques à moyen terme et le mettre en œuvre seulement une fois la reprise économique bien engagée”.

Marks & Spencer: suppression de 7.000 postes supplémentaires

Marks  & Spencer : suppression de 7.000 postes supplémentaires

Suite à une baisse des ventes de l’ordre de 20 % au plan mondial, Marks & Spencer a annoncé mardi la suppression 7.000 postes supplémentaires dans ses effectifs, M&S avait déjà annoncé le mois dernier la suppression de 950 postes dans le cadre d’une réorganisation des structures de direction de ses magasins.

Cette nouvelle réduction des effectifs portera quant à elle sur son principal centre d’assistance, les postes d’encadrement à l’échelle régionale ainsi que ses magasins britanniques au cours des trois prochains mois et une proportion significative devrait se faire via des départs volontaires et des retraites anticipées, selon M&S.

Des milliers de suppressions de postes ont déjà été annoncées par d’autres grands distributeurs britanniques, tels que John Lewis, Dixons Carphone et WH Smith.

“Ces propositions constituent une étape importante pour devenir une entreprise plus agile et rapide, capable de s’adapter aux besoins toujours changeants des consommateurs, et nous nous engageons a soutenir nos collègues pendant cette période”, a déclaré le directeur général Steve Rowe.

M&S a enregistré une chute de 19,2% de ses ventes en glissement annuel pour les 19 semaines se terminant le 20 août – qui incluent une partie de la période de confinement au Royaume-Uni – avec un plongeon de 49,1% pour les ventes dans l’habillement et maison, et un recul de 1,1% des ventes alimentaires.

Sécheresse : des aides supplémentaires pour les agriculteurs

Sécheresse : des aides supplémentaires pour les agriculteurs

 

Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé ce vendredi des aides à la trésorerie d’urgence comme certains dégrèvements fiscaux. Globalement le secteur est lourdement touché par la crise sanitaire. En outre les rendements de beaucoup de produits ont été affectés. Enfin les exportations de nombreuses productions ont été victimes de la baisse du commerce international voire des mesures de taxation comme aux États-Unis.

«On prend des mesures exceptionnelles pour accompagner les agriculteurs face à des épisodes de sécheresse qui ne cessent de se répéter», a déclaré sur France Info le ministre qui a aussi confirmé qu’une «part significative» du volet agricole du plan de relance de l’économie devant être annoncé le 25 août sera consacrée à

«Pour tous les départements qui pourront relever de la calamité agricole», le ministre a indiqué qu’il serait «très vigilant» afin que les agriculteurs concernés puissent en bénéficier. «Quand est-ce que cela se passe ? À la fin de l’épisode de sécheresse, on constate les conséquences des diminutions de rendement et on fait ces déclarations (…) qui donnent lieu ensuite à des accompagnements financiers», a dit le ministre sans donner le montant du budget.

 

La présidente de la FNSEA Christiane Lambert avait demandé aussi des allègements de charge voire des échelonnements de remboursements bancaires pour les entreprises agricoles.

«Au-delà de ces mesures de très court terme, agronomiques et financières, il faut surtout préparer l’avenir, c’est l’objectif du plan de relance ou une part conséquente du volet agricole du plan de relance sera consacrée à l’adaptation de notre agriculture aux effets du changement climatique», a ajouté le ministre.

Viticulture : 80 millions d’aides supplémentaires

Viticulture : 80 millions d’aides supplémentaires

La viticulture est victime collatérale de la baisse du commerce notamment dans les bars-restaurants et dans les exportations. Une part importante de la production passe en effet par les bars et les restaurants qui ont longtemps été fermés pendant la crise sanitaire. Parallèlement, les ventes à l’étranger sont écroulées alors qu’elles représentent environ 30 % de la production. Une enveloppe supplémentaire de 80 millions d’euros d’aides pour soutenir les viticulteurs, a donc été annoncé le Premier .

Cette enveloppe s’ajoute au plan d’aides de 170 millions d’euros débloqué en mai par le précédent gouvernement. « J’ai demandé à ce que ces aides puissent être distribuées le plus rapidement possible car les besoins en trésorerie (…) sont forts », a ajouté le Premier ministre.

Ce coup de pouce supplémentaire avait été réclamé par le secteur viticole. Au total, les viticulteurs estiment que la crise sanitaire a engendré un manque à gagner d’au moins 1,5 milliard d’euros en raison de la mise à l’arrêt des bars, restaurants,

« Globalement l’agroalimentaire a été moins impacté que d’autres par le Covid [...] mais cela cache des différences importantes selon les secteurs », explique Matignon, en soulignant que la viticulture, « dépendante de la restauration » et soumise à une reprise de l’activité touristique « hétérogène », figure parmi les plus touchés.

 

D ans le même temps, « il y a eu aussi une contraction assez forte des échanges commerciaux », alors que la France « exporte entre 30 et 40% de sa production », note Matignon.

À la crise du nouveau coronavirus s’ajoute l’effet des sanctions américaines prononcées fin 2019 sur les vins de moins de 14 degrés (hors vins à bulles), en représailles à un différend commercial entre Airbus et Boeing.

Quelques chiffres :

800 000 ha de production, soit près de 3 % des terres arables

45 Mhl de vins produits par an, moyenne entre 2014 et 2018

1/3 des vins exportés (plus de 8 Mds€)

17 % du vin mondial est français

La France est le 2e producteur mondial de vins, et le 1er en valeur

250 000 emplois directs

15 % de la valeur de la production agricole française

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