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Coronavirus France : 112 décès en plus, 14.459, contre 12.612 infectés supplémentaires

Coronavirus France :  112 décès en plus, 14.459, contre 12.612 infectés supplémentaires

Le pic est doute encore loin d’être atteint d’autant que la France manque de tout: de masques, de tests, de laboratoires et de personnels. La France a enregistré 112 décès supplémentaires en l’espace de 24h00 provoqués par l’épidémie de coronavirus, portant le total à 562, a annoncé samedi le ministère de la Santé.

Le nombre de cas confirmés atteint désormais 14.459, contre 12.612 la veille, précise le communiqué. Sur ce total, 6.172 personnes sont hospitalisées dont 1.525 cas graves en réanimation.

Des mesures drastiques de confinement sont en vigueur depuis mardi midi sur tout le territoire national, pour une durée fixée jusqu’ici à “au moins 15 jours”, et le gouvernement a annoncé vendredi, veille de week-end, un durcissement des contrôles.

Le ministère de la Santé Olivier Véran a annoncé que le conseil scientifique se réunirait à nouveau lundi pour donner son avis sur l’étendue et la durée du confinement.

“Les Français nous interrogent légitimement sur l’étendue actuelle du confinement et notre capacité à le faire respecter”, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse. La vérité c’est que les Français sont très interrogatifs sur l’efficacité du plan d’urgence du gouvernement et comprennent difficilement notamment le manque de masques et  de tests.

“Ce n’est pas sur la base d’un dépistage massif que nous mettrons fin au confinement, mais c’est sur la base d’un dépistage massif que nous pourrions être amené à accroître notre surveillance une fois le confinement levé”, a-t-il dit. En fait,  une stratégie  de crise pour masquer le grand sous-équipement de la France en tests  et en laboratoires équipés contrairement par exemple à la Corée du Sud qui a su s’adapter en raison des épidémies précédentes. La carence est à moitié avouée quand le gouvernement déclare qu’il  travaille en ce moment avec les industriels français et à l’étranger pour augmenter cette capacité de dépistage et espère disposer dans les prochaines semaines d’une nouvelle méthode plus simple, plus rapide et plus largement diffusable sur le territoire. La situation est de plus en plus dramatique qui compte le plus de morts au monde du fait du Corona virus- L’Italie a dénombré samedi 793 décès supplémentaires provoqués par le coronavirus, enregistrant de loin la plus forte progression en chiffre absolu depuis le début de l’épidémie il y a un mois.

Le nombre de décès dans le pays, où le nombre de morts a dépassé jeudi celui de la Chine, atteint désormais un total de 4.825, d’après les chiffres communiqués par l’agence de la protection civile.

Le nombre de cas est passé de 47.021 vendredi à 53.578, soit une hausse de 13,9%.

La région la plus touchée, la Lombardie, demeure dans une situation critique avec 3.095 décès et 25.515 cas.

Fed : une émission 1500 milliards de dollars supplémentaires

Fed : une émission 1500 milliards de dollars supplémentaires

 

Un énorme plan de refinancement a été décidé par la Banque fédérale américaine pour faire face à la double crise économique et financière avec une injection de 1500 $ supplémentaires cette semaine. Une intervention assez massive et pourtant qui n’a pas encore complètement convaincu les acteurs économiques. Cette réaction est à mettre en parallèle avec l’immobilisme quasi total de la banque centrale européenne qui n’a pratiquement rien décidé ni en matière d’évolution des taux ou d’injection de liquidités pour sauver notamment les trésoreries. La démonstration sans doute que l’orthodoxie allemande commande encore les orientations de la BCE.

La très prudente Christine Lagarde qui n’a jamais fait preuve d’une grande originalité ni d’une grande détermination s’aligne évidemment derrière cette orthodoxie allemande. Tout ce qu’elle a déclaré jusqu’à maintenant est d’une grande banalité quand elle affirme par exemple que la politique monétaire ne se fera pas suffisante et qu’il faudra l’articuler avec une politique budgétaire. De la même manière quand elle souhaite une réponse coordonnée tant en Europe qu’au plan international. En attendant chaque pays ou chaque zone économique essaye de sauver sa peau pendant que la banque centrale européenne s’enfonce dans ses contradictions.

La Fed, elle,  va offrir ce jeudi 500 milliards de dollars à échéance de trois mois et offrira vendredi 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois. Elle injectera chaque semaine 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois jusqu’au 13 avril.

Ces annonces ont permis à la Bourse de New York d’effacer une partie de ses pertes à la mi-séance. Aux alentours de 17H10 GMT, le Dow Jones, qui a chuté de plus de 9% en séance, était en repli de 4,71%, pendant que le Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 4,45%.

La banque centrale continuera par ailleurs à alimenter le marché en liquidités avec, jusqu’au 13 avril, au moins 175 milliards de dollars chaque jour, avec un remboursement le lendemain, et, deux fois par semaine, au moins 45 milliards de dollars à échéance de deux semaines. Cet argent mis à disposition par la Fed permet aux banques et grandes entreprises de se refinancer.

La puissante banque centrale américaine a précisé, dans ce communiqué, que «ces changements doivent permettre de répondre à des perturbations très inhabituelles sur les marchés secondaire des bons du Trésor associées à l’éclosion de coronavirus». La Fed va également acheter différents types de titres à diverses maturités et les achats se poursuivront au deuxième trimestre.

Face à la pandémie du nouveau coronavirus, et à ses effets sur l’économie, la Fed a déjà, à deux reprises cette semaine, augmenté ses injections quotidiennes sur le marché monétaire, les faisant passer de 100 à 175 milliards de dollars.

Chine Coronavirus: 100 ou 1000 cas supplémentaires ?

Chine  Coronavirus: 100 ou 1000 cas supplémentaires ?

 

Depuis que l’épidémie a gagné tous les continents, la Chine se fait très discrète sur l’évolution de sa situation sanitaire. Plus que discrète même autoritaire car elle a interdit la plupart des informations relatives à cette question sur les réseaux sociaux. Curieusement Les autorités sanitaires chinoises ont déclaré mercredi avoir recensé la veille 119 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 38 décès supplémentaires liés à l’épidémie en Chine continentale.

Or c’est à peu près le même nombre de cas nouveaux dans des pays qui comptent moins de 100 millions d’habitants quand la Chine en compte environ 1 500 000 000. Certains objecteront que les mesures de confinement ont produit leurs effets mais il faut aussi prendre en compte la dimension d’un pays qui est à peu près à l’échelle d’un continent. L’organisation mondiale de la santé qui se faisait le porte-parole complaisant de la Chine pour faire le point dans ce pays ne dit d’ailleurs plus grand-chose. Pas étonnant car elle a multiplié les contradictions à ce sujet. Considérant même au départ que la situation était sous contrôle lui sous l’effet du développement de l’épidémie que la Chine parvenait à maîtriser le nouveau virus.

La vérité c’est que personne ne connaît exactement le nombre de personnes affectées et le nombre de victimes. Dans son point quotidien, la Commission nationale de la santé a pourtant indiqué que le bilan pour l’ensemble du pays s’élevait désormais à 2.981 décès et 80.270 cas d’infection depuis que l’épidémie s’est déclarée dans la ville de Wuhan en décembre dernier.

Parmi les nouveaux décès, 37 ont été signalés dans la province de Hubei, dans le centre du pays, berceau de l’épidémie.

Iran: sanctions supplémentaires ?

Iran: sanctions supplémentaires ?

 

Trump souffle  le show et le froid à propos de l’Iran. D’un côté il propose une rencontre sans condition avec les dirigeants iraniens. Dans le même temps, il annonce des sanctions supplémentaires voire une cyber attaque générale. Difficile de bien mesurer les risques car du côté américain comme du côté iranien, on a l’habitude d’user et d’abuser des excès verbaux. En outre, avec Trump, on peut aussi s’attendre à n’importe quoi car il n’est pas certain qu’il sache exactement lui-même où  il veut aller. Voir à cet égard le lamentable exemple des nouvelles relations avec la Corée du Nord qui constitue un véritable échec  diplomatique.

Trump  écrit sur Twitter: “Nous mettrons en œuvre d’importantes sanctions supplémentaires contre l’Iran lundi. J’attends avec impatience le jour où les sanctions aboutiront et cesseront, et où l’Iran redeviendra une nation productive et prospère”. “Nous n’autoriserons aucune violation des frontières iraniennes. L’Iran fera face avec fermeté à toute agression ou menace de l’Amérique”, a renchéri le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, cité par l’agence de presse Tasnim.“Toute erreur des ennemis de l’Iran, en particulier l’Amérique et ses alliés régionaux, mettrait le feu à une poudrière qui détruira l’Amérique, ses intérêts et ses alliés sur place”, a quant à lui averti Abolfaz Shekarchi, porte-parole des Forces armées, cité par Tasnim. Donald Trump, qui a dénoncé l’an dernier l’accord de 2015 durement négocié par les Occidentaux, la Russie et la Chine pour limiter les activités nucléaires de Téhéran, exige une renégociation totale avec l’Iran, sur son programme nucléaire mais aussi son programme de missiles balistiques et son expansionnisme régional.

La chancelière allemande Angela Merkel a exhorté la communauté internationale à chercher une solution politique à la crise. “C’est ce à quoi nous travaillons”, a-t-elle dit devant le rassemblement annuel des églises protestantes à Dortmund.

Andrew Murrison, secrétaire d’Etat britannique pour le Moyen-Orient, se rendra en Iran dimanche, où il plaidera pour une “désescalade urgente”, a annoncé le Foreign Office. Décidés à sauver l’accord de 2015, les signataires européens ont promis la mise en place d’un dispositif nommé Instex, censé compenser les sanctions américaines, mais le programme a pris du retard et Téhéran juge leurs efforts insuffisants. Le 8 mai, la République islamique leur a donné 60 jours pour mettre leurs promesses en oeuvre, faute de quoi elle menace de ne plus respecter les dispositions du pacte. Selon des sources diplomatiques, France, Grande-Bretagne et Allemagne préparent une nouvelle initiative pour tenter de préserver le texte conclu à Vienne avec Téhéran. Des discussions sont par ailleurs prévues le 27 juin à Paris avec Brian Hook, responsable du dossier iranien au département d’Etat américain.

Des moyens supplémentaires pour les ponts ! ( Collomb)

Des moyens supplémentaires pour les ponts !  ( Collomb)

Après le terrible accident de gênes, la France découvre brusquement la nécessité d’entretenir ses ponts et plus généralement ses infrastructures. Une déclaration assez surprenante de la part de Gérard Collomb le ministre de l’intérieur qui n’a pas pourtant pas autorité sur ces questions. Une sorte d’annonces de circonstances de la part de Gérard Collomb en l’absence du Premier ministre et du président de la république. Reste qu’il faudra trouver les moyens financiers et que cette question dépend du ministère des transports et surtout des finances. En mal de reconnaissance depuis sa nomination, Gérard Collomb tente de s’investir sur un sujet dont il ignore sans doute tout et qui ne dépend pas de son champ de responsabilité. À noter cependant que la déclaration faite à ce sujet n’engage pas beaucoup : “Ce qui s’est passé à Gênes est terrible et a frappé (…) dans le monde les esprits, donc ce sera dans la loi de mobilité qu’il faudra examiner comment procurer un certain nombre de ressources supplémentaires”, a déclaré Gérard Collomb sur BFMTV. L’effondrement du viaduc, qui a fait pour l’instant plus de 38 morts, a suscité une vague d’interrogations sur l’état des infrastructures routières en France. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a déclaré sur franceinfo mercredi que la sécurité sur les routes serait une priorité. En 2018, le gouvernement a augmenté de 100 millions d’euros les crédits pour l’entretien des ouvrages, précise-t-elle, pour arriver à 800 millions d’euros. Mais la vérité c’est qu’il faudrait sans doute le double pour entretenir des infrastructures dans un état de dégradation inquiétant Un rapport rendu public en juillet sur l’état du réseau autoroutier public français a estimé qu’un tiers des 12.000 ponts de ce réseau nécessitait des réparations et que 7% des ponts présentaient à terme un risque d’effondrement.

Heures supplémentaires : à nouveau défiscalisées

Heures supplémentaires : à nouveau défiscalisées

 

Encore une mesure fiscale que le gouvernement avait mis sous le coude et qui ne figurait pas dans le discours de politique générale prononcé par le premier ministre devant l’assemblée. Pourtant cette promesse de campagne électorale sera bien tenue. En avril 2017, Emmanuel Macron avait expliqué sa position sur le sujet, en critiquant la décision de François Hollande. « L’abrogation de l’exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires, en 2012, a porté un coup au pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires », faisait-il savoir sur son compte Twitter.  Par la voix de son ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, le gouvernement a annoncé son intention de te la mettre en œuvre « C’est cette majorité qui va faire la défiscalisation des heures supplémentaires », a répondu Gérald Darmanin à une députée LR lors de la séance de questions au gouvernement. Aucune précision n’a cependant été donnée sur un calendrier de mise en oeuvre de cette réforme. Selon une étude de l’Observatoire français de la conjoncture économique (OFCE), cette exonération coûterait 3 milliards d’euros par an. Un calcul toutefois discutable car trop mécanique. En effet la défiscalisation va redonner du pouvoir d’achat, donc favoriser la consommation et la croissance avec un essai bénéfique sur les rentrées fiscales. Un rapport de l’assemblée nationale indiquée que la défiscalisation des heures supplémentaires avait  largement touché les salariés, c’est vrai, plus de neuf millions en ont déclaré, dans le privé, comme dans le public. Mais les gains réalisés sont restés modestes avec 42 euros par mois en moyenne, une moyenne établie par Bercy, sur la base de quatre heures supplémentaires par semaine. Cette moyenne cache cependant des disparités et beaucoup d’ouvriers ont perdu autour de 100 € à 150 par mois ce qui est loin d’être négligeable quand on sait que le salaire net moyen est en France  d’environ 1 730 €

Revenu universel de Benoît Hamon : plus de 30 % d’impôts supplémentaires !

Revenu universel de Benoît Hamon : plus de 30 % d’impôts supplémentaires !

«Je mettrai en place un revenu universel d’existence » Benoît Hamon vainqueur du premier tour de la primaire à gauche, dans son programme. Conséquence, il faudra ajouter au moins au moins 350 milliards au 1000 milliards d’impôt annuel (total des prélèvements obligatoires).

Alors que la valeur travail est sans doute au coeur  de la détérioration de la compétitivité de certains pays occidentaux en particulier en France, la solution avancée serait d’attribuer un revenu universel ou revenu de base à tous ; Un revenu qui varierait de 500 à 1000 € par mois ce qui représenterait selon les hypothèses de 300 à 700 milliards par an. Une véritable folie économique mais aussi une immense duperie sur le plan social car ce revenu universel se substituerait alors  à toutes les deux autres prestations sociales (Chômage, maladie, retraite). Les plus défavorisés seraient alors  victimes car pour la plupart incapable de gérer de manière prévisionnelle les risques précédemment assurés par la solidarité nationale du système actuel. En gros notons que cette proposition est surtout soutenue par le courant gauchiste mais curieusement aussi par le courant ultralibéral qui, lui, ne serait pas fâché de casser tout le système de protection sociale. Le Figaro revient justement sur cette proposition de revenu de base un peu surréaliste et qui doit surprendre nombre de travailleurs de pays en développement. Le principe est très simple: chaque citoyen bénéficie d’une allocation, quels que soient ses revenus, son statut professionnel ou sa situation de famille. Cette prime remplace les autres aides sociales. Selon le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), association créée en 2013 pour promouvoir et informer sur le revenu de base, il s’agit d’un «droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement». Les promoteurs de différents modèles, comme Lionel Stoléru et Martin Hirsch, militent de longue date pour qu’un réel filet de sécurité soit mis en place dans la société. Plus récemment, Gaspard Koenig, le directeur du think-tank libéral Génération Libre, a fait entendre sa voix pour défendre ce revenu qui «assure une autonomie aux individus lui permettant d’effectuer librement des choix de vie». Les défenseurs d’un tel dispositif n’ont pas tous les mêmes arguments. Certains ont une approche libérale du sujet: le revenu de base aurait surtout pour but de réduire le rôle de l’État-providence et libérer l’individu ; il garantit le minimum et le marché prend le relais. La seconde vision témoigne d’une approche influencée par le marxisme: le revenu de base libère l’individu du travail et le rend libre de ses choix d’activités (travail salarié à temps plein ou partiel, entrepreneuriat, travail bénévole, engagement social ou politique…).  Les opposants au système ne manquent pas non plus d’arguments. Le Secours catholique craint, par exemple, qu’un revenu de base se fasse davantage au détriment des populations les plus fragiles. Selon lui, «c’est un système qui ne favorise pas l’inclusion sociale ; ce n’est pas un rempart contre la pauvreté». Dans un autre registre, certains dénoncent un encouragement au laxisme qui foulerait aux pieds la valeur travail. «C’est un vieux rêve, un peu marxiste, plein de bons sentiments irréfutables, mais sans réflexion économique», avait déclaré le directeur du Centre international d’études monétaires et bancaires à Genève, Charles Wyplosz, après le refus des Suisses. Pour lui, si le lien entre la rémunération et le travail était coupé, «les gens en fer(aie)nt moins».

 

10.000 places de prison supplémentaires pour quoi faire ?

10.000 places de prison supplémentaires pour quoi faire ?

 

Le problème de la surpopulation carcérale est bien connu depuis longtemps ; cest même une spécificité assez française. Déjà avant 2012 Sarkozy avait annoncé la création de 20 000 places supplémentaires d’ici 2018, des places non financées et dont peu ont été construites. Cette fois c’est le ministre de la justice qui sort de son chapeau la promesse de créer 10 000 à 16 000 places d’ici 2025. Première observation, le ministre de la justice n’a pas le premier sou pour construire ces nouvelles cellules. Il faudra attendre 2018 pour commencer et de toute façon la gauche sera renvoyée à ses chères études. C’est donc une promesse de coiffeur. Seconde observation des places supplémentaires pour quoi faire. Pour le confort, la dignité et la sécurité : sans doute. Mais l’objectif ne devrait pas être d’ incarcérer  davantage et d’être contraint de construire de nouvelles prisons. Il conviendrait d’abord de moderniser les établissements pénitentiaires actuels. Ensuite il serait plus utile de contraindre les condamnés à des travaux obligatoires favorisant leur réinsertion sociale et professionnelle (dans des sortes d’ateliers ou de services nationaux). Une atteinte aux libertés diront les sophistes ! Pourtant c’est l’enfermement et le désœuvrement qui constituent le danger le plus grave pour la population carcérale qui n’est pas composée que de fous dangereux. Ces derniers auraient d’ailleurs mieux leur place dans des asiles spécialisés d’aliénés. Conclusion dans les conditions actuelles les condamnés désœuvrés sortent de prison encore pires que lors de leur entrée.  En France, 14.992 détenus sont dits en « surnombre » : ils vivent dans une cellule où il n’y a pas de place prévue pour les accueillir. Un plus haut qui n’a pas été atteint depuis 10 ans. 1.648 détenus dorment même sur un matelas à même le sol, selon l’administration pénitentiaire. Un record. Pour lutter contre la surpopulation carcérale, le gouvernement promet de créer « 10.000 à 16.000″ places supplémentaires d’ici 2025, a annoncé mardi Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice. Selon lui, l’encellulement individuel permettrait le « respect de la dignité de la détention » et constituerait aussi « un des outils pour éviter le basculement vers le fanatisme». Mais le problème de la surpopulation carcérale n’est pas nouveau et le gouvernement actuel n’est pas le premier à se saisir de la question. En 2012, peu avant l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait déjà annoncé la création de 20.000 places supplémentaires avant 2018. A son arrivée au ministère de la Justice, Christiane Taubira, avait dû réduire cet objectif de plus de moitié, faute de financement prévu par la précédente majorité. A chaque fois, c’est trois pas en avant, trois pas en arrière », pointe ainsi Delphine Boesel, présidente de la section française de l’Observatoire internationale des prisons (OIP). « Durant le mandat de Nicolas Sarkozy, par exemple, il y a eu des avancées en faveur de la dignité des détenus, comme la loi sur les aménagements de peine inférieure à deux ans ou la suppression des fouilles systématiques pour les prévenus à la sortie des parloirs. Mais la droite a adopté un comportement schizophrène. Durant le même mandat, elle a instauré les peines planchers et durcit l’application des peines supérieurs à deux ans », énumère cette avocate en droit pénal. « Quant à la gauche, elle a certes supprimé les peines planchers et instauré la contrainte pénale (le condamné ne va pas en prison mais il est soumis à un certain nombre d’obligations et d’interdictions, et il est surveillé ndlr). Mais elle n’a pas fait grand-chose de plus », renchérit-elle. Le chercheur Pierre-Victor Tournier déplore, pour sa part, que le législateur « n’ait pas suffisamment son mot à dire face au magistrat » : « la contrainte pénale, par exemple, a été votée par la gauche mais elle est sous-utilisée. Les magistrats ne l’appliquent qu’une centaine de fois par mois, sur 25.000 condamnations ».

6,8 milliards de dépenses supplémentaires non financées

6,8 milliards de dépenses supplémentaires non financées

 

En additionnant la totalité des promesses faites par le gouvernement dans la perspective des élections présidentielles on parvient à une somme de l’ordre de 7 milliards. Une somme qui n’est pas financée sinon par d’hypothétiques réductions de dépenses des ministères. Mais des réductions de dépenses non identifiées et non quantifiées. En clair la perspective de réduction du déficit public à 2 % 2,7 % et bien entendus remis en cause. Ce que pense aussi la Cour des Comptes Le gouvernement français maintient cependant son objectif d’un déficit public à 2,7% du produit intérieur brut (PIB) fin 2017, en comptant notamment sur le renforcement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pour compenser les 6,8 milliards d’euros de dépenses supplémentaires prévues l’an prochain. Dans un document préparé pour le débat d’orientation budgétaire prévu jeudi matin à l’Assemblée, le gouvernement fait état, pour les seuls crédits des ministères, d’une augmentation des dépenses de 5,6 milliards d’euros par rapport au montant envisagé dans le programme de stabilité 2016-2019 présenté en avril à ses partenaires européens. Ce montant, lié notamment aux différentes mesures annoncées depuis janvier par l’exécutif, correspond à des dépenses destinées aux « secteurs prioritaires », qui sont en partie compensées par des économies réalisées au niveau des autres ministères, est-il précisé. Cette somme intègre notamment des moyens dégagés en faveur de l’emploi, de la sécurité ou encore de l’éducation et la jeunesse. Autre surplus à financer par rapport aux projections d’avril: un montant de 1,2 milliard d’euros lié à la diminution de l’effort financier demandé aux collectivités locales pour l’an prochain. En dépit de ces 6,8 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, le gouvernement réaffirme son intention de faire passer le déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut en 2017, conformément à ses engagements européens.

Loi travail : les routiers exemptés pour les heures supplémentaires

 

Loi travail : les routiers exemptés pour les heures supplémentaires

 

Il est clair que le gouvernement a été contraint de reculer sur les heures supplémentaires des routiers. Une raison économique : les routiers étant susceptibles de bloquer le pays, une raison sociale : la spécificité de la rémunération des conducteurs. Les heures supplémentaires c’est un peu l’ADN du routier et un élément fondamental de sa rémunération  (avec les allocations et primes  de déplacement). La plupart des grands  routiers effectuent des heures supplémentaires compte tenu de la spécificité du métier (même si des relais sont organisé dans certaines entreprises).Si le métier de routier est relativement attractif, c’est essentiellement en raison de la rémunération : (autour de 2500  euros mensuel primes, allocation et heures sup comprises). Du coup la loi  travail remettait sérieusement en cause ce niveau de rémunération ;  mais  le dispositif relatif aux heures supplémentaires de la loi travail  ne s’appliquera donc pas aux salariés du transport routier. «Il apparaît que, dans le transport routier, le régime de durée du travail et ses conditions de rémunération reposent sur des textes spécifiques, justifie Alain Vidalies. Ce dispositif réglementaire, dérogatoire, n’est pas modifié par le projet de loi travail.» Tout en ajoutant que le gouvernement allait «expertiser s’il est nécessaire de procéder à des ajustements du décret afin d’éviter les interprétations qui pourraient donner matière à contestation». Patrick Blaise, le secrétaire général de la CFDT Transports, premier syndicat dans le secteur bien que n’ayant pas appelé à la mobilisation actuelle, a cependant demandé officiellement au premier ministre, Manuel Valls, des éclaircissements sur la notion de travail de nuit. «Selon le 4ème alinéa de l’article L3122-4 du code nouveau, chacune des heures de travail effectuée (…) entre 21 heures et le début de la période de travail de nuit est rémunérée au moins le double de la rémunération normalement due. Elle donne lieu à un repos compensateur équivalent en temps», souligne le responsable syndical dans une lettre adressée au locataire de Matignon . Même si la CGT et FO ne représentent qu’environ la moitié des salariés du transport routier, une partie de ceux de la CFDT, de la CFTC et de la CFE-CGC participent eux aussi sur le terrain aux mobilisations. Même si, officiellement, leurs centrales n’ont pas appelé à manifester contre la loi El Khomri.

Bygmalion-UMP : une enquête pour 13 millions supplémentaires

Bygmalion-UMP : une enquête pour 13 millions supplémentaires

 

L’affaire Bygmalion ce n’est pas la découverte de « seulement » 18 millions de fausse déclaration mais de 13 millions supplémentaire, soit plus de 31 millions. . Une paille ! Et de toute évidence Sarko n’était au courant de rien ! «  Vous me voyez, moi, pour compter les billets pour savoir si je dépassai les limites !»  Sans doute la ritournelle qui sera servie par l’intéressé ces prochains jours. Le parquet de Paris a donc élargi le 26 octobre l’enquête sur les fausses factures présumées de la société Bygmalion pour la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012 à d’autres dépenses de l’ex-UMP, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Un document en possession des juges, et faisant apparaître des dépenses présidentielles comme des dépenses de l’ex-UMP, devenue Les Républicains, sont au cœur de cette nouvelle piste qui concerne 13,5 millions d’euros, explique cette source, confirmant une information de L’Obs.  Les juges soupçonnent au moins une partie de cette somme de n’avoir pas été intégrée dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, dit-elle.  Selon L’Obs, ce document a été saisi lors de perquisitions au siège des Républicains. Intitulé « Situation budgétaire », il dresse la liste des dépenses et des recettes effectuées par le parti de droite en 2012.  Le parquet de Paris a établi un réquisitoire supplétif le 26 octobre dernier pour étendre son enquête à ces dépenses jugées suspectes.  Ces 13,5 millions d’euros qui intriguent les juges s’ajoutent aux 18 millions d’euros de fausses factures présumées émises par Bygmalion, et qui auraient été destinées à masquer des dépassements de dépenses durant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, rappelle la source judiciaire.  Au total, treize personnes sont mises en examen dans cette enquête. Parmi elles figurent d’anciens responsables de la campagne de l’ex-chef de l’Etat, d’ex-cadres de l’UMP et d’anciens responsables de la société Bygmalion.  Nicolas Sarkozy, aujourd’hui président des Républicains, a été entendu début septembre dans le cadre d’une audition libre. L’enquête des juges, initialement ouverte pour faux, usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie et complicité et recel de ces délits, a été étendue fin novembre au délit de financement illégal de campagne électorale. Dans un entretien publié mardi dans Le Parisien, Nicolas Sarkozy « conteste formellement que les comptes de la campagne présidentielle aient ‘dérapé’ ». L’ex-directeur adjoint de la campagne de 2012, Jérôme Lavrilleux, l’a accusé à la mi-octobre dans L’Obs de ne « pas assumer ». Selon l’eurodéputé, « les comptes ont débordé de tous les côtés. » « Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire ‘Bygmalion’, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy », a déclaré Jérôme Lavrilleux à

Volkswagen : Encore 800.000 véhicules supplémentaires suspects

Volkswagen : Encore  800.000 véhicules supplémentaires suspects

Cette fois,  c’est la confusion la plus totale avec cet aveu de Volkswagen qui a détecté 800 000 véhicules supplémentaires suspects. Pas vraiment de quoi rassurer sur les conséquences possibles notamment financières de la marque qui a déjà perdu plus de 30% de sa capitalisation financière. Volkswagen a dit en effet mardi avoir détecté des « incohérences » dans les émissions de dioxyde de carbone d’environ 800.000 véhicules supplémentaires, nouvel épisode dans le scandale qui ébranle le constructeur automobile allemand depuis le 18 septembre dernier.  Le préjudice économique lié à ces anomalies, qui concernent majoritairement des petits moteurs diesel ainsi qu’un moteur à essence, s’élève, selon les estimations provisoires du groupe, à environ 2 milliards d’euros.  Ce nouveau rebondissement n’est pas lié au fait que Volkswagen aurait pu utiliser des logiciels de manipulation des tests sur les émissions polluantes de ses moteurs diesel équipant des grosses cylindrées Audi ou Porsche, et pas seulement sur des millions de véhicules de milieu de gamme, comme ont dit lundi le soupçonner les autorités américaines.

La dérive du RSA : 1 million de bénéficiaires supplémentaires

La dérive du RSA : 1 million de bénéficiaires supplémentaires

Depuis 2009 le nombre de bénéficiaires du RSA a augmenté de l’ordre d’un million. En 2009 il y avait 1,5 millions de bénéficiaires pour 2,5 ans 2015. Du coup cette dérive met gravement en difficulté les finances des départements. Cette dérive sociale ajoutée à d’autres a pour conséquence de mettre en difficulté financière une quarantaine de départements tandis qu’une dizaine au moins sont déjà proches de la faillite. Du coup se repose la question de la renationalisation de cette prestation sociale. Mais compte tenu de l’état du budget de la France et de ses engagements vis-à-vis de Bruxelles, le gouvernement tente de gagner du temps en confiant des missions d’études sur les modalités de financement de tous les minima sociaux dans le pays. Le premier ministre Manuel Valls qui recevait une délégation de l’Assemblée des départements de France (ADF) afin de continuer les discussions sur le financement du revenu de solidarité active (RSA) jeudi 8 octobre, n’a pas donné suite. À la fin du mois de juillet, le président de l’ADF, Dominique Bussereau, tirait la sonnette d’alarme. Selon lui, les départements ne peuvent plus payer les allocations de solidarité. « Le Premier ministre a estimé que tous les éléments nécessaires pour poser de façon objective et partagée les termes du débat sur la recentralisation éventuelle du RSA n’étaient pas réunis à ce jour« , indique Matignon dans un communiqué. Manuel Valls ne ferme toutefois pas complètement la porte, en annonçant une prochaine mission confiée à un parlementaire, « dans le cadre d’une réflexion plus vaste que le gouvernement souhaite conduire sur la politique de solidarité et la gestion des minimas sociaux dans notre pays ». La condition fixée par Matignon pour envisager une « éventuelle » recentralisation est de bien « déterminer en commun les conditions financières »,  avec notamment un retour dans le giron de l’État de l’ »intégralité des ressources » des départements consacrées au RSA. L’ADF, présidée par l’ex-ministre Dominique Bussereau (Les Républicains), demandait à l’Etat une enveloppe d’au moins 700 millions d’euros pour compenser à court terme les dépenses en forte croissance du RSA à leur charge, avant de parvenir à des solutions de financement à long terme des prestations sociales.


Air France : 5000 pertes d’emplois supplémentaires

Air France : 5000 pertes d’emplois supplémentaires

Officiellement la direction d’Air France fait état  d’un plan prévoyant environ 3000 suppressions d’emplois d’ici 2017. Mais d’après le Canard enchaîné il y aurait d’autres vagues notamment une vague de 5000 emplois supplémentaires supprimés à partir de 2018. Cette information démentie par la direction a par contre été confirmée par les syndicats. C’est perspective de suppression de postes à moyen terme ne devrait cependant pas surprendre quand on sait qu’Air France souffre d’un manque chronique de compétitivité de l’ordre de 20 à 25 % par rapport à des compagnies concurrentes. Ce qui est en cause au-delà de la suppression évidemment très regrettable de ces  emplois c’est l’avenir même d’Air France qui pourrait dans les conditions actuelles d’exploitation être contraint de réduire en permanence son offre pour compenser son manque de productivité. Un cercle non vertueux qui pourrait un jour conduire à la disparition de la compagnie. La compagnie française a toutefois indiqué qu’à ce stade elle n’avait pas prévu davantage que les 2.900 suppressions de postes d’ici 2017 annoncées lundi au cours d’un comité central d’entreprise (CCE) interrompu par des violences. « Il n’existe aucun plan caché concernant les évolutions d’effectifs en 2018, 2019 et au-delà », précise Air France dans une réaction transmise à Reuters. « Air France rappelle sa stratégie qui consiste à reprendre sa croissance grâce à la négociation de mesures de productivité », ajoute la compagnie. La filiale d’Air France-KLM a en outre annoncé lundi le retrait de 14 avions d’ici 2017 dans le cadre d’une diminution de 10% de son activité long-courrier, avec des réductions de fréquences à partir de 2016 et la fermeture de cinq lignes vers l’Asie l’année suivante.  Chaque ligne supprimée représente 100 hôtesses et stewards, 50 pilotes et 200 postes au sol, et permet aussi des économies liées à l’amélioration de la productivité, ont expliqué les deux sources syndicales. La compagnie a d’ores et déjà prévenu les syndicats que ses réductions d’effectifs prévues pourraient comporter des départs contraints, pour la première fois depuis les années 1990, en fonction de l’issue des négociations.

Sondage 35 heures : 71% des Français pour la défiscalisation des heures supplémentaires

Sondage 35 heures :  71% des Français pour  la défiscalisation des heures supplémentaires

Un  sondage avait déjà démontré que les Français étaien t à 75% en faveur d e la suppression des 35 heures après accord entre partenaires sociaux dans l’entreprise. Cette fois un autre sondage confirme cette volonté de réformer les 35 heures. L es Français sont en effet favorables à la défiscalisation des heures supplémentaires, selon un sondage de l’institut CSA pour Les Echos, l’Institut Montaigne et Radio Classique publié vendredi. La proposition recueille ainsi 71% de jugements « favorables », contre 22% de jugements « défavorables ».  Faiblement soutenue par les 65 ans et plus (51% de favorables), les cadres (51%) et les sympathisants de l’UMP (56%), cette mesure est majoritairement rejetée par les actifs (63% d’opposés, dont 77% chez les ouvriers), les sympathisants de gauche (69%), ainsi que par les sympathisants du FN (63%). D’une certaine manière on peut donc constater que d’une  manière générale l’opinion est plutôt en avance sur la plupart des responsables politiques très prudents vis-à-vis des 35 heurs ( plus globalement   d’ une  remise en cause du système social). Sans doute l’importance du chômage a-telle favorisé une prise de conscience des Français sur la nécessité de reformes de structures pour relancer croissance et emploi. Sans parler de l’augmentation du pouvoir d’achaht que représente la défiscalisations des heures supplémentaires.

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