Archive pour le Tag 'Supermarchés'

Prix et supermarchés : Des augmentations jusqu’à 30 %

Prix et supermarchés : Des augmentations jusqu’à 30 %

D’après l’INSEE, l’augmentation moyenne des prix en supermarché serait de l’ordre de 10 %. La réalité pour ceux qui effectuent leur course dans les grands magasins est différente. On assiste en effet une vague d’envolée des prix de la plupart des produits y compris ceux qui n’ont rien à voir avec l’énergie ou encore la guerre en Ukraine.

Certes certains produits sont concernés par le contexte économique et géopolitique mais les producteurs et les distributeurs eux-mêmes en profitent pour glisser discrètement des hausses supplémentaires de sorte que l’augmentation moyenne dans la distribution est plus proche de 20 % que de 10 %.

Ainsi par exemple, les derniers chiffres du cabinet spécialisés NielsenIQ, les pâtes ont vu leur prix moyen en rayon bondir d’environ 20% en octobre sur un an (contre 18% en août dernier). L’huile – touchée par des pénuries ces derniers mois – est juste derrière, avec 19% d’inflation. Des hausses à mettre sur le compte de la flambée des cours des céréales depuis plusieurs mois, provoquée par la guerre en Ukraine mais aussi par l’épisode de sécheresse au Canada en 2021.
Déjà fortement inflationnistes ces derniers mois, les viandes et volailles surgelées sont la catégorie de produits qui a vu ses étiquettes le plus gonfler en un an. La hausse des prix atteint désormais près de 30% (28,6% précisément).

«Par rapport à septembre dernier, c’est l’univers du papier avec les essuie-tout (+6,29%) et le papier hygiénique (+4,84%) qui connaît les plus fortes hausses de prix», note le panéliste NielsenIQ. Ainsi, sur un an, l’essuie-tout devient le deuxième produit le plus inflationniste (+23%), quand le papier toilette se place cinquième (+18%). En cause, l’explosion du coût de la pâte à papier, qui subit les tensions sur le marché du bois, ainsi que la hausse des coûts de l’énergie et des coûts de transport.

Dans la suite du top 10, on retrouve le beurre, margarine, crème fraîche (+17%), les œufs (+15%), les légumes en conserve (+14%), les légumes secs (+14%) et les pains industriels frais (+13%).

Supermarchés: les conséquences de l’inflation

Les caissières de supermarché constatent les conséquences de l’inflation

Les employés de la grande distribution observent les scènes de vie quotidienne qui témoignent des angoisses et des stratégies des consommateurs face à l’inflation.( papier du Monde)

« Ah, je n’avais pas vu ce prix-là ! », « Vous vous êtes trompée », « Ça, il faut me l’enlever »… Derrière la caisse du supermarché Casino du Muy (Var), Claudine Cordina – « quarante et un ans de grande distribution » – « entend ça tous les jours de la part des clients ». Et elle leur fait inlassablement la même réponse depuis plusieurs mois : « Vous savez, si je pouvais, je baisserais les prix. » Le pouvoir d’achat des Français ? Leur attitude face à l’inflation ? Ce sont les caissières des grandes surfaces alimentaires qui en parlent le mieux.
De l’autre côté du tapis roulant, ces employées dites « de la deuxième ligne », pendant la crise du Covid-19, sont aux avant-postes face au raz de marée inflationniste. Les clients se plaignent auprès d’elles de l’augmentation du coût de la vie – « Tout est devenu cher », « L’Ukraine a bon dos » – ou de la disparition de certains produits dans le magasin – « La moutarde, ça ne vient pas d’Ukraine. » Ces derniers mois, partout en France, les caissières font un même constat : aussi informés soient-ils, les consommateurs n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils entendent le total à payer.

« Un client sur deux nous dit : “Oh, ça a encore augmenté” ou bien “Vous ne vous êtes pas trompée ?” », raconte Deborath Cabo, 41 ans, qui travaille depuis ses 19 ans dans l’hypermarché Géant La Foux, à Gassin (Var). Même la clientèle de ce magasin non loin de Saint-Tropez, souvent fortunée (touristes, personnel ravitaillant les bateaux…), « regarde désormais deux à trois fois le ticket de caisse pour être certain[e] que je ne me suis pas trompée, explique la caissière. Quand je leur annonce le total, j’ai quasiment systématiquement des commentaires. »

A 760 kilomètres de là, en banlieue de Bourges, au Carrefour Market de Saint-Germain-du-Puy (Cher), la tension est même brutalement montée d’un cran au moment d’un règlement. Mireille Richard est en poste à l’accueil quand une collègue en caisse l’interpelle discrètement : « Des clients vont venir te voir, prévient-elle, car ils trouvent certains prix exorbitants et pensent que je me suis trompée. Ils m’ont insultée, traitée d’incapable, et sont persuadés que j’ai commis une erreur. » Finalement, « je les ai vus regarder longuement leur ticket de caisse, et ils sont partis, raconte Mme Richard. Avec cette hausse des prix, les gens deviennent agressifs, bien plus qu’après le Covid. »

Depuis trente-sept ans qu’elle travaille dans la grande distribution, cette femme de 59 ans « connaî[t] bien les clients » : dans son magasin, « une clientèle plutôt âgée et de classe populaire », qui se retrouve maintenant avec « des pleins de courses de 200 euros, voire 300, alors que, avant, c’était plutôt 150 euros ». Et qui s’émeut que « pour ce prix », ils n’ont « rien dans le caddie, alors qu’il n’y a ni alcool ni viande ». D’ailleurs, une fois leurs achats réglés, « ils s’arrêtent de plus en plus souvent derrière les caisses pour vérifier sur leur ticket ce qui a fait exploser l’addition, car ils n’en reviennent pas ».

Supermarchés: L’impact des produits vendus sur l’environnement

Supermarchés: L’impact des produits vendus sur l’environnement

Des chercheurs de l’université d’Oxford ont analysé la composition de 57.000 produits transformés vendus au Royaume-Uni et en Irlande pour évaluer leur impact environnemental. Les résultats pourraient constituer un premier pas vers un étiquetage plus transparent dans ce domaine. ( Les Echos)

 

S’il est désormais connu qu’il est plus dommageable pour la planète de consommer de la viande que des légumes, difficile de connaître l’impact environnemental des produits industriels vendu en supermarché. Cherchant à remédier à ce manque de transparence, des chercheurs de l’université d’Oxford ont analysé l’impact environnemental de 57.000 produits vendus en supermarché au Royaume-Uni et en Irlande, dans une étude publiée par la revue scientifique PNAS.

Les chercheurs ont pris en compte quatre facteurs : les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation d’eau, l’utilisation de terres et l’eutrophisation aquatique (une pollution de l’eau). Ils ont ainsi constaté que les aliments transformés à base de fruits, légumes, sucre et farine, comme les soupes, salades, pains et céréales de petit-déjeuner, avaient un impact environnemental faible.

A l’inverse, les produits à base de viande , fromage ou poisson ont un impact élevé. Le thé, le café, les noix et fruits secs ont également un impact environnemental important. Le pain, mais aussi certaines céréales et certains plats préparés ou desserts ont un impact environnemental relativement faible ou moyen.

Mais l’étude montre également de fortes variations à l’intérieur de certaines catégories, comme les viandes et leurs produits alternatifs, les biscuits ou encore les lasagnes. Au sein d’une même catégorie, l’impact environnemental de certains produits peut varier du simple au double. Par exemple, plus les biscuits contiennent de chocolat, plus leur impact environnemental est élevé.

L’étude compare également le score environnemental des produits au score nutritionnel (Nutri-Score). Les produits les plus soutenables ont tendance à avoir de meilleures qualités nutritionnelles, et inversement. Mais il y a plusieurs exceptions : les boissons sucrées, gazeuses et énergétiques ont un impact environnemental très faible mais n’ont pas un grand intérêt nutritionnel.

Ces travaux vont dans le sens d’autres études sur l’impact environnemental des aliments bruts (viande rouge, volaille, légumes…). C’est toutefois la première sur des produits qui contiennent plusieurs ingrédients, et la première fois qu’une méthode « reproductible et transparente » est développée pour évaluer la soutenabilité de produits industriels, selon l’université d’Oxford.

L’attribution d’un impact environnemental à des produits transformés n’est pas une tâche aisée, car la quantité de chaque ingrédient est souvent peu détaillée sur l’étiquette. Les chercheurs ont donc développé un algorithme qui permet d’estimer la quantité d’un aliment dans un produit et de le comparer aux bases de données existantes sur son impact environnemental. L’analyse ne prend en revanche pas en compte l’origine géographique des aliments ou leur méthode de production agricole.

Selon les chercheurs, les informations récoltées pourraient permettre aux consommateurs de baisser leur empreinte carbone sans forcément changer de régime alimentaire (comme passer à un régime végétarien ). « Plus important encore, cela pourrait inciter les distributeurs et fabricants de produits alimentaires à réduire l’impact environnemental de leurs produits », explique Pete Scarborough, professeur en santé publique à Oxford, dans un communiqué.

Cette étude pourrait aussi être un outil à disposition des industriels pour réduire leurs émissions, a déclaré le scientifique auprès de la BBC. En France, le gouvernement réfléchit déjà à mettre en place une « note environnementale » en supermarché.

PUB : la baguette bientôt gratuite dans les supermarchés ?

PUB : la baguette bientôt gratuite dans les supermarchés ?

 

 

Un joli coup de pub pour Leclerc à propos de la baguette à 0,29 €.

Juridiquement il n’est pas possible de proposer des produits gratuitement au consommateur. Pourtant économiquement, l’offre commerciale pourrait être rentable dans les grands centres commerciaux. L’affaire de la baguette à 0,30 € chez Leclerc a fait l’objet d’une polémique en France. Leclerc et d’autres marques de distributeurs comme récemment LiDL, affirment qu’ils vendent à prix coûtant cette baguette symbole de la consommation française. Le problème c’est que dans cette affaire le prix importe peu. L’objectif est d’attirer le client avec des prix d’appel qui seront vite compensés par les profits sur d’autres achats  . Pour les produits de consommation courante, le panier moyen de la ménagère se situe entre 140 et 150 € ;  De quoi se rattraper largement sur les autres produits. L’objectif est évidemment d’attirer le maximum de clientèles non seulement pour permettre d’acheter les produits de consommation courante prévus mais aussi bien d’autres marchandises pas toujours très utiles et qui finalement annulent  souvent l’économie qu’on pense  réaliser dans les grandes surfaces.

Consommation et pub : la baguette bientôt gratuite dans les supermarchés ?

Consommation et pub  : la baguette bientôt gratuite dans les supermarchés ?

 

 

Un joli coup de pub pour Leclerc à propos de la baguette à 0,29 €.

Juridiquement il n’est pas possible de proposer des produits gratuitement au consommateur. Pourtant économiquement, l’offre commerciale pourrait être rentable dans les grands centres commerciaux. L’affaire de la baguette à 0,30 € chez Leclerc a fait l’objet d’une polémique en France. Leclerc et d’autres marques de distributeurs comme récemment LiDL, affirment qu’ils vendent à prix coûtant cette baguette symbole de la consommation française. Le problème c’est que dans cette affaire le prix importe peu. L’objectif est d’attirer le client avec des prix d’appel qui seront vite compensés par les profits sur d’autres achats  . Pour les produits de consommation courante, le panier moyen de la ménagère se situe entre 140 et 150 € ;  De quoi se rattraper largement sur les autres produits. L’objectif est évidemment d’attirer le maximum de clientèles non seulement pour permettre d’acheter les produits de consommation courante prévus mais aussi bien d’autres marchandises pas toujours très utiles et qui finalement annulent  souvent l’économie qu’on pense  réaliser dans les grandes surfaces.

Consommation : la baguette bientôt gratuite dans les supermarchés ?

Consommation : la baguette bientôt gratuite dans les supermarchés ?

 

 

Juridiquement il n’est pas possible de proposer des produits gratuitement au consommateur. Pourtant économiquement, l’offre commerciale pourrait être rentable dans les grands centres commerciaux. L’affaire de la baguette à 0,30 € chez Leclerc a fait l’objet d’une polémique en France. Leclerc et d’autres marques de distributeurs affirment qu’ils vendent à prix coûtant cette baguette symbole de la consommation française. Le problème c’est que dans cette affaire le prix importe peu. L’objectif est d’attirer le client avec des prix d’appel qui seront vite compensés par les profits sur d’autres achats  . Pour les produits de consommation courante, le panier moyen de la ménagère se situe entre 140 et 150 € -or la rentabilité nette de Leclerc est proche de 2%. D’où un profit net en moyenne de trois euros qui amortit largement le rabais sur la baguette. L’objectif est évidemment d’attirer le maximum de clientèles non seulement pour permettre d’acheter les produits de consommation courante prévus mais aussi bien d’autres marchandises pas toujours très utiles et qui finalement annulent  souvent l’économie qu’on pense  réaliser dans les grandes surfaces.

Les supermarchés dévalisés

Les supermarchés dévalisés

Le climat de panique que répand le gouvernement et certains experts médicaux  auto désignés se répercutent évidemment sur le comportement des ménages qui ont dévalisé les rayons des supermarchés notamment concernant les pâtes, l’eau, le papier toilette. Mercredi et jeudi les caisses étaient toutes occupées avec de longues files d’attente. Encore les résultats de l’impréparation du gouvernement et de sa politique de communication anxiogène. On aura certainement bientôt le même phénomène concernant le carburant.

 En réalité, la production et les stocks sont suffisants pour assurer les besoins des Français. Toutefois une surconsommation va déséquilibrer les organisations logistiques et certains produits risquent de manquer pendant une quinzaine de jours, le temps nécessaire à la reconstitution des stocks.

 Si la perspective d’un record confinement avait été annoncée il y a une quinzaine de jours, ce qui était possible à l’examen des statistiques épidémiologiques, on aurait pu davantage lisser l’approvisionnement des ménages en produits courants. Au lieu de cela, on a décidé brutalement d’un record reconfinement qui crée un peu plus la panique chez des ménages dont le moral était déjà très affecté.

Sondage : des fruits sans goût pour 70 % dans les supermarchés

Sondage : des fruits sans goût  pour 70 % dans les supermarchés

Ce n’est pas une surprise les consommateurs enquêtés par l’association CLCV montre que pour 70 % les fruits de supermarchés non aucun goût. En cause évidemment les conditions de production industrielle où les fruits sont gavés d’engrais, de pesticides et d’eau second élément le manque de maturité lors de la cueillette. Pour supporter le transport les fruits sont cueillis verts et ils mûrissent pendant le transport, pendant leur exposition sur les étals et chez le consommateur final. Bref une maturation artificielle en dehors du bénéfice du soleil. Conséquence la valeur gustative est fortement entamée mais la valeur nutritive également Avec une enquête en ligne menée parallèlement auprès de 590 consommateurs, CLCV affirme que 68% des répondants se déclarent « peu ou pas du tout satisfaits » sur la perception générale des fruits vendus en grande et moyenne surface. Les répondants mettent surtout en cause le niveau de maturité des fruits, puis le goût, et ensuite la conservation des produits, et s’inquiètent des problèmes de transport et de conservation en frigo, ou de l’utilisation de pesticides, indique la CLCV, qui demande aux distributeurs de « mieux afficher les informations sur les produits en magasin » (origine, variété etc.).

Venezuela: la ruée dans les supermarchés

Venezuela: la ruée dans les supermarchés

 

Avec une dévaluation d’environ 100 % sur un an le pouvoir d’achat des Vénézuéliens s’est encore affaibli. Parallèlement en effet l’inflation envolait pour atteindre plus de 1500 % en 2017. Autant dire que la monnaie vénézuélienne n’a plus aucune valeur. Face au mécontentement le gouvernement a cependant décidé d’imposer de ramener les prix au niveau où ils étaient il y a un mois. Les Vénézuéliens se sont précipités dans les supermarchés  Le salaire minimum a été relevé de 40% au 1er janvier mais, au marché noir, il ne se monte qu’à deux dollars (1,7 euro) par mois. La devise vénézuélienne a chuté de 98% face au dollar depuis un an. “Nous avons faim ! Nous voulons de la nourriture”, criait la foule devant le supermarché.

Supermarchés : Les fraises et tomates immangeables

Supermarchés : Les fraises et tomates immangeables

Ce n’est pas une découverte mais simplement une confirmation : les fruits et légumes de la plupart des supermarchés sont dégueulasses et même nuisibles à la santé. C’est l’enquête de l’association consommation logement et cadre de vie qui le confirme. Pour deux produits typiquement bourrés d’eau,  d’engrais et de produits chimiques comme les fraises et les tomates ot ne distinguent strictement aucun goût pour 56 % des interrogés. Non seulement ces fruits et ses légumes sont bourrés de pesticides, d’engrais et d’eau  mais en plus ils ne sont pas cueillis à maturité et l’essentiel du mûrissement s’effectue dans les supermarchés. C’est la conséquence de production et de distribution industrielle ou le royaume de la malbouffe. En pleine contestation des éleveurs et agriculteurs français et leur grogne envers la grande distribution, accusée d’acheter aux prix les plus bas pour s’octroyer des marges confortables, l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a effectué une enquête afin de tester la qualité de certains fruits dans la grande distribution. Environ 900 participants, sollicités dans 24 départements en France en mai et juin 2015, ont effectué des dégustations à l’aveugle et rempli des formulaires de satisfaction.  Il s’agissait de goûter 2 fraises et 3 tomates, de catégories et prix différents. Les tomates testées étaient toutes de production française, alors qu’un tiers des fraises venaient de l’étranger, majoritairement d’Espagne. Si les produits les plus chers semblent être très légèrement plus appréciés, il ne s’agit pas d’un emballement de la part des consommateurs. Ainsi, seuls 38% d’entre eux sont satisfaits du goût des tomates en général. Les testeurs sont donc déçus en majorité. Pire, les différentes catégories proposées en rayon (rondes, en grappes, côtelées) ne semblent avoir aucune pertinence en termes de goût.

Supermarchés : le gouvernement veut augmenter les prix !!

Supermarchés : le gouvernement veut augmenter les prix !!

 

Il n’y a pas si longtemps, on aurait sans doute vu un gouvernement agir pour que les prix n’augmentent pas dans la grande distribution. Maintenant c’est le contraire, le gouvernement (avec Valls, Le Foll et Macron)  invite les grands magasins à augmenter leurs prix. Tout cela pour ne pas écraser les producteurs surtout agricoles. En fait en procédant à un amalgame entre la situation des producteurs agricoles (vraiment en difficulté) et l’industrie agro-alimentaire, le gouvernement mélange tout. Les intérêts sont loin d’être les mêmes, ils sont même contradictoires. En outre c’est l’occasion d’opérer de reformes structurelles dans nos réseaux de distribution qui se gavent sur le dos des producteurs comme des consommateurs. De toute évidence le gouvernement est complètement perdu  et ne comprend pas grand-chose aux mécanismes économiques. La déflation n’est bonne pour personne », expliquait le ministre de l’Agriculture, Stephane Le Foll, lundi au Salon international de l’agroalimentaire (Sial). En compagnie de son collègue de l’Economie, Emmanuel Macron, le porte-parole du gouvernement convoque ce jeudi 23 octobre les distributeurs, les représentants de l’industrie agroalimentaire et des agriculteurs. Il s’agit de faire à nouveau le point sur la guerre des prix.  Le gouvernement a-t-il vraiment les armes pour faire remonter les prix? En tout cas, le ton se durcit. Manuel Valls et Stephane Le Foll ont multiplié les avertissements lors de leur visite au Sial. Le Premier ministre a mis en garde la grande distribution sur les pratiques commerciales abusives. Il a alerté sur un risque de « spirale perdant, perdant, perdant ». Un risque qui concerne « les producteurs agricoles et les industries alimentaires », mais aussi, « qu’elles m’écoutent bien, les enseignes de la grande distribution », a insisté le chef du gouvernement.  Dernier « perdant »: les consommateurs « si le tissu économique se déchire ». Manuel Valls a dénoncé « le mouvement de déflation, déjà puissant, qui menace l’activité économique et l’emploi ».  Stephane Le Foll, lui, a rappelé les fondements du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Le CICE, a-t-il souligné, ne doit pas être transformé en outil de baisse de prix.  Le Sial, le grand rendez-vous de l’industrie alimentaire se tient cette semaine à Villepinte. En pleine guerre des prix, les acteurs du secteur ont compris… Ce jeudi, face aux acteurs de la distribution et de l’agroalimentaire au ministère de l’agriculture, les ministres devraient faire un rappel à la loi et promettre des contrôles sévères en cas de manquement. « Il faut qu’on arrête de tourner en rond », explique un acteur du dossier. Cela dit, les distributeurs font preuve de bonne volonté. Leclerc et la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, qui regroupe les distributeurs intégrés, viennent de signer des accords de bonne conduite avec les PME. Ils s’engagent aussi à nommer un médiateur interne à chaque enseigne pour résoudre les conflits lors des négociations commerciales.

 




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