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Social- Prix alimentaires : nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Social- Prix alimentaires : nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Contrairement aux déclarations du ministre de l’économie ou même des grands patrons de la distribution, il ne faut pas s’attendre à une diminution des prix dans l’alimentaire en 2024 mais plutôt à des augmentations qui forcément vont s’ajouter aux précédentes. À l’issue des négociations qui vont bientôt se terminer entre distributeurs et industriels non seulement l’alimentaire ne devrait pas afficher de baisse mais au contraire les prix pourraient enregistrer de nouvelles augmentations d’au moins 2 %

En effet, contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, les industriels et les distributeurs semblent plutôt s’accorder sur la perspective que ces négociations aboutissent globalement à une « légère inflation » des tarifs alimentaires des fournisseurs payés aux producteurs.

« Je suis plutôt convaincu qu’on va partir sur une inflation tendancielle de 2-2,5% », estime notamment Richard Panquiault, directeur général de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), interrogé par La Tribune.

Certes, entre 15% et 25% des produits verront leurs tarifs baisser, puisque les cours de certaines matières premières comme les céréales, les huiles végétales et la volaille ont effectivement reflué, détaille Richard Panquiault.

« Mais il y a quand même beaucoup plus de matières premières agricoles qui restent orientées à la hausse », observe-t-il.

Mais les industriels, tout en se montrant moins exigeants que l’année dernière, proposent des tarifs plutôt en hausse. L’augmentation moyenne est de 5% chez les adhérents de l’Ilec -contre une croissance des tarifs de 14% en 2023. La Feef enregistre pour sa part une hausse moyenne des tarifs demandés de 3%.

Prix alimentaires : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Prix alimentaires : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Contrairement aux déclarations du ministre de l’économie ou même des grands patrons de la distribution, il ne faut pas s’attendre à une diminution des prix dans l’alimentaire en 2024 mais plutôt à des augmentations qui forcément vont s’ajouter aux précédentes. À l’issue des négociations qui vont bientôt se terminer entre distributeurs et industriels non seulement l’alimentaire ne devrait pas afficher de baisse mais au contraire les prix pourraient enregistrer de nouvelles augmentations d’au moins 2 %

En effet, contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, les industriels et les distributeurs semblent plutôt s’accorder sur la perspective que ces négociations aboutissent globalement à une « légère inflation » des tarifs alimentaires des fournisseurs payés aux producteurs.

« Je suis plutôt convaincu qu’on va partir sur une inflation tendancielle de 2-2,5% », estime notamment Richard Panquiault, directeur général de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), interrogé par La Tribune.

Certes, entre 15% et 25% des produits verront leurs tarifs baisser, puisque les cours de certaines matières premières comme les céréales, les huiles végétales et la volaille ont effectivement reflué, détaille Richard Panquiault.

« Mais il y a quand même beaucoup plus de matières premières agricoles qui restent orientées à la hausse », observe-t-il.

Mais les industriels, tout en se montrant moins exigeants que l’année dernière, proposent des tarifs plutôt en hausse. L’augmentation moyenne est de 5% chez les adhérents de l’Ilec -contre une croissance des tarifs de 14% en 2023. La Feef enregistre pour sa part une hausse moyenne des tarifs demandés de 3%.

Alimentaire : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Alimentaire : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

À l’issue des négociations qui vont bientôt se terminer entre distributeurs et industriels non seulement l’alimentaire ne devrait pas afficher de baisse mais au contraire les prix pourraient enregistrer de nouvelles augmentations d’au moins 2 %

En effet, contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, les industriels et les distributeurs semblent plutôt s’accorder sur la perspective que ces négociations aboutissent globalement à une « légère inflation » des tarifs alimentaires des fournisseurs payés aux producteurs.

« Je suis plutôt convaincu qu’on va partir sur une inflation tendancielle de 2-2,5% », estime notamment Richard Panquiault, directeur général de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), interrogé par La Tribune.

Certes, entre 15% et 25% des produits verront leurs tarifs baisser, puisque les cours de certaines matières premières comme les céréales, les huiles végétales et la volaille ont effectivement reflué, détaille Richard Panquiault.

« Mais il y a quand même beaucoup plus de matières premières agricoles qui restent orientées à la hausse », observe-t-il.

Mais les industriels, tout en se montrant moins exigeants que l’année dernière, proposent des tarifs plutôt en hausse. L’augmentation moyenne est de 5% chez les adhérents de l’Ilec -contre une croissance des tarifs de 14% en 2023. La Feef enregistre pour sa part une hausse moyenne des tarifs demandés de 3%.

Taux d’intérêt : vers une hausse supérieure à 5 %

Taux d’intérêt : vers une hausse supérieure à 5

La banque fédérale américaine n’entend pas relâcher ses efforts pour lutter contre l’inflation et envisage donc de nouvelles hausses d’intérêts qui pourraient aller au-delà de 5 %. En cause une hausse des prix structurels qui persiste. Un nouveau resserrement monétaire qui concernera aussi les autres banques centrales.

Cette stratégie monétaire sera nécessairement suivie par les autres banques centrales ne serait-ce que pour éviter un choc de devises favorables a priori au dollar et qui compte tenu du rôle du dollar comme monnaie de transaction commerciale serait un vecteur supplémentaire d’inflation dans les autres pays.

Le président de la Fed, Jerome Powell, a en effet fait savoir que la hausse des taux se poursuivra, et ce, au-dessus des niveaux initialement anticipés, à 5,1%, par les responsables de la Réserve fédérale américaine.

« Les données économiques les plus récentes sont plus fortes que prévu, ce qui suggère que le niveau final des taux d’intérêt sera susceptible d’être plus élevé que prévu », a souligné le président de la Fed.

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a enregistré une croissance de 2,1% pour l’ensemble de l’année 2022, a annoncé jeudi le département du Commerce. Le marché de l’emploi, quant à lui, reste solide, avec un taux de chômage à 3,5% en décembre, toujours l’un des plus bas des 50 dernières années.

Après plusieurs très fortes hausses des taux, la Fed les avait relevés à un rythme plus lent. Le 1er février à l’issue de sa dernière réunion, elle avait même décidé de revenir au rythme habituel de hausse d’un quart de point de pourcentage, les taux se situant désormais dans la fourchette de 4,5 à 4,75%.

Malgré ces efforts, la consommation est restée solide. L’inflation est même repartie à la hausse en janvier, à 5,4% sur un an, selon l’indice PCE, privilégié par la Fed, et qu’elle veut ramener autour de 2%.

Si l’intention de la Fed de se montrer plus agressive sur les taux se confirme, le risque de récession, lui, reste d’augmenter, ce qui aurait un impact sur les bénéfices des entreprises.

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans supérieure; à celle de l’OCDE

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans; supérieure à celle de l’OCDE

Les Français restent très majoritairement opposés au report de l’âge de la retraite à 65 ans. En cause peut-être une large sous-estimation du temps réel moyen de la retraite qui est
En France de 25 ans, soit 5 ans de plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Les Français sous-estiment largement le nombre d’années qu’ils passeront à la retraite. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Abeille Assurances, ils considèrent que cette période va durer 18 ans en moyenne. Les actifs âgés de 40 à 54 ans considèrent même que cette parenthèse sera encore plus courte (17 ans).

Or, selon les chiffres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les Français passent en moyenne 25 ans à la retraite. C’est 5 ans de plus que les habitants des 37 autres pays de la zone. L’âge effectif moyen de sortie du marché du travail en France (environ 61 ans) est le plus faible après celui de la République slovaque, et près de 4 ans plus bas que la moyenne OCDE, d’après le panorama des pensions 2019 publié par l’institution. Les paramètres du système de retraite et les régimes spéciaux contribuent à limiter l’emploi après 60 ans, précise ce bilan comparatif.

LREM : le rassemblement surtout de la classe moyenne supérieure

LREM : le rassemblement surtout de la classe moyenne supérieure

Ce que pense Christophe Bouillaud  professeur de sciences politiques à propos de la déclaration de Castaner de rassembler au sein de LREM de Cohn-Bendit à Juppé. Interview d’Atlantico.

 

Ce 26 janvier, le porte parole de LREM, Christophe Castaner a indiqué son souhait d’un rassemblement en vue des élections européennes « de Daniel Cohn Bendit à Alain Juppé dont j’ai entendu les volontés». En quoi une telle alliance correspondrait-elle réellement à un « grand mouvement central »? Quels sont les intérêts défendus par un tel « mouvement », et quelles en sont les conséquences pour une classification politique ?

Christophe Bouillaud : Si l’on veut rester réaliste, il ne faudrait pas parler  à ce propos de « mouvement central », mais bien plutôt de mouvement centriste, soit un mouvement qui rassemblerait officiellement, et non plus officieusement comme aujourd’hui, les modérés des deux camps historiques de la droite et du centre d’un côté, et de la gauche de l’autre, tous des pro-européens donc. Un tel mouvement, qui élargirait le périmètre déjà couvert par LREM, à sa droite et au centre, en s’alliant à tous ceux qui refuseront le leadership à la Viktor Orban de Laurent Wauquiez, et éventuellement à sa gauche en récupérant encore des restes du PS, risque cependant de regrouper uniquement les partis, les hommes et les femmes politiques, qui représentent les satisfaits de notre société.

En se coupant des extrêmes, ou simplement des convaincus des deux camps historiques de droite et de gauche, ce « mouvement central » n’attirerait probablement les suffrages que de la France satisfaite, celle qui vit encore plutôt bien, qui trouve le statu quo actuel de la société acceptable, qui aime dans le fond l’Union européenne et la globalisation, car elle en profite plus qu’elle n’en souffre. En même temps, ce mouvement de rassemblement du centre-droit et du centre-gauche correspond tout à fait à ce qu’on voit se dessiner dans les sondages actuels d’un Emmanuel Macron qui séduit de plus en plus dans le cœur de la droite modérée. Les classes populaires, ces éternels insatisfaits d’une vie qu’ils ne savent pas gérer ou prendre du bon côté,  seraient donc abandonnées aux séductions des adversaires populistes de droite et de gauche.

Comment expliquer cette divergence entre une sincère volonté d’incarner politiquement « le centre » de l’échiquier, et une perception de plus en plus marquée dans l’opinion d’une représentation des élites, des riches. Faut-il y voir une résurgence d’un phénomène de « fausse conscience de classe » ?

D’une part, sauf à se laisser prendre aux discours qui annoncent une Présidence « sociale », il n’y a pour l’heure qu’à constater que les principales décisions budgétaires annoncées et mises en œuvre vont dans le sens d’aider immédiatement ceux qui ont beaucoup à avoir encore plus et de faire des coupes dans des budgets qui aident en pratique ceux qui ont peu ou rien (comme avec les emplois aidés ou les APL). La suppression de l’ISF, et les autres réformes en matière de fiscalité des revenus du capital, sont perçues sans surprise par une bonne part de l’opinion publique comme des « cadeaux aux riches ». Surtout, ce qui me parait le plus important, c’est le fait que toutes ces décisions semblent dans leur cohérence correspondre aussi à une vision de l’utilité des habitants de ce pays uniquement  fonction de leur capacité à innover. La louange faite aux entrepreneurs, innovateurs, start-uppers de tous acabits, réels ou supposés d’ailleurs, possède pour contrepartie,  en creux,  la négation de l’utilité de tous les autres habitants de ce pays, en particulier de l’ensemble des classes populaires et moyennes. Cela fait tout de même beaucoup de monde dans un pays comme la France. Ce qui a pu être interprété comme du « mépris de classe » tient sans doute à la réalité de convictions partagées par tous les gens qui suivent Emmanuel Macron selon lesquelles, en réalité, seule une élite de bonne volonté crée toute la richesse présente et à venir de la société, et que les autres, par paresse ou absence de formation, en profitent déjà bien assez ainsi. Ce n’est pas donc tant une « fausse conscience de classe » qu’une vision très restreinte de ce qui fait avancer une société. Bref, on se dit parfois que cette nouvelle classe politique aurait besoin de relire quelques fables de La Fontaine. Et on se dit aussi que LREM et son chef payent le fait de n’avoir mobilisé en fait qu’une partie de la classe moyenne supérieure, comme le montre la députation LREM, totalement incapable de se mettre à la place de tout le reste de la population. N’ayant pas de réflexion sur la société, qui aille au-delà de leur expérience réussie de la vie, cette nouvelle classe politique risque l’isolement, et, en plus, elle n’a même pas pour elle la force de rappel que constitue pour les autres vieux partis la gestion des affaires locales. Celle-ci possède  en effet le mérite de renseigner les classes moyennes et supérieures qui constituent partout les élites municipales et locales aux besoins et aux contraintes de leurs concitoyens moins choyés par le destin.

Santé : espérance de vie supérieure en France

Santé : espérance de vie supérieure  en France

La sécu représente le premier budget de la France. La sécu est souvent critiquée pour ses déficits et son endettement. Des citriques justifiées du fait des gaspillages de la branche santé  en particulier concernant les médicaments aussi le fonctionnement des hôpitaux publics. Pour autant, le très haut niveau des dépenses santé sont à mettre en relation avec l’efficacité du système. Or la France dispose d’un des dispositifs les plus performants en France.  Une étude de l’OCDE parue le 10 novembre la France est l’un  des pays où l’on vit le plus vieux. La moyenne de l’OCDE et de 80,6 ans pour 8 2,4 ans en France.  Le système de santé français considéré comme souvent coûteux se montre cependant efficace même si des économies sont possibles voire nécessaires. L’OCDE souligne le caractère social qui permet un accès très démocratique aux soins. En effet seulement 7 % des dépenses totales de santé sont à la charge des patients. L’OCDE critique cependant l’importance des dépenses par habitant.  La France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède. Le nombre d’infirmiers ou de médecins se situe autour de la moyenne des 35 pays, mais il y a bien plus de lits d’hôpital en France : « 6,1 lits pour 1000 habitants contre 4,7 lits en moyenne », chiffre l’OCDE. En cause l’insuffisance de recours à l’hospitalisation ambulatoire. L’unité de chirurgie ambulatoire est surtout un concept d’organisation, un circuit de prise en charge d’une catégorie d’interventions : celles ne nécessitant pas d’hospitalisation supérieure à 12 heures et qui peuvent être programmées.  Cette organisation libère ainsi des lits dans les services pour les personnes nécessitant une hospitalisation conventionnelle. L’objectif est ainsi d’utiliser en priorité le rôle médical et la technologie de pointe de l’hôpital et de réduire au minimum le rôle d’hébergement. De 2003 à 2014, la durée moyenne de séjour dans un hôpital  français est passée de 11,7 à 10,1 jours. Une baisse « plus timide que dans les autres pays de l’OCDE », observe l’institution. Cette durée est la troisième plus élevée dans les 35 pays étudiés, derrière le Japon et la Corée du Sud. La « pertinence des soins » pourrait toutefois être améliorée à l’avenir par « la forte croissance de la chirurgie ambulatoire sur certains soins et la volonté affichée par la France de prolonger cet effort dans le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale », conclut l’OCDE. Autre reproche de l’OCDE la surconsommation d’antibiotiques en France. « En France, l’utilisation des antibiotiques est supérieure de près de 50% à la moyenne des pays de l’OCDE », est-il écrit. La consommation de la France se monte à 30 « doses quotidiennes définies » (une unité de mesure statistique) pour 1.000 habitants, contre 20 en moyenne dans les pays de l’OCDE. A titre d’exemple, le pays qui en consomme le moins, les Pays-Bas, affiche un score trois fois inférieur à celui de l’Hexagone. L’OCDE constate aussi qu’il y a entre encore trop de fumeurs en France. Tous les jours en France, contre 18,4% de moyenne dans les pays de l’OCDE. « La prévalence du tabagisme chez les jeunes âgés de 15 ans est également inquiétante», écrit l’OCDE. 19% des adolescents de cet âge fument au moins une fois par semaine, soit 7% de plus que la moyenne de l’OCDE. Avec ce taux, la France figure à une peu enviable troisième position dans ce classement.  Comme pour la cigarette, les Français font pire que les autres membres de l’OCDE en ce qui concerne l’alcool. La consommation de boissons alcoolisées a pourtant diminué de 14% au cours des 30 dernières années dans le pays. Mais elle demeure « parmi les plus élevées dans les pays de l’OCDE ». Un Français consomme en moyenne 11,9 litres d’alcool pur par an, contre 9 dans les pays de l’OCDE. A noter que

« Le nombre d’adultes en surpoids ou obèses en France est toujours plus faible que dans la plupart des autres pays de l’OCDE », rassure dans un premier temps le rapport de l’organisation. Cependant, ce nombre a crû de 2002 à 2014. L’augmentation la plus visible se situe chez les garçons de 15 ans : plus 16% en douze ans ! Dernier reproche de l’OCDE, le cout de la santé en France.  . Si l’on prend en compte la dépense par habitant, la France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède.  Si indéniablement des économies sont réalisables il n’emp^che que le système de santé français est relativement efficace et qu’il conviendra d’être prudent pour modifier son fonctionnement.

Santé : espérance de vie supérieure en France.

Santé : espérance de vie supérieure  en France

Une étude de l’OCDE parue le 10 novembre la France serait l’un des pays où l’on vit le plus vieux. La moyenne de l’OCDE et de 80,6 ans pour 8 2,4 ans en France.  Le système de santé français considéré comme souvent coûteux se montre cependant efficace même si des économies sont possibles voire nécessaires. L’OCDE souligne le caractère social qui permet un accès très démocratique aux soins. En effet seulement 7 % des dépenses totales de santé sont à la charge des patients. L’OCDE critique cependant l’importance des dépenses par habitant.  La France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède. Le nombre d’infirmiers ou de médecins se situe autour de la moyenne des 35 pays, mais il y a bien plus de lits d’hôpital en France : « 6,1 lits pour 1000 habitants contre 4,7 lits en moyenne », chiffre l’OCDE. En cause l’insuffisance de recours à l’hospitalisation ambulatoire. L’unité de chirurgie ambulatoire est surtout un concept d’organisation, un circuit de prise en charge d’une catégorie d’interventions : celles ne nécessitant pas d’hospitalisation supérieure à 12 heures et qui peuvent être programmées.  Cette organisation libère ainsi des lits dans les services pour les personnes nécessitant une hospitalisation conventionnelle. L’objectif est ainsi d’utiliser en priorité le rôle médical et la technologie de pointe de l’hôpital et de réduire au minimum le rôle d’hébergement. De 2003 à 2014, la durée moyenne de séjour dans un hôpital  français est passée de 11,7 à 10,1 jours. Une baisse « plus timide que dans les autres pays de l’OCDE », observe l’institution. Cette durée est la troisième plus élevée dans les 35 pays étudiés, derrière le Japon et la Corée du Sud. La « pertinence des soins » pourrait toutefois être améliorée à l’avenir par « la forte croissance de la chirurgie ambulatoire sur certains soins et la volonté affichée par la France de prolonger cet effort dans le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale », conclut l’OCDE. Autre reproche de l’OCDE la surconsommation d’antibiotiques en France. « En France, l’utilisation des antibiotiques est supérieure de près de 50% à la moyenne des pays de l’OCDE », est-il écrit. La consommation de la France se monte à 30 « doses quotidiennes définies » (une unité de mesure statistique) pour 1.000 habitants, contre 20 en moyenne dans les pays de l’OCDE. A titre d’exemple, le pays qui en consomme le moins, les Pays-Bas, affiche un score trois fois inférieur à celui de l’Hexagone. L’OCDE constate aussi qu’il y a entre encore trop de fumeurs en France. Tous les jours en France, contre 18,4% de moyenne dans les pays de l’OCDE. « La prévalence du tabagisme chez les jeunes âgés de 15 ans est également inquiétante», écrit l’OCDE. 19% des adolescents de cet âge fument au moins une fois par semaine, soit 7% de plus que la moyenne de l’OCDE. Avec ce taux, la France figure à une peu enviable troisième position dans ce classement.  Comme pour la cigarette, les Français font pire que les autres membres de l’OCDE en ce qui concerne l’alcool. La consommation de boissons alcoolisées a pourtant diminué de 14% au cours des 30 dernières années dans le pays. Mais elle demeure « parmi les plus élevées dans les pays de l’OCDE ». Un Français consomme en moyenne 11,9 litres d’alcool pur par an, contre 9 dans les pays de l’OCDE. A noter que

« Le nombre d’adultes en surpoids ou obèses en France est toujours plus faible que dans la plupart des autres pays de l’OCDE », rassure dans un premier temps le rapport de l’organisation. Cependant, ce nombre a crû de 2002 à 2014. L’augmentation la plus visible se situe chez les garçons de 15 ans : plus 16% en douze ans ! Dernier reproche de l’OCDE, le cout de la santé en France.  . Si l’on prend en compte la dépense par habitant, la France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède.  Si indéniablement des économies sont réalisables il n’emp^che que le système de santé français est relativement efficace et qu’il conviendra d’être prudent pour modifier son fonctionnement.

Automobiles : une consommation réelle supérieure de près de 2 l

Automobiles : une consommation réelle supérieure de près de 2 l

 

Opération vérité pour PSA qui a décidé d’avouer d’après ses propres essais que  la consommation moyenne de ses véhicules était en réalité supérieure en moyenne de 1,8 l par rapport à la consommation annoncée dans les brochures commerciales. Une révélation qui évidemment ne concerne pas seulement PSA. En moyenne la plupart des véhicules de toutes les marques consomment  en effet autour de 2 l en plus que prévu compte tenu des conditions réelles de circulation. Du coup avec cette révélation officielle il conviendra sans doute de revoir aussi la quantification des émissions polluantes. PSA Peugeot Citroën joue donc la transparence sur la consommation en carburant de ses véhicules. Fini les essais dans des conditions complètement déconnectées de la réalité, en laboratoire, avec des vitesses de pointe d’escargot. Le constructeur français a décidé de mener lui même ses propres essais, en collaboration avec des ONG comme France Nature Environnement.
Pour mesurer cette consommation, les voitures roulent sur une quarantaine de kilomètre, sur autoroutes, nationales, départementales ou en plein centre-ville. PSA prend aussi en compte le nombre de passagers, les bagages et l’utilisation de la climatisation par exemple. Et c’est le grand écart avec les tests en laboratoire, c’est à dire ce qui font office d’homologation en Europe. En moyenne, la différence entre la consommation homologuée avec le test actuel est de 1,8 litre aux 100. La palme plus petit écart revient à la Peugeot 208 diesel qui consomme 4,7 litres en réel. Soit un 1,2 litre de différences. La plus grande différence est de 2,7 litres sur une 3008 essence. Alors le constructeur va tester une vingtaine d’autres modèles d’ici à la fin de l’année. Et va ensuite analyser les émissions d’oxyde d’azote dès l’an prochain. Légalement PSA ne peut pas afficher les résultats de ces tests à côté de ses modèles en concession ; seule la norme actuelle est légale et officielle. Néanmoins, le constructeur va divulguer ses infos sur internet.

 

RTL




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