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Santé- Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

santé- Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.
selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Addiction Tabac et alcool: coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.
selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Tabac et alcool : le coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Tabac et alcool : le coût social largement supérieur aux recettes fiscales

Le montant des taxes engrangées par l’Etat sur l’alcool et le tabac est largement inférieur à celui du « coût social » entraîné par l’addiction, souligne une note de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). L’organisme encourage les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts en matière de prévention et d’information qui ont permis de réduire le nombre de décès.

selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) le « coût social » des drogues licites mais aussi illicites qui ont fait respectivement, en 2019, 73.189 morts pour le tabac, 41.080 pour l’alcool et 1.230 pour les drogues illégales.

Ce coût tient compte de la valeur économique des vies humaines perdues, de la perte de qualité de vie des malades atteints de cancer liés à ces drogues et des pertes de production pour les entreprises. Il tient aussi compte du coût pour les finances publiques : dépenses de prévention, de répression et de soins.

Pour l’Etat, « les recettes de taxation de l’alcool et du tabac, respectivement de 4 milliards d’euros et 13 milliards d’euros » sont inférieures au coût des traitements des maladies dues à ces deux drogues, 7,8 et 16,5 milliards d’euros, précise l’OFDT. En tenant compte aussi des économies de retraite, « le déficit public engendré par l’alcool et le tabac est respectivement de 3,3 milliards et de 1,7 milliard, et de 2 milliards d’euros pour les drogues illicites ».

Autre enseignement de l’étude: constatant la baisse du nombre de décès causés par l’alcool le tabac et les drogues illicites entre 2010 et 2019, respectivement de -16%, -7% et -23%, l’OFDT estime que les politiques publiques ont permis de « réduire nettement la consommation de tabac, d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues illicites et de renforcer, plus modestement, la prise en compte des dangers de l’alcool ».

Inflation Allemagne : supérieure à 10 % et 20 % pour l’alimentation

Inflation Allemagne : supérieure à 10 % et 20 % pour l’alimentation

L’Allemagne est touchée de plein fouet par le phénomène de l’inflation du fait du renchérissement de l’énergie en général et du gaz en particulier. En cause, l’envolée des cours depuis la guerre d’Ukraine. Imprudemment, l’Allemagne avait laissé reposer sa politique énergétique essentiellement sur le gaz russe. Elle a par ailleurs mené une politique anarchique en décidant dans un premier temps d’arrêter les centrales nucléaires avant très récemment de les relancer.

L’Allemagne c’est aussi lancé dans un programme d’énergies alternatives assez douteux qui est loin de répondre aux besoins énergétiques du pays en particulier des industriels très gourmands en électricité. L’Allemagne pour l’instant est très réticente sur la mise en place d’un bouclier tarifaire concernant l’énergie et dissociant prix du gaz est prix de l’électricité. A la place et pour faire face à la flambée des prix l’Allemagne a décidé d’un vaste plan de 200 milliards pour aider son économie. De la même manière, l’Allemagne n’est pas non plus favorable à une mutualisation des approvisionnements en Europe. En matière d’énergie aussi l’Allemagne joue de plus en plus solo.

En Allemagne, les prix de l’énergie ont flambé en octobre de 43% sur un an, contre 20,3% pour ceux des denrées alimentaires.

L’inflation en Allemagne, première économie européenne, a atteint en octobre un niveau jamais vu depuis novembre 1951, à 10,4% par rapport à la même période un an plus tôt, a indiqué vendredi l’office national des statistiques.

Cette flambée est générée comme partout principalement par les prix de l’énergie, qui se sont envolés de 43% sur un an, tandis que ceux des denrées alimentaires ont progressé de 20,3%.

Quel modèle de financement des études de l’enseignement supérieur

 

Quel modèle de financement des études de l’enseignement supérieur

 

 

La crise sanitaire que nous venons de traverser amène à nous interroger collectivement sur le modèle de financement des études. Les jeunes les plus précaires, notamment ceux qui doivent travailler en parallèle de leurs études pour les financer, sont ceux qui ont potentiellement été les plus touchés par la crise sanitaire.  Par Léonard Moulin, Institut National d’Études Démographiques (INED).

Cette situation concerne un nombre important d’étudiants, puisqu’en France 23 % des étudiants exercent une activité rémunérée pendant l’année universitaire sans aucun lien avec leurs études (calculs réalisés à partir de l’étude publiée par l’Observatoire de la vie étudiante en 2020).

À rebours du modèle français dans lequel les étudiants ne payent pas de frais d’inscription – mais ne sont pas non plus aidés financièrement à hauteur du coût de leurs études par l’État – existent deux autres modèles de financement des études. D’un côté, nous trouvons le modèle libéral, qui caractérise les pays anglo-saxons (États-Unis, Angleterre, Australie, etc.) dans lequel les étudiants doivent s’acquitter de frais d’inscription importants, où ils peuvent s’endetter pour financer leurs études et dans lequel il existe à la fois des bourses sur critères sociaux et académiques. De l’autre côté, nous trouvons le modèle social-démocrate dans lequel les étudiants ne payent pas de frais d’inscription et reçoivent des allocations pour financer leurs études.

Dans ces deux modèles de financement de l’enseignement supérieur, libéral et social-démocrate, les taux d’accès et de réussite dans le supérieur sont relativement plus élevés que dans les pays du modèle dit conservateur, caractérisant notamment la France. La part des dépenses consacrée à l’enseignement supérieur y est également plus importante (mesurée en pourcentage du PIB, dépenses publiques et privées confondues).

Se retrouvant pris entre deux modèles antagonistes, l’un reposant sur le financement collectif et la solidarité intergénérationnelle – via notamment l’impôt sur le revenu – et l’autre sur les contributions individuelles des étudiants – via notamment le recours au crédit – le modèle français ne parvient pas à garantir des chances d’accès et de réussite des étudiants similaires à ceux des pays du nord de l’Europe.

Si la France a récemment fait le choix d’instaurer des frais d’inscription dans plusieurs établissements et filières sélectives, ainsi que pour les étudiants extra-communautaires, il est possible de prendre exemple sur ce qui se fait dans les pays scandinaves pour mettre en place un modèle de financement de l’enseignement supérieur par répartition – par analogie avec le système des retraites et par opposition à un système par capitalisation.

Un tel choix de société a justement été fait il y a plusieurs décennies au Danemark. Jusqu’au début des années 1960, le financement des parcours de formation était réservé aux étudiants méritants et issus d’une catégorie sociale défavorisée, celui-ci étant alors composé de bourses et de prêts d’une somme modeste. Le système a connu un premier bouleversement en 1970 avec la création d’une agence nationale chargée des bourses et des prêts.

Dans les années 1980, à la suite de la suppression des prêts subventionnés en 1975 (qui furent par la suite réintroduits en 1982), les dettes des étudiants ainsi que la durée des études ont augmenté sensiblement. Pour réduire l’échec à l’université et l’ensemble des problèmes lié à l’augmentation de la dette, le gouvernement décide, en 1988, de mettre en place un système de bourses universelles. Celles-ci sont assorties de conditions de réussite.

À partir de 1993, le montant de l’allocation dépend des conditions de vie de l’étudiant mais est indépendant du revenu des parents. Ce système est combiné à des prêts subventionnés par l’État et à la suppression des prêts bancaires. Bien que ce système ait ensuite connu de nombreuses réformes, sa philosophie est restée inchangée.

Si le revenu des étudiants n’excède pas 1820 euros, ceux-ci perçoivent une bourse (versée durant 12 mois) d’un montant allant de 130 à 362 euros par mois s’ils vivent chez leurs parents et de 840 euros s’ils ne vivent plus chez leurs parents (les chiffres sont issus de Eurydice - 2021). Des compléments sont octroyés aux étudiants qui deviennent parents, à ceux qui sont parents célibataires ou à ceux qui sont en situation de handicap.

Historiquement, le calcul de l’allocation délivrée aux étudiants s’est fait sur la base du budget réel des étudiants en tenant compte des besoins des étudiants dans de nombreux domaines (logements, nourriture, vêtement, assurances, sport, téléphone, etc.).

Pour preuve, pendant la crise sanitaire, les étudiants ont eu le droit à un complément de bourse d’un montant de 130 euros versé en octobre 2020. De plus, les étudiants bénéficient de nombreuses réductions dans les transports publics, pour la culture, pour les dépenses de santé et d’assurance, de déductions d’impôts, de places en résidences universitaires, etc.

Un tel système permet alors aux étudiants de se consacrer pleinement à leurs études, sans avoir besoin de travailler à côté de leurs études pour les payer. Le financement de l’enseignement supérieur au Danemark permet aux étudiants de trouver leur voie en privilégiant l’autonomie et l’égalité des chances. Il permet aux jeunes de mieux se projeter dans leur avenir.

À l’opposé d’une logique en termes d’investissement individuel entraînant des retombées monétaires, l’éducation est vue dans ce pays comme un investissement qui bénéficie à la société dans son ensemble et dont les retombées sont non seulement individuelles, mais avant tout collectives. Les étudiants eux-mêmes participent à ce financement collectif dans la mesure où leurs bourses sont sujettes à imposition.

Un tel système est-il transposable en France ? Tout d’abord, il ne faut pas perdre de vue que les caractéristiques démographiques des deux pays ne sont pas les mêmes, le Danemark comptant moins de 310 000 étudiants en 2019, quand la France en comptait plus de 2 685 000. Nous avons étudié la faisabilité d’un tel modèle dans le cas français en termes financiers. Si le coût que cela représenterait pour les finances publiques est important (24 milliards d’euros par an), il relève avant tout d’un choix de société.

Néanmoins, il est important de garder en tête que les caractéristiques des systèmes d’enseignement supérieur des deux pays sont différentes. D’une part, il existe au Danemark une sélection à l’entrée à l’université. Et, d’autre part, la bourse est délivrée sous conditions de réussite. Ces deux garde-fous sont à ne pas omettre si l’on souhaite importer dans le débat public français l’idée d’une allocation d’études pour les étudiants.

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Par Léonard Moulin, Research fellow, Institut National d’Études Démographiques (INED)

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Présidentielle 2022 : « « NOUS », acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur contre Le Pen

Présidentielle 2022 :  « Nous », acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur contre Le Pen 

 

Un collectif rassemblant plus de soixante-dix acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur  ( sur des milliers NDLR) estime, dans une tribune au « Monde », qu’une victoire de l’extrême droite – qui a toujours montré sa vraie identité faite d’intolérance, de stigmatisation, de censure, de menace et de défiance vis-à-vis de la science – se traduirait par un changement de civilisation, en rupture avec les Lumières.

 

Tribune. 

 

Engagés dans le secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur, sensibles aux attentes vis-à-vis de la science pour répondre aux défis de la planète et de notre pays, nous souhaitons alerter nos concitoyens sur l’immense danger que représenterait l’élection de Mme Le Pen à la présidence de la République.

La banalisation progressive du Front national hier, du Rassemblement national aujourd’hui, et de leur même candidate, Mme Le Pen, ne doit aucunement faire oublier la nature du programme politique proposé, porteur de régression et de déclin sur tous les plans, économique, social, culturel et, bien sûr, scientifique.

Mme Le Pen l’a elle-même déclaré le soir du premier tour : « Ce qui se jouera ce 24 avril (…) sera un choix de société et même de civilisation. » Notre civilisation, justement, est le fruit de notre histoire, celle qui a conduit notre pays à être celui des droits de l’homme et à prendre toute sa place dans la dynamique du siècle des Lumières, qui nous a aidés à sortir de l’obscurantisme et de l’arbitraire.

La civilisation que nous propose Mme Le Pen est à l’opposé de ces principes et va à l’encontre de nos valeurs académiques, faites de tolérance, d’écoute et de respect. Elle est fondée sur le rejet de l’autre, sur la désignation de boucs émissaires, sur le refus d’une approche globale des problèmes. Elle remet en cause notre vocation européenne et l’ouverture internationale dont se nourrissent l’enseignement supérieur et la recherche.

Au moment où les crises se font de plus en plus fortes sous l’effet des pandémies, du réchauffement climatique, des conflits géopolitiques, nous avons besoin plus que jamais de préserver la démarche scientifique, l’ouverture aux autres et les valeurs d’humanité et de solidarité pour pouvoir faire face à ces défis et faire en sorte que de ces crises naissent aussi des progrès pour l’humanité.

Une grande partie des électeurs et des électrices de Marine Le Pen ont exprimé une colère et des craintes quant à leur avenir et à celui de la France. Nous ne considérons évidemment pas que notre société soit parfaite. La communauté académique n’a pas la réputation d’être avare de critiques, nous sommes conscients que les inégalités sociales n’épargnent pas l’enseignement supérieur et la recherche.

Nous devons collectivement rendre cette société plus juste, plus inclusive, plus durable et plus éclairée, avec un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche accessible à tous les bacheliers. Mais une telle évolution n’est possible que dans une démocratie où les droits et les devoirs de chacun et de chacune sont respectés.

Enseignement supérieur : pour une évaluation impartiale

Enseignement supérieur : pour une évaluation impartiale

 

Certains médias ou organismes se montrent peu regardants sur la qualité des données transmises par les établissements qu’ils classent, et se muent parfois en consultants pour les aider à être mieux placés, analysent, dans une tribune au « Monde », les chercheurs Vincent Iehlé et Julien Jacqmin, qui appellent à la création d’une institution de contrôle impartiale.

 

Tribune. 

Deux récents évènements ont eu un effet retentissant dans l’enseignement supérieur américain. Début mars, l’ancien doyen de l’école de commerce de Temple University a été condamné à quatorze mois de prison et à une amende de 250 000 dollars. Il a été reconnu coupable d’avoir falsifié les données transmises au très influent média, outre-Atlantique, U.S. News & World Report dans l’optique d’améliorer le classement de son programme MBA.

Quelques jours plus tard, Michael Thaddeus, professeur et ancien directeur du département de mathématiques de la prestigieuse Columbia University, a décortiqué la fabuleuse « remontada » de son institution qui, en quelques années, est passée de la 18e à la 2e place du classement des universités publié par ce même journal. Dans un document disponible sur son site Internet personnel, il explique de manière minutieuse, indicateur par indicateur, comment son université a systématiquement embelli les données fournies au journal en vue de manipuler le classement final en sa faveur.

Certes, ces deux évènements qui affectent l’enseignement supérieur aux Etats-Unis peuvent nous paraître lointains d’un point de vue géographique et institutionnel, d’autant que les classements publiés par U.S. News & World Report n’ont une influence que très marginale en Europe. Toutefois, cette dépendance en matière d’accès aux données, nécessaires à la construction des classements, est également omniprésente pour les classements en France.

Par exemple, pour le calcul du Times Higher Education World University Rankings, le magazine [britannique] Times Higher Education se base sur des données provenant des établissements concernant le nombre d’étudiants par professeur ou les recettes financières issues de mécénat privé.

Pour le QS World University Rankings, Quacquarelli Symonds [société d’information et de conseil sur l’enseignement supérieur] se base sur des enquêtes pour déterminer les établissements les plus prestigieux dans chaque discipline. Elles sont effectuées auprès de collaborateurs proposés directement par les universitaires eux-mêmes, à la demande de Quacquarelli Symonds.

Plus proche de nous, en France, le magazine L’Etudiant recueille des informations liées notamment à la part d’enseignants-chercheurs parmi les intervenants ou au nombre d’articles scientifiques publiés au sein des institutions afin d’établir ses classements des écoles de commerce ou d’ingénieurs. C’est également en partie le cas pour les classements effectués par d’autres médias tels Le PointLe FigaroL’Express ou Challenges.

I

Société-Enseignement supérieur: dépenser mieux et réorienter les formations

Société-Enseignement supérieur: dépenser mieux et réorienter les formations

C ‘est sur la pointe des pieds que deux enseignants membres du conseil d’analyse économique font des propositions pour permettre à l’enseignement supérieur de dépenser mieux et de réorienter les formations. Officiellement ,on se félicite que la moitié des étudiants soit désormais diplômés du supérieur. Le problème c’est que nombre de ces formations ne présentent  guère d’intérêt ni pour l’économie, ni pour la société ni pour les intéressés.

Ainsi a-t-on développé des hordes de formation dans les instituts politiques, en sociologie ou encore en économie. Par contre, les formations en gestion d’entreprise et plus généralement sur la problématique entrepreneuriale sont encore notoirement insuffisantes. Même chose sur le manque d’ingénieurs en France. En réalité nombre de formations du supérieur ont été dévalué avec les années comme l’enseignement en général à tous les niveaux. Témoin la faible notoriété des grandes écoles françaises au plan international. En outre, cette faiblesse tient grandement aux réticences de l’université à généraliser les filières d’apprentissage comme en Allemagne.

 

La note, signée de Gabrielle Fack et d’Elise Huillery, deux enseignantes à Paris-Dauphine et membres du Conseil d’analyse économique, vient donc  d’être remise à l’Elysée, Matignon ainsi qu’aux ministères de l’Economie, de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale. Elle explique pourquoi une réforme en profondeur de l’investissement dans l’enseignement supérieur est indispensable.

Repenser la stratégie d’investissement dans l’enseignement supérieur pour gagner en efficience et en équité : tel est l’objectif, ambitieux, du Conseil d’analyse économique (CAE) qui a livré mercredi une note sur le sujet.

Enseignement supérieur: dépenser mieux et réorienter les formations

Enseignement supérieur: dépenser mieux et réorienter les formations

C ‘est sur la pointe des pieds que deux enseignants membres du conseil d’analyse économique des propositions pour permettre à l’enseignement supérieur de dépenser mieux et de réorienter les formations. Officiellement ,on se félicite que la moitié des étudiants soit désormais diplômés du supérieur. Le problème c’est que nombre de ces formations ne présente guère d’intérêt ni pour l’économie, ni pour la société ni pour les intéressés.

Ainsi a-t-on développé des hordes de formation dans les instituts politiques, en sociologie ou encore en économie. Par contre, les formations en gestion d’entreprise et plus généralement sur la problématique entrepreneuriale sont encore notoirement insuffisantes. Même chose sur le manque d’ingénieurs en France. En réalité nombre de formations du supérieur ont été dévalué avec les années comme l’enseignement en général à tous les niveaux. Témoin la faible notoriété des grandes écoles françaises au plan international. En outre, cette faiblesse tient grandement aux réticences de l’université à généraliser les filières d’apprentissage comme en Allemagne.

 

La note, signée de Gabrielle Fack et d’Elise Huillery, deux enseignantes à Paris-Dauphine et membres du Conseil d’analyse économique, vient donc  d’être remise à l’Elysée, Matignon ainsi qu’aux ministères de l’Economie, de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale. Elle explique pourquoi une réforme en profondeur de l’investissement dans l’enseignement supérieur est indispensable.

Repenser la stratégie d’investissement dans l’enseignement supérieur pour gagner en efficience et en équité : tel est l’objectif, ambitieux, du Conseil d’analyse économique (CAE) qui a livré mercredi une note sur le sujet.

Apprentissage : pour un développement dans l’enseignement supérieur

Apprentissage : pour un  développement  dans l’enseignement supérieur 

À l’image de ce qui se pratique en Allemagne, les présidents des fédérations de l’assurance, Florence Lustman, de la banque, Nicolas Théry et des entreprises de high-tech, Laurent Giovachini affirment, dans une tribune au « Monde » que le développement de l’apprentissage dans les universités et grandes écoles permet de lutter efficacement contre les inégalités sociales et territoriales.

 

Tribune. 

Avec près de 500 000 contrats signés dans le secteur privé en 2020, soit une hausse de 40 % par rapport à 2019, l’apprentissage connaît un décollage sans précédent en France et s’impose durablement dans le paysage de la formation. Il s’agit d’une réussite de politique publique majeure, issue de la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018 et fortement portée par les efforts communs des entreprises et des établissements d’enseignement.

Plus encore, l’accélération de l’apprentissage dans les formations de l’enseignement supérieur favorise leur démocratisation pour briser le plafond de verre des classes et territoires moins favorisés. Les métiers de l’assurance, de la banque, du conseil, de l’ingénierie et du numérique – qui représentent environ 1,7 million de salariés en France et 60 000 jeunes en alternance – ont ainsi triplé en dix ans le nombre d’alternants des formations de niveau Bac + 4/5.

 

L’apprentissage constitue aujourd’hui le tremplin le plus efficace vers la vie active. En valorisant une pédagogie qui intègre les réalités de l’entreprise et met en avant les compétences humaines et relationnelles, l’apprentissage favorise l’acquisition des « soft skills » [autonomie, créativité, capacité à travailler en équipe, etc.] indispensables pour évoluer et progresser professionnellement.

De plus, l’intégration de l’apprentissage dans les cursus universitaires et grandes écoles a provoqué une véritable révolution culturelle et contribué à renforcer son image auprès des chefs d’entreprise, des enseignants mais aussi des étudiants eux-mêmes. Mais surtout, le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur représente un vecteur essentiel de cohésion sociale et de promotion de l’égalité des chances, en permettant aux étudiants issus de tous les milieux, de financer des études de plus en plus longues et coûteuses.

 

La Conférence des grandes écoles indique ainsi qu’il y a deux fois plus d’élèves ayant un parent « ouvrier » dans les cursus par apprentissage que dans les autres voies. Nous avons là une responsabilité collective à permettre à ces jeunes d’accéder à ces formations de haut niveau. Plus d’égalité des chances, plus de réussite aux examens, moins de risque de décrochage et de réelles garanties d’obtenir un emploi stable dès la fin de sa formation, les bénéfices de l’apprentissage dans le supérieur sont là et tout l’enjeu aujourd’hui est d’accélérer dans cette voie pour en faire une filière d’excellence pour tous.

Pour un développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur

Pour un développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur 

À l’image de ce qui se pratique en Allemagne,Les présidents des fédérations de l’assurance, Florence Lustman, de la banque, Nicolas Théry et des entreprises de high-tech, Laurent Giovachini affirment, dans une tribune au « Monde » que le développement de l’apprentissage dans les universités et grandes écoles permet de lutter efficacement contre les inégalités sociales et territoriales.

 

Tribune. 

Avec près de 500 000 contrats signés dans le secteur privé en 2020, soit une hausse de 40 % par rapport à 2019, l’apprentissage connaît un décollage sans précédent en France et s’impose durablement dans le paysage de la formation. Il s’agit d’une réussite de politique publique majeure, issue de la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018 et fortement portée par les efforts communs des entreprises et des établissements d’enseignement.

Plus encore, l’accélération de l’apprentissage dans les formations de l’enseignement supérieur favorise leur démocratisation pour briser le plafond de verre des classes et territoires moins favorisés. Les métiers de l’assurance, de la banque, du conseil, de l’ingénierie et du numérique – qui représentent environ 1,7 million de salariés en France et 60 000 jeunes en alternance – ont ainsi triplé en dix ans le nombre d’alternants des formations de niveau Bac + 4/5.

 

L’apprentissage constitue aujourd’hui le tremplin le plus efficace vers la vie active. En valorisant une pédagogie qui intègre les réalités de l’entreprise et met en avant les compétences humaines et relationnelles, l’apprentissage favorise l’acquisition des « soft skills » [autonomie, créativité, capacité à travailler en équipe, etc.] indispensables pour évoluer et progresser professionnellement.

De plus, l’intégration de l’apprentissage dans les cursus universitaires et grandes écoles a provoqué une véritable révolution culturelle et contribué à renforcer son image auprès des chefs d’entreprise, des enseignants mais aussi des étudiants eux-mêmes. Mais surtout, le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur représente un vecteur essentiel de cohésion sociale et de promotion de l’égalité des chances, en permettant aux étudiants issus de tous les milieux, de financer des études de plus en plus longues et coûteuses.

 

La Conférence des grandes écoles indique ainsi qu’il y a deux fois plus d’élèves ayant un parent « ouvrier » dans les cursus par apprentissage que dans les autres voies. Nous avons là une responsabilité collective à permettre à ces jeunes d’accéder à ces formations de haut niveau. Plus d’égalité des chances, plus de réussite aux examens, moins de risque de décrochage et de réelles garanties d’obtenir un emploi stable dès la fin de sa formation, les bénéfices de l’apprentissage dans le supérieur sont là et tout l’enjeu aujourd’hui est d’accélérer dans cette voie pour en faire une filière d’excellence pour tous.

Bac: Le grand oral ne prépare pas au supérieur

Bac: Le grand oral ne prépare pas au supérieur

Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collège (Snalc), invité d’Europe 1 dimanche estime que le grand oral ne prépare pas au supérieur. INTERVIEW sur Europe 1

 Le contrôle continu représentera au minimum 82% de la note finale de l’examen, l’épreuve écrite de philosophie et celle du grand oral correspondant aux 18 % restants. Epreuve phare du nouveau bac, cette dernière inquiète beaucoup d’élèves de Terminale et suscite de nombreuses critiques. Après une année scolaire très perturbée par le Covid-19, « on est à la limite de la purge », soupire Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collège (Snalc), invité d’Europe 1 dimanche.

« Tous mes collègues travaillent dans des conditions très compliquées depuis novembre. La plupart du temps, on ne voyait les élèves qu’un jour sur deux », rappelle-t-il. D’autant que le ministère de l’Education nationale ne prévoit selon lui pas d’heures spécifiques pour la préparation de cette épreuve. « Nous devons préparer les élèves pendant les heures de spécialité, alors que le programme est déjà très chargé. »

Pour cette épreuve, les candidats préparent avec leurs professeurs deux questions liées à leurs enseignements de spécialités. Le jury en sélectionne une. Après un temps de préparation, l’élève présente sa réponse, qui doit être le fruit d’une « réflexion personnelle », selon le ministère. L’exercice doit permettre aux candidats d’apprendre à s’exprimer en public, « de façon claire et convaincante », compétence « fondamentale » pour la vie personnelle et professionnelle, soulignait début mai Jean-Michel Blanquer.

 

Pour Jean-Rémi Girard, le grand oral ne remplit pas ces objectifs, loin de là. « Le grand oral ne change rien au bachotage, les élèves vont préparer deux questions puis réciter leur réponse. Il faut arrêter de dire que ça prépare les élèves au supérieur. »

Six généraux à la retraite convoqués devant un «conseil supérieur» !

  • Six généraux à la retraite convoqués devant un «conseil supérieur» !
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Dans les médias le mot conseil supérieur est entouré de guillemets;  en effet il n’est pas certain que cette de structure soit compétente s’il s’agit effectivement du conseil supérieur de la fonction militaire.

Le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) est une instance de consultation et de concertation du personnel militaire français, de nature interarmées, présidée par le ministre chargé de la Défense et qui a été créée en 19691. La loi no 89-1003 du 31 décembre 1989 a changé en profondeur la nature du CSFM en permettant que « les membres appartenant au personnel en activité de service [soient] désignés par voie de tirage au sort parmi les volontaires. »2. Un arrêté du 12 décembre 2013 modifiant le règlement intérieur du CSFM crée un groupe de liaison permanent qui permet un fonctionnement en dehors des sessions tandis que la rénovation en profondeur des instances en 2016 aboutit à une professionnalisation du CSFM, désormais composé de membres à plein temps et en nombre réduit et qui comprendra progressivement des membres d’associations professionnelles nationales de militaires (APNM) représentatives.

Le CSFM, qui se réunit en plénière deux fois par an, donne notamment des avis sur les questions relatives à la condition du personnel militaire, à l’exercice du métier militaire ou à l’organisation du travail ainsi qu’au statut des militaires. Ses avis sont uniquement consultatifs ; sont en outre exclues toutes les questions relatives à l’organisation, à la préparation ou à l’emploi des forces.

Les incertitudes demeurent quant à la nature juridique du futur conseil qui doit juger des militaires à la retraite dont d’ailleurs certains ont déjà été exclus de la réserve.

 

Pour preuve , ce conseil ne se réunira pas avant plusieurs mois !

Danger de l’islamo- gauchisme : 66 % approuvent la ministre de l’enseignement supérieur

Danger de l’islamo- gauchisme : 66 % approuvent la ministre de l’enseignement supérieur

 

 

Un certain nombre de chercheurs y compris au CNRS ont réfuté la réalité scientifique de l’islamo-gauchisme. Le problème c’est que cette réalité n’est peut-être pas reconnue scientifiquement mais que c’est un fait social. Notons aussi que la vérité scientifique d’un jour n’est pas celle du lendemain sans parler du caractère scientifique discutable pour certaines recherches en sciences sociales.

 

La ministre de l’enseignement supérieur est largement approuvée par l’opinion publique. Un sondage montre que les Français sont à la fois lucide et nuancé pour distinguer ce qui relève des confrontations académiques et de manipulations politiques.

 

Selon un sondage Odoxa-Blackbone Consulting réalisé mardi et mercredi pour Le Figaro et Franceinfo, 66 % d’entre eux approuvent les propos de la ministre. Ce soutien se retrouve essentiellement à droite et au centre de l’échiquier: les sympathisants LREM (79 %), LR (85 %) et RN (79 %) jugent ses propos justifiés. La gauche, en revanche, est fracturée: si 60 % des sympathisants PS soutiennent la ministre, ils sont en revanche minoritaires chez EELV et LFI (47 %).

 

Pour 69 % des sondés, il existe bel et bien un problème d’islamo-gauchisme en France. Là encore, les sympathisants de la droite et du centre se retrouvent sur cette position (80 % à LREM, 83 % à LR, 82 % au RN), et les forces de gauche sont divisées (63 % au PS, 50 % à EELV et 46 % à LFI). La fracture idéologique est aussi générationnelle. Plus les Français sont âgés, plus ils considèrent que l’islamo-gauchisme existe et constitue un problème: 57 % chez les moins de 35 ans, 68 % chez les 35-49 ans, 71 % chez les 50-64 ans et jusqu’à 80 % chez les 65 ans et plus.

La démarche de la ministre de confier au CNRS le soin de réaliser «un bilan de l’ensemble des recherches» qui se déroulent en France, afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme, est également soutenue par 65 % des sondés. Les Français sont en revanche majoritaires à estimer que les motivations de l’exécutif sur ce dossier sont avant tout électoralistes: si 44 % des Français pensent le gouvernement cherche à résoudre un problème de société qui le préoccupe réellement, 53 % des sondés estiment que le gouvernement agit avant tout pour «capter ou conserver une partie de l’électorat de droite».

Les Français sondés par Odoxa tiennent aussi à l’indépendance de la recherche: 57 % d’entre eux jugent que les études universitaires menées sur les sujets de la religion, de la race, du genre, ou du post-colonialisme, sont «légitimes» et que les chercheurs doivent s’intéresser aux «rapports de domination dans notre société». Une position largement dominante chez les sympathisants LREM (73 %), EELV (68 %) et PS (65 %).

Le timbre supérieur à 1 euro et de moins en moins de vitesse

Le timbre supérieur à 1 euro et de moins en moins de vitesse

Augmentation de  10 à 11 % au 1er janvier mais les délais d’acheminement n’ont jamais été aussi longs. Une lettre expédiée d’une localité à une autre distante de moins de 10 km peut mettre trois à quatre jours. Une vitesse inversement proportionnelle au prix de la prestation

Le prix du timbre vert – pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine – pour les particuliers passera de 97 centimes à 1,08 euro (+11,3%) tandis que celui du timbre rouge – pour une lettre prioritaire théoriquement distribuée le lendemain -grimpera de 1,16 à 1,28 euro (+10,3%).

La Poste parle d’ »avantage tarifaire » pour évoquer l’écart de prix entre les timbres vert et rouge, qui va passer de 19 à 20 centimes. Et ceux qui les achèteront en ligne auront droit à une ristourne de 3%.

Quant à l’ »Ecopli » – formule la moins chère pour un envoi en quatre jours en moyenne, avec un timbre gris -, il va augmenter de 95 centimes à 1,06 euro (+11,6%).

L’autocollant de « suivi » qui permet de disposer d’informations sur l’acheminement et la distribution des envois, prioritaires ou pas, passera de 45 à 48 centimes.

Les tarifs des colis postaux classiques envoyés en France (Colissimo) augmenteront parallèlement de 1,6% au 1er janvier, mais le paquet de moins de 250 grammes restera au même prix.

Pour les entreprises, les tarifs du courrier industriel de gestion augmenteront de 3,9% et ceux du marketing direct de 0,7%, a précisé La Poste.

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