Archive pour le Tag 'supercherie'

Réforme de l’ENA : la grande supercherie

Réforme de l’ENA : la grande supercherie

 

Le président de la république après avoir manifesté son intention de supprimer l’ENA finalement va se limiter à un changement de nom. Juste quelques réformes mineures mais qui ne changeront  pas le fait qu’on forme  en France des technocrates complètement coupés des réalités mais qui pourtant ensuite colonisent  bien sûr l’administration mais aussi l’économie et les partis politiques.

Dans la nouvelle réforme, les élèves mettront un peu plus de temps pour accéder aux fonctions,  cela  ne changera fondamentalement  leurs compétences.

On ne verra plus de jeunes de 25 ans propulsés à des postes à haute responsabilité : les diplômés de l’ISP devront d’abord passer plusieurs années dans des fonctions opérationnelles sur le terrain avant de pouvoir accéder aux postes de direction, a expliqué le chef de l’Etat, lui-même énarque. Mais cela ne changera pas la sociologie des technocrates à la tête des plus hautes fonctions publiques.

Pour preuve que cette réforme de l’ENA est une supercherie,  la réforme entrera en application dès le 1er janvier 2022. Autant dire qu’on a changé la marque commerciale  en conservant  les bâtiments et surtout la culture.

 

Le décret Fessenheim : la grande supercherie

Le décret Fessenheim : la grande supercherie

 

Le décret signé par Ségolène Royal à propos de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim constitue évidemment une grande supercherie. Le type de supercherie qui aura marqué tous le mandat de François Hollande caractérisé par un énorme décalage entre ses déclarations et ses actes. Il avait solennellement promis la fermeture de Fessenheim d’ici la fin de son mandat avant d’amender sa position pour la reporter en 2018 puis peut-être plus tard lorsqu’interviendrait la mise en exportation de l’EPR de Flamanville. Pour parler clair,  il repassait le bébé à son successeur. Finalement,  le conseil d’administration d’EDF s’est simplement aligné sur cette dernière proposition de François Hollande. Le décret signé par Ségolène Royal relève donc  de la pure gesticulation à laquelle elle nous a habitué. Contrairement à ce qu’elle affirme la décision de fermer Fessenheim n’est pas prise. Le décret abroge « sur demande de l’exploitant (…) l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire, à compter de la date de mise en service de l’EPR de Flamanville 3 dès lors que cette abrogation est nécessaire au respect du plafonnement de la capacité nucléaire et que la mise en exploitation de l’EPR de Flamanville 3 intervient avant le 11 avril 2020. » Le texte reprend les conditions contenues dans la motion adoptée jeudi par le conseil d’administration d’EDF portant sur le sort de la doyenne des centrales françaises, mise en service en 1977. Et de manière très hypocrite Ségolène Royal déclare : « C’est dit c’est fait. Cette fermeture s’inscrit dans l’obligation de diversifier les sources d’énergie fixée par la loi de transition énergétique, qui prévoit 40% d’énergies renouvelables dans la production électrique d’ici 2030″, ajoute la ministre. « On touche le fond de la cuve », dit le syndicat dans un communiqué. Il s’agit d’un « déni de gouvernance à l’égard du conseil d’administration d’EDF », ce dernier n’ayant pas encore formellement demandé l’abrogation de l’autorisation d’exploitation. La CFE-CGC, peut-on lire dans le communiqué, saisira donc le Conseil d’Etat pour faire annuler ce décret illégal « pour excès de pouvoir ».

Inversion du chômage : une supercherie

Inversion du chômage : une supercherie

 

Hollande ment évidemment car l’inversion du chômage est une supercherie contestée par tous les experts ;( supercherie du même type que » l’ennemi c’est la finance ») ; le chômage augmentera en 2013 et en 2014. Ayrault plus prudent (et plus naïf) a d’ailleurs déclaré inversion… si la croissance reprend (un an pour découvrir cette évidence).  Aucun des économistes interrogés cette semaine par Reuters ne pense que l’objectif de François Hollande d’inverser la courbe du chômage fin 2013 se réalisera, et quasiment tous prévoient que le chômage continuera à augmenter l’an prochain. Ces résultats sont cohérents avec les prévisions du FMI, de la Commission européenne et de l’OCDE. L’Unedic, qui gère l’assurance chômage, estime quant à elle qu’une stabilisation du nombre de chômeurs est possible fin 2013, avant une nouvelle hausse en 2014. À la question de savoir si le gouvernement atteindra son objectif d’inverser la courbe du chômage fin 2013, douze économistes répondent « non » et un treizième ne se prononce pas. Quand on leur demande quand le taux de chômage trimestriel baissera pour la première fois, les réponses vont du premier trimestre 2014 à l’année 2015, avec en moyenne une première baisse attendue aux alentours du troisième trimestre 2014. Au gouvernement, on assure que l’objectif présidentiel n’est pas hors d’atteinte. « Ce n’est pas un objectif facile, ni certain, mais c’est encore possible », explique-t-on au ministère de l’Economie. Après un nombre record de demandeurs d’emploi en avril, l’Insee doit publier ce jeudi le taux de chômage du premier trimestre. Il était de 10,2% au quatrième trimestre 2012 en métropole et de 10,6% avec les départements d’Outre-mer. En moyenne, les économistes voient le chômage toucher 11,2% de la population active française en 2013 et 11,5% en 2014, leurs prévisions allant de 10,7% à 11,5% pour cette année et de 10,8% à 11,7% pour l’an prochain. « Je crois que la situation va rester extrêmement difficile », explique Julien Manceaux, économiste chez ING. « Pour que la courbe du chômage baisse, il faut que la France soit prête à bénéficier de la reprise mondiale mais cela semble difficile dans la mesure où les pays du sud de l’Europe, contrairement à la France, font énormément d’efforts pour rattraper leur compétitivité », ajoute-t-il. Dans le détail, les économistes estiment en moyenne que le taux de chômage atteindra 10,9% au premier trimestre 2013, 11,2% au deuxième, 11,4% au troisième et 11,5% au quatrième. La situation est moins tranchée pour l’an prochain, avec un taux attendu en moyenne à 11,4% au premier trimestre, 11,4% au second, 11,5% au troisième et 11,4% au quatrième. Un seul économiste voit le taux de chômage annuel baisser en 2014 par rapport à 2013, dix autres attendant une hausse et un autre une stabilisation.

 




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