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Économie– Industrialisation « sectorielle » : saupoudrage sans suivi d’après la Cour des Comptes

Économie– Industrialisation « sectorielle » : saupoudrage sans suivi d’après la Cour des Comptes

Sur chaque thème économique malheureusement le pouvoir agit sans vision systémique et traite chaque problème de manière isolée. Cela vaut pour le plan de réindustrialisation, pour le plan intitulé relocalisations sectoriel pour le plan PTI, pour le plan PME.

Du coup, les moyens se réduisent à une sorte de saupoudrage financier qui n’est pas à la hauteur des enjeux et en plus sans évaluation des résultats.

C’est ce que reproche en particulier la Cour des Comptes.

Parmi les nombreuses mesures d’aides aux entreprises financées par le plan France Relance, la Cour des comptes rend ses observations sur le volet «relocalisation sectorielle» qui a coûté 838 millions d’euros en subventions publiques, légèrement en dessous de l’enveloppe de 1 milliard annoncée à l’automne 2020.

Pour rappel, ces fonds avaient pour but d’encourager des projets de relocalisation industrielle en France dans cinq secteurs stratégiques: la santé après les difficultés d’approvisionnement sur les masques et médicaments, mais aussi l’agroalimentaire, l’électronique, les intrants essentiels de l’industrie (chimie, matériaux, matières premières, etc.) et les applications industrielles de la 5G. Mais, Le ciblage est approximatif et en plus la Cour des comptes déplore le manque de suivi des dossiers.

Parmi les nombreuses mesures d’aides aux entreprises financées par le plan France Relance, la Cour des comptes Se montre très critique sur le volet «relocalisation sectorielle» qui a coûté 838 millions d’euros en subventions publiques, légèrement en dessous de l’enveloppe de 1 milliard annoncée à l’automne 2020.

Plan Relocalisation sectorielle : saupoudrage sans suivi d’après la Cour des Comptes

Plan « Relocalisation sectorielle » : saupoudrage sans suivi d’après la Cour des Comptes

Sur chaque thème économique malheureusement le pouvoir agit sans vision systémique et traite chaque problème de manière isolée. Cela vaut pour le plan de réindustrialisation, pour le plan intitulé relocalisations sectoriel pour le plan PTI, pour le plan PME.

Du coup, les moyens se réduisent à une sorte de saupoudrage financier qui n’est pas à la hauteur des enjeux et en plus sans évaluation des résultats.

C’est ce que reproche en particulier la Cour des Comptes.

Parmi les nombreuses mesures d’aides aux entreprises financées par le plan France Relance, la Cour des comptes rend ses observations sur le volet «relocalisation sectorielle» qui a coûté 838 millions d’euros en subventions publiques, légèrement en dessous de l’enveloppe de 1 milliard annoncée à l’automne 2020.

Pour rappel, ces fonds avaient pour but d’encourager des projets de relocalisation industrielle en France dans cinq secteurs stratégiques: la santé après les difficultés d’approvisionnement sur les masques et médicaments, mais aussi l’agroalimentaire, l’électronique, les intrants essentiels de l’industrie (chimie, matériaux, matières premières, etc.) et les applications industrielles de la 5G. Mais, Le ciblage est approximatif et en plus la Cour des comptes déplore le manque de suivi des dossiers.

Parmi les nombreuses mesures d’aides aux entreprises financées par le plan France Relance, la Cour des comptes Se montre très critique sur le volet «relocalisation sectorielle» qui a coûté 838 millions d’euros en subventions publiques, légèrement en dessous de l’enveloppe de 1 milliard annoncée à l’automne 2020.

L’ADN pour le suivi des cancers

L’ADN pour le suivi des cancers

L’ADN est, normalement, confortablement niché dans un noyau au cœur de nos cellules. Par contre, quand celles-ci viennent à mourir, toute cette organisation se désagrège peu à peu. Notre matériel génétique n’échappe pas à cette débandade cellulaire. Alors que le noyau se dégrade, l’ADN se fragmente et ses morceaux se retrouvent libres. L’ADN peut ainsi se retrouver dans la circulation sanguine : ces fragments constituent ce qu’on appelle l’« ADN circulant », ou ADNc. Longtemps ignoré ou sous-estimé, il est désormais de plus en plus scruté par les spécialistes qui lui découvrent de nombreux intérêts.par Professeur en Anatomie Pathologique – Médecin enseignant-chercheur au CHU d’Angers, Université d’Angers dans the Conversation

Une simple prise de sang (« biopsie liquide ») suffit en effet aux médecins pour le recueillir et l’étudier – un millilitre de plasma permet de le récolter par milliers voire par millions !

Et après ? Chez les sujets sains, l’ADNc est surtout relargué par les cellules du sang (les globules blancs, par exemple) qui arrivent en fin de vie. Par contre, chez les sujets atteints de cancer, il va en partie être d’origine tumorale. Or, comme la molécule d’ADN entière, il code des informations génétiques : certes très parcellaires, mais néanmoins précieuses pour le diagnostic.

Depuis le développement de techniques particulièrement sensibles pour le détecter, l’ADNc est devenu un allié précieux des chercheurs et des oncologues !

Une simple prise de sang peut permettre de détecter de l’ADN circulant provenant de cellules cancéreuses. Meletios Verras/Shutterstock

Le plus souvent, un diagnostic de cancer est posé suite à l’apparition de symptômes ou à la découverte d’une masse au scanner. Une biopsie (ou exérèse) de la tumeur n’est pas toujours possible, et c’est là que ce type d’analyse entre en scène.

Les biologistes peuvent séquencer le texte génétique (lire les lettres) porté par ce fragment d’ADN : cela leur permet de repérer les mutations présentes et, parfois, d’identifier le cancer dont il est issu. Ils peuvent ainsi caractériser plus précisément la tumeur et déterminer le pronostic de la maladie.

Parfois également, le cancer associé à cet ADNc n’est pas connu (chez un patient jusqu’alors en bonne santé) ou est bien caché (cancer dit « occulte ») : cette caractérisation peut aider les médecins à trouver la tumeur d’origine.

Ces informations sont aussi utiles pour choisir les traitements les plus adaptés. Chaque type de cancer présente en effet des vulnérabilités spécifiques, qui le rendent sensible à certains médicaments plutôt qu’à d’autres.

Mais ce n’est pas tout. Chez les patients ayant un antécédent de cancer ou particulièrement à risque d’en développer un, l’analyse de l’ADNc peut aider à dépister la maladie avant l’apparition de symptômes.

De plus, son étude au cours du suivi d’un cancer chez un patient déjà diagnostiqué est utile à plusieurs niveaux. Avec une simple prise de sang, rapide et aisée à réaliser lors d’une consultation, l’oncologue peut :

Évaluer l’efficacité des traitements : la quantité d’ADNc associé à la tumeur diminue dans le sang quand celle-ci régresse ; si son taux reste stable, c’est que le traitement ne marche pas. S’il devient indétectable, c’est que le patient est en rémission.

Assurer un suivi plus simple des patients, sans avoir à répéter les scanners (qui délivrent des rayons X toxiques sur le long cours) et les biopsies de la tumeur ou de ses métastases. Les biopsies tissulaires sont invasives et présentent un risque d’hémorragie, d’infection… notamment en cas de tumeur des organes profonds. L’oncologue peut suivre l’évolution de la maladie de façon plus régulière tout en étant moins invasif. Point important, surtout chez l’enfant.

Guetter une éventuelle rechute. La réapparition de l’ADNc est synonyme de récidive, qu’il est ainsi possible de diagnostiquer précocement, avant même l’apparition d’une tumeur détectable cliniquement ou par imagerie – le scanner n’est pas très performant pour détecter des micrométastases (< 3 mm).

Détecter toutes les anomalies génétiques de la tumeur. Contrairement à l’ADN obtenu via une biopsie, qui ne va concerner qu’un petit fragment de la tumeur, ici c’est l’ADN issu de toutes les cellules cancéreuses, où qu’elles soient, qui peut être analysé. L’ADNc porte de ce fait les anomalies génétiques du cancer et de toutes ses métastases.

Suivre l’évolution des mutations. Ce point est particulièrement crucial car, sous la pression des traitements (chimiothérapie, radiothérapie), qui créent un environnement toxique pour la tumeur, les anomalies présentes dans l’ADN des cellules cancéreuses évoluent : de nouvelles mutations apparaissent qui leur permettent parfois d’acquérir de nouvelles capacités et de résister. Identifier ces mutations de résistance est nécessaire pour adapter les chimiothérapies.

Mieux comprendre la maladie sur le plan génétique. Ce qui est important pour faire avancer la recherche et contribuer au développement de traitements innovants, plus efficaces.

Les scientifiques analysent aussi – grâce à des techniques qui sont encore du domaine de la recherche – des modifications à la surface de l’ADNc qui servent à réguler l’expression des gènes présents, dont certains sont des accélérateurs de la croissance tumorale.

L’ADNc peut également être recueilli dans des liquides autres que le plasma, tels que les urines où il est efficace pour le diagnostic de cancers de la vessie, du rein ou de la prostate mais aussi de cancers non urologiques. Et le recueil des urines est encore plus aisé que celui du plasma !

Chez les patients présentant une tumeur du cerveau, il peut être détecté dans le liquide céphalo-rachidien – liquide baignant le cerveau et la moelle épinière. Il y est présent en plus grandes quantités que dans le sang, mais le prélèvement y est complexe et nécessite une ponction dans le dos (entre deux vertèbres).

Enfin, ces précieuses molécules ne sont pas utiles uniquement dans les cancers. Elles ont également prouvé leur efficacité dans le dépistage de la trisomie 21 au cours de la grossesse. L’ADNc du fœtus peut être recueilli dans le sang maternel, sans besoin donc de pratiquer une amniocentèse – cette ponction de liquide amniotique qui est à la fois invasive pour le fœtus et redoutée par les futures mamans…

Des usages, donc, en plein développement et qui vont encore se multiplier ! Au grand intérêt des chercheurs, et au bénéfice des patients.

Un 1er Mai peu suivi récupéré par des politiques

Un 1er Mai peu suivi récupéré par des politiques

Quelques dizaines de milliers de manifestants  pour des hausses de salaires et Surtout des slogans politiques et le mélange des genres syndicats et partis

 

Finalement le 1er mai, fête traditionnelle du travail aura été pratiquement entièrement détournée par des politiques. Dès lors, il ne faut pas s’étonner que la participation ait est été relativement marginale. Toutes au plus de 200 000 personnes en France, c’est-à-dire pas grand-chose. Des pancartes syndicales mais surtout politiques. Bref tout ce que compte l’extrême gauche. Le mélange des genres à cet égard est sans doute le meilleur moyen pour discréditer encore un peu plus un syndicalisme en crise installé dans la position d’opposition systématique incapable de dialoguer utilement avec les patrons et l’État qui se satisfont pleinement de cette situation et qui l(entretiennent. Ou quand la crise social nourrit aussi  la crise économique et politique.

Du social au politique, il n’y a souvent qu’un pas, franchi allègrement ce dimanche à l’occasion des traditionnels défilés du 1er Mai. Traditionnels, puisqu’il s’agissait avant tout, pour les quelques dizaines de milliers de manifestants, d’une journée de revendications. Pas uniquement toutefois, compte tenu du contexte exceptionnel du millésime 2022, une semaine à peine après le deuxième tour de l’élection présidentielle : avec en toile de fond la négociation à gauche pour une coalition autour de La France insoumise dans la perspective des législatives, la revendication des syndicats pour les salaires s’est naturellement associée à leur refus du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans auquel tient Emmanuel Macron.

 

Macron Le Pen : un débat peu suivi

Macron Le Pen : un débat peu suivi

Selon les chiffres de Médiamétrie, 15,6 millions de téléspectateurs ont regardé le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2022, long de deux heures cinquante, rapporte Le Monde. Il s’agit d’un plus bas historique. En 2017, déjà, les deux mêmes candidats s’étaient opposés devant 16,5 millions de téléspectateurs. C’est donc près d’un million de moins. TF1 et France 2 ont rassemblé 14,05 millions de téléspectateurs à elles seules, précise Ouest-France.

Faut-il y voir un désintérêt pour le duel entre le président sortant et la patronne du RN ? Ou bien plus largement un affaissement de la vigueur démocratique ? En quarante ans, l’audience du débat du second tour a été divisée par deux. Et ce, alors que la population a augmenté et que la diffusion s’est élargie (chaînes d’information, chaînes parlementaires, Internet sur ordinateur et smartphones).

Dans cet autre temps, en 1981 par exemple, l’affrontement entre Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand avait été visionné par 30 millions de personnes. Le duel entre Jacques Chirac et François Mitterrand en 1988 avait, lui, réuni 20 millions de personnes devant leur poste. Plus proche de nous, le débat entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, en 2007, avait aussi suscité plus d’engouement que celui d’hier, avec plus de 20 millions de téléspectateurs.

Pour ce duel qui n’aura pas séduit les foules, le gagnant, selon les journalistes de L’Opinion, serait Emmanuel Macron. Un verdict partagé par les Français interrogés par un sondage Elabe pour L’Express et BFM TV, en partenariat avec SFR. 59 % des sondés ont jugé le président sortant plus convaincant, contre 39 % pour Marine Le Pen.

Permettre un suivi des réelles économies d’énergie

Permettre un suivi des réelles  économies d’énergie 

Après l’audit de la Cour des comptes sur le financement des travaux d’économie d’énergie, rendu public en octobre, l’entrepreneur Henri de Noblens ,Président de la start-up Homeys, note, dans une tribune au « Monde », que le bâtiment totalise presque la moitié de la consommation énergétique de la France.

 

Tribune.

 

 La relance post-Covid-19 est verte, et c’est une excellente nouvelle. Les aides pour la rénovation énergétique des bâtiments remportent un fort succès avec presque 580 000 dossiers déposés depuis un an pour MaPrimeRénov’ et l’on ne peut que s’en féliciter tant il y a urgence à rénover les bâtiments si l’on souhaite combattre efficacement le réchauffement climatique.

Pour rappel, le bâtiment, c’est presque la moitié de la consommation énergétique du pays et plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Et puis la rénovation énergétique est un grand pourvoyeur d’emplois sur un spectre qui va de l’industrie des matériaux de construction aux artisans du bâtiment.

Malgré ces bons chiffres, les données publiées par l’Observatoire climat-énergie montrent que les émissions du bâtiment sont encore presque 15 % supérieures aux objectifs fixés et la Cour des comptes, dans un audit flash daté du début d’octobre, pointe que l’efficacité énergétique des travaux financés par les aides n’est pas connue.

Le constat est là : malgré les budgets importants consacrés à la rénovation énergétique –l’Etat dépense presque 4 milliards d’euros par an sur ce sujet –, l’efficacité réelle des politiques publiques menées dans le bâtiment en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre est trop peu mesurée.

Sans doute l’idée que ces budgets importants contribuent à créer des emplois et sortent des centaines de milliers de ménages tous les ans de la précarité énergétique n’y est pas pour rien. Il devient cependant important de s’assurer rapidement qu’un euro dépensé pour la rénovation énergétique des

Presque tous les barèmes d’aides à la rénovation énergétique sont fondés sur la réalisation d’économies d’énergie théoriques et non réelles. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a bien défini des gains standards par type de travaux, mais ces gains sont théoriques et ne sont pas vérifiés après la réalisation des travaux dans la majorité des cas.

On finance donc aujourd’hui des économies d’énergie théoriques qui pourraient n’avoir qu’un impact théorique sur la réduction des émissions de dioxyde de carbone.

Il est grand temps d’agir pour accélérer le suivi des économies d’énergie réelles afin de flécher au mieux les budgets importants qui sont alloués à la rénovation énergétique et de maximiser leur impact. Maintenant que les compteurs communicants, Linky en tête, sont déployés sur quasiment tout le territoire, il s’agit simplement de collecter ces données et de les analyser pour mesurer l’efficacité réelle des travaux de rénovation énergétique et leur impact sur la planète.

Région PACA: Mariani en tête suivi de près par Renaud Muselier

Région PACA: Mariani en tête suivi de près  par Renaud Muselier

Pas vraiment de surprise Mariani arrive en tête. L’interrogation est surtout de savoir quelle sera l’attitude de la liste de gauche qui promet de se maintenir.

Sans surprise, Thierry Mariani, le candidat du Rassemblement National, arrive en tête du premier tour avec 35,7% des voix selon les premières estimations mais avec une avance bien moins importante que ce que laissait percevoir les différents sondages, sur son principal adversaire, Renaud Muselier. Le président LR sortant du conseil régional cumule en effet 33,5% des suffrages ce qui met l’écart entre les deux hommes à 2,2 points . Avec 17,1% des voix, le candidat de la gauche, Jean-Laurent Felizia fait office d’arbitre… ou pas

Réinsertion des condamnés : un manque de suivi lié aux moyens

Réinsertion des condamnés : un manque de suivi lié aux moyens

 

Après le féminicide de Mérignac se pose la question du suivi de l’insertion qui d’après la CGT manque de moyens. La mission d’inspection pour Mérignac a d’ailleurs souligné un certain nombre de défaillances.

 

INTERVIEW -de Julien Magnier, secrétaire national CGT insertion et probation,

 

 La mission d’inspection mandatée la semaine passée a pointé « une série de défaillances » dans le suivi judiciaire de l’auteur du féminicide de Mérignac, notamment dans la communication entre services. Julien Magnier, secrétaire national CGT insertion et probation, souligne que son métier demande du temps, et déplore qu’il soit aussi peu connu.

Interview (extrait)

 

En quoi consiste le métier de conseiller d’insertion et de probation?
Les services pénitentiaires interviennent en milieu ouvert ou fermé. En milieu fermé [en prison, ndlr], nous prenons en charge le suivi des personnes détenues pour préparer leur sortie et agir pour le maintien des liens familiaux, des activités sociales et culturelles, et pousser les personnes détenues à s’occuper, à travailler leur sortie. En milieu ouvert [hors de la prison], ce qui représente les trois quarts des personnes prises en charge par le Spip, on agit sous mandat judiciaire, c’est-à-dire qu’un juge nous mandate pour prendre en charge une personne. Cela peut être le juge d’instruction s’il s’agit d’un contrôle judiciaire, sinon dans la très grande majorité des cas, c’est le juge d’application des peines. La peine en milieu ouvert est souvent une alternative à l’incarcération ou une alternative à l’aménagement de peine prononcé en milieu fermé. Dans ce cas-là, on veille au respect des obligations, des interdictions, et on accompagne la personne pour favoriser l’insertion par le logement, le travail ou le remboursement des parties civiles.

Diriez-vous que votre travail est proche de celui d’un travailleur social?
Je partage tout à fait cette affirmation, nous sommes des travailleurs sociaux experts dans l’éducation aux peines, c’est comme ça qu’on pourrait le mieux le définir. Travailleur social car on travaille avec de l’humain pour faire évoluer une personne, prévenir au maximum la récidive et donc la faire adhérer à notre suivi, lui faire accepter la condamnation pénale. Même si le préalable reste le mandat judiciaire.

Comment s’accomplit ce travail social?
Les personnes ont des obligations de travail, de soins ou d’indemnisation des parties civiles. Ensuite, tout cela va être décliné : on va travailler sur le logement avec des personnes instables ou sans domicile fixe, on est souvent partenaires avec des foyers d’hébergement temporaires ou de long terme, on oriente les personnes vers des structures de soin… Cela passe aussi par l’obligation de travail, on oriente vers des partenaires de formation ou d’emploi – évidemment l’indemnisation des parties civiles est plus facile quand la personne a un revenu. Tout cela se complète, forme un tout et participe à la prévention de la récidive.

 

Combien de dossiers traite en moyenne un conseiller de probation et d’insertion?
Il y a forcément des variations importantes, avec des établissements plus petits et des publics plus spécialisés, comme dans les maisons centrales, où on suit 40 ou 50 personnes. Dans d’autres endroits, on devra traiter jusqu’à 120 ou 130 dossiers. Mais en moyenne, 80 à 90 personnes sont suivies par un conseiller d’insertion et de probation. Il n’y a pas énormément de conseillers sur le territoire, 3.500 en tout. Dès qu’il y a une absence dans un service, cela pèse.

 

A quoi est lié ce rythme de travail?
C’est une question de volonté politique, d’une part, le fait qu’on parte de loin aussi : les missions des Spip et des conseillers augmentent au fil du temps et les moyens ne suivent pas. Quand le président Macron, en mars 2018, s’est rendu à l’Ecole d’administration pénitentiaire, son objectif était de 50 personnes suivies par conseiller [Emmanuel Macron avait écrit dans son programme présidentiel vouloir augmenter les moyens du SPIP pour atteindre « une moyenne de 40 personnes » suivies par agents. En mars 2018, le chef de l’Etat a annoncé la création de 1.500 postes supplémentaires de conseillers d’insertion et de probation, ndlr]. Vous voyez qu’on n’y est pas.

 

Certains conseillers ont-ils le sentiment de mal faire leur travail?
Ils n’ont pas forcément le sentiment de mal faire mais ont un goût d’inachevé, puisque toutes les démarches qu’on souhaiterait mettre en place comme accompagner la personne sur une structure, aller la visiter à domicile, organiser des réunions avec des structures de soin ou des foyers, sont des choses qu’on n’a plus le temps de faire. On se concentre beaucoup sur le respect des interdictions et obligations, et on met un peu de côté toutes les autres démarches qui permettent vraiment une prévention de la récidive. C’est ce sur quoi on doit d’abord rendre des comptes car c’est mesurable, le reste dépend du long terme.

Marque presse : en tête le Figaro, suivi de Téléloisirs, le Parisien , Ouest-France et le Monde

Marque presse : en tête le Figaro, suivi de téléloisirs, le parisien et Ouest-France

 

 

 

 Le classement des marques de presse révèle que le Figaro conforte sa première place. Par contre ce classement ressemble un peu à une auberge espagnole puisqu’on trouve en deuxième position téléloisirs qui n’est pas vraiment un média d’information. Suit le très populiste : le Parisien puis  le très légitimiste Ouest-France enfin le journal élitiste le Monde.

 

 

Un classement qui n’a pas vraiment beaucoup de sens sinon sur le plan de la notoriété générale. De toute manière,  ce classement quoi qu’on pense de la ligne éditoriale révèle que le Figaro est le plus les apprécié. Sans doute aussi parce que c’est le journal où l’on travaille le plus. Quand certains journaux se réduisent à quelques pages le Figaro, lui, fournit information et analyse de manière abondante. Un peu le contraire du populiste Parisien qui se contente surtout de gros titres accrocheurs et d’une ligne éditoriale très simplificatrice. Téléloisirs n’a évidemment rien à faire dans ce palmarès.

Derrière on trouve le très puissant journal Ouest-France et ses nombreuses déclinaisons locales. Un journal très légitimiste qui suit le courant du pouvoir en place non seulement au plan national mais aussi au plan local. On est à peu près sûr de retrouver dans les différentes déclinaisons de ce groupe  l’agenda photographié et décrit des élites locales allant inaugurer les chrysanthèmes. Pas une oreille ne dépasse dans ce titre qui évite toutes les aspérités et surtout toutes les contestations.

Le monde garde évidemment son statut de référence des intellos. Un journal qui a cependant perdu quantitativement et surtout qualitativement avec lui aussi une adhésion aux légitimisme ambiant et à la culture française des 35 heures. Une dernière observation qu’on peut d’ailleurs faire à l’ensemble de la presse qui à partir du vendredi midi jusqu’au lundi adoptent une posture de RTT en se limitant à reprendre d’anciennes informations complétées par que quelques dépêches d’agence. Et de ce point de vue les versions Web ne valent pas mieux.

Bourse : comme prévu l’Europe a suivi les États-Unis mardi

Bourse : comme prévu l’Europe a suivi les États-Unis mardi

Comme prévu l’Europe continentale a suivi la tendance des États-Unis mardi. À Paris, le CAC 40 a perdu 0,44% à 5.564,6 points et le Dax allemand a cédé 0,55%.

A la Bourse de Londres, le FTSE a gagné 0,61%, avec la hausse des valeurs pétrolières et l’annonce d’un nouveau plan de soutien aux entreprises de 4,6 milliards de livres (5,1 milliards d’euros).

L’indice EuroStoxx 50 a perdu 0,46%, le FTSEurofirst 300 a reculé de 0,33% et le Stoxx 600 de 0,19%.

Le mouvement de yo-yo qui devrait se poursuivre tout au long du premier semestre se traduit inversement par une hausse à New York Les trois indices phares de la Bourse de New York gagnaient de 0,2% à 0,5% au moment de la clôture européenne.

Suivi StopCovid : un échec total

Suivi StopCovid : un échec total

 

 

Le suivi informatique stop COVID a enregistré un échec retentissant en France. Le dispositif n’a été utilisé que de façon très marginale, peut-être par moins de 1 % de la population. Interrogé sur le manque de communication du gouvernement sur cette application lancée au printemps, le chef du gouvernement a déclaré « convenir » qu’elle n’avait « pas obtenu les résultats qu’on en espérait ». Un euphémisme !, Car l’échec est total. Mais « nous savions que tester grandeur nature pour la première fois de tels outils dans le cas de cette épidémie serait particulièrement difficile » et « nous ne sommes pas le seul pays à faire ce même constat », a-t-il ajouté.

StopCovid devait permettre à ses utilisateurs d’être prévenus s’ils ont croisé récemment, à moins d’un mètre et pendant plus de 15 minutes, un autre utilisateur qui s’est découvert contaminé par le coronavirus responsable du Covid-19.

Selon un récent décompte de la Direction général de la santé (DGS), StopCovid a été téléchargée 2,3 millions de fois et quelque 1.500 personnes ont signalé un diagnostic positif.

À son lancement, l’application a été critiquée par des experts en informatique et des juristes, qui y ont vu un premier pas vers une société de la surveillance où nos faits et gestes seraient tracés en permanence par des systèmes automatiques.

StopCovid a été développé sous la direction de l’institut de recherche en informatique français Inria avec le concours de développeurs de sociétés privées comme Orange et Capgemini.

RSA : des disparités de suivi injustifiées

RSA : des disparités de suivi injustifiées

 

Si en moyenne 25 % des bénéficiaires du RSA ne sont pas suivis, contre ce pourcentage peut atteindre 50 % dans certains départements. À l’inverse Paris et la Sarthe assure un suivi de presque tous les bénéficiaires. La preuve s’il en était que si la décentralisation est parfois nécessaire elle constitue aussi une source d’énormes gaspillages aussi de discrimination. Bénéficiaires.  Le nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) « orientés vers un parcours d’insertion » a légèrement progressé en 2017, mais près d’un quart n’était toujours pas accompagné au bout de six mois, selon une étude publiée jeudi par la Drees. La quasi-totalité des allocataires du RSA et de leurs conjoints, soit 2,1 millions de personnes majeures, étaient fin 2017 « soumis aux droits et devoirs associés à cette prestation », rappelle le service statistique des ministères sociaux. Mais le droit à un accompagnement et l’obligation de recherche d’emploi restaient théoriques pour 17% des intéressés, qui n’avaient pas été « orientés » par leur conseil départemental. Cette proportion a légèrement baissé par rapport à fin 2015 (20%) et dépend logiquement de « l’ancienneté dans le RSA »: avant 6 mois elle culmine à 50%, entre 6 mois et un an elle atteint 23%, au-delà d’un an elle concerne encore 12% des bénéficiaires. Le taux d’accompagnement varie aussi fortement d’un département à l’autre: Paris et la Sarthe approchent du sans-faute avec 98%, quand les Ardennes sont à la peine avec 48%.

 

 

Retraites : un vœu pieux du comité de suivi

Retraites : un vœu pieux du comité de suivi

 

Organisme de consultation indépendant, le comité de suivi des retraites parle d’or en souhaitant le maintien du niveau des retraites et l’équité. Il n’indique cependant pas les conditions de financement d’un système qui sera forcément déstabilisé par l’évolution de la démographie et par le niveau de croissance (c’est à dire le rapport actifs-retraités). Dans son avis annuel remis vendredi au Premier ministre, Edouard Philippe, cette instance indépendante souligne par ailleurs que la réforme, “en unifiant les modes de calcul des droits, doit permettre d’assurer une plus grande lisibilité du système et d’en faciliter le pilotage pour assurer son équilibre financier”, ajoute Matignon dans un communiqué. Le comité juge que les objectifs de niveau de vie et d’équité entre générations sont actuellement atteints. “Il souligne toutefois que, malgré les effets des réformes successives, des écarts significatifs subsistent entre régimes et au sein de certains régimes. Il note que la situation financière des régimes n’a pas évolué depuis l’année précédente”, poursuit le communiqué. Emmanuel Macron a confirmé lundi devant le Congrès sa volonté de remplacer à terme la quarantaine de régimes de retraites par un régime unifié.

Sondage : Européennes : l’UMP en tête, suivi du FN puis du PS

Sondage : Européennes : l’UMP en tête, suivi du FN puis du PS  

La punition pourrait être encore plus sévère pour le PS aux européennes puisque le l’UMP arrive en tête arrive, suivie du FN, le PS étant en troisième position. (Autour de 20%, son score aux municipales). Selon un sondage IFOP, les listes UMP sont créditées de 24 % des intentions de vote aux européennes, devant celles du FN (22 %) et du PS allié au PRG.  Si les élections européennes avaient lieu dimanche, les listes UMP  arriveraient en tête (24 %) devant celles du Front national  (22 %) et du Parti socialiste  allié au PRG, selon un sondage IFOP pour Sud-Ouest Dimanche. Suivraient à distance les listes Europe Écologie-Les Verts (8,5 %), MoDem et UDI (8 %) et Front de gauche (7,5 %).  Dans son étude, l’IFOP relève « une forte mobilisation des plus âgés en faveur de l’UMP » (37 %) et « une grande capacité (du FN) à mobiliser les catégories populaires, 30 % des employés et 44% des ouvriers ». Le précédent sondage IFOP sur les élections européennes, réalisé entre le 14 et le 17 janvier, plaçait le FN en tête (23 %). L’UMP (21 %) et le PS-PRG (18 %) suivaient.  Cette enquête a été réalisée en ligne du 31 mars au 4 avril auprès d’un échantillon de 1 872 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1 957 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

 




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