Archive pour le Tag 'Suisses'

Retraite à 66 ans : refus des Suisses

Retraite à 66 ans : refus des Suisses

Dix-huit mois après avoir relevé l’âge de départ des femmes de 64 à 65 ans, nos voisins helvètes se sont par contre opposés par votation ce dimanche à décaler de 65 à 66 ans l’âge de la retraite pour l’ensemble des actifs. Selon les premières estimations de la consultation, les trois quarts des Suisses ont refusé cette mesure visant à assurer la pérennité du financement du système de l’assurance-vieillesse et survivants (AVS).

 

En revanche, ils ont voté à une nette majorité (58 %) pour l’instauration d’un treizième mois pour les retraités, la «treizième rente». Cette votation a été lancée à l’initiative de l’Union syndicale suisse (USS) qui dénonçait la forte hausse du coût de la vie dans la Confédération depuis deux ans.

Nucléaire : Les Suisses votent la fin

Nucléaire : Les Suisses votent la fin

 

Les électeurs ont décidé à 58,2% de tourner progressivement le dos au nucléaire et favoriser à sa place les énergies renouvelables. La révision de la loi revoit de fond en comble l’approvisionnement énergétique de la Suisse, qui achète à l’étranger 75 % de l’énergie dont elle a besoin  Le paquet de mesures soumis au vote ce dimanche, dont la mise en œuvre est prévue par étapes jusqu’en 2035, vise à suivre la tendance européenne. Entre 2004 et 2014, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie (électricité, chaleur et transports) a augmenté de 8,5 % à 16 % dans l’UE. En conjuguant incitations financières à l’isolation des bâtiments et promotion des énergies hydraulique, solaire, éolienne, géothermique et de biomasse, tout en bridant les émissions des véhicules neufs, Berne table sur une réduction de la consommation d’énergie des ménages et des entreprises de 43 % par rapport à 2000. «On peut diminuer notre consommation d’énergie sans perte de confort», soutient la ministre en charge de l’Énergie et présidente de la Confédération, Doris Leuthard.  Face à la chute vertigineuse des prix de l’électricité sur le marché européen et au soutien public des énergies renouvelables en Allemagne, en France et en Italie, l’énergie hydraulique, pourtant la moins chère à produire lorsque les barrages sont amortis, est devenue trop coûteuse en Suisse. Au point que certains groupes envisagent de vendre une partie de leur portefeuille hydroélectrique ; un parjure au pays de l’or bleu des montagnes. La «Stratégie énergétique 2050» prévoit certes une aide transitoire aux grandes centrales hydroélectriques, de 180 millions, ce qui a permis de faire basculer bien des récalcitrants dans le camp du oui.

 

Changer ses euros contre des francs suisses ?

Changer ses euros contre des francs suisses ?

C’est une perspective que pourrait envisager certains notamment si Le Pen et Mélenchon devaient être qualifiés pour le second tour des présidentielles. Compte tenu des programmes respectifs des deux intéressés,  les marchés financiers pourraient faire payer très cher à la France les emprunts  contractés  auprès des les investisseurs étrangers et dont le pays ne peut se passer. En clair, il y aurait envolé des taux, aussi une accélération considérable de l’inflation est sans doute une forte dévaluation monétaire. En clair,  le pouvoir d’achat des salariés, des retraités et des épargnants seraient fortement affectés. D’où cet hypothèse évoquée dans l’hebdomadaire Bilan par  le chef économiste de Swissquote, spécialisé dans le trading de devises qui  estime qu’échanger temporairement ces euros, contre des francs « fait sens », même s’il juge aussi qu’une victoire de Marine Le Pen reste fort peu probable. L’euro perd en ce moment du terrain Face au dollar, mais aussi  au franc suisse. De 1,078 franc pour un euro en septembre, la parité est désormais tombée à 1,067.  L’incertitude est telle que le magazine suisse Bilan va jusqu’à considérer que les épargnants français, surtout les frontaliers, auraient intérêt à échanger leurs euros contre des francs suisses pour se prémunir de tout risque avant l’échéance politique. « Cela fait sens d’échanger ses euros contre des francs maintenant, de manière préventive. Nous nous attendons à court terme à une appréciation du franc contre la monnaie unique, due à l’incertitude qui plane sur les marchés », abonde Peter Rosenstreich, le chef économiste de Swissquote, une banque suisse spécialisée dans le trading online, cité par le magazine helvétique. La qualification de Marine Le Pen au second tour, ferait chuter la monnaie unique. « Dans un tel scénario, l’euro pourrait tomber à 1,05-1,04 au premier tour, voire à la parité si la surprise est forte. Mais ce mouvement ne sera pas durable si elle ne remporte pas l’élection », déclare Peter Rosenstreich.

Vente de Lafarge aux Suisses

Vente de Lafarge aux Suisses

 

 

Avec l’OPE c’est l’ouverture officielle de la vente de Lafarge aux Suisses. Une opération justifiées économiquement mais qui comme pour Alstom, Alcatel, d’autres  se traduit par la disparition d’un nouveau groupe industriel français. D’une certaine manière on pourrait justifier la vente de tout le secteur industriel du pays pour les mêmes raisons. On verra dans une dizaine d’années ce qui restera en France de ces anciennes entités industrielles : sans doute pas grand chose ( comme pour  la sidérurgie par exemple).  Lafarge et Holcim ont lancé lundi l’offre publique d’échange prélude à leur fusion prévue pour être finalisée en juillet pour afin de donner naissance au numéro un mondial du ciment. L’OPE porte sur l’ensemble des actions Lafarge, avec une parité de neuf actions du groupe suisse pour dix titres du français, précisent les deux entreprises dans un communiqué. Les actionnaires d’Holcim ont approuvé le 8 mai les résolutions relatives à ce projet de fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire.  L’Autorité des marchés financiers (AMF) a fait savoir vendredi que l’offre courrait du 1er juin au 3 juillet. Le mariage, dévoilé en avril 2014, a failli capoter en mars quand Holcim a contesté le choix du PDG de Lafarge, Bruno Lafont, comme directeur général du futur LafargeHolcim, et a réclamé un ratio d’échange qui lui soit plus favorable.

 

Jean-Marie Le Pen : 2.2 millions cachés sur des comptes en Suisse

Jean-Marie Le Pen : 2.2 millions cachés  sur des comptes en Suisse

Jean-Marie Le Pen a placé de l’argent en Suisse par le biais d’un trust (société de gestion patrimoniale) géré par Gérald Gérin, l’un de ses proches collaborateurs et trésorier de son association de financement Cotelec, écrit lundi Mediapart. Le fondateur du Front national a déposé 2,2 millions d’euros, dont 1,7 million en lingots et pièces d’or, à la banque HSBC puis les a transférés en 2014 à la Compagnie bancaire helvétique (CBH) aux Bahamas, précise le site d’informations. Marine Le Pen « est très surprise, n’en connaissait rien non plus, et attend, comme nous tous, des explications des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a déclaré Florian Philippot, le vice-président du FN, sur iTELE.   »C’est à lui, puisque c’est son dossier fiscal personnel qui est concerné, de donner des explications mais je ne peux pas croire que ce soit vrai », a-t-il ajouté. Le parquet de Nanterre a reçu ces éléments du service anti-blanchiment Tracfin, alors qu’une enquête préliminaire est ouverte à Paris depuis fin 2013 sur le patrimoine du président d’honneur du Front national, selon Mediapart. Un courrier daté de 2008, dans lequel Gérald Gérin reconnaît être l’ayant-droit du trust, aurait été communiqué à la justice. Jean-Marie Le Pen n’a pu être joint par Reuters et Gérald Gérin n’a pas réagi dans l’immédiat. Ce dernier a nié auprès de Mediapart être l’ayant-droit du compte, indiquant qu’il allait « demander des explications » au fondateur du parti. Le groupe HSBC Holdings a annoncé début avril avoir été mis en examen par la justice française dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale par sa filiale suisse de banque privée pendant la période 2006-2007. Élu au conseil régional Provence-Alpes Côte d’Azur (PACA) en 2010, Gérald Gérin a été l’assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen avant de devenir celui de la députée européenne Marie-Christine Arnautu. Jean-Marie Le Pen avait déjà détenu un compte en Suisse dans les années 1980. Il s’était expliqué en affirmant que ce compte lui avait permis d’obtenir un emprunt de la banque UBS et qu’il avait ensuite été clôturé. Le Front national fait actuellement face à une double enquête sur son financement. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi ont ainsi mis en examen six personnes, prestataires du FN et responsables du micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen, « Jeanne ».  Parallèlement, la Brigade financière épluche le patrimoine de Jean-Marie Le Pen depuis fin 2013 à la suite d’un signalement de l’ex-Commission pour la transparence financière de la vie politique. La commission avait évalué l’enrichissement personnel du fondateur du FN à 1.127.000 euros sur la période 2004-2009 couvrant sa précédente mandature au Parlement européen, et elle l’avait jugé suspect au vu de ses revenus officiels.

 

Fiscalité: les Suisses rejettent l’accord avec les Etats-Unis

Fiscalité: les Suisses rejettent l’accord US

Le Conseil national (Chambre basse du parlement suisse) a une nouvelle fois refusé mercredi de discuter en urgence d’une loi à la demande des Américains pour régler le conflit fiscal impliquant les banques suisses ayant accepté des fonds américains non déclarés. Avec ce nouveau refus, en 2ème lecture, cette loi est définitivement enterrée par le Parlement alors qu’elle avait le soutien des banques et du gouvernement.

 




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