Archive pour le Tag 'suisse'

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Elections Suisse : hausse de la droite populiste

Elections Suisse : hausse  de la droite populiste

 

La poussée de la droite aux élections législatives semble se confirmer en Suisse ce dimanche après la clôture du vote. La question de l’immigration a, il faut dire, constitué la première préoccupation des électeurs. L’UDC, la droite populiste suisse anti-immigration devrait ainsi occuper le tiers des sièges du Conseil National, selon une projection de l’agence suisse ats. L’Union Démocratique du Centre gagnerait 11 élus, avec au total 64 représentants à la chambre basse du parlement qui compte 200 élus. Il battrait son meilleur score en 2007 avec 62 élus. La projection porte sur des résultats définitifs sur 13 cantons et sur les projections pour 11 autres. Il y a au total 26 cantons. Dans la chambre sortante élue en 2011 l’UDC occupait 54 sièges. « Un thème a été malheureusement très dominant dans la campagne« , s’est lamenté à la télévision une candidate socialiste, Rebecca Ruiz, en référence aux débats sur les réfugiés et l’immigration, thèmes favoris de l’UDC. « Les gens ont voté guidés par la peur« , a-t-elle estimé. L’autre parti de droite, les libéraux du PLR, le parti des libéraux radicaux, obtiendrait 5 élus de plus (30 sièges dans la chambre sortante). Le parti socialiste (PS), second parti du pays, en perdrait 3 (46 sièges dans la chambre sortante). Les Verts perdraient 4 sièges et les Verts-Libéraux en perdraient 6. Le vote par correspondance, adopté par la plupart des électeurs, était ouvert depuis deux semaines.

Volkswagen : interdit en Suisse

Volkswagen : interdit en Suisse

La Suisse ne badine pas avec les atteintes à l’environnement elle vient d’interdire la vente des nouveaux modèles concernés. Les autorités suisses ont annoncé vendredi qu’elles suspendaient la vente de nouveaux modèles Volkswagen diesel potentiellement équipés de moteurs truqués, capables de fausser les tests antipollution.  Il s’agit du premier pays à décider d’une telle mesure depuis que le scandale a éclaté aux Etats-Unis la semaine dernière. L’Office fédéral des Routes (OFROU) indique avoir « comptabilisé 180.000 véhicules potentiellement équipés de moteur diesel à dispositif trompeur en Suisse ». Il s’agit de modèles des marques Audi, Seat, Skoda et Volkswagen, construits entre 2009 et 2014, et qui possèdent des moteurs diesel de type 1.2TDI, 1.6TDI et 2.0TDI.  L’interdiction ne concerne pas les voitures déjà mises en circulation. « Ces dernières pourront continuer à rouler », a précisé dans un communiqué l’Ofrou, qui a lancé un groupe de travail pour « identifier précisément les véhicules concernés par cette affaire ».

 

« Lafarge devient suisse »( Jean-Louis Beffa)

« Lafarge devient suisse »( Jean-Louis Beffa)

« Ce ne sera plus un groupe français » mais suisse déclare lancien présidenet de St Gobain.   »C’est tout à fait inquiétant qu’on effeuille la marguerite. Un certain nombre de groupes français importants sont en train de disparaître : Alcatel-Lucent, Alstom, Lafarge…« , dit Jean-Louis Beffa , qui a tenté plusieurs fois de rapprocher Lafarge et Saint-Gobain. Selon lui, « Lafarge disparaît en tant que société à prise de décision en France. Pour notre pays, ce n’est pas un bon signe« . Il précise : avec la fusion entérinée vendredi par les actionnaires d’Holcim, « ce n’est plus un groupe français, ce n’est pas un groupe à égalité franco-suisse, c’est clairement un groupe suisse« . Le président d’honneur de Saint-Gobain vient de publier Les clés de la puissance (Seuil). Il examine les deux géants mondiaux que sont la Chine et les Etats-Unis et s’inquiète pour l’avenir de l’Europe : « Nous sommes en train de perdre notre rang (…) Dans certains secteurs, nous n’avons pas de sociétés à la taille de l’Europe« . Jean-Louis Beffa critique la Commission européenne et la direction de la concurrence : « Elle est obsédée par la défense du consommateur. On va finir par avoir un consommateur parfaitement défendu et des producteurs uniquement étrangers« .

 

Jean-Marie Le Pen ne veut pas s’expliquer sur ses comptes en Suisse

Jean-Marie Le Pen  ne veut pas s’expliquer sur ses comptes en Suisse

 

Jean-Marie Le Pen a refusé mardi de s’expliquer sur un éventuel compte bancaire caché en Suisse, dénonçant une offensive générale « menée par des organes para-policiers ». Selon le site d’information en ligne Mediapart, le président d’honneur du Front national a placé de l’argent en Suisse par le biais d’un trust (société de gestion patrimoniale) géré par Gérald Gérin, l’un de ses proches collaborateurs et trésorier de son association de financement Cotelec. « Cela fait partie de l’offensive générale qui est lancée contre nous. Je ne suis pas tenu de m’expliquer sur ce que dit n’importe qui, en particulier les organes para-policiers qui sont chargés de semer la perturbation dans la classe politique », a dit Jean-Marie Le Pen sur France Inter. « C’est comme ça qu’ils gagnent leur croûte : ils manient le scandale, le ‘on-dit’. Voilà, c’est tout », a-t-il ajouté avant de couper court à la conversation. Selon Médiapart, le fondateur du FN a déposé 2,2 millions d’euros, dont 1,7 million en lingots et pièces d’or, à la banque HSBC puis les a transférés en 2014 à la Compagnie bancaire helvétique (CBH) aux Bahamas. Marine Le Pen « est très surprise, n’en connaissait rien non plus, et attend, comme nous tous, des explications des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a déclaré lundi Florian Philippot, le vice-président du FN, sur iTELE. Le Front national fait actuellement face à une double enquête sur son financement. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi ont ainsi mis en examen six personnes, prestataires du FN et responsables du micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen, « Jeanne ». Parallèlement, la Brigade financière épluche le patrimoine de Jean-Marie Le Pen depuis fin 2013 à la suite d’un signalement de l’ex-Commission pour la transparence financière de la vie politique.

 

Compte caché de Jean-Marie Le Pen en Suisse : « étrange » ( Philippot)

Compte caché de Jean-Marie Le Pen en Suisse : « étrange » ( Philippot)

 

« Je ne peux pas croire que cela soit vrai » a lâché ce lundi 27 avril sur i-TÉLÉ Florian Philippot à la suite des révélations de Mediapart sur les 2,2 millions d’euros qu’aurait caché Jean-Marie Le Pen en Suisse. « Non, je ne suis pas du tout au courant, j’ai appris comme vous tout cela cet après-midi, je ne sais pas du tout si c’est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen », a affirmé à ce sujet le vice-président du Front national.
D’après le site d’information, le fondateur du Front national a « détenu un compte caché chez HSBC, puis à la Compagnie bancaire helvétique (CBH), à travers un trust placé sous la responsabilité légale de son majordome, Gérald Gérin ». « Je crois qu’il s’en expliquera, c’est une affaire personnelle qui le concerne. J’ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n’en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a déclaré Florian Philippot. Interrogé par ailleurs sur la crise récente au FN après les propos réitérés de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz, le vice-président du FN a déclaré qu’il « ne menait aucune guérilla à personne ». « Je ne suis pas dans un combat personnel dans cette affaire-là (…) je suis dans un débat d’idées sous la conduite, la direction, l’impulsion, de Marine Le Pen la présidente du Front ». Interrogé sur le point de savoir s’il « demandait toujours l’exclusion » de Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot a répondu : « Je n’ai jamais rien demandé. Je n’ai jamais demandé l’exclusion. Je n’ai jamais donné de position publique, moi », a-t-il affirmé. Au plus fort de la crise, il avait affirmé que « toutes les options étaient sur la table », déclenchant l’ire de la députée FN du Vaucluse, et petite-fille du président d’honneur, qui lui reprochait cette « initiative personnelle » de « débat sur l’exclusion ». Peut-il être sanctionné s’il ne vient pas au bureau exécutif du 4 mai prochain? « Oui, on peut », a répondu Florian Philippot. « Je crois qu’il a plutôt annoncé qu’il viendrait si j’ai bien suivi » a-t-il poursuivi, précisant qu’il n’avait pas de contact avec Jean-Marie Le Pen. 

Un prêt à taux négatif en Suisse, pourquoi ?

Un prêt à taux négatif en Suisse, pourquoi ?

 

Bizarre de prêter de l’argent à taux négatif. Pourtant c’est ce qui s’est passé en Suisse.. Cette semaine, l’État confédéral suisse a emprunté de l’argent à -0,05%. En fait c’est parce qu’on spécule sur la valeur des monnaies (exemple la baisse de l’euro) , sur la solvabilité des Etats et sur la fragilité des banques ( le cash n’y est pas nécessairement aussi bien protégé en cas de krach)  Un investisseur qui a prêté à ce pays 1.000 francs suisses va en perdre 5. Et entre-temps, il n’aura pas touché un fifrelin en intérêt. On a l’habitude de dire : « Qui paie ses dettes s’enrichit ». Aujourd’hui, c’est le contraire : « Qui s’endette s’enrichit ». C’est au moins le cas des Suisses. Il faut ajouter que les prêteurs se sont littéralement bousculés pour prêter à la Suisse dans ces conditions baroques. Pourquoi se sont-ils fait berner par Berne ? D’abord parce ce que la Suisse est l’État le plus solide du monde aux yeux des investisseurs. Sa réputation de bonne gestion est telle que le risque de faillite est le plus faible du monde. Ensuite, si les investisseurs sont suisses, ils gagnent quand même un peu d’argent : l’inflation dans les alpages est encore plus négative que les taux d’intérêt (à -0,9%). S’ils sont étrangers, ils spéculent sur une appréciation du franc suisse, la monnaie la plus forte du monde. Certes ils vont perdre un peu en francs ; mais lorsqu’ils convertiront leurs avoirs en dollars ou en euros dans dix ans, ils auront toute chance d’avoir gagné quand même. Si on veut investir dans la dette d’État, il n’y a plus guère de forte rémunération. L’Allemagne s’endette, par exemple, à 0,16% par an sur dix ans. Les Pays-Bas, c’est à 0,31% ; le Japon, 0,35%. On n’a jamais vu ça !

Les Français travaillant en Suisse doivent cotiser à la Sécu !!

Les Français travaillant en Suisse doivent cotiser à la Sécu !!

 

 

Une curieuse décision du conseil constitutionnel  qui contraint des Français travaillant à l’étranger de cotiser à la sécu en France. Et les travailleurs étrangers en France, ils cotisent pourtant à la sécu  en France ! Un décision qui va à l’encontre du droit international. Les résidents français travaillant en Suisse doivent cotiser au régime général d’assurance maladie français, a confirmé jeudi le Conseil constitutionnel. Les « Sages » avaient été saisis en janvier 2015 d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par le comité de défense des travailleurs frontaliers du Haut-Rhin et le syndicat national des frontaliers de France. Ces derniers contestaient des dispositions qui prévoient que les résidents français travaillant en Suisse et qui ont fait le choix de ne pas être affiliés au régime suisse d’assurance maladie avant l’entrée en vigueur de la loi de 2002 sont obligatoirement affiliés en France au régime général. Le Conseil déclare dans un communiqué que les dispositions contestées sont conformes à la Constitution. Le Conseil constitutionnel a jugé que l’atteinte portée aux conventions conclues par les résidents français travaillant en Suisse qui étaient affiliés en France à un régime d’assurance privée « est justifiée par le motif d’intérêt général qui s’attache à la mutualisation des risques dans le cadre d’un régime de Sécurité sociale fondé sur le principe de solidarité nationale ».

Exil fiscal : une cinquantaine de grandes fortunes françaises « habitent » la Suisse

Exil fiscal : une cinquantaine de grandes fortunes françaises « habitent » la  Suisse

Normalement il faut passer au moins passer six mois dans le pays dit de résidence pour échapper à la fiscalité française (IR notamment). En fait les grandes fortunes n’y résident que de façon très épisodique notamment en Suisse. D’après le classement du journal Bilan Pas moins de 49 Français, des exilés fiscaux, sont théoriquement « présents » en Suisse, pour un patrimoine global de 66 milliards de francs suisses soit 55 milliards d’euros. Parmi eux figurent cette année cinq nouveaux noms, dont celui de l’homme d’affaires Patrick Drahi, le patron de Numericable.  Ce dernier, qui réside officiellement à Zermatt, dans le canton du Valais, apparaît tout de suite au deuxième rang des Français les plus fortunés en Suisse, juste derrière Gérard Wertheimer, propriétaire du groupe Chanel, dont la fortune est estimée entre 9 et 10 milliards francs suisses, (soit entre 7,5 et 8 milliards d’euros). Selon lui, il existe en fait de « nombreux autres Français très riches qui vivent en Suisse sans qu’on le sache, car ils ne le crient pas sur tous les toits ». Ainsi, le classement 2014 fait apparaître quatre autres nouveaux Français dans la liste de Bilan, outre Patrick Drahi dont la fortune est évaluée entre 8 et 9 milliards de francs suisses.  Il s’agit de Monique Roosmale Nepveu du groupe Louis Dreyfus, avec une fortune entre 1 et 1,5 milliard de francs suisses, Marina Picasso, la petite fille du célèbre peintre (entre 1 et 1,5 milliard de francs suisses), Martin Michaeli, le fondateur des chaussures Mephisto, (900 millions et 1 milliard de francs suisses), et la famille Daniel Amar, qui opère dans la grande distribution, (entre 400 et 500 millions de francs suisses). Selon Bilan, parmi les Français redevables de l’ISF (impôt sur la fortune) qui décident de quitter leur pays en raison de la fiscalité trop lourde, la Suisse reste le premier choix pour 20% d’entre eux, suivie par la Belgique (17%) et le Royaume-Uni (14%).  Le classement de Bilan reste dominé par la famille du fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad. Lui-même a quitté la Suisse cette année pour se réinstaller en Suède, mais ses trois fils, qui ont la nationalité suisse, sont restés et ils contrôlent une fortune estimée entre 42 et 43 milliards de francs suisses. Par ailleurs  2.000 Français bénéficient fortunes moyennes) du  régime spécial d’imposition en Suisse.

 

 

Tennis- Coupe Davis : la Suisse vainqueur …. Fiscalement

Tennis- Coupe Davis : la Suisse vainqueur …. Fiscalement

 

 

Finalement c’est sûr, la Suisse va gagner la coupe Davis de tennis puisque fiscalement tous les joueurs sont domiciliés en Suisse, les Suisses d’origines mais aussi  les français. Comme de nombreux sportifs français les joueurs de l’équipe de France sont supposés résider en Suisse ( d(autres à Monaco)  et ils y paient leurs impôts. . Les cinq joueurs sélectionnés pour la finale (Gasquet, Tsonga, Monfils, Benneteau, et Simon) ont ainsi décidé de traverser la frontière, prolongeant la tradition initiée par leurs aînés (Noah, Leconte, Forget, entre autres).  Mais si les Bleus ont régulièrement les oreilles qui sifflent, notamment car ils ont pour la plupart bénéficié de financements publics à l’Insep, les avantages qu’offre la fiscalité locale peuvent largement expliquer leur choix. « Il existe en Suisse un régime de taxation forfaitaire, appelé imposition sur la dépense, et indépendant du revenu. Il est réservé aux personnes de nationalité étrangère n’exerçant pas d’activité lucrative en Suisse et ne s’applique pas aux revenus de source suisse », rappelle Pierre Dedieu, avocat associé au cabinet CMS Bureau Francis Lefebvre.  Concrètement, les exilés français payent un impôt égal à cinq fois leur loyer, ou la valeur locative de leur bien s’ils sont propriétaires. « S’ils ne sont pas trop dispendieux dans le choix de leur logement, car ils n’y passent finalement pas beaucoup de temps, cela peut être très avantageux », selon ce spécialiste de la fiscalité internationale.  Ainsi, une comparaison rapide permet de mesurer l’écart entre la France et son voisin suisse. « Pour un revenu de 1 million d’euros annuels, un résident suisse paiera autour de 100.000 et 200.000 euros d’impôt sur le revenu, quand son homologue français s’acquittera d’environ 500.000 euros, sans compter l’ISF », estime l’expert.  Cependant, ces conditions d’imposition idylliques pourraient ne pas durer éternellement. Bercy s’est déjà attaqué au problème et, depuis le 1er janvier 2013, la convention franco-suisse ne permet plus aucune protection lorsqu’une enquête sur la véritable résidence fiscale d’un individu est menée. En clair, si un joueur français passe seulement un mois en Suisse, mais exerce une activité pendant deux mois en France, il peut être considéré comme résident fiscal français.  En outre, le peuple suisse sera amené à voter le 30 novembre prochain sur l’abolition des forfaits fiscaux, au profit d’une imposition moins avantageuse pour les étrangers. Si tel était le cas, « on pourrait alors assister à une relocalisation massive des sportifs étrangers actuellement domiciliés en Suisse », selon Pierre Dedieu. Peut-être une manière de mettre fin à un débat devenu récurrent.

 

Brochand (UMP) : un million planqué en Suisse

Brochant(UMP) : un million planqué en Suisse

Encore un qui se faiat prendre les mains dans le pot de confiture. On se demande vraiment pourquoi des élus nationaux éprouvent le besoin de comptes à l’étranger !  Dans l’intérêt supérieur du pays ? Un troisième parlementaire le député Bernard Brochand est visé depuis ce mardi soir par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris et confiée à l’office anti corruption de la police judiciaire.   L’enquête qui fait suite à un signalement de la Haute autorité sur la transparence de la vie politique la semaine dernière. Cette instance indépendante est née des lois de 2013 votées après le raz-de-marée de l’affaire Cahuzac. Elle soupçonne l’ancien maire de Cannes d’avoir fait une déclaration de patrimoine mensongère. Sur l’évaluation de ses biens immobiliers mais aussi sur un compte en Suisse, sur lequel se trouverait un million d’euros non déclarés. Deux autres parlementaires UMP font l’objet d’une enquête préliminaire depuis la semaine dernière, Lucien Degauchy (Oise) et du sénateur UMP Bruno Sido (Haute-Marne).   »Il n’y a aucune anormalité, aucune fraude, aucune tricherie« , avait assuré la semaine dernière Bernard Brochand. « J’avais un compte à l’étranger, déclaré en France, avec des impôts payés en France. Des dépôts d’argent gagnés par mon travail (…) effectués sur ce compte, dans les années 70, ont été soumis à l’impôt français. Ma situation est donc claire, légale, et honnête« .

 

Referendum suisse : non au modèle français de sécu

Referendum suisse : non au modèle français de sécu  

Les suisses ne veulent pas de sécu à la française, ils craignent surtout la création d’un déficit abyssal. Près de 62 % des Suisse  se sont prononcés contre la «caisse unique» et souhaitent donc conserver la kyrielle de 61 caisses privées qui gèrent aujourd’hui l’assurance-maladie de base. L’initiative populaire, portée notamment par les Verts et le Parti socialiste, a échoué à changer les mentalités, sept ans après un précédent vote qui allait déjà dans le même sens.  En Suisse, l’assurance-maladie est obligatoire. Mais, à la différence de la France, c’est à chaque personne de choisir l’organisme qui va rembourser ses frais. Pas gratuitement, puisque tous les mois, il faut payer des primes. Celles-ci varient selon les cantons. Et comme chez les assureurs automobiles, il y a une franchise: plus elle est élevée, moins les primes sont importantes. Le principe est le même pour tous, à l’exception des enfants, qui ont des tarifs préférentiels.  Selon la dernière loi, entrée en vigueur en 1996, la concurrence entre les caisses privées est censée faire baisser les prix. Le problème, c’est que le nombre de caisses se réduit et qu’un Suisse sur dix seulement change de caisse régulièrement pour dénicher les meilleurs tarifs. «Il faut en finir avec la fausse concurrence sur les primes», affirmait ainsi Pierre-Yves Maillard, ministre socialiste de la Santé dans le canton de Vaud et grand défenseur de la caisse unique. Les primes, elles, ne cessent d’augmenter. L’année prochaine, elles grimperont de 4 % – en moyenne, chaque Suisse paiera 412 francs par mois, soit 340 euros. Et bien souvent, la facture devient difficile à régler. Dans la catégorie des ménages aux revenus les plus faibles, une personne sur cinq ne peut pas s’en acquitter, selon une étude réalisée à Genève entre 2007 et 2012. Du coup, certains se rendent régulièrement en France afin de se faire soigner. Chez les opposants à l’initiative, l’Hexagone a pourtant servi de puissant contre-exemple. Sur l’une des affiches de campagne, un citoyen déclarait: «Je ne veux pas m’enfermer dans un système à la française.» Et de brandir l’argument massue du déficit de la Sécurité sociale, qui a atteint les 12,5 milliards d’euros en 2013. En Suisse, il n’y a pas de pas de déficit, car l’argent collecté sert à payer les dépenses de l’année en cours. Chaque année, les recettes sont adaptées aux dépenses.

 

Les 2/3 en apprentissage en Suisse, en France, 80% au bac !

Les 2/3 en apprentissage en Suisse, en France, 80% au  bac !

 

La priorité des  réformes  de l’enseignement c’est évidemment celle des contenus et non celle des rythmes scolaires, ensuite c’est celle de orientation. En France, 80% sont orientés vers le bac  (des bacs très diversifiés dont beaucoup ressemblent à de mauvais CAP d’antan). Du coup une grande partie, bac de seconde zone en poche, rejoignent pôle emploi. C’est la grande différence par exemple avec la Suisse (ou encore l’Allemagne) où l’apprentissage est une filière privilégiée.    »En Suisse, la proportion d’une classe d’âge de gamins qui va au bac, c’est 20 %. Ils ont un taux de chômage de jeunes de 5%. Il faut regarder les faits », d’après Pascal Lamy, ancien président de l’Organisation mondiale du commerce. D’après les chiffres de l’OFCE, le taux de chômage des Suisses de moins de 25 ans s’élève à 8,5% sur l’ensemble de l’année 2013i on est évidemment loin des 23,9% de jeunes chômeurs comptés en France l’an dernier par l’OFCE.  L’ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce sous-évalue le nombre de bacheliers. En Suisse l’équivalent du bac c’est le certificat de maturité gymnasiale. D’après l’Office fédéral de la statistique, 34% des jeunes ont décroché leur « Matu » l’an dernier, c’est beaucoup plus que les 20% avancés par Pascal Lamy… mais bien en-dessous des 73% de bacheliers français l’an dernier.  Pour autant, il y a bel et bien moins de jeunes chômeurs et moins de bacheliers en Suisse qu’en France. Un phénomène qui s’explique en grande partie par le succès de l’apprentissage professionnel. D’après les chiffres de l’OFCE, près de 7 jeunes suisses sur 10 sont sur le marché du travail avant leur 25 ans quand ils ne sont que 35% en France. « La formation professionnelle commence dès l’âge de 12 ans avec la sensibilisation au monde de l’entreprise et aux différents métiers. Ce qui les amène au sortir de la scolarité obligatoire, c’est-à-dire à 15 ans,  à s’orienter pour les deux tiers vers un apprentissage« , explique François Garçon, chercheur à l’Université Paris 1 et auteur du livre Le Modèle Suisse.  Preuve qu’il n’y a pas de culte du diplôme en suisse, sur les sept ministres du gouvernement helvète, trois sont passés par une formation professionnelle. En France, on est gouverné par 7 énarques sur 18 ministres !

 

Foot mondial : un grand bonheur contre la Suisse

Foot mondial : un grand bonheur contre la Suisse

 

Oui, un très grand bonheur avec ce match exceptionnel non seulement du fait du score  mais surtout du fait de la solidarité de cette équipe. De sa classe auusi. La France s’est vraiment réconciliée  avec son équipe ; on objectera peut-être à juste titre que le Suisse n’était pas vraimenet à la hauteur, sans doute mais tout a été mis en place que pour la Suisse ne puisse développer son jeu. Tous les joueurs ont été bons, les attaquants, Giroud, Benzema ; le petit Valbuena, égal à lui-même, c’est à dire brillant, lucide, courageux. Le milieu a été parfait et finalemenet la défense n’a pas eu à trop faire d’efforts, du coup les latéraux ont pu auusi briller ; bref du football champagne. Du coup on se met à rêver. Il faudra cependant se confronter à une grande équipe en forme pour vérifier si effectivement l’équipe de France à franchi définitivement un pas dans le classement mondial. Ce qui séduit le plus chez les bleus, c’est cette envie qui combinée avec la classe des joueurs leur  permet de gagner les duels et de transformer la plupart des attaques en occasions.  Vraiment un moment magnifique même si évidemment rien n’est joué car les équipes d’Amérique latine ont-elles auusi la même envie, Brésil excepté.

En Suisse , Sarkozy en fait trop

En Suisse ,  Sarkozy en fait trop

Comme d’habitude Sarko en faiat trop ; certes il a critiqué avec raiosn le système financier suisse mais il s’est égaré en critiquant le système politique helvète et son orientation. Dans un entretien accordé au quotidien suisse Le Matin, l’ancien président helvétique, Adolf Ogi, critique vivement l’attitude de l’ancien président français. Adolf Ogi reproche à Nicolas Sarkozy, invité du Swiss Economic Forum d’Interlaken - un « mini-Davos » – organisé ce vendredi 6 juin, d’avoir « kidnappé » la conversation et transformé un débat en « one-man-show ». Le différend avait été révélé par le journal SonntagsBlick. « Nicolas Sarkozy a fait son numéro. Il a plu, par sa rhétorique, ses mimiques. Il s’est imposé, donnant le spectacle qu’il voulait donner, explique-t-il au quotidien. Mais le pauvre journaliste n’a pas su poser ses questions ». Inquiet de la tournure de la discussion, l’ancien chef d’État helvétique intervient : « En tant que président du Forum, je devais m’assurer que tout se passe bien, explique-t-il au Matin. Monsieur le président, je ne suis pas journaliste, a-t-il alors dit à Nicolas Sarkozy. Je ne souhaite pas entrer dans le petit jeu des questions-réponses. Comme vous je suis un ancien président », commence-t-il. Il est allé trop loin. Il fallait dire stop Adolf Ogi au sujet de Nicolas Sarkozy . Après avoir précisé que le débat devait se dérouler sur « un pied d’égalité », Adolf Ogi rend la parole à l’ancien président français. Nicolas Sarkozy aurait alors fortement remis en cause le système et les choix politiques suisses. « Il s’est mis à expliquer que la Suisse devait entrer dans l’Union européenne, ajoute Adolf Ogi. Qu’un pays ne peut pas être gouverné par un président qui change chaque année. Ou que notre système avec 7 conseillers fédéraux est inefficace ». « Il est allé trop loin. Il fallait dire stop. Je l’ai interrompu. Si une personne se montre irrespectueuse envers notre pays, je ne laisse pas passer, affirme-t-il. C’est le cas lorsque j’étais au Conseil fédéral (1988-2000). C’est toujours le cas aujourd’hui. Et ce le sera demain. La Suisse ne doit jamais se laisser marcher sur les pieds. Nous devons discuter d’égal à égal avec tout le monde », a-t-il conclu.

Suisse: les grandes banques ne paient pas d’impôt

Suisse: les grandes banques ne paient pas  d’impôt

 

Pas étonnant que les banques suisses soient attrayantes pour les capitaux «  nomades », elles sont dispensées de d’impôts. UBS et Credit Suisse, les deux principales banques helvétiques, ne paieraient plus d’impôts sur les bénéfices depuis cinq ans, et ce grâce à leurs réserves de crédits fiscaux, selon le journal suisse Le Matin Dimanche de ce 9 mars. »Paradoxe: UBS est parvenue à faire gonfler ses gigantesques réserves de crédit d’impôts en 2013, alors qu’elle engrangeait pourtant des profits », écrit le journal. Contactées par l’AFP, UBS et Credit Suisse n’ont pas pu être jointes pour commenter ces affirmations. Un député vert, Luc Recordon, va en tout cas demander prochainement des « explications précises sur ces mécanismes comptables » au parlement, selon le Journal. En 2008, la Confédération helvétique avait été contrainte de soutenir UBS, mise en difficulté par la crise des « subprimes » sur le marché hypothécaire américain. Un fonds destiné à regrouper ses actifs toxiques, confié à la banque centrale helvétique, avait été mis en place. L’an passé, UBS a cependant racheté ce fonds de sauvetage, générant un gain de 3,4 milliards de francs suisses (soit 2,7 milliards d’euros) pour la Banque Nationale Suisse (BNS).

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