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Macron « Je suis à l’hémistiche » ou la prétention littéraire pour politique

Macron « Je suis à l’hémistiche » ou la prétention littéraire pour politique

Il fallait oser et Macon l’a fait: employer une formule complètement ésotérique pour impressionner sans doute quelque téléspectateurs connaisseurs et ou amoureux de la poésie. Or Macron sait qu’un  une intervention télévisée d’un chef de l’État peut être suivi par 10 ou 20 millions de personnes, que cette intervention est ensuite reprise dans de nouveaux médias. Que l’objectif est surtout de tenter de se faire comprendre pour mieux persuader, pour unifier et pour mobiliser.

Pourquoi utiliser une formule aussi alambiquée que « je suis à l’hémistiche » ( notion qui sépare les deux parties d’un ver en alexandrin) quand il s’agit de dire qu’il est à mi-chemin, pire qu’il a même le cul entre deux chaises. D’une part parce que il a échoué sur la moitié du chemin à peu près sur tout ( dernièrement sur la crise sanitaire) et qu’il ne sait pas précisément où il va pour la deuxième partie du mandat ( en particulier concernant l’exercice particulièrement périlleux entre la recherche d’une certaine souveraineté dans certains domaines et le repli mortifère économique, social et même sociétal). L’époque n’est plus au « en même temps », c’est-à-dire un peu à gauche, un peu à droite ;maintenant pour Macron,  c’est à droite toute. L’époque n’est plus non plus aux demi mesures voire à la seule gesticulation médiatique.

La crise est systémique avec des interactions dans les champs économiques, sociaux, environnementaux, technologiques et sociétaux. Encore plus qu’avant, cette crise exige lucidité, courage et vision. Ce qui manque à macron qui rappelons-le n’a jamais eu la moindre formation économique. C’est un pur littéraire et son dérapage sémantique le prouve. Et ce n’est pas son passage de quelques mois chez Rothschild qui peut conférer  la moindre consistance à sa connaissance économique et sociale. L’insuffisance est à la fois théorique et pratique. D’où le refuge permanent de l’intéressé dans des espèces d’intervention à caractère pseudo doctorale et pédante. Macron l’a constaté lui-même, les Français ne l’apprécient pas :  le résultat sans doute d’une attitude, d’un discours plus généralement d’une posture maniérée plus proche de l’ancien régime que d’une république moderne.

 

Premier ministre : « je ne suis pas un simple « collaborateur’ » (Jean Castex au JDD)

Premier ministre : « je ne suis pas un simple « collaborateur’ » (Jean Castex au JDD)

Dans une interview au JDD, le nouveau premier ministre s’est efforcé de montrer qu’il n’était pas un simple technocrate voire -même un simple collaborateur du président de la république. Davantage des explications sur sa posture que sur le fond à propos duquel il ne dit pas grand-chose . Il parle surtout de méthodes et de changements sans autre précision. (Interview JDD)

 

Emmanuel Macron a annoncé un « nouveau chemin  ». À quoi doit-il ressembler?
C’est d’abord notre capacité collective à nous adapter à une situation radicalement nouvelle. Il ne s’agit pas de revenir sur les engagements pris par le président de la République et la promesse d’une société du travail, d’un projet d’émancipation, d’une volonté de retrouver notre souveraineté. Mais le fait est que l’épidémie a changé la donne. La France se retrouve face à deux défis : la crise sanitaire, dont je souligne qu’elle n’est pas terminée et qu’elle nous oblige à rester très vigilants ; la reconstruction de notre économie et la protection des Français, en amortissant les impacts immédiats sur leur quotidien et en aidant à la survie des entreprises. Au-delà, nous devrons tirer des enseignements de cette crise et en faire une forme d’opportunité pour rendre notre pays plus fort qu’avant et engager une relance économique, écologique et sociale.

 

Vous voulez dire qu’il faut mener de front la réparation d’urgence et les réformes structurelles?
Depuis le début du quinquennat, d’importantes transformations ont été engagées pour rendre la France plus forte, plus unie, et lui permettre de mieux tenir son rang dans le monde. Avant l’épidémie, nos résultats sur la croissance et contre le chômage étaient très encourageants, parmi les meilleurs d’Europe. L’écologie reste au cœur de nos préoccupations. La préservation de l’ordre républicain et la sécurité du quotidien ne sont pas négociables. L’épidémie a mis en évidence le besoin impérieux de retrouver une souveraineté économique et d’aller vers une société moins inégalitaire. Il faut maintenant aller plus loin. Nous ne sommes donc pas dans une logique de rupture politique par rapport à ce qui a été fait, mais nous devons démontrer que nous savons faire face. Et ça suppose évidemment une évolution de la méthode.

 

Précisément, quelle sera votre méthode?
Elle passera par le dialogue, la mobilisation de tous, l’obsession de la mise en œuvre concrète de ce sur quoi nous nous engageons, la conviction que plus on agit près du terrain, plus on est efficace. Nos concitoyens n’apprécient guère les postures politiciennes, moi non plus – a fortiori dans les difficultés que nous traversons. Ils veulent surtout des résultats, moi aussi.

Est-ce une façon de dire que vous ne vous considérez pas comme un Premier ministre politique?
Certainement pas. Je crois avoir une aptitude à négocier, à fédérer, à agir par les territoires. En cela, je fais de la politique. Et c’est ainsi que j’agis depuis plus de dix ans au niveau local, à la tête d’une petite ville. En quoi serait-ce moins respectable que d’en faire à l’Assemblée nationale ou au Sénat? Ce sont deux visions et deux approches différentes, toutes deux nécessaires. Il faut réhabiliter l’engagement politique et le sens de l’intérêt général, la France en a besoin.

Essayons de préciser les contours de votre mission à Matignon : Vous voyez-vous comme un « collaborateur  » du Président? Comme le chef de la majorité? Les deux?
Dans nos institutions, le chef de l’État fixe le cap, le Premier ministre assure sa mise en œuvre, en accord avec la majorité parlementaire. Pour ce qui concerne la relation avec le Président, il ne vous échappe pas qu’un seul de nous deux est élu au suffrage universel direct, et que ce n’est pas le Premier ministre… Le mot de « collaborateur  » est un peu péjoratif, vous en conviendrez. Il n’entre pas dans les intentions du chef de l’État de faire de moi un subordonné voué aux tâches secondaires. Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n’est pas soluble dans le terme de « collaborateur  ».

Dans votre première intervention, vendredi soir sur TF1, vous vous êtes défini comme un « gaulliste social  ». Est-ce que c’est l’orientation que vous voulez donner à votre gouvernement?
C’est ce que je suis, ça correspond aux valeurs que j’ai toujours défendues dans mon action quotidienne, tout au long de mon parcours au service de l’État et comme élu local. Ce n’est pas une nostalgie, c’est la vision d’une France où la justice et la responsabilité sont au cœur du pacte républicain, une vision au contraire très moderne.

Toujours pour mieux vous définir, vous définiriez-vous, à la façon d’Édouard Philippe, comme un homme de droite?
J’ai toujours pensé que le gaullisme dépasse les clivages traditionnels et je m’inscris donc pleinement dans la logique de dépassement politique engagé par le président de la République au service des Français. Les notions de droite et de gauche ont toujours une signification, mais dans la situation de notre pays il faut savoir aller au-delà. Je ne renie rien de mes engagements, mais ils ne m’ont jamais empêché de rassembler : je suis un maire élu et réélu dans une ville qui a toujours voté à gauche, et dans ma communauté de communes je travaillais avec une cinquantaine de maires de toutes sensibilités. Pourquoi? Parce que je m’intéresse à ce qui rassemble. Pas simplement pour créer du consensus, mais parce que c’est un gage d’efficacité. Dans la fonction qui est désormais la mienne, je considère qu’il est de mon devoir, avec le président de la République, de mobiliser et fédérer.

 

Vous venez de quitter Les Républicains. Envisagez-vous, contrairement à Édouard Philippe, d’adhérer à La République en marche?
Je suis peu attaché aux affaires des partis, mais il me semble naturel de m’inscrire sans ambiguïté dans le mouvement majoritaire qui soutient l’action du Président. Le plus important, c’est ma relation avec la majorité parlementaire. Celui qui accepte de devenir Premier ministre est, par vocation, le chef de la majorité : c’est son devoir de l’animer et de l’associer, dans l’écoute et la pédagogie.

 

Pour afficher votre volonté de fédérer, votre gouvernement comptera-t il des personnalités de droite et de gauche?
La composition de mon équipe correspondra aux priorités que nous nous fixons ; ce n’est pas d’abord un casting, c’est un choix politique et cela doit répondre à une exigence de compétence. Ce qui m’importe, c’est l’opérationnalité des ministres : être capable, d’où qu’on vienne, d’entrer en action tout de suite. Parce que la crise est là : sanitaire, économique, sociale, et qu’elle peut encore s’aggraver. Nous avons besoin de personnalités fortes pour agir vite et être à la hauteur. On ne peut pas perdre du temps à choisir des personnes, et je ne tarderai pas non plus à clarifier mes intentions, en prononçant mon discours de politique générale avant la mi-juillet. Et, je peux aussi vous l’annoncer, l’été sera studieux!

 

La formation du gouvernement peut-elle être terminée lundi?
Le plus vite sera le mieux. Nous mettons les bouchées doubles.

On parle d’un gouvernement resserré, concentré autour de quelques pôles principaux. Vous confirmez?
Ne nous perdons pas dans les questions de structure. Je le répète, le gouvernement doit être efficace. Pour m’être souvent intéressé aux questions d’organisation et de management, je ne suis pas sûr que des périmètres trop étendus soient forcément la garantie d’une plus grande efficacité.

Vous prônez un « nouveau pacte social  ». Qu’entendez-vous par là?
Des décisions essentielles sont sur la table. L’emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine. Le plan de relance doit être finalisé. À quoi s’ajoutent les réformes qui étaient dans les tuyaux sur les retraites et l’assurance chômage. Et celle de la dépendance qui devra venir ensuite et correspond à une nécessité. Tous ces sujets sont directement impactés par la crise, ce qui nécessite de les reprendre dans un cadre concerté et avec une cohérence d’ensemble.

 

Pour changer de ligne, ou au contraire pour la réaffirmer? Les syndicats s’inquiètent de vos intentions sur les retraites…
Dire qu’on va réexaminer un sujet, ce n’est pas se renier. C’est montrer notre capacité d’adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses. Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c’est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme? C’est mon souhait. A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social. Je tends la main aux organisations syndicales et patronales pour que nous avancions ensemble. J’espère qu’ils la saisiront. Dans le dialogue social, il y a le respect des uns et des autres qui doit aboutir au compromis – qui n’est pas la compromission. Pour y parvenir, il faut que chacun fasse un pas vers l’autre.

 

Votre prédécesseur affirmait que sans retarder l’âge de départ à la retraite, le système n’était plus viable. Avec les conséquences de la crise que vous évoquez, cette mesure d’âge n’est-elle pas encore plus nécessaire?
Laissez-moi ouvrir la concertation. Le dialogue est indispensable – même si ensuite les gouvernements prennent les responsabilités que les circonstances exigent. Ce qui doit nous animer tous, c’est la volonté farouche de sauvegarder nos régimes de protection sociale, auxquels les Français sont légitimement attachés. Les partenaires sociaux le comprendront, j’en suis sûr.

Comptez-vous organiser une conférence sociale à la rentrée, comme le suggère le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger?
Vous donner ma réponse avant d’en avoir parlé avec les intéressés, ce serait déjà leur manquer de respect. Je ne fonctionne pas comme ça.

Emmanuel Macron a appelé à une « réconciliation  » avec les organisations syndicales. Est-ce votre feuille de route?
C’est mon tempérament. Mon passé en témoigne, je suis porté au dialogue. J’espère que tout le monde se mettra autour de la table. J’ajoute que cette « réconciliation  » doit aussi concerner les territoires et tout ce qu’on appelle les « corps intermédiaires  ». Faisons évoluer nos méthodes descendantes – celles de l’Administration comme celles des politiques – pour aller vers d’autres façons de décider et d’agir. Je ne parle pas de changer de priorités, mais d’avancer différemment. En France, nous adorons le débat d’idées, mais nous sommes moins forts pour les solutions pratiques. C’est pour ça qu’on finit par penser que les politiques ne servent à rien, qu’ils ne disent pas la vérité, qu’ils sont éloignés des réalités – et ce n’est pas toujours faux. En vous parlant aujourd’hui, je mesure que j’ai peu de chances d’être cru spontanément. Vous me jugerez sur pièces.

Faut-il décentraliser davantage?
L’État peut aussi exister sur les territoires. Durant la crise du Covid, j’ai beaucoup plaidé pour l’efficacité du couple « maire-préfet  ». C’est l’union du terrain et de l’État. Certes, l’État ne peut pas tout faire. Mais il peut faire mieux en faisant autrement.

Y aura-t il un tournant écologique avec votre gouvernement?
Agir pour l’environnement n’est pas une option, c’est une obligation. Des objectifs ambitieux, la France en a déjà. S’il y a un tournant, je le voudrais dans l’exécution et la réalisation. Les Français savent l’urgence du sujet, mais ils ont le sentiment que nous sommes à la traîne. Ne serait-ce pas encore une question de méthode? Aujourd’hui, tout le monde s’est approprié le sujet, et c’est même à qui prétend en faire le plus. Or, plus vous donnez à l’écologie un caractère idéologique, plus elle est clivante. Le précédent gouvernement avait initié une méthode qui me paraît bonne, mais qu’il faut accélérer à partir des territoires et des expériences qui marchent. Nous allons lister avec les acteurs locaux tout ce que l’on peut faire immédiatement : lutte contre les fuites dans les réseaux d’eau, contre l’artificialisation des terres, pour l’isolement thermique, les toitures photovoltaïques, le nettoyage des rivières, les pistes cyclables, la lutte contre le gaspillage, les circuits courts, le bien-être animal… Il faut croiser le fond, c’est à-dire l’ambition écologique du président de la République, une ambition forte et non décliniste, et la méthode qui permettra d’impliquer le plus possible les citoyens dans l’action publique.

Y a-t il un style Castex?
Je ne suis pas le mieux placé pour en juger. Disons que c’est un mélange de volontarisme et d’expérience, avec le souci de rassembler. Mais attention, je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l’action.

On vous dit passionné par la musique et le rugby. Qu’est-ce que ces passions disent de vous?
J’ai la chance de présider le festival de musique classique Pablo Casals à Prades, ma ville. Casals était un musicien qui s’est réfugié ici pour fuir le franquisme – il y a toujours un rapport entre la culture et la politique. Quant au rugby, ne pas l’aimer quand on est un homme du Gers serait une anomalie! C’est un sport de combat et de convivialité. Sur le terrain, on ne peut pas « s’échapper  ». Et si le collectif ne fonctionne pas, l’équipe perd.

Le livre préféré de votre prédécesseur était Cyrano de Bergerac. Et le vôtre?
Qu’Édouard Philippe aime Cyrano va droit au cœur du Gascon que je suis. J’adore cette œuvre moi aussi, même si je suis davantage porté sur les ouvrages historiques, les grandes biographies. En littérature, je suis un grand lecteur de Patrick Modiano. Et maintenant que je suis Premier ministre, je ne peux pas ne pas citer Albert Camus, dont la pensée se distinguait de l’ensemble de l’intelligentsia de son époque. Il écrivait : « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme.  » C’est une invitation à la détermination et à l’humilité.

 

ONU, Trump « : je suis le meilleur »

ONU, Trump « : je suis le meilleur »

 

 

Comme Trump ne s’attendait sans doute pas à un soutien massif de sa politique, il n’a pas hésité à se dresser lui-même des lauriers. En toute modestie, il a déclaré qu’il avait engagé davantage de réformes que pendant toute l’histoire du pays. Un beau moment de rigolade dans l’assistance de l’ONU. Probablement moins habitués que les Américains aux satisfécits et superlatifs que s’octroie à longueur d’interventions publiques le milliardaire républicain, plusieurs membres de l’assistance – chefs d’État et de gouvernement, ministres, ambassadeurs des 193 pays membres de l’organisation mondiale – ont alors souri.

Pause de Donald Trump. «C’est tellement vrai», a-t-il insisté, provoquant à ce moment-là l’hilarité générale. «Je ne m’attendais pas à cette réaction, mais ça va», a-t-il ajouté, fair-play, en souriant lui-même. Avant d’enchaîner avec la longue liste de ce qu’il considère être ses succès.

 

Macron- GM&S : « je ne suis pas le père Noël »

Macron- GM&S : « je ne suis pas le père Noël »

Premier teste pour Macron avec ce dossier de l’équipementier automobile GM&S. Un dossier forcément complexe car l’Etat ne peut imposer aux constructeurs automobiles de passer commande à GM&S  en tout cas sauver la totalité de l’emploi. Bercy a forcé la main de Renault et PSA pour soutenir  GM&S afin d’apporter une aide temporaire à une société qui de toute façon devra se restructurere.et perdre au final près de 100 emplois.  Les constructeurs automobiles français PSA et Renault se sont engagés, sous la pression du ministère de l’Economie, à augmenter leurs commandes auprès de l’équipementier GM&S Industry de la Souterraine (Creuse), menacé de liquidation judiciaire. Le nouveau ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’était entretenu durant le week-end avec le PDG de Renault, Carlos Ghosn, et le président du directoire de PSA, Carlos Tavares. « Il leur a demandé de s’engager sur un montant de commandes supplémentaires permettant la continuité de l’exploitation de l’entreprise et la poursuite des discussions avec les repreneurs », avait précisé dimanche dernier dimanche les services de Bercy dans un communiqué. « Le groupe PSA s’est engagé à augmenter ses commandes de 10 à 12 millions d’euros. Le groupe Renault s’est engagé pour sa part à doubler ses commandes pour les porter de 5 à 10 millions d’euros », indiquent-ils. »Ces engagements permettront d’atteindre un niveau de chiffre d’affaires sur 2017 proche de 25 millions d’euros, et rendent possible la continuité de l’exploitation et la poursuite des discussions sur la reprise de l’entreprise », ajoutent-ils. Bruno Le Maire, aux représentants syndicaux du site de la Souterraine, reçus à Bercy, de « déployer tous les efforts nécessaires » auprès des deux groupes, qui représentent 65% du carnet de commandes de GM&S Industry, d’ici au 23 mai. Le comité d’entreprise a demandé à la justice de repousser la date d’audience pour analyser les offres de reprise du 23 au 30 juin. « L’Elysée va créer une cellule de crise et des rencontres sont programmées la semaine prochaine entre GM&S et les constructeurs automobiles », a déclaré à Reuters Jean-Louis Borie, avocat du comité d’entreprise de GM&S. « On a senti que le président de la République était ouvert, on a eu un échange d’arguments point par point », a-t-il raconté à propos de l’entretien de vendredi soir. « Le président a pris l’engagement de revoir avec les constructeurs automobiles le niveau de commande. » Un dernier point essentiel pour Jean-Louis Borie, dans la mesure où « on ne peut envisager de solution tant que les constructeurs n’ont pas pris d’engagements fermes d’un autre niveau que maintenant». Conclusion l’entreprise pourra sans doute être sauvée mais pas la totalité de l’emploi

Emmanuel Macron: «je suis l’ennemi du nationalisme «

Emmanuel Macron: «je suis l’ennemi du nationalisme « 

Dans une  interview à 20 minutes Emmanuel Macon s’explique notamment sur le clivage patriote nationaliste.

 

Marine Le Pen préférerait vous affronter, car vous seriez « un mondialiste décomplexé ». Êtes-vous le candidat de la mondialisation ?

Je suis le candidat d’une France ouverte, ce qui me paraît être la définition même du patriotisme. Je suis l’ennemi du nationalisme, dont Madame Le Pen est la candidate. Monsieur Fillon la poursuit dans ses dérives. Je suis le candidat d’une France qui a des intérêts – sa sécurité, ses intérêts économiques et sociaux –, qui veut les protéger et les défendre, mais qui opère dans un monde ouvert. Parce que nous avons aujourd’hui 2 millions de concitoyens qui travaillent dans des entreprises étrangères opérant en France et que plusieurs millions de Français vivent de nos exportations. Parce que nous sommes une culture qui a toujours rayonné dans le monde et que nous avons une langue qui a plus de locuteurs en dehors de ses frontières que sur notre sol. Avoir peur de l’avenir, c’est trahir notre histoire. Je défends une France forte dans un monde ouvert où les valeurs de la démocratie l’emportent. Pour autant, je ne suis pas le candidat de la mondialisation heureuse.

Vous estimez que le clivage « patriotes-nationalistes » a remplacé l’ancien clivage gauche-droite. Qu’entendez-vous par là ?

Sur de nombreux sujets, – la laïcité, l’Europe, le rapport au monde, la réforme économique et sociale –, le clivage n’est plus entre la droite et la gauche, car chacun de ces camps est divisé en son sein. Aujourd’hui, les candidats de la droite et de la gauche traditionnelles ne pourraient gouverner sérieusement s’ils étaient élus, car ils n’auraient pas la majorité en leur sein. Alain Juppé a dit ce matin [selon le Canard enchaîné] : « Si Sens commun est au gouvernement, je serai dans l’opposition. » C’est la démonstration que, si François Fillon est élu, ce sera la chienlit. Quant à Benoît Hamon, trois quarts des gens investis par le PS pour les législatives déclarent ne pas ou ne plus le soutenir. Ces divisions révèlent de vraies fractures. La recomposition profonde de notre vie politique est en cours, sinon je ne serais pas là. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et moi-même sommes des expressions de ces dysfonctionnements. Aujourd’hui, la vraie tension est entre la volonté de rétrécissement du pays, représentée par Madame Le Pen, et l’ouverture au monde et à l’Europe, que je représente. Le patriote, c’est celui qui défend les siens dans un monde ouvert. Le nationaliste, c’est celui qui défend les siens en combattant l’autre, ce qui conduit au protectionnisme au niveau économique, et à la guerre.

Dans une interview au Point, le géographe Christophe Guilluy reconnaît que votre modèle économique « crée de la richesse ». Mais, selon lui, hors des grandes métropoles mondialisées, une partie de la classe moyenne et les catégories populaires ne sont plus intégrées au modèle économique. Comment faites-vous pour intégrer cette France périphérique ?

Je suis favorable à ce que la France des métropoles, des gens bien formés, des entrepreneurs, puisse réussir et aller plus vite car elle tire tout le pays. Mais ça ne peut pas être un projet de société. On a besoin que toute la France soit embarquée dans un projet de réussite et d’émancipation économique et sociale. Sinon, on a une fracture comme en Grande-Bretagne. Je veux permettre à chacun de réussir, par l’éducation, en ramenant à 12 élèves les classes de CP et CE1 dans les zones d’éducation prioritaire et en donnant plus d’autonomie pédagogique aux écoles. Par le rattrapage économique avec les emplois francs : 15 000 euros pour les entreprises embauchant en CDI un habitant issu des quartiers prioritaires de la politique de la ville. J’investirai également 15 milliards d’euros dans la formation continue. J’ai aussi un projet de lutte contre l’isolement de l’hyper-ruralité, à travers le doublement des maisons de santé pour faire reculer les déserts médicaux et le développement de l’Internet haut débit. Enfin, pour cette France périphérique, ma principale mesure est la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % de nos concitoyens. Cet impôt est injuste car il est plus élevé dans les villes de province ou les petites villes que dans les métropoles.

Votre projet économique vise à réduire le coût du travail et donner plus de marge de manœuvre aux entreprises. Il s’agit donc d’approfondir ce qui a été fait pendant ce quinquennat ?

Une politique en faveur de la compétitivité a été commencée dans ce quinquennat mais trop tardivement et trop modestement. Il faut aller plus loin, plus clair, plus fort. Donc en 2018, non seulement je verserai le CICE au titre de l’année 2017, mais je ferai un allégement de charge de six points, qui remplacera le CICE. Ce sera un vrai choc de compétitivité pour les entreprises. Il faut aussi aller plus loin en termes de simplification du droit du travail, en ne gardant que les principes et les règles fondamentales dans la loi et en donnant beaucoup plus de possibilités de changer les choses par l’accord majoritaire des salariés au sein des entreprises ou des branches. Dans le même temps, j’ai une politique pour le pouvoir d’achat des travailleurs. S’il y a un accord dans l’entreprise, il faut qu’on puisse travailler plus et gagner vraiment plus. C’est pourquoi je baisserai les cotisations sociales et salariales et j’exonérerai les heures supplémentaires de charges patronales et salariales.

Si l’Etat baisse les charges salariales et patronales, quelle est la responsabilité des entreprises ? Est-ce que les créations d’emplois ont été à la hauteur de ce qui était espéré avec le pacte de responsabilité ?

Les créations d’emploi, ce n’est pas la physique du piston. Aller vers une politique de compétitivité, continuer à améliorer la marge des entreprises, c’est améliorer leur capacité à investir et embaucher. Ensuite, vous avez toujours des gens qui se comportent mal, il faut les contrôler, les sanctionner, et essayer de les poursuivre. Certaines entreprises, qui ont bénéficié d’aides et n’allaient peut-être pas licencier, ont pu investir sur d’autres projets et mieux se porter. Je ne suis pas pour une économie administrée, je suis pour une économie qui permet d’encourager ceux qui se comportent bien, qui investissent et qui embauchent.

Vous avez déclaré : « la vie économique est faite de créations et de destructions. » On ne peut donc rien faire contre les délocalisations ?

Dans la vie économique, il y a des cycles où des entreprises naissent et disparaissent. Quand une entreprise n’est plus rentable, parce qu’elle n’a plus de marché ou qu’elle n’a pas pris un virage technologique, il ne faut pas chercher à la maintenir artificiellement. On ne rend pas service aux salariés. Pendant des décennies, on a voulu protéger les emplois en prétendant protéger les gens : on a vu le résultat. Moi je ne veux pas protéger les emplois qui ne sont plus d’aujourd’hui, ni de demain. Je préfère protéger vraiment les gens, en donnant plus de souplesse aux entreprises et en formant les chômeurs aux emplois d’avenir, dans la silver economy, la domotique, la chaudronnerie, les énergies nouvelles… Vous protégez beaucoup plus un travailleur en faisant ça qu’en biberonnant une entreprise pour qu’elle maintienne des emplois voués à disparaître.

Vous dites que l’auto-entrepreneuriat ouvre des « perspectives de mobilité ». Cette opportunité doit-elle l’emporter sur la protection du travailleur « ubérisé » ?

Je ne suis pas pour l’hyper précarité mais je suis contre cette volonté de bloquer la création d’emplois pour protéger de manière indue des secteurs. J’étais pour le développement de la plateforme Uber, je l’ai aidée parce qu’elle a permis de créer des dizaines de milliers d’emplois en France et en particulier en banlieue. Mais je suis défavorable à ce qu’elle use aujourd’hui de sa position dominante pour baisser les prix. Donc je soutiens les chauffeurs d’Uber dans leur combat pour une négociation avec la plateforme. Il faut imposer un tarif minimum à ces plateformes et protéger les droits de celles et ceux qu’elles emploient.

Question qui fâche, d’un internaute : @Tanatiel « Dans votre programme vous évoquez le fait de supprimer les allocations-chômage à tout demandeur d’emploi qui refuse deux offres “décentes”. Pourriez-vous préciser ? »

Je veux réformer l’assurance chômage pour que tout le monde y ait droit : les démissionnaires une fois tous les cinq ans, les artisans, les commerçants, les agriculteurs, les entrepreneurs et les salariés. Mais personne n’aura sans contrepartie un droit durable au chômage. Après un bilan de compétences, vous ne pourrez pas refuser plus de deux offres décentes, c’est-à-dire des offres qui correspondent à vos qualifications et payées jusqu’à moins 20 à 25 % de votre dernière rémunération, ce sera à définir dans la négociation. Et si vous ne voulez pas être formé, mais que vous préférez répondre à une offre à 300 km de chez vous, on vous aidera à la mobilité.

Vous avez évoqué en février « une culture diverse et multiple » en France. En avril, vous avez déclaré à Causeur que la France « n’a jamais été et ne sera jamais une nation multiculturelle ». Distinguez-vous le projet politique du brassage culturel ?

Je crois dans la diversité, mais pas dans le multiculturalisme. Le multiculturalisme, ce n’est pas la France. La France est avant tout un peuple indivisible, par ses valeurs, par son histoire. Nous avons une culture faite de multiples autres cultures. La langue française est la seule officielle mais je suis pour qu’on puisse enseigner les langues régionales dans les écoles de la République, c’est notre richesse. Je crois à l’indivisibilité du peuple français, mais dans sa diversité. Cette diversité n’est pas la haine de ce que nous sommes. L’identité, ce n’est pas la réduction au même. C’est un projet.

Vous souhaitez réformer le Code du travail dès l’été par ordonnances. Vous ne rejetez pas le 49.3. Assumez-vous une verticalité du pouvoir présidentiel ?

J’assume de l’efficacité et des débats bien proportionnés. La réforme du droit du travail que je propose a été préparée, il y a eu plusieurs rapports et je m’en suis expliqué pendant la campagne, dès le mois de décembre, donc il faut aller vite. Je suis pragmatique. La Ve République offre les instruments du parlementarisme rationalisé, il faut les utiliser, l’ordonnance comme le 49.3. Mais pas à tout bout de champ. Sur d’autres sujets plus complexes, l’assurance chômage, la formation continue, les retraites, il faut prendre le temps du débat.

Crise humanitaire : « Je suis ruiné » (Tapie )

Crise humanitaire : « Je suis ruiné » Tapie   »

 

Une nouvelle fois Tapie crie sa détresse et affirme qu’il est ruiné dans une interview au JDD. Celui qui ne peut s’empêcher d’ouvrir sa grande bouche a en plus l’outrecuidance de demander à être présent lors du procès de Christine Lagarde, ancienne ministre des finances largement impliquée dans cette affaire. Tapie l’affirme  « il est ruiné, ruiné de chez ruiné » bref une vraie crise humanitaire. 

Interview :

 

Christine Lagarde comparaît devant la Cour de justice de la République dans un dossier qu’on a coutume d’appeler l’affaire Tapie. Vous allez suivre les débats?
J’aurais bien aimé être appelé à témoigner mais personne – ni l’accusation ni la défense – ne m’a fait citer. Je suis frustré… Peut-être que personne n’a envie d’entendre ce que j’ai à dire. Tant pis, je trouverai d’autres occasions. Il y en aura!

[…]

« Je veux qu’on arrête de dire que j’ai floué le contribuable »

Vous vous posez en victime?
Je veux qu’on arrête de dire que j’ai floué le contribuable. Ce que j’ai perçu par cet arbitrage a servi, pour la plus grande partie, à rembourser mes créanciers (notamment le fisc). Et le Crédit lyonnais a fait une plus-value fantastique sur la revente d’Adidas – pas loin d’un milliard d’euros au bas mot. Cet argent a atterri dans les caisses de l’État.

[…]

Vous aviez déclaré : « Je suis ruiné de chez ruiné. » Vous l’êtes vraiment?
On a ordonné des saisies sur tous mes biens. On me réclame plus d’argent que je n’en ai reçu de l’arbitrage. Mon groupe est sous procédure de sauvegarde, sous le contrôle du tribunal de commerce. Le parquet général a fait appel une dixième fois cette semaine pour obtenir ma mise en liquidation. S’il l’avait obtenu, 1.500 salariés auraient été au chômage, on aurait revendu mes biens à la moitié de leur valeur, ce qui n’est pas l’intérêt du contribuable… Heureusement, la cour d’appel a refusé. Ça prouve qu’il y a encore des magistrats pour considérer que l’État n’a pas tous les droits. Vous voyez, j’y crois encore!

Manuel Valls : je suis prêt », à quoi ?

Manuel Valls : je suis prêt »,  à quoi ?

 

Je suis prêt déclare Manuel Valls au JDD. Prêt a la  primaire mais surtout à démolir Hollande dans le cadre de cette consultation. Un exercice inédit sous la Ve République qui verra s’affronter le président et le Premier ministre en exercice. De quoi se régaler par avance de ce cirque médiatique mais qui ne grandira pas forcément la démocratie. On voit mal en effet comment Valls pourrait ce démarquer de Hollande et réciproquement puisqu’ils sont coresponsables de la politique menée par la gauche. Du coup on va se rabattre sur des questions de personnalité, une sorte de concours Miss France., Manuel Valls met une nouvelle fois la pression à François Hollande et n’exclue donc pas de se présenter face à lui. « Je demande à tous les progressistes, à la gauche réformiste et à toute la gauche, de se ressaisir. C’est pour cela que notre primaire ne doit pas se résumer à de petits calculs d’appareils. Elle doit donner un élan, de l’espoir. Il faut se préparer au face à face. Je m’y prépare, j’y suis prêt ». Dans une interview au Journal du DimancheManuel Valls met une nouvelle fois la pression à François Hollande. Le Premier ministre, qui souhaite que la gauche mette « le FN sur la touche dès le premier tour de la présidentielle », en appelle à ce qu’ »une dynamique » soit créée autour de la primaire du PS. François Hollande peut-il le faire ?   ».  »J’ai des rapports de respect, d’amitié, et de loyauté avec le président. Mais la loyauté n’exclut pas la franchise. Force est de constater qu’au cours de ces dernières semaines, le contexte a changé. La parution du livre de confidences a créé un profond désarroi à gauche », répond le chef du gouvernement, dont la candidature semble se profiler de jour en jour. S’il n’a pas encore fait part de ses intentions précises, il assure en tout cas qu’il est prêt. Et il laisse entendre que François Hollande l’est beaucoup moins. « Comme chef de la majorité, ma responsabilité est de tenir compte de ce climat. Face au désarroi, au doute, à la déception, à l’idée que la gauche n’a aucune chance, je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite. Je n’oublie pas que le Président a été élu par les Français en 2012. Mais toute candidature doit intégrer le rapport avec les Français, avec la gauche, avec notre famille politique. Toute décision qui ferait fi de ces trois dimensions apparaîtrait comme bancale ou fragile. Me concernant, j’intègre en permanence ces trois éléments », avance Manuel Valls.

(Avec le JDD et Europe 1)

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

 

Personne n’a sans doute encore osé dire à comme El Khomri qu’elle ne servait à rien-vis d’une loi dont elle n’est pas à l’origine et qu’elle ne gère pas. En effet cette loi est le fruit de la réflexion conjointe de Valls et de Macron. Suite aux différentes oppositions et manifestations la loi a été amendée directement par Hollande et Val lors la présence de Myriam. El Khomri dans cette affaire le jeune oligarque ne joue strictement aucun rôle, elle avoue que le texte est le produit des idées d’autres ministres et s’excuse même de la disposition relative aux licenciements économiques. Une disposition rajoutée au dernier moment sur l’insistance de Macron. La loi Travail va être présentée ce jeudi matin en Conseil des Ministres. Une version remaniée du texte que Myriam El Khomri se dit « fière de porter », au micro de France Info. « C’est dur d’entendre des caricatures qui disent qu’avec ma loi on va travailler 60 heures par semaine, a souligné la ministre du Travail. L’enjeu n’est pas de brader le code du travail. » Mais la benjamine du gouvernement en est consciente les deux semaines de répit que s’est donné le gouvernement n’ont pas suffi à apaiser les tensions. « Je savais que ça allait être dur parce que je ne méconnais pas les débats idéologiques que nous devons avoir sur ces questions-là ». « Je suis convaincue qu’il faut qu’on fasse bouger les choses et qu’on s’adapte mieux au monde tel qu’il est », a-t-elle estimée. D’ailleurs Myriam El Khomri assume l’ensemble de son texte, même si elle porte aussi les idées d’autres ministres. « Vous le savez ce n’est pas moi qui ai porté la mesure sur le licenciement économique, mais cet article vise juste à donner de la clarté ». Un article voulu par Emmanuel Macron.

Platini : «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

Platini :   «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

 
Platini dans une interview à lEquipe Platini fait preuve d’une lucidité naïve tout autant que touchante quand il tente de  s’expliquer à propos du piège dans lequel il est tombé à la FIFA. Implicitement, il reconnaît il n’avait peut-être pas les qualités intellectuelles et où les capacités manœuvrière d’un Blatter pour accéder à la présidence de l’organisation internationale de football. Force est de constater que la très grande majorité des grands professionnels du foot ne sont pas vraiment des intellos mêmes  s’il y a quelques brillantes exceptions notamment chez les consultants. Un très bon joueur de football ne fait pas forcément un bon dirigeant ou-même un bon entraîneur. Il faut en effet d’autres compétences notamment en matière de relations humaines et de gestion. De toute évidence la défense de Platini présente de graves lacunes comme en témoigne d’ailleurs encore cette interview. Même s’il est clair que le machiavélique Blatter  l’a complètement piégé. Considérer  que Platini est un qu’on est à la fois sans doute injuste et bien sûr injurieux mais ses dernières déclarations ne peuvent le dédouaner de la légèreté coupable dont il a fait preuve dans cette affaire. Bref une interview pleine de lucidité mais aussi de naïveté

On dit que je suis un gros con

«Les  choses ont été  dures pour mes proches, qui ont été perturbés par l’injustice que je vis. Dans le dossier, il n’y a clairement rien, mais la médiatisation qui en a été faite, la communication autour de ce dossier, toutes les supputations ont fini par me retomber dessus. Mais je les ai encaissées. Ca fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con.»

L’affaire vécue par ses proches : «C’est moi qui leur remontais le moral»
«(Le plus dur pour sa famille) Les ragots, les supputations, ça les a fait souffrir. J’ai la chance que mon papa ne s’en soit pas rendu compte, ma maman, elle, a disparu … Pour ma femme et mes enfants, c’est plus compliqué, ils n’ont pas ma dureté. Ces dernières semaines, c’est moi qui leur remontais le moral alors que ça aurait pu être le contraire (sourire). J’irais au bout du monde s’il fallait faire la guerre.»

Sa candidature à la présidence de la Fifa : «Ce n’était pas mon destin»
«Le retrait de Blatter m’a poussé à y aller. Mais le vrai plaisir, c’était d’être à l’UEFA. Ce n’était pas mon destin d’aller à la Fifa. C’était plus une nécessité. Il fallait que je ramène le football à la Fifa. Aujourd’hui, aucun des candidats ne parle de football. De toute façon, ils ne connaissent pas.»

Sa descente aux enfers : «Blatter disait souvent que je serais son dernier scalp»
«Tout est parti de Blatter, qui voulait ma peau, qui ne voulait pas que j’aille à la Fifa. Il disait souvent que je serais son dernier scalp, mais il est tombé en même temps que moi. De toute façon, ils cherchaient absolument quelque chose contre moi.»

Son renoncement à sa candidature : «Je n’ai plus le temps de me battre avec les autres»
«Je ne me présenterai pas à la présidence de la Fifa. Je retire ma candidature. Je ne peux plus, je n’ai plus le temps ni les moyens d’aller voir les électeurs, de rencontrer les gens, de me battre avec les autres. En me retirant, je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’y a plus rien.»

Le paiement neuf ans après, raison de sa suspension : «J’ai fait confiance à la Fifa, à son président»
«Attendez. D’abord, je parle au président de la Fifa qui me donne cet argent pour un travail effectué. S’il y avait le moindre problème avec ce paiement, pourquoi m’avoir versé cet argent, alors ? Pourquoi la Fifa, avec tous ses juristes et financiers, m’aurait payé si je n’avais pas travaillé, sachant qu’au bout de cinq ans il y avait prescription ? Ils auraient pu ne pas me verser cet argent. (…) S’ils ne l’avaient pas fait, je n’aurais pu m’en prendre qu’à moi-même pour ne pas l’avoir réclamé plus tôt. J’ai fait confiance à la Fifa, à son président. (…) On juge trente, quarante ans de nos carrières sur le paiement administratif de 2 millions de francs suisses d’une mission entamée en 1998. On est en 2015.»

Son rapport à l’argent : «Je suis plutôt dilettante»
«J’ai un rapport à l’argent qui est néant. Peut-être parce que j’en ai depuis que j’ai 17 ans et que ça ne m’a jamais intéressé. (…) Je n’ai jamais connu le salaire d’un coéquipier. Jamais. Ça ne m’intéresse pas. Avec mon argent, je suis plutôt dilettante.»

Son regard sur Joseph Blatter : «Quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui»
«Quand on se promenait ensemble, c’est vrai que les gens me regardaient et pas lui. Il a toujours eu un problème avec Platini, Beckenbauer. Il aime les joueurs mais il ne faut pas qu’ils lui fassent de l’ombre. (…) C’est quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui. Il a quelque chose de spécial dans le bien, le mal, la méchanceté, tout ce que tu veux, la gentillesse, le charme, il est intelligent, malin, machiavélique, il a quatre-vingts ans (79) mais il a eu une vie exceptionnelle. Ça se termine mal. Je n’ai plus la compassion que j’avais pour lui mais je reconnais qu’il a fait beaucoup pour le football.»

Son avenir : «Il n’y a pas que le foot dans la vie»
«Je crois à ma famille, à la santé de mes proches, à plein de belles choses. Il n’y a pas que le foot dans la vie. Même si je pense qu’il y aura du foot dans ma vie plus tard. Si j’écope au final d’une suspension de quelques mois, je serai toujours président de l’UEFA. Et sinon, je prendrai un club… Je ne suis pas préoccupé. Pour l’instant, je suis suspendu huit ans. Mais je ne comprends pas qu’une commission d’éthique puisse te suspendre avant que tu ne sois jugé. Quand on te suspend trois mois, on te tue médiatiquement.»

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Une curieuse phrase de Hollande pour qualifier les réactions des Français suite aux actes de terrorisme : « je suis fier de vous » qui en creux ne signifie rien d’autre que « vous pouvez être fier de moi ». Pas étonnant car c’est sur le terrain de chef de guerre qu’Hollande a réussi à remonter la pente de la popularité. Deux états d’urgence Hollande lors de ses vœux,  celui concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a longuement évoqué tentant ainsi de prolonger la vague d’union nationale qui lui a permis de remonter dans les sondages. Un autre état d’urgence, celui-là concernant l’économie mais qui manque malheureusement de contenu. Autant sur le premier thème il s’est longuement attardé autant sur le second ces propos étaient relativement allusifs. Tout au plus a-t-il évoqué la perspective de mettre 500 000 chômeurs en formation, une bonne mesure à condition de ne pas parquer les chômeurs dans des formations bidons uniquement pour faire baisser les statistiques de pôle emploi. Des aides à l’embauche seront aussi prévues ainsi qu’un plan de rénovation des bâtiments. Bref un discours surtout centré sur la problématique du terrorisme avec un zeste d’économie puisque la lutte contre le chômage représente la première priorité des Français dans tous les sondages.  Le locataire de l’Elysée, a déclaré à propos du terrorisme : » je suis fié de vous ». Pas sûr cependant que la réciproque soit vraie tellement il est évident que les mesures prises depuis les attentats de novembre auraient dû être engagées dès le début d’année après les attaques contre Charlie hebdo. Hollande a d’ailleurs convenu que la lutte était loin d’être terminée. « Je vous dois la vérité : nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme. La menace reste là. Mon premier devoir est de vous protéger, (…) agir à la racine du mal, en Irak et en Syrie. Nous avons redoublé nos frappes. En 2016, nous lutterons contre le terrorisme ». De ce point de vue Hollande a aussi parlé des modifications constitutionnelles relatives à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité. Mais sur ce dernier thème sans trop en rajouter sans doute pour éviter d’accentuer les divergences dans son propre camp. François Hollande n’a pour autant pas négligé la nécessaire lutte contre le chômage, qui reste, affirme-t-il, sa « première priorité »: « La lutte contre le chômage reste ma première priorité« , a ensuite déclaré le président, estimant qu’un « état d’urgence économique et social » existait aussi parallèlement à l’ »état d’urgence sécuritaire« . « Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain ».  Le président, qui a rappelé la nécessité d’une généralisation du service civique, a insisté sur le fait que tout jeune devrait désormais absolument être soit en emploi, soit en formation, « quelle qu’en soit la forme« . Une formule très vague en fait qui n’y signifie pas grand-chose sinon peut-être de gommer le maximum de jeunes chômeurs des listes de pôle emploi. Il restera aussi à préciser ce qu’entend Hollande avec un dispositif « zéro charge » pour les PME qui vont embaucher. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année« . Par ailleurs, le président a évoqué la récente conférence pour le climat (Cop21) qui s’est tenue à Paris, assurant que « cet accord scellé entre 195 pays pour la diminution du réchauffement climatique«  avait été « un motif de fierté pour la France« . Le président François Hollande a aussi annoncé le lancement d’ »un programme de grands travaux » pour faire de « la cause du climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie »: « Nous lancerons un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte ». Une petite touche finale de peinture verte pour redonner un peu d’espérance à des Français toujours bien désabusés quant à la capacité de Hollande  à redresser l’économie du pays.

Manuel Valls « je suis toujours zen ». !!

Manuel Valls  « je suis  toujours zen ». !!

 

Une déclaration surprenante de la part de Manuel Valls en tout cas en forte contradiction avec son tempérament et ses attitudes. S’il y a bien quelque chose qui le caractérise c’est son aspect tumultueux et colérique ;  du coup son affirmation contredit largement son incapacité à se maîtriser. Témoin lorsque ses mains se mettent à trembler lors de ses déclarations enflammées au Parlement ou que sa chemise est trempée de sueur après avoir vociféré devant les militants socialistes. Le Premier ministre a en visite au Japon a curieusement déclaré « Je suis  zen au Japon, zen en France, il faut être zen pour affronter les défis de la France et du monde ». Après une visite d’entreprise (Horiba, une grande société japonaise d’instruments de mesure), le Premier ministre, qui a dit souhaiter renforcer la « relation d’exception » franco-japonaise, doit visiter le musée du manga de Kyoto, puis lancer la « Nuit blanche » de Kyoto, inspirée de celle de Paris. Même si le programme de la journée est plutôt léger, les sujets de fond ne devraient pas manquer lors du dîner avec Shinzo Abe: morosité économique en Europe ainsi qu’au Japon malgré les tentatives de relance des « Abenomics », tensions avec la Chine ou la Russie, nucléaire (décontamination de Fukushima, relance des centrales japonaises, difficultés d’Areva…) discussions en vue d’un accord de libre-échange euro-japonais…

La ministre du travail, El Khomri: «Je ne suis pas une magicienne»

La ministre du travail, El Khomri: «Je ne suis pas une magicienne»

La nouvelle Ministre prend des précautions oratoires inquiétantes pour définir sa mission. Sans doute se rend –elle compte qu’en fait le ministre du travail finalement ne peut pas grand-chose en matière de chômage ; D’autant lorsque, comme elle, on n’y connait rien. Témoin lorsqu’elle ne parle même pas de la croissance comme élément moteur pour réduire le chômage. Elle s’en tient aux vielles recettes d’aides de l’Etat. A son crédit quand même intérêt qu’elle semble porter à la formation. Pour pourvoir dit-elle les 150 000 à 400 000emplois vacants. Pas sûr que  la formation suffise et cette vacance est bien insuffisante pour répondre aux demandes des 3.5 millions de chômeurs.  Bref beaucoup de banalités en même temps de prudence chez la nouvelle ministre qui prend sans doute la mesure de la vacuité de son portefeuille. La nouvelle ministre du Travail, Myriam El Khomri, a reconnu ce soir qu’elle n’était « pas une magicienne » pour faire baisser le chômage mais a affiché à nouveau sa confiance dans les « bons outils » déjà en place pour y parvenir.  »Je veux réussir » sur le chômage, a affirmé la ministre, invitée de l’émission C Politique sur France 5, en répétant que c’était son « cap ». Comme elle l’avait déjà fait auparavant, elle a à nouveau exprimé sa confiance dans les « bons outils sur la table », auxquels il faut donner du temps pour produire leurs effets, a-t-elle ajouté, en se refusant toutefois à donner une date pour l’inversion de la courbe du chômage. Les dispositifs, comme la formation des personnes peu ou pas qualifiées, la garantie jeunes ou le contrat de génération pour les plus de 50 ans, auront un « effet boule de neige », a-t-elle assuré.  Regrettant que dans certains secteurs les artisans ne trouvent « pas de remplaçants », elle a affiché sa volonté de jouer sur la formation et l’apprentissage pour pourvoir les « 150.000 à 400.000″ emplois vacants. C’est un « enjeu fort de former les personnes qui sont peu qualifiées », a-t-elle dit, en évoquant des améliorations à apporter à Pôle emploi sur « l’accès aux formations ».

Blatter-FIFA : « je suis religieux »

Blatter-FIFA : «  je suis religieux »

 

On se demande si Blatter ne va pas renter dans les ordres tellement il affirme sa foi. Un moment, il a même envisagé de se représenter à la présidence de la FIFA. Maintenant il se murmure qu’il pourrait remplacer le pape François en cas de défaillance de ce dernier..Il est clair qu’il serait très compétent pour gérer les sulfureuses finances du Vatican.  Sepp Blatter explique  qu’il est quelqu’un de religieux et que sa foi lui a donné de la force ces dernières semaines. « Je possède une croix en or qui a été bénie par le pape François. Je crois que j’irai un jour au paradis », poursuit-il. Plusieurs dirigeants de la FIFA sont visés par une enquête pour corruption lancée le 27 mai par le département américain de la Justice pour des détournements de fonds d’un montant de 150 millions de dollars sur une période de 24 années. Sepp Blatter, réélu lors du 65e congrès de la fédération internationale fin mai, a annoncé le 2 juin qu’il remettait son mandat mais qu’il restait en fonction jusqu’à la convocation d’un congrès extraordinaire chargé de désigner son successeur. L’enquête de la justice américaine ne le vise pas personnellement.

 

Valls : « je ne suis pas le collaborateur de Hollande »

Valls : «  je ne suis pas le collaborateur de Hollande »

 

Dans l’émission conversations secrètes qui passera mercredi soir sur Canal, Valls entend se distinguer de Fillon et déclare qu’il n’est pas le collaborateur de Hollande. Une distinguo sans doute pour bien marquer aussi la place particulière ( et importante) qu’il occupe comme Premier ministre. Et pour bien souligner le rôle essentiel qu’il joue valls précise que Hollande a pris des risques en le nommant. Ce qui sous entend qu’il est à la fois très différents des autres, plus réformateur mais plus dangereux aussi. D’une certaine manière Valls assume aussi son ambition en affirmant certes son soutien à Hollande mais en mettant bien en avant la singularité de sa personnalité, une singularité au dessus de celle des autres. De toute évidence c’est le portait d’un Valls droit dans ses bottes qui ne doute pas un seul instant de ses qualité, ni de son avenir. Un peu de modestie et de décontraction ne lui nuiraient peut être pas car le personnage tendu qu’il nous présente manque un peu d’humanité.  

Valls : « je suis de gauche »…..depuis quand ?

Valls : « je suis de gauche »…..depuis quand ?

 

C’est fait, Valls est désormais de gauche. Cela depuis qu’il a repoussé après les vacances la hausse de 0.5% des péages d’autoroutes et qu’il a confirmé le compte personnel d’activité ( c’est quoi ce machin ?).  Apparemment les frondeurs sont satisfaits, les écolos aussi. Pas étonnant tellement les apparatchiks sont éloignés des réalités économiques et sociales. Valls compris qui n’a pratiquemenet jamais travaillé et qui suivi le cursus des apparatckiks. En fait c’est du rafistolage politique et les mesures d’affichage  suffisent pour satisfaire ces oligarques. Manuel Valls a assuré mercredi prendre des mesures économiques « de gauche » à même de satisfaire le Parti socialiste tout en assurant s’adresser en priorité aux Français et non à une « formation politique ». La présentation par le Premier ministre d’un train de mesures pour l’investissement et l’emploi se fait dans un contexte de fébrilité au PS, où la gauche du parti fait entendre sa voix à deux mois du congrès de juin à Poitiers.  Les partisans de la maire de Lille Martine Aubry, influente au sein du parti majoritaire, ont reporté une réunion prévue mardi en attendant les annonces dévoilées mercredi.  Le Premier ministre a notamment confirmé la création d’un compte personnel d’activité et le gel des tarifs autoroutiers, des mesures susceptibles de convenir aux défenseurs d’une politique plus « à gauche » du gouvernement.  Interrogé sur la solidité du soutien à sa politique au sein du PS, Manuel Valls s’est défendu de s’adresser à son seul camp tout en affirmant mener une politique sociale.   »Nous ne sommes pas dans un dialogue au sein d’une formation politique, nous sommes dans une relation directe avec les Français qui émettent depuis longtemps déjà des messages », a dit le Premier ministre lors d’une conférence de presse à l’Elysée. Dix jours après le second tour des élections départementales perdues par son camp, le chef du gouvernement s’est fait le chantre d’une « gauche efficace et utile pour tous les Français ». Les partisans de Martine Aubry, une des dirigeantes de la gauche du PS, doivent décider avant la fin de la semaine de déposer ou non une motion au congrès du PS.  L’ancien ministre Benoît Hamon, un des chefs de file de la gauche du PS, a fait savoir pour sa part son intention de déposer avec « les frondeurs et d’autres » une motion dans le but « d’infléchir vers davantage de mesures favorables à l’amélioration de la vie quotidienne des Français ». Manuel Valls a déclaré ne pas craindre une nouvelle fronde de son camp qui l’obligerait à avoir recours à une adoption en force du texte sur le dialogue social – comme il l’avait fait mi-février pour la loi sur la croissance et l’activité.   »Il n’y a aucune raison qu’il n’y ait pas un soutien, et le plus large possible », a-t-il dit à propos du texte appelé à être adopté avant l’été.  Alors qu’écologistes et socialistes viennent d’amorcer une reprise de dialogue, la secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, a accueilli favorablement les annonces du Premier ministre.   »Aujourd’hui, qu’on mette sur le devant de la scène des éléments d’une reprise d’activité liée à l’investissement me semble évidemment très important, a-t-elle déclaré devant la presse parlementaire.

 

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