Archive pour le Tag 'Suicide'

Voitures électriques : un suicide français et européen

Voitures électriques : un suicide français et européen

La Tribune publie une lettre ouverte de Jean-Louis Chauzy, le président du Ceser en Occitanie, une Lettre ouverte adressée à Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur et à Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il est question de la fin de la vente des véhicules thermiques en Europe à horizon 2035.

Jean-Louis Chauzy, le président du Ceser en Occitanie, met en garde sur la fin de la vente de véhicules thermiques en Europe et ses conséquences économiques.

Sommes-nous obligés de nous suicider ?

L’Union européenne, le Parlement européen et le Gouvernement français ont voté la fin des ventes des véhicules à moteur thermique fin 2035. La France l’ a acceptée. Le groupe Renault a décidé de concentrer la fabrication de ses véhicules et de sa nouvelle gamme réduite avec une motorisation 100 % électrique, avec l’implantation de deux gigafactories dans les Hauts-de-France.

Le Groupe Stellantis a, malgré les regrets de son Président Carlos Tavares, fait le même choix pour le site de Trémery en Moselle : 100 % dédié à la fabrication des moteurs électriques, comme en témoigne aussi la gigafactory lancée à Douvrin, près de Lens, avec TotalEnergies.

L’Allemagne change d’avis sans prévenir « ses amis Français» et organise la résistance avec l’Italie, la Pologne, l’ Autriche, la Tchéquie et d’autres pays, pour qu’il soit fait un recours aux carburants de synthèse tel que l’hydrogène vert pour prolonger l’usage des moteurs thermiques menacés par l’irruption du véhicule 100 % électrique.

L’Union européenne, avec sa population de 446 millions d’habitants sans le Royaume-Uni, et un marché du véhicule neuf de 15 millions de ventes annuelles sur les 90 millions à l’échelle du monde, ne pourra imposer sa position sur l’automobile. C’est la seule région de la planète qui opte pour la seule technologie électrique afin de faire face au défi de l’amélioration de la qualité de l’air.

Les constructeurs devront continuer à fabriquer des véhicules thermiques et décarbonés, pour être présents sur tous les territoires. Exclure le moteur thermique du marché conduira les constructeurs à les fabriquer hors Europe.

Cette position ne peut être considérée comme une surprise. Depuis 2016, Carlos Tavares explique aux élus européens et français, qu’il leur appartient de fixer les normes des objectifs à atteindre pour la réduction des pollutions, mais qu’ils doivent surtout laisser le choix des technologies pour atteindre ces objectifsaux industriels, et donc aux constructeurs, seuls compétents pour y parvenir.

Le 26 janvier 2018, à l’issue de la réunion que le CESER avait organisée à la préfecture de l’Aveyron dans le cadre du comité de suivi des activités du Groupe Bosch, le représentant de la filière diesel de ce même groupe, M. Pauer, ingénieur, a été invité à intervenir en fin de séance pour expliquer les travaux de recherche en cours pour un carburant de synthèse sans émission de C02, qui prendrait le relais du diesel.

Le sabordage de la filière par des groupes politiques notoirement incompétents, qui ont déjà sévi pour tuer la filière nucléaire en France, et qui par contre ont permis de relancer les centrales à charbon en Allemagne et les importations d éoliennes terrestres qui sont des énergies intermittentes, se poursuit avec la campagne pour l’interdiction de vente de véhicules à moteur thermique fin 2035.

Pourquoi la France devrait-elle encore sacrifier ce qui lui reste d’industrie automobile qui comptait en 2010 un million de salariés, mais seulement 440 000 aujourd’hui, et qui pourrait bien voir supprimer les 40.000 emplois qui existent encore dans les fonderies, alors que la nécessité de ne pas tout miser sur le véhicule électrique est en train de l’emporter au plan européen.

Les constructeurs évaluent à 40 % les pertes d’emploi pour la filière en Europe, par la conversion au tout électrique.

En soutien aux acteurs de la filière (fédérations syndicales de la métallurgie, équipementiers, concessionnaires automobiles et garagistes), le Ceser demande au gouvernement français de défendre les énergies alternatives que sont les carburants de synthèse et de se prononcer à cet effet lors de la prochaine réunion des États membres.

Nous faisons également appel au soutien du Commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, qui s’est exprimé sur le sujet en faveur de la prolongation du moteur thermique, mais aussi à Bruno Le Maire pour défendre notre industrie et les emplois. La mise en œuvre de la décarbonation de l’industrie automobile doit s’appuyer sur deux technologies pour ne pas supprimer des dizaines de milliers d’emplois dans les territoires ruraux.

En 2050, il y aura encore des véhicules à moteur thermique qui circuleront en Europe et dans le monde. Ne laissons pas les marchés, et donc la vente aux seuls groupes chinois.

Nous ne sommes pas obligés de nous suicider. La partie automobile de la Mecanic Vallée occupait 3.000 emplois de production en 2005, il pourrait n’en rester aucun en 2025 !

Taxonomie et défense: » le suicide par la vertu « 

Taxonomie et  défense: » le suicide par la vertu « 

Perçu comme une menace pour l’industrie de défense, le projet de la Commission européenne qui définit les investissements considérés comme respectueux de l’environnement a été fustigé lors du Paris Air Forum par les professionnels du secteur. Ils redoutent des réticences à financer les entreprises de la filière. Et se sont exprimés lors d’une table ronde intitulée « Taxonomie/ESG : l’industrie aérospatiale et de défense est-elle finalement vertueuse ? », réunissant Antoine Bouvier, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Airbus, Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, Alexandre Lahousse, chef de service des affaires industrielles et de l’intelligence économique à la DGA, ainsi que Solenne Lepage, directrice générale adjointe à la Fédération bancaire française. ( La Tribune)

« Il ne faut pas se réfugier derrière l’aspect réglementaire pour masquer la façon dont on applique et décline ces règlements. Au niveau des banques, et chacune a son propre avis, les déclinaisons peuvent être locales. Le projet d’écolabel n’est pas adopté, mais il est déjà décliné dans les politiques sectorielles d’investissement de certains établissements bancaires pour la partie défense », estime chef de service des affaires industrielles et de l’intelligence économique à la DGA.

La bataille n’est pas gagnée et le débat même n’est pas éteint… Les projets de taxonomie et d’écolabel pour les produits financiers, qui veulent orienter les investissements considérés comme respectueux de l’environnement et dont seraient exclues pour le moment les industries de défense européennes, n’ont cessé d’inquiéter les acteurs de la filière. Mais à l’heure où Bruxelles veut renforcer la défense européenne, ne crient-ils pas avant d’avoir mal ? « La taxonomie et l’écolabel ne sont que les derniers avatars et en réalité, ils sont encore en discussion », lance Antoine Bouvier, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Airbus.

« Ce à quoi nous assistons depuis plusieurs années, ce sont des contraintes croissantes qui s’accumulent sur les éléments de financement. Il y a de plus en plus de gestionnaires d’actifs en Europe qui se sont fixés des règles de non intervention dans un certain nombre de secteurs », explique l’ancien PDG de MBDA. Sans oublier « l’évolution sociétale, spécifique à l’Union européenne, qui s’est construite dans un cadre de paix et se renforce, analyse-t-il. Nous avons en face de nous une sorte de pacifisme qui ne veut pas dire son nom et qui attaque l’ensemble de la défense, par le biais le plus sensible, d’un point de vue médiatique, et c’est l’industrie de la défense ».

Autant dire, comme le fait Alexandre Lahousse, chef de service des affaires industrielles et de l’intelligence économique à la Direction générale de l’armement (DGA), qu’il faut rester très vigilant. « Des travaux techniques se poursuivent dans un certain nombre de groupes d’experts », poursuit-il. Et de s’indigner : « Attaquer la défense est choquant. Les textes sur la taxonomie tels qu’ils sont préparés comportent une exclusion qui n’est pas acceptable. L’industrie de l’armement devrait être traitée sur la façon dont elle pilote ses entreprises au même titre que les autres secteurs », juge Alexandre Lahousse, rappelant les efforts en matière de développement durable des industriels comme de la DGA.

« Ce qui menace notre base industrielle et technologique de défense (BITD) et notre défense globale, c’est le suicide par la vertu », renchérit le député (LR) de Seine-et-Marne, Jean-Louis Thiériot, auteur d’un récent rapport à l’Assemblée nationale sur le sujet. Et ce, pendant que les concurrents de l’Europe, eux, n’en font pas preuve, selon lui… Or la sécurité et la défense revêtent un intérêt général et l’industrie de la défense, qui compte 4.000 entreprises et 200.000 emplois, a un rôle vital.

Le député en est convaincu : « Le combat à mener est d’intégrer dans les critères ESG (ndlr : environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance) la notion de sécurité et de souveraineté. Il n’y a pas de durabilité sans sécurité », martèle-t-il, tout en pointant que le projet européen de taxonomie et de label de financement durable sont « en contradiction totale » avec les récentes ambitions de Bruxelles pour renforcer la défense.

Au-delà de la réglementation, le secteur bancaire est lui aussi critiqué et se voit reprocher d’être frileux. « Aujourd’hui, une partie du corpus légal et réglementaire s’impose aux banques et à leur clientèle. Or les règles de sécurité financière et les normes auxquelles nous devons nous conformer se sont considérablement renforcées depuis une quinzaine d’années », souligne pour sa part Solenne Lepage, directrice générale adjointe à la Fédération bancaire française. Si, dans les grands groupes, « ces matières sont connues », c’est moins le cas des PME qui, elles, ont parfois besoin d’être « éclairées davantage », dit-elle. Quant à la taxonomie, « ce n’est pas aujourd’hui un élément déterminant pour (dire) ceci peut ou ne peut pas être financé », affirme-t-elle.

Ce que conteste Alexandre Lahousse. « Il ne faut pas se réfugier derrière l’aspect réglementaire pour masquer la façon dont on applique et décline ces règlements. Au niveau des banques, et chacune a son propre avis, les déclinaisons peuvent être locales. Le projet d’écolabel n’est pas adopté, mais il est déjà décliné dans les politiques sectorielles d’investissement de certains établissements bancaires pour la partie défense », estime-t-il. Concernant les PME de la BITD, il note par ailleurs, « quelques cas avérés de refus de financement pour aller à l’export », dont certains liés à la nature de l’activité.

« La taxonomie sociale n’a certes pas été adoptée mais elle est déjà intégrée par anticipation dans certaines politiques de banques », confirme Jean-Louis Thiériot. A cela s’ajoute la prise en compte du risque réputationnel, qui « aboutit au désir, dans un certain nombre cas, de ne pas apporter des financements. Cela vaut pour les banques, les assurances et certains fonds », avance celui qui préconisait dans son rapport l’instauration d’un médiateur et des référents défense dans les banques.

Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, qui investit notamment dans l’aéronautique et la défense, évoque effectivement une certaine « aversion assez ancienne », qui freine l’investissement dans les industries de défense, et en particulier « dans certaines sociétés de l’Europe du nord », dit-il. « Bien avant qu’on parle d’ESG, certains gestionnaires d’actifs, excités par des ONG, se posaient déjà des questions sur le fait d’aller ou non vers telle industrie ou telle entreprise impliquée dans l’armement nucléaire, notamment », poursuit-il. La guerre en Ukraine changera-t-elle la donne ? Pas durablement à en croire l’investisseur, pour qui « le pacifisme et la malveillance » sont toujours sous-jacents. « Dès que la guerre s’arrêtera, nous retrouverons les mêmes tendances », conclut-il.

Société -Occident : un suicide civilisationnel (Pascal Bruckner)

Société -Occident : un suicide civilisationnel (Pascal Bruckner)

Pascal Bruckner estime dans Le Figaro que le pire ennemi de l’Occident, c’est l’Occident lui-même (extrait)


Il y a vingt ans les tours jumelles du World Trade Center s’effondraient à New York, et avec elles, nombre d’illusions intellectuelles. Le rêve d’une paix perpétuelle, d’une mondialisation heureuse et d’une convergence démocratique laissait place au retour du tragique. Vingt ans plus tard, les talibans sont de nouveau maîtres de l’Afghanistan, des régimes autoritaires s’assument et l’islamisme triomphe en plusieurs points du globe. L’Occident a-t-il encore un avenir? L’auteur de Situation de la France* s’inquiète de voir triompher sans partage le dogme qu’il n’existe pas de peuples aux différences culturelles profondes, mais seulement des individus titulaires de droits. Pour sa part, l’auteur du Sanglot de l’homme blanc**, favorable à l’intervention en Irak en 2003 avant de modifier sa position, déplore le sentiment de culpabilité maladive de l’Occident qui conduit au suicide civilisationnel.

éoliennes : suicide environnemental en nouvelle Aquitaine

éoliennes : suicide environnemental en nouvelle Aquitaine

 

un véritable suicide environnemental cette perspective de construction de près de 3000 éoliennes dans la région nouvelle Aquitaine Un total de 2.790 éoliennes – contre environ 700 aujourd’hui – réparties dans 462 parcs :

 » Ça ne répond à aucune nécessité et c’est une aberration totale ! Introduire des éoliennes est une folie car elles ne produisent qu’à 23% de leur potentiel à cause des conditions de vent. Les Allemands ont été obligés d’ouvrir des centrales à charbon pour compenser les pertes de l’éolien », assure Jean-Loup Reverier, représentant de l’association Défense des marais de l’Estuaire.(Ce qui est certain c’est que depuis la fermeture de Fessenheim on rachète de l’électricité de centrales à charbon allemande !)

 

« Nous sommes indignés devant ce déni de démocratie. On veut supprimer certaines éoliennes qui pourrissent la vie des gens », revendiquent les associations. Les arguments avancés par les opposants sont multiples. Économiques d’abord, car, selon eux, « aucune éolienne n’est fabriquée sur le sol français. » Un problème évident pour l’emploi dans le pays. Environnementaux ensuite, puisque l’implantation de parcs éoliens engendre artificialisation des sols et perte de biodiversité. « L’éolien est écocide. Chaque éolienne stérilise 0,6 hectare de sol. De la biodiversité et des chaînes existantes il ne reste que des cadavres. Les haies et forêts sous-jacentes disparaissent alors qu’elles sont des refuges pour la faune », accuse ainsi Philippe Guétat, ingénieur agronome. Et sanitaires, du fait de pathologies engendrées sur les riverains, notamment par les nuisances sonores. Des habitants de Lussac-les-Châteaux (Vienne) témoignent par exemple d’un « stress perpétuel » induit par la présence des éoliennes à proximité immédiate de leur habitat. Sans parler de la dévaluation évidente sur les prix de l’immobilier, que plusieurs tribunaux ont évalué de 10 à 40 %.

Onze associations – une par département de la région, excepté les Pyrénées-Atlantiques – ont donc déposé un recours devant le tribunal administratif dans le courant du mois de juin. Objectif : pointer la contradiction entre le 51e objectif du Sraddet, portant sur le développement de l’éolien, et d’autres articles du même programme valorisant la préservation de la biodiversité.

Le suicide du mouvement des gilets jaunes

Le suicide du mouvement des gilets jaunes

 

Environ  10 000 manifestants en France et un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule aussi. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. Mais il se termine de manière lamentable.

 

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

 

Encore autour de 10 000 manifestants en France comme le week-end précédent. Bref un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. À noter cependant Un léger regain de mobilisation samedi, avec 10.300 manifestants dans toute la France, (au lieu de 9500 la semaine passée dont 1100 à Paris selon le ministère de l’Intérieur. La semaine dernière, ils étaient 9500 dans l’ensemble du territoire et 1500 dans la capitale.

Affaire Fillon : pas un assassinat, un suicide

Affaire Fillon : pas un assassinat,  un suicide

 

François Fillon fait une nouvelle faute, sémantique celle-là,  quand il parle d’assassinat politique. En fait,  il ne s’agit pas d’un assassinat mais d’un véritable suicide politique. En cause évidemment,  d’abord les faits accablants  mais aussi son système de défense. Les faits  sont injustifiables puisqu’il s’agit de détournements de fonds publics, de fraude et d’abus de biens sociaux. La première faute consiste à avoir choisi la posture de l’homme de rigueur pour s’imposer aux primaires reprochant au passage à Sarkozy et Juppé leur passé judiciaire. Une contradiction fondamentale qui a tué dans l’œuf la crédibilité de sa candidature. Par la suite, Fillon a accumulé les contradictions dans sa ligne de défense. Il a ensuite accumulé les erreurs de stratégie en matière de défense. Il a d’abord réfuté le droit de la justice de le poursuivre mettant en cause le rôle du parquet national financier. Il a ensuite réclamé, comme Le Pen, d’ailleurs le respect d’une hypothétique trêve judiciaire. Une trêve judiciaire qui si elle était appliquée lui permettrait en cas d’élection d’enterrer l’affaire puisqu’elle ne pourrait être jugée avant 5 ou 10 ans. Politiquement il s’est suicidé en affirmant dans un premier temps qu’il renoncerait à sa candidature s’il était mis en examen. « Imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ? » Avait-il déclaré pour appuyer sa posture. Finalement hier il se contredisait encore en indiquant qu’il irait jusqu’au bout même s’il était mis en examen. Une tactique de défense inaudible qui constitue un véritable suicide politique. Les arguties judiciaires et politiques qu’il emploie ne sont plus crédibles. L’ancien Premier ministre, qui répondra aux juges, a en effet fait valoir que sa convocation intervenait deux jours avant la date-limite de dépôt des parrainages d’élus. « Par le choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. C’est le vote des électeurs de la droite et du centre qui est fauché », a-t-il lancé lors d’une déclaration solennelle à son QG de campagne. « C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage, et non une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la République française », a poursuivi François Fillon, persistant à se poser en victime. Et de marteler : « Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas. Je ne me retirerai pas. » Invoquant le « respect de la parole donnée », Bruno Le Maire a annoncé démissionner de ses fonctions de conseiller pour les affaires internationales et européennes auprès du candidat. Une défection saluée par plusieurs de ses soutiens : Arnaud Robinet, Franck Riester, Yves Jégo, Laure de La Raudière. Dans des rangs déjà ébranlés par la tournure des événements, les velléités frondeuses ont resurgi, et non des moindres. L’UDI, parti centriste allié à François Fillon, a décidé de « suspendre » sa participation à la campagne dans l’attente d’une décision définitive la semaine prochaine. La tentation d’un ralliement à Emmanuel Macron grandirait en son sein. La « sarkozyste » Catherine Vautrin, vice-présidente LR de l’Assemblée, juge dans le journal L’Union qu’ »il est grand temps que nous puissions avoir un autre candidat », tandis qu’un autre « sarkozyste », le député LR Pierre Lellouche, a demandé le retrait de François Fillon et la saisine du Conseil constitutionnel en vue du report de la présidentielle.

PS : vers un suicide collectif ?

PS : vers un suicide collectif ?

 

Il se pourrait bien que le parti socialiste ait  implicitement choisi le scénario du suicide collectif. En cause d’abord la décision de François Hollande de faire part de son intention de se représenter ou non seulement fin décembre. Du coup la primaire socialiste ne pourra dégager de candidat officiel que fin janvier. Ce qui laisse seulement trois mois de campagne. Un délai beaucoup réduit pour remonter la pente d’impopularité d’un parti complètement usé par le pouvoir. D’autant que d’ici cette  de primaire de forte des interrogations vont planer concernant le vainqueur soit Valls, soit Montebourg, soit Hollande s’il se représente. La droite, elle, aura trois mois d’avance par rapport au parti socialiste. Du coup le pire scénario pourrait se produire avec une campagne écourtée forcément mal préparée et un score catastrophique pour le candidat socialiste qui pourrait être autour de 15 % mais dépassé bien sûr par  le candidat de la droite, par Le Pen, mais aussi par Mélenchon. Arrivé en troisième ou quatrième position l’ES pourrait alors perdre la plus grosse partie de ces députés pour passer de 250 à environ 80. La stratégie de non choix  du parti socialiste ressemble donc à un scénario de suicide collectif. A six mois du premier tour de l’élection présidentielle, le malaise grandit au Parti socialiste, où une éventuelle candidature de François Hollande soulève un scepticisme croissant, sans qu’émerge pour autant un « plan B » crédible. Le doute était palpable dans les propos tenus lundi par le premier secrétaire du PS, qui a évoqué l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls, au cas où le président sortant jetterait l’éponge. « C’est celui sûrement qui a aujourd’hui le plus de possibilités mais il y a d’autres candidats possibles », a dit Jean-Christophe Cambadélis, citant « quatre ou cinq personnalités ». Preuve s’il en fallait que les divisions restent profondes au PS, l’appel à l’unité lancé samedi par le Premier ministre a été repoussé d’emblée par Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, ex-ministres candidats à la primaire socialiste de janvier. Et « Le casse-tête absolu pour le PS c’est qu’il n’y a pas de candidat idéal mais surtout pas de candidat rassembleur », analyse François Miquet-Marty, de l’institut de sondages Viavoice. « Si François Hollande renonce, il n’y pas l’évidence d’une autre candidature. » La tempête née de la publication d’un livre de « confidences » de François Hollande à des journalistes n’a guère modifié le paysage à gauche, entre un président impopulaire et une offre abondante – y compris hors PS, avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron – dont personne n’émerge vraiment. « Les derniers sondages ne font état d’aucun bouleversement majeur : pas d’effondrement de François Hollande, pas de dynamique de Manuel Valls, ni d’Emmanuel Macron », indique François Miquet-Marty.

(Avec Reuters)

Affaire Boulin : un assassinat pas un suicide

Affaire Boulin : un assassinat pas un suicide

Ce que prouveraient plusieurs témoignages recueillis par la justice. La mort de Robert Boulin en 79 alors ministre du travail retrouvé mort dans 50 cm d’eau serait dû à un assassinat. Une affaire dont il faut rappeler le contexte d’après Wikipedia « Selon Laetitia Sanguinetti, la fille d’Alexandre Sanguinetti, cofondateur du Service d’action civique (SAC), ce dernier lui avait déclaré, quinze jours après la mort de Boulin, qu’il s’agissait d’un « assassinat ». L’affaire de l’achat de la garrigue à Ramatuelle avait été montée de toutes pièces pour décrédibiliser Boulin, qui aurait eu connaissance d’un réseau de financement illégal de partis politiques, en particulier – mais pas seulement – du RPR. De même, Michel Jobert a affirmé au journaliste Jean Mauriac, proche de la famille Boulin, que le ministre du Travail en savait trop sur le financement du RPR, notamment via Saddam Hussein, mais aussi Omar BongoOlivier Guichard a aussi confirmé la thèse de l’assassinat à Jean Mauriac.

……Lors d’un entretien accordé à France Inter en 2009, l’ancien ministre gaulliste Jean Charbonnel devient la première grande figure politique à affirmer publiquement croire à l’assassinat de Robert Boulin. Il affirme qu’Alexandre Sanguinetti lui a donné les noms du commanditaire et de l’exécutant de cet assassinat deux mois après la mort de Robert Boulin, au cours d’un repas à Brive-la-Gaillarde, et qu’il est prêt à les donner à la justice en cas de réouverture de l’enquête. Jean Charbonnel meurt en 2014 ». Les témoignages ont été recueillis par la juge d’instruction Aude Montrieux, depuis la réouverture de l’affaire Boulin, le 11 septembre 2015. Ces témoignages révélés  en exclusivité par 20 minutes. Un médecin réanimateur, qui s’est immédiatement rendu sur place, à l’époque, décrit des blessures sur le corps du ministre, avec un visage « hors de l’eau ». « Ce n’était pas possible que ce soit un suicide », conclut cet homme, jamais entendu dans l’enquête initiale. Un autre témoin affirme sur procès-verbal que Robert Boulin était accompagné de deux individus, dans son véhicule, peu de temps avant sa mort. Pour la fille du ministre, Fabienne Boulin, il s’agit d’« une avancée très importante dans l’enquête ». Son avocate, Marie Dosé, réclame la déclassification de tous les documents liés à l’affaire Boulin. Il s’agit d’un témoignage qui pèse lourd : celui du premier médecin qui a examiné le corps de Robert Boulin, juste après sa découverte par un escadron de gendarmerie, dans l’étang Rompu, le 30 octobre 1979, à 8h40.Entendu le 19 janvier 2016 par la juge Aude Montrieux, ce médecin livre un témoignage circonstancié qui accrédite la piste de l’homicide de Robert Boulin. A l’époque, l’homme (dont nous préserverons l’anonymat) est alors médecin réanimateur au SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation), auprès des pompiers de Rambouillet. Alerté par radio, il se rend en forêt de Rambouillet, ce 30 octobre 1979. Lorsqu’il arrive sur place, seuls deux gendarmes se trouvent déjà sur les lieux. La dépouille du ministre flotte encore « dans un coin de l’étang » du Rompu. Son constat, comme celui des pompiers qui l’accompagnent, est clair : « Tout de suite, ce qui nous a sauté à l’idée, c’est qu’il était dans l’eau, mais pas dans la position d’un noyé, explique-t-il. Il était à quatre pattes, un bras en l’air et un autre vers le bas. (…) On avait l’impression qu’il avait été placé mort dans l’eau, parce qu’il n’avait pas la position d’un noyé dans l’eau. A priori, il devait être mort avant. Un pompier a même fait la remarque : Tiens, on a l’impression qu’on l’a apporté dans une malle. (…) Il était presque à genoux. On aurait dit qu’on le sortait d’une malle. (…) Il était comme assis, c’est à dire qu’il était comme dans une position assise mais penchant vers le bas. Ça, c’était très bizarre. Un noyé aurait été à plat sur l’eau. (…) Vu sa position dans l’eau, ce n’était pas possible que ce soit un suicide. » Autre témoin capital : celui d’un homme qui dit avoir croisé Robert Boulin, juste avant sa mort… accompagné de deux individus, à bord de son véhicule.   France Inter avait révélé l’existence de ce témoin, en 2013. C’est en s’appuyant notamment sur ce témoignage que la fille du ministre, Fabienne Boulin, a obtenu la réouverture d’une information judiciaire pour « arrestation, enlèvement et séquestration suivi de mort ou assassinat. » Entendu le 17 décembre 2015 par la juge Aude Montrieux, cet homme confirme sur procès-verbal ce qu’il nous avait révélé. Croisant le véhicule de Robert Boulin, le 29 octobre 1979, vers 17 heures, à Montfort-l’Amaury, il se souvient. « J’ai nettement reconnu le passager qui était M. Boulin. (…) Il y avait le chauffeur. M. Boulin, à la droite du chauffeur et une autre personne à l’arrière.  (…) Ce n’étaient pas des personnes détendues et gaies. Ils avaient des visages assez fermés. (…) [Les deux personnes dans le véhicule du ministre] étaient plus jeunes que M. Boulin. Ils avaient des cheveux plutôt foncés, pas blancs. » Ce témoin se dit « formel » sur le fait qu’il s’agissait bien de Robert Boulin. « Je suis sûr de l’heure, de l’endroit et de la personne. »

Grève SNCF : suicide économique, social et syndical

Grève SNCF : suicide économique, social et syndical

 

 

La grève de la SNCF qui va finir en eau de boudin caractérise l’irresponsabilité totale des syndicats. Une véritable grève suicide qui marquera vraisemblablement l’histoire de l’entreprise. Un suicide économique, social et syndical. Suicide économique d’abord parce qu’en refusant d’améliorer de manière significative sa productivité l’entreprise est assurée de perdre encore des parts de marché y compris sur les créneaux les plus porteurs. En cause une absence de compétitivité de l’ordre de 20 à 30 % par rapport aux concurrents et   une concurrence accrue dans le cadre de la libéralisation européenne. Ne parlons pas de la concurrence intermodale par exemple en matière de fret illustrée par le fait qu’un conducteur de train a une durée de travail égal à la moitié de celle d’un routier et est pourtant payé deux fois plus !  On objectera que la formation du conducteur de train est plus élaborée cependant les conditions de conduite sur la route exigent une autre vigilance. Ce refus de moderniser les conditions d’exploitation condamne la SNCF doublement ;  condamnée d’une part par un déficit abyssal de  50 milliards et par une compétitivité qui plombe ses parts de marché. Sur le plan social la stratégie des syndicats contestataires est également suicidaire dans la mesure où l’attitude provocatrice, indécente et irresponsable des syndicats va condamner à terme le statut. Ne pouvant  pas compter sur la fiabilité de l’entreprise publique les pouvoirs publics vont tout faire pour favoriser la concurrence et éliminer progressivement la SNCF de tous les marchés de sorte que le statut va s’éteindre puisque ne profitant qu’à un nombre de plus en plus réduit. Suicide syndical aussi avec  une nouvelle démonstration que les syndicats sont complètement incompétents pour comprendre la problématique socio économique dans un monde moderne, pire que le seul pouvoir dont ils  disposent est un pouvoir de nuisance vis-à-vis des intérêts de la collectivité, des salariés tout autant que des clients. Dans les faits la CGT se lave les mains d’une fin de grève qui n’a plus aucun sens et laisse la responsabilité de la reprise à une poignée d’irréductibles. Elle a envoyé un tract à ses adhérents énumérant les points négatifs et positifs, selon elle, du texte finalisé après 19 heures de discussions, mais sans donner de consigne. La réaction était plus tranchée à Sud-Rail, troisième syndicat de la SNCF. Il a dénoncé « un accord d’entreprise qui ne change rien » et appelé à « poursuivre et amplifier la grève ». Pas étonnant Sud rail n’est pas un syndicat mais une formation d’extrême gauche regroupant à la fois des marxistes, des anarchistes, des corporatistes et des caractériels. « Euro ou pas Euro notre position est de maintenir la pression », a dit à Reuters son numéro un, Eric Santinelli. Le mouvement a été reconduit pour mercredi dans la majorité des assemblées générales, a dit à Reuters un autre dirigeant de Sud-Rail, Eric Descamps. Mais la direction de la SNCF prévoit une amélioration du trafic, avec trois TGV sur quatre, six TER sur 10, un Transilien et un Intercités sur deux.  De source proche de la direction, on estime que les cheminots cégétistes s’apprêtent à prendre le virage d’un retour progressif au travail mais qu’il leur faut un peu de temps et que la décrue s’amorcera vraiment jeudi. Une impression confirmée de sources syndicales hors CGT. « La CGT a commencé doucement un rétropédalage mais la plus grosse difficulté est pour elle de sortir ses troupes du conflit après les avoir chauffées à blanc », explique ainsi un dirigeant syndicaliste. « Il faut faire baisser la température. »CGT et Sud-Rail ont fait des négociations sur le nouveau cadre social de la SNCF un élément de leur bras de fer avec le pouvoir contre le projet de loi réformant le Code du travail. Un projet de loi qui ne concerne pourtant en rien les cheminots dont le statut est autrement plus avantageux non seulement que la loi travail en discussion mais que le code du travail actuel. C’est aussi la démonstration de l’incurie totale du syndicalisme à développer des stratégies constructives susceptibles d’articuler l’intérêt de l’entreprise, de la collectivité et des salariés. Finalement un nouveau coup porté au syndicalisme déjà très faible dans le pays. Ceci expliquant cela.

Kaboul : Attentat suicide contre les forces étrangères à Kaboul

Kaboul : Attentat suicide contre les forces étrangères à Kaboul

Les talibans, qui cherchent à renverser le gouvernement afghan soutenu par l’étranger, ont revendiqué cet attentat, qui fait suite à une série de bombardements en août dans la capitale.  Un kamikaze a attaqué dimanche matin à l’heure de pointe un convoi de troupes étrangères dans la capitale afghane, Kaboul, retournant un véhicule blindé sur le côté et faisant au moins trois blessés civils. »C’était un attentat suicide contre un convoi des forces étrangères dans une partie très fréquentée de la ville. Il y a des victimes », a déclaré Najib Danish, porte-parole adjoint du ministère de l’Intérieur. La mission internationale « Soutien résolu », créée fin 2014 en appui aux forces de sécurité afghanes, a confirmé qu’un de ses convois avait été touché par une bombe. « Il n’est pas fait état de victimes à ce stade », a déclaré le porte-parole de la mission, le colonel Brian Tribus. Les talibans ont dit avoir tué un certain nombre de troupes étrangères dans l’attentat de dimanche matin. Le groupe a pour habitude de gonfler le bilan de ses attaques contres les forces afghanes et étrangères.

Air France : le suicide des pilotes

Air France : le suicide des pilotes

Les syndicats corpos  d’Air France ont décidé depuis longtemps de tuer leur compagnie en refusant toute évolution significative de leurs conditions sociales. Il y a même maintenant convergence avec les syndicats corpos des hôtesses et stewards alors que ces derniers avaient montrés davantage d’ouverture. Air France est malade sur le plan économique, sur le plan financier et sur le plan social que gangrènent  les différents syndicats corpos qui ne veulent pas prendre en compte l’évolution de l’environnement concurrentiel. D’une manière générale Air France et trop chère nettement trop chère et même la qualité laisse à désirer.  En tenant compte uniquement des rémunérations et des prestations sociales, l’heure de vol d’un pilote d’Air France est 27 % plus chère que celle de son homologue de chez Transavia. Si les salaires de base des pilotes d’Air France et de Transavia sont similaires (autour de 75 000 € brut annuels), avec l’ancienneté et le grade, les écarts se creusent. Un commandant de bord moyen-courrier touchera entre 139 000 et 160 000 € brut annuels chez la low-cost contre 155 000 € à 196 000 € chez Air France. Des différences de traitements d’autant plus importantes qu’elles se doublent d’un temps de travail nettement moins avantageux pour les 155 pilotes de Transavia. Là où ceux-ci effectuent en moyenne 700 heures de vol par an, ceux d’Air France, en fonction de leurs qualifications sur les différents types d’avions de la flotte, naviguent entre 630 et 678 heures de vol. L’un des plus bas d’Europe. A cela, il faut ajouter divers avantages — mutuelle, caisse de retraite, comité d’entreprise, billets à prix préférentiels pour les proches —, souvent plus favorables chez Air France que chez Transavia. faute d’avancer des syndicats corpo la direction est désormais acculée à mettre en place un plan de réduction de la voilure qui pourrait se traduire par la suppression d’une dizaine de lignes est d’environ 1000 emplois Les lundi 5 octobre, le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, annoncera au Comité central d’entreprise (CCE) de la compagnie française le scénario retenu. Sur le papier il n’y en a que deux options. Elles ont été présentées le 4 septembre  au CCE: l’application du Plan Perform, en cas de négociation avec les syndicats, ou à défaut, un plan B d’attrition de l’activité accompagné d’un plan de suppressions de postes (massif), réparti entre licenciements secs et plans de départs volontaires. Vu l’état des négociations avec les navigants, l’annonce de ce dernier scénario tient la corde.

Air France : négocier pour éviter le suicide ?

Air France : négocier pour éviter le suicide ?

 

Il aura sans doute fallu que la direction menace de fermer une dizaine de dessertes avec comme conséquence la suppression d’environ 1000 emplois pour que le SNPL accepte de revenir à la table des négociations dès le 18 septembre dans le cadre des discussions autour du plan de restructuration « Perform 2020″. Air France, qui a tenu vendredi dernier un comité central d’entreprise souhaite que ses navigants acceptent de voler plus longtemps pour ne pas être contrainte de réduire de 10% son réseau long-courrier d’ici 2017.  Finalement les pilotes du SNPL d’Air France semblent faire preuve d’un peu de réalisme mais la partie est loin d’être gagnée. Peut-être pourra-t-on éviter  suicide collectif largement provoqué depuis des années par un syndicat corpo à la stratégie mortifère. Les recettes unitaires d’Air France-KLM se sont en effet encore dégradées au deuxième trimestre, conduisant le groupe à annoncer de nouvelles économies et une hausse de ses capacités plus modérée que prévu sur l’année. Le groupe franco-néerlandais, qui déplore « une absence d’amélioration de (ses) résultats », va notamment réduire d’environ 300 millions d’euros ses frais généraux et administratifs, sur un total d’un peu plus 1,1 milliard. Ses capacités devraient croître de 0,6% cette année, contre une hausse de 1,1% prévue en février, notamment à la suite d’une réduction de la voilure au Japon, au Brésil et en Afrique de l’Est. Au deuxième trimestre, la recette unitaire au siège-kilomètre offert a reculé de 4,8% à données comparables. Sur le trimestre, Air France-KLM a vu son excédent brut d’exploitation (Ebitda) baisser de 72 millions d’euros en rythme annuel, à 569 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires de 6,642 milliards, en hausse de 3,0% grâce à la hausse du dollar, mais en recul de 4,5% à données comparables.  Les analystes attendaient en moyenne un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 575,50 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 6,513 milliards, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sur le semestre, Air France-KLM a creusé sa perte d’exploitation à 232 millions, l’appréciation du dollar ayant renchéri les coûts de carburant et de maintenance du groupe. Air France-KLM règle 42% de ses coûts en dollar, alors qu’il ne réalise que 25% de son chiffre d’affaires dans la monnaie américaine. Le groupe, qui s’abstient toujours dans son communiqué de tout objectif de résultat pour 2015, confirme viser une réduction de sa dette d’un milliard d’euros sur un an pour la ramener à environ 4,4 milliards fin 2015, à comparer à 4,55 milliards au 30 juin. Il réaffirme aussi prévoir pour cette année une réduction de 1% à 1,3% de ses coûts unitaires, soit 250 à 350 millions d’euros d’économies, qui passe notamment par les nouvelles mesures annoncées chez Air France à la mi-juin.

Agriculture : un suicide par jour et la malbouffe en plus

Agriculture  : un suicide  par jour et la malbouffe en plus 

L’industrialisation de l’agriculture fait deux types de victimes. Les paysans écrasés par les conséquences de l’agriculture et de l’élevage intensifs. De l’autre les consommateurs eux condamnés à la malbouffe,  aux pesticides, antibiotiques et autres OGM. Au milieu l’industrie agroalimentaire et surtout la grande distribution qui ramassent la mise. Un modèle économique qui appauvrit les uns, affecte la santé et enrichit les intermédiaires. Du coup les agriculteurs et éleveurs sont « À bout ». Pas moins de 12.000 agriculteurs au volant de 2.200 tracteurs, selon la FNSEA se sont rassemblés dans la nuit de jeudi à vendredi sur les grands axes et devant les grandes surfaces, à travers la France et en particulier en Bretagne. Et ce n’est que le début a promis Xavier Beulin, le président de la FNSEA qui compte maintenir la pression sur la filière et les pouvoirs publics pour obtenir la revalorisation promise des cours de la viande de porc et de bœuf, payée sous les coûts de production. Invité de RTL Grand Soir ce 3 juillet, le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs de Bretagne Emmanuel Turban a appuyé les propos de ce dernier. Il s’est dit « stupéfait » de voir tant de monde sur les routes. Selon lui cela prouve bien « la détresse » dans laquelle est plongée la profession. « On ne demande pas la lune », explique l’éleveur, seulement la mise en place des promesses qu’on leur a faite. Soit une augmentation progressive de 5 centimes par semaine pour arriver à une hausse de 60 centimes en 12 semaines. Mais avec une augmentation de 0,05 centimes cette semaine, les promesses sont loin d’être tenues.  Pour Emmanuel Turban, presque tous les agriculteurs et éleveurs travaillent aujourd’hui à perte, malgré l’augmentation de 7,6% en an du revenu moyen des exploitations, notamment tiré par le haut par les exploitations viticoles et laitières. Il avance un chiffre terrible : un suicide par jour d’agriculteur. « C’est plus qu’un mal-être, les gens n’en peuvent plus » dénonce celui qui assure travailler 7 jours sur 7, de 6h à « au moins 19h ». Alors si rien ne change, les agriculteurs et éleveurs « vont aller plus loin ». Contre la violence qui a pu illustrer la manifestation récente des taxis contre Uber, ils sont néanmoins prêt à prendre des mesures plus radicale. « La base » des syndicats est « chaud bouillant » assure-t-il. Concrètement comment cela va-t-il se traduire ? L’objectif est une « mise sous surveillance active » des différents acteurs de la filière, industriels ou distributeurs et de traquer ceux « qui ne jouent pas le jeu », quitte à vérifier dans les abattoirs ou les supermarchés quels sont les prix affichés. « On saura montrer qu’on n’est pas d’accord leurs pratiques » prévient-t-il.

 

Suicide d’un maire : drame humain et incompétence

Suicide d’un maire : drame humain et incompétence

 

Un ancien maire qui se suicide c’est évidemment d’abord un drame humain car une  erreur de gestion ne saurait justifier la perte d’une  vie et ses conséquences notamment pour la famille. L’ancien maire d’une petite commune de Lozère a mis fin à ses jours lundi 1er juin quelques temps après des révélations sur l’état des finances de sa ville dont la dette est de 13 millions pour 5000 habitants.   Mi-mai, le nouveau maire (il était adjoint dans la précédente équipe) a révélé que la dette de la ville s’élevait à 13 millions d’euros. « J’ai rarement vu des choses de cette ampleur. On n’arrive pas à une telle situation par hasard. Elle n’aurait pas dû se produire et dure depuis de nombreuses années », estime dans Le Midi Libre le cabinet d’audit chargé de faire la lumière sur cette situation financière. D’ici à juillet, 600.000 euros doivent être remboursés aux créanciers de la ville; ce que celle-ci ne peut pas se permettre. Interrogé sur Europe 1, Stéphane Le Foll a exprimé « ses plus sincères condoléances » à la famille et aux proches de l’ancien maire. « C’est une triste nouvelle ce matin, mais ça montre aussi que la responsabilité en politique, c’est aussi une sincérité et un engagement », a ajouté le porte-parole du gouvernement. Belle parole en vérité mais qui dissimile l’incompétence générale de nombre d’élus y compris et  surtout au plan national. Pour lse habitants de la petite commune l’endettement représente plus de 2000 euros par habitants, c’est évidemment énorme mais beaucoup moins que la dette de la France qui elle représente 30 000 euros par habitant. En cause évidemment des investissements pharaoniques, des dépenses de fonctionnement qui plombent la fiscalité, la compétitivité et l’emploi. Dans trop de petits communes ( et dans de plus grosses)  c’est la course aux projets fous qui se traduisent ensuite par des déconfitures financières. Mais  c’est aussi ce qui caractérise la gestion de l’Etat.  c’est le drame de la démocratie : promettre, dépenser pour être élu. La rigueur, la vraie n’a jamais permis un candidat d’être élu ou alors trop rarement.

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