Archive pour le Tag 'Suicide'

Monténégro : un attentat suicide fait 10 morts

Monténégro : un attentat suicide fait 10 morts

 

Au moins dix personnes, dont deux mineurs, ont été tuées par un homme armé et ivre mercredi dans un restaurant d’un village du sud du Monténégro, parmi lesquelles le propriétaire de l’établissement dans lequel le suspect avait passé la journée à boire et des membres de sa famille.

 

Le drame a commencé vers 16H30 GMT, lorsque le suspect, né en 1979, «après s’être disputé avec un client avec qui il avait passé une grande partie de la journée, et alors qu’il avait bu de grandes quantités d’alcool, est rentré chez lui, a pris une arme, et a tué quatre personnes», a indiqué le chef de la police. Il s’est ensuite rendu «dans trois autres lieux où il a tué la famille Martinovic, un membre de sa propre famille et deux enfants âgés de 10 et 13 ans. Il a essayé de tuer quatre autres personnes dont la vie n’est plus en danger», a précisé Lazar Scepanovic lors d’un point de presse.

Après plusieurs heures de traque par la police et l’armée, le tireur, âgé de 45 ans, a été localisé et cerné. Lorsque les agents lui ont demandé «de déposer son arme, il s’est tiré une balle dans la tête», a déclaré M. Scepanovic.

Assurant dans son communiqué que cette fusillade n’était «pas le résultat d’une confrontation entre des groupes appartenant au crime organisé», la police monténégrine a exhorté les habitants à rester chez eux tant que le suspect était en fuite.
Si la police semble privilégier l’hypothèse d’un crime non mafieux, le crime organisé et la corruption affectent depuis longtemps le Monténégro.

Politique: Le suicide de la gauche ?

Politique: Le suicide de la gauche ?
Dix jours de discussions stériles entre les chefs des partis du Nouveau Front populaire n’auront abouti qu’à une évidence : unie et efficace dans le combat contre l’extrême droite, la gauche perd toute cohérence lorsqu’elle est aux portes du pouvoir. (papier du Monde) 
Les discussions ne sont pas rompues, mais dix jours de palabres stériles entre des chefs de parti qui promettaient de s’entendre rapidement sur le nom d’un premier ministre et n’y parviennent pas mettent en lumière une faiblesse structurelle : unie et efficace dans le combat contre l’extrême droite, la gauche perd toute cohérence lorsqu’elle est aux portes du pouvoir.

Alors qu’elle est arrivée en tête du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, sans pour autant disposer, à elle seule, d’une majorité pour gouverner, ses dirigeants ont laissé passer leur chance d’imposer un rapport de force au président de la République, affaibli par la dissolution. En jouant de l’effet de surprise, ils pouvaient tout à la fois revendiquer Matignon et imposer une lecture parlementaire de la Constitution en cherchant à nouer des alliances. Encore fallait-il qu’ils agissent vite, unis et déterminés, ce qu’ils ont été incapables de faire.

Le spectacle offert par des négociations menées à huis clos sans aucune transparence, avec des noms jetés en pâture pour être aussitôt disqualifiés, s’apparente à un sabordage. Il renvoie la gauche à ses faiblesses stratégiques et programmatiques. Sous la belle appellation du Nouveau Front populaire, la guerre des gauches continue de faire rage. Elle se cristallise dans un affrontement sans merci entre LFI et le Parti socialiste, au moment où une amorce de rééquilibrage s’opère. Jean-Luc Mélenchon cherche à conserver l’ascendant sur la gauche qu’il exerçait à travers la Nouvelle Union populaire écologique et sociale depuis les élections législatives de 2022. Partisan de la radicalité, privilégiant le rendez-vous présidentiel, il ne veut gouverner qu’aux conditions fixées par LFI, ce qui revient à s’exclure du jeu.

Les socialistes, qui ont quasiment doublé le nombre de leurs élus, cherchent à s’affranchir de son joug. Eux sont attachés à la culture de gouvernement, ils savent que le contexte budgétaire tendu exige de hiérarchiser les priorités et que le tripartisme oblige à chercher des alliés au-delà de son camp. Mais ils ne veulent pas prendre le risque de se désolidariser du reste de la gauche et redoutent d’être vus comme des « traîtres ». C’est pourquoi l’union n’est pas officiellement rompue mais elle menace de devenir stérile. Plus ils tergiversent, plus les dirigeants du Nouveau Front populaire se condamnent à ne peser qu’en contre dans les mois à venir.

Au regard de la complexité de la situation politique, ce choix revient à privilégier l’évitement plutôt que la prise de risque. Le calcul très politicien peut avoir des avantages si l’instabilité gouvernementale domine au cours des prochains mois. Il risque cependant d’être sévèrement jugé par les électeurs de gauche qui ont voté pour que ça change et constatent qu’en réalité tout est fait pour que rien ne bouge.

Le suicide de la gauche ?

 

Le suicide de la gauche ?
Dix jours de discussions stériles entre les chefs des partis du Nouveau Front populaire n’auront abouti qu’à une évidence : unie et efficace dans le combat contre l’extrême droite, la gauche perd toute cohérence lorsqu’elle est aux portes du pouvoir. (papier du Monde) 

Les discussions ne sont pas rompues, mais dix jours de palabres stériles entre des chefs de parti qui promettaient de s’entendre rapidement sur le nom d’un premier ministre et n’y parviennent pas mettent en lumière une faiblesse structurelle : unie et efficace dans le combat contre l’extrême droite, la gauche perd toute cohérence lorsqu’elle est aux portes du pouvoir.

Alors qu’elle est arrivée en tête du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, sans pour autant disposer, à elle seule, d’une majorité pour gouverner, ses dirigeants ont laissé passer leur chance d’imposer un rapport de force au président de la République, affaibli par la dissolution. En jouant de l’effet de surprise, ils pouvaient tout à la fois revendiquer Matignon et imposer une lecture parlementaire de la Constitution en cherchant à nouer des alliances. Encore fallait-il qu’ils agissent vite, unis et déterminés, ce qu’ils ont été incapables de faire.

Le spectacle offert par des négociations menées à huis clos sans aucune transparence, avec des noms jetés en pâture pour être aussitôt disqualifiés, s’apparente à un sabordage. Il renvoie la gauche à ses faiblesses stratégiques et programmatiques. Sous la belle appellation du Nouveau Front populaire, la guerre des gauches continue de faire rage. Elle se cristallise dans un affrontement sans merci entre LFI et le Parti socialiste, au moment où une amorce de rééquilibrage s’opère. Jean-Luc Mélenchon cherche à conserver l’ascendant sur la gauche qu’il exerçait à travers la Nouvelle Union populaire écologique et sociale depuis les élections législatives de 2022. Partisan de la radicalité, privilégiant le rendez-vous présidentiel, il ne veut gouverner qu’aux conditions fixées par LFI, ce qui revient à s’exclure du jeu.

Les socialistes, qui ont quasiment doublé le nombre de leurs élus, cherchent à s’affranchir de son joug. Eux sont attachés à la culture de gouvernement, ils savent que le contexte budgétaire tendu exige de hiérarchiser les priorités et que le tripartisme oblige à chercher des alliés au-delà de son camp. Mais ils ne veulent pas prendre le risque de se désolidariser du reste de la gauche et redoutent d’être vus comme des « traîtres ». C’est pourquoi l’union n’est pas officiellement rompue mais elle menace de devenir stérile. Plus ils tergiversent, plus les dirigeants du Nouveau Front populaire se condamnent à ne peser qu’en contre dans les mois à venir.

Au regard de la complexité de la situation politique, ce choix revient à privilégier l’évitement plutôt que la prise de risque. Le calcul très politicien peut avoir des avantages si l’instabilité gouvernementale domine au cours des prochains mois. Il risque cependant d’être sévèrement jugé par les électeurs de gauche qui ont voté pour que ça change et constatent qu’en réalité tout est fait pour que rien ne bouge.

« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide


« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide

L’historienne des médias Claire Sécail démontre comment, sous ses dehors divertissants, l’émission présentée par Cyril Hanouna sur C8 est une entreprise de désinformation qui « menace les fondements de la démocratie ». dans Le Monde

Livre. Se peut-il qu’il reste des téléspectateurs que « Touche pas à mon poste » laisse seulement circonspects, et pas encore certains que l’émission et son présentateur participent d’une entreprise de démolition de notre système démocratique ? A ce public confusément conscient d’un danger, on conseille vivement la lecture de Touche pas à mon peuple (Seuil, 84 pages, 5,90 euros), ouvrage bref et limpide signé de l’historienne des médias Claire Sécail.

Loin de redire, sur un ton différent de celui qu’elle avait déjà emprunté pour décortiquer le traitement réservé par le divertissement de C8 à l’élection présidentielle de 2022, comment la notion de pluralisme y est dévoyée, la chercheuse au CNRS examine cette fois son sujet à la lumière de la notion de populisme. Car, si Cyril Hanouna est assurément un démagogue, « il gagne ses galons populistes en adhérant à la conception duale d’un monde clivé verticalement entre élite et peuple, l’élite étant constituée comme adversaire de ce peuple au nom duquel l’animateur prétend parler », pose l’autrice dès les premières lignes de ce libelle aussi méthodique que dynamique.

Il lui suffit de 84 petites pages pour étayer sa démonstration et décrire comment l’obligé de Vincent Bolloré « sape les termes de la conversation sociale et menace par extension les fondements de la démocratie ». Non contente de décrire le dispositif lui-même (un public de l’émission figurant le peuple, un animateur installé dans une dérive autoritariste, une primauté accordée aux opinions plutôt qu’aux faits), Claire Sécail décortique le système de valeurs propre à ce microcosme audiovisuel.

L’« antiparlementarisme ordinaire », qu’a si spectaculairement illustré l’épisode des insultes proférées à l’encontre du député (LFI) Louis Boyard à l’automne 2022, constitue ainsi l’une des bases d’un triptyque fondateur, qui inclut « l’anti-élitisme intellectuel et médiatique » (toute personne qui formule une critique envers Cyril Hanouna devient un bouc émissaire) et le « populisme pénal », dont le traitement de la mort de la petite Lola, en octobre 2022, a constitué un sidérant paroxysme.

Mélenchon: Vers le suicide politique

Mélenchon: Vers le suicide politique

Paradoxalement plus Mélenchon s’enfonce dans les sondages et plus il pratique une sorte de fuite en avant vers l’extrémisme : comme une sorte de suicide politique. Ainsi par exemple, sa dernière prise de position sur le rassemblement dimanche contre l’antisémitisme qu’il considère comme entre guillemets un rendez-vous » des entre  » amis du soutien inconditionnel au massacre » à Gaza.

Ses prises de position notamment sur la situation au Proche-Orient ont suscité la polémique et avivé les divisions au sein de la Nupes. Du coup, Jean-Luc Mélenchon poursuit sa baisse dans les sondages. Il est aujourd’hui la personnalité politique la plus rejetée par les Français.

La chute est brutale. Tous instituts confondus, Jean-Luc Mélenchon dévisse. Depuis la dernière présidentielle, il a perdu la moitié de sa popularité dans notre baromètre Kantar public-Epoka-Figaro Magazine, sa cote d’avenir passant de 29 % à 15 %. Il a perdu dix-huit points dans le baromètre Elabe-Les Échos (de 35 % à 17 %), 19 points dans celui de Harris Interactive (de 36 % à 17 %), dix points dans le tableau de bord des personnalités Ifop-Fiducial-Paris Match-Sud Ouest .

Face à la recrudescence des actes hostiles aux Juifs en France, le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, ont appelé mardi « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République » à participer dimanche à une « grande marche civique » contre l’antisémitisme.

L’initiative a été immédiatement saluée par la majorité, mais aussi par la droite et l’extrême droite. Le parti socialiste soutient également cette initiative.

Après l’annonce d’une « grande marche » contre l’antisémitisme, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « rendez-vous » des « amis du soutien inconditionnel au massacre » à Gaza.

Politique-Manif contre la police, défense de l’abaya, etc: Le suicide des « Insoumis »

Politique-Manif contre la police, défense de l’abaya, etc: Le suicide des « Insoumis »


Indiscutablement depuis des mois et des mois, les Insoumis sont engagés dans une sorte de fuite en avant gauchiste qui sans doute va se répercuter de façon significative dans leurs résultats aux élections. Ce radicalisme est en train de faire éclater la NUPES. Chacune des organisations qui la composait va par exemple déposer une liste propre aux élections européennes. La Nupes n’est pas encore morte mais l’écheance se approche et les relations entre les partenaires sont absolument détestables. Ainsi les »insoumis » viennent de traiter Roussel le secrétaire du parti communiste de nazi !

Ce samedi 23 septembre les insoumis et quelques autres organisations gauchistes appellent à manifester contre la police. Beaucoup vont reprendre le slogan : » la police tue. »

Un slogan malvenu et idiot à un moment ou émerge une très forte demande de sécurité et de protection notamment en raison des conséquences dramatiques des violences et de la drogue partout en France.

Politiquement, cette manifestation aura très peu d’échos ; peu de médias y font allusion et la participation devrait être assez anecdotique et surtout contre-productive.

Cet appel, lancé après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, émane de partis politiques, comme La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais également d’une centaine d’associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs ou de mouvements comme Extinction Rebellion. Au contraire, le PCF n’appelle pas à y participer et le Parti socialiste a annoncé qu’il ne serait pas présent.

Manif contre la police, défense de l’abaya, radicalisme gauchiste : Le suicide des Insoumis

Manif contre la police, défense de l’abaya, radicalisme gauchiste : Le suicide des Insoumis


Indiscutablement depuis des mois et des mois, les Insoumis sont engagés dans une sorte de fuite en avant gauchiste qui sans doute va se répercuter de façon significative dans leurs résultats aux élections. Ce radicalisme est en train de faire éclater la NUPES. Chacune des organisations qui la composait va par exemple déposer une liste propre aux élections européennes. La Nupes n’est pas encore morte mais l’écheance se approche et les relations entre les partenaires sont absolument détestables. Ainsi les »insoumi »s viennent de traiter Roussel le secrétaire du parti communiste de nazi !

Ce samedi 23 septembre les insoumis et quelques autres organisations gauchistes appellent à manifester contre la police. Beaucoup vont reprendre le slogan : » la police tue. »

Un slogan malvenu et idiot à un moment ou émerge une très forte demande de sécurité et de protection notamment en raison des conséquences dramatiques des violences et de la drogue partout en France.

Politiquement, cette manifestation aura très peu d’échos ; peu de médias y font allusion et la participation devrait être assez anecdotique et surtout contre-productive.

Cet appel, lancé après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, émane de partis politiques, comme La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais également d’une centaine d’associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs ou de mouvements comme Extinction Rebellion. Au contraire, le PCF n’appelle pas à y participer et le Parti socialiste a annoncé qu’il ne serait pas présent.

Voitures électriques : un suicide français et européen

Voitures électriques : un suicide français et européen

La Tribune publie une lettre ouverte de Jean-Louis Chauzy, le président du Ceser en Occitanie, une Lettre ouverte adressée à Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur et à Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il est question de la fin de la vente des véhicules thermiques en Europe à horizon 2035.

Jean-Louis Chauzy, le président du Ceser en Occitanie, met en garde sur la fin de la vente de véhicules thermiques en Europe et ses conséquences économiques.

Sommes-nous obligés de nous suicider ?

L’Union européenne, le Parlement européen et le Gouvernement français ont voté la fin des ventes des véhicules à moteur thermique fin 2035. La France l’ a acceptée. Le groupe Renault a décidé de concentrer la fabrication de ses véhicules et de sa nouvelle gamme réduite avec une motorisation 100 % électrique, avec l’implantation de deux gigafactories dans les Hauts-de-France.

Le Groupe Stellantis a, malgré les regrets de son Président Carlos Tavares, fait le même choix pour le site de Trémery en Moselle : 100 % dédié à la fabrication des moteurs électriques, comme en témoigne aussi la gigafactory lancée à Douvrin, près de Lens, avec TotalEnergies.

L’Allemagne change d’avis sans prévenir « ses amis Français» et organise la résistance avec l’Italie, la Pologne, l’ Autriche, la Tchéquie et d’autres pays, pour qu’il soit fait un recours aux carburants de synthèse tel que l’hydrogène vert pour prolonger l’usage des moteurs thermiques menacés par l’irruption du véhicule 100 % électrique.

L’Union européenne, avec sa population de 446 millions d’habitants sans le Royaume-Uni, et un marché du véhicule neuf de 15 millions de ventes annuelles sur les 90 millions à l’échelle du monde, ne pourra imposer sa position sur l’automobile. C’est la seule région de la planète qui opte pour la seule technologie électrique afin de faire face au défi de l’amélioration de la qualité de l’air.

Les constructeurs devront continuer à fabriquer des véhicules thermiques et décarbonés, pour être présents sur tous les territoires. Exclure le moteur thermique du marché conduira les constructeurs à les fabriquer hors Europe.

Cette position ne peut être considérée comme une surprise. Depuis 2016, Carlos Tavares explique aux élus européens et français, qu’il leur appartient de fixer les normes des objectifs à atteindre pour la réduction des pollutions, mais qu’ils doivent surtout laisser le choix des technologies pour atteindre ces objectifsaux industriels, et donc aux constructeurs, seuls compétents pour y parvenir.

Le 26 janvier 2018, à l’issue de la réunion que le CESER avait organisée à la préfecture de l’Aveyron dans le cadre du comité de suivi des activités du Groupe Bosch, le représentant de la filière diesel de ce même groupe, M. Pauer, ingénieur, a été invité à intervenir en fin de séance pour expliquer les travaux de recherche en cours pour un carburant de synthèse sans émission de C02, qui prendrait le relais du diesel.

Le sabordage de la filière par des groupes politiques notoirement incompétents, qui ont déjà sévi pour tuer la filière nucléaire en France, et qui par contre ont permis de relancer les centrales à charbon en Allemagne et les importations d éoliennes terrestres qui sont des énergies intermittentes, se poursuit avec la campagne pour l’interdiction de vente de véhicules à moteur thermique fin 2035.

Pourquoi la France devrait-elle encore sacrifier ce qui lui reste d’industrie automobile qui comptait en 2010 un million de salariés, mais seulement 440 000 aujourd’hui, et qui pourrait bien voir supprimer les 40.000 emplois qui existent encore dans les fonderies, alors que la nécessité de ne pas tout miser sur le véhicule électrique est en train de l’emporter au plan européen.

Les constructeurs évaluent à 40 % les pertes d’emploi pour la filière en Europe, par la conversion au tout électrique.

En soutien aux acteurs de la filière (fédérations syndicales de la métallurgie, équipementiers, concessionnaires automobiles et garagistes), le Ceser demande au gouvernement français de défendre les énergies alternatives que sont les carburants de synthèse et de se prononcer à cet effet lors de la prochaine réunion des États membres.

Nous faisons également appel au soutien du Commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, qui s’est exprimé sur le sujet en faveur de la prolongation du moteur thermique, mais aussi à Bruno Le Maire pour défendre notre industrie et les emplois. La mise en œuvre de la décarbonation de l’industrie automobile doit s’appuyer sur deux technologies pour ne pas supprimer des dizaines de milliers d’emplois dans les territoires ruraux.

En 2050, il y aura encore des véhicules à moteur thermique qui circuleront en Europe et dans le monde. Ne laissons pas les marchés, et donc la vente aux seuls groupes chinois.

Nous ne sommes pas obligés de nous suicider. La partie automobile de la Mecanic Vallée occupait 3.000 emplois de production en 2005, il pourrait n’en rester aucun en 2025 !

Taxonomie et défense: » le suicide par la vertu « 

Taxonomie et  défense: » le suicide par la vertu « 

Perçu comme une menace pour l’industrie de défense, le projet de la Commission européenne qui définit les investissements considérés comme respectueux de l’environnement a été fustigé lors du Paris Air Forum par les professionnels du secteur. Ils redoutent des réticences à financer les entreprises de la filière. Et se sont exprimés lors d’une table ronde intitulée « Taxonomie/ESG : l’industrie aérospatiale et de défense est-elle finalement vertueuse ? », réunissant Antoine Bouvier, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Airbus, Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, Alexandre Lahousse, chef de service des affaires industrielles et de l’intelligence économique à la DGA, ainsi que Solenne Lepage, directrice générale adjointe à la Fédération bancaire française. ( La Tribune)

« Il ne faut pas se réfugier derrière l’aspect réglementaire pour masquer la façon dont on applique et décline ces règlements. Au niveau des banques, et chacune a son propre avis, les déclinaisons peuvent être locales. Le projet d’écolabel n’est pas adopté, mais il est déjà décliné dans les politiques sectorielles d’investissement de certains établissements bancaires pour la partie défense », estime chef de service des affaires industrielles et de l’intelligence économique à la DGA.

La bataille n’est pas gagnée et le débat même n’est pas éteint… Les projets de taxonomie et d’écolabel pour les produits financiers, qui veulent orienter les investissements considérés comme respectueux de l’environnement et dont seraient exclues pour le moment les industries de défense européennes, n’ont cessé d’inquiéter les acteurs de la filière. Mais à l’heure où Bruxelles veut renforcer la défense européenne, ne crient-ils pas avant d’avoir mal ? « La taxonomie et l’écolabel ne sont que les derniers avatars et en réalité, ils sont encore en discussion », lance Antoine Bouvier, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Airbus.

« Ce à quoi nous assistons depuis plusieurs années, ce sont des contraintes croissantes qui s’accumulent sur les éléments de financement. Il y a de plus en plus de gestionnaires d’actifs en Europe qui se sont fixés des règles de non intervention dans un certain nombre de secteurs », explique l’ancien PDG de MBDA. Sans oublier « l’évolution sociétale, spécifique à l’Union européenne, qui s’est construite dans un cadre de paix et se renforce, analyse-t-il. Nous avons en face de nous une sorte de pacifisme qui ne veut pas dire son nom et qui attaque l’ensemble de la défense, par le biais le plus sensible, d’un point de vue médiatique, et c’est l’industrie de la défense ».

Autant dire, comme le fait Alexandre Lahousse, chef de service des affaires industrielles et de l’intelligence économique à la Direction générale de l’armement (DGA), qu’il faut rester très vigilant. « Des travaux techniques se poursuivent dans un certain nombre de groupes d’experts », poursuit-il. Et de s’indigner : « Attaquer la défense est choquant. Les textes sur la taxonomie tels qu’ils sont préparés comportent une exclusion qui n’est pas acceptable. L’industrie de l’armement devrait être traitée sur la façon dont elle pilote ses entreprises au même titre que les autres secteurs », juge Alexandre Lahousse, rappelant les efforts en matière de développement durable des industriels comme de la DGA.

« Ce qui menace notre base industrielle et technologique de défense (BITD) et notre défense globale, c’est le suicide par la vertu », renchérit le député (LR) de Seine-et-Marne, Jean-Louis Thiériot, auteur d’un récent rapport à l’Assemblée nationale sur le sujet. Et ce, pendant que les concurrents de l’Europe, eux, n’en font pas preuve, selon lui… Or la sécurité et la défense revêtent un intérêt général et l’industrie de la défense, qui compte 4.000 entreprises et 200.000 emplois, a un rôle vital.

Le député en est convaincu : « Le combat à mener est d’intégrer dans les critères ESG (ndlr : environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance) la notion de sécurité et de souveraineté. Il n’y a pas de durabilité sans sécurité », martèle-t-il, tout en pointant que le projet européen de taxonomie et de label de financement durable sont « en contradiction totale » avec les récentes ambitions de Bruxelles pour renforcer la défense.

Au-delà de la réglementation, le secteur bancaire est lui aussi critiqué et se voit reprocher d’être frileux. « Aujourd’hui, une partie du corpus légal et réglementaire s’impose aux banques et à leur clientèle. Or les règles de sécurité financière et les normes auxquelles nous devons nous conformer se sont considérablement renforcées depuis une quinzaine d’années », souligne pour sa part Solenne Lepage, directrice générale adjointe à la Fédération bancaire française. Si, dans les grands groupes, « ces matières sont connues », c’est moins le cas des PME qui, elles, ont parfois besoin d’être « éclairées davantage », dit-elle. Quant à la taxonomie, « ce n’est pas aujourd’hui un élément déterminant pour (dire) ceci peut ou ne peut pas être financé », affirme-t-elle.

Ce que conteste Alexandre Lahousse. « Il ne faut pas se réfugier derrière l’aspect réglementaire pour masquer la façon dont on applique et décline ces règlements. Au niveau des banques, et chacune a son propre avis, les déclinaisons peuvent être locales. Le projet d’écolabel n’est pas adopté, mais il est déjà décliné dans les politiques sectorielles d’investissement de certains établissements bancaires pour la partie défense », estime-t-il. Concernant les PME de la BITD, il note par ailleurs, « quelques cas avérés de refus de financement pour aller à l’export », dont certains liés à la nature de l’activité.

« La taxonomie sociale n’a certes pas été adoptée mais elle est déjà intégrée par anticipation dans certaines politiques de banques », confirme Jean-Louis Thiériot. A cela s’ajoute la prise en compte du risque réputationnel, qui « aboutit au désir, dans un certain nombre cas, de ne pas apporter des financements. Cela vaut pour les banques, les assurances et certains fonds », avance celui qui préconisait dans son rapport l’instauration d’un médiateur et des référents défense dans les banques.

Marwan Lahoud, président exécutif de Tikehau Ace Capital, qui investit notamment dans l’aéronautique et la défense, évoque effectivement une certaine « aversion assez ancienne », qui freine l’investissement dans les industries de défense, et en particulier « dans certaines sociétés de l’Europe du nord », dit-il. « Bien avant qu’on parle d’ESG, certains gestionnaires d’actifs, excités par des ONG, se posaient déjà des questions sur le fait d’aller ou non vers telle industrie ou telle entreprise impliquée dans l’armement nucléaire, notamment », poursuit-il. La guerre en Ukraine changera-t-elle la donne ? Pas durablement à en croire l’investisseur, pour qui « le pacifisme et la malveillance » sont toujours sous-jacents. « Dès que la guerre s’arrêtera, nous retrouverons les mêmes tendances », conclut-il.

Société -Occident : un suicide civilisationnel (Pascal Bruckner)

Société -Occident : un suicide civilisationnel (Pascal Bruckner)

Pascal Bruckner estime dans Le Figaro que le pire ennemi de l’Occident, c’est l’Occident lui-même (extrait)


Il y a vingt ans les tours jumelles du World Trade Center s’effondraient à New York, et avec elles, nombre d’illusions intellectuelles. Le rêve d’une paix perpétuelle, d’une mondialisation heureuse et d’une convergence démocratique laissait place au retour du tragique. Vingt ans plus tard, les talibans sont de nouveau maîtres de l’Afghanistan, des régimes autoritaires s’assument et l’islamisme triomphe en plusieurs points du globe. L’Occident a-t-il encore un avenir? L’auteur de Situation de la France* s’inquiète de voir triompher sans partage le dogme qu’il n’existe pas de peuples aux différences culturelles profondes, mais seulement des individus titulaires de droits. Pour sa part, l’auteur du Sanglot de l’homme blanc**, favorable à l’intervention en Irak en 2003 avant de modifier sa position, déplore le sentiment de culpabilité maladive de l’Occident qui conduit au suicide civilisationnel.

éoliennes : suicide environnemental en nouvelle Aquitaine

éoliennes : suicide environnemental en nouvelle Aquitaine

 

un véritable suicide environnemental cette perspective de construction de près de 3000 éoliennes dans la région nouvelle Aquitaine Un total de 2.790 éoliennes – contre environ 700 aujourd’hui – réparties dans 462 parcs :

 » Ça ne répond à aucune nécessité et c’est une aberration totale ! Introduire des éoliennes est une folie car elles ne produisent qu’à 23% de leur potentiel à cause des conditions de vent. Les Allemands ont été obligés d’ouvrir des centrales à charbon pour compenser les pertes de l’éolien », assure Jean-Loup Reverier, représentant de l’association Défense des marais de l’Estuaire.(Ce qui est certain c’est que depuis la fermeture de Fessenheim on rachète de l’électricité de centrales à charbon allemande !)

 

« Nous sommes indignés devant ce déni de démocratie. On veut supprimer certaines éoliennes qui pourrissent la vie des gens », revendiquent les associations. Les arguments avancés par les opposants sont multiples. Économiques d’abord, car, selon eux, « aucune éolienne n’est fabriquée sur le sol français. » Un problème évident pour l’emploi dans le pays. Environnementaux ensuite, puisque l’implantation de parcs éoliens engendre artificialisation des sols et perte de biodiversité. « L’éolien est écocide. Chaque éolienne stérilise 0,6 hectare de sol. De la biodiversité et des chaînes existantes il ne reste que des cadavres. Les haies et forêts sous-jacentes disparaissent alors qu’elles sont des refuges pour la faune », accuse ainsi Philippe Guétat, ingénieur agronome. Et sanitaires, du fait de pathologies engendrées sur les riverains, notamment par les nuisances sonores. Des habitants de Lussac-les-Châteaux (Vienne) témoignent par exemple d’un « stress perpétuel » induit par la présence des éoliennes à proximité immédiate de leur habitat. Sans parler de la dévaluation évidente sur les prix de l’immobilier, que plusieurs tribunaux ont évalué de 10 à 40 %.

Onze associations – une par département de la région, excepté les Pyrénées-Atlantiques – ont donc déposé un recours devant le tribunal administratif dans le courant du mois de juin. Objectif : pointer la contradiction entre le 51e objectif du Sraddet, portant sur le développement de l’éolien, et d’autres articles du même programme valorisant la préservation de la biodiversité.

Le suicide du mouvement des gilets jaunes

Le suicide du mouvement des gilets jaunes

 

Environ  10 000 manifestants en France et un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule aussi. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. Mais il se termine de manière lamentable.

 

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

Gilets jaunes : le suicide d’un mouvement

 

Encore autour de 10 000 manifestants en France comme le week-end précédent. Bref un mouvement qui ne cesse de s’étioler. De toucher au  ridicule. On est loin de la mobilisation initiale qui avait concerné plus de 300 000 d’un soutien très majoritaire de la part de la population. Aujourd’hui le mouvement ne rassemble plus que des marginaux gauchistes, anarchistes, casseurs et populistes. D’une certaine manière, le mouvement s’est suicidé lui-même. D’abord quand il a décidé de s’orienter vers des revendications d’ordre politique de type gauchiste et basiste. Ensuite quand le mouvement a fait preuve d’une grande tolérance vis-à-vis de l’intrusion de casseurs. Une intrusion par ailleurs favorisée par le pouvoir pour discréditer les gilets jaunes. La responsabilité des leaders auto proclamés est grande. Ils auraient voulu tuer mouvement qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est d’ailleurs la méthode classique utilisée par certaines organisations syndicales pour tuer la mobilisation. En gros,  on durcit d’autant plus le mouvement que la mobilisation ne repose plus que sur des radicaux de moins en moins nombreux. Le mouvement des gilets jaunes a cependant permis de secouer le cocotier d’un pouvoir central surtout au service des grands intérêts financiers. À noter cependant Un léger regain de mobilisation samedi, avec 10.300 manifestants dans toute la France, (au lieu de 9500 la semaine passée dont 1100 à Paris selon le ministère de l’Intérieur. La semaine dernière, ils étaient 9500 dans l’ensemble du territoire et 1500 dans la capitale.

Affaire Fillon : pas un assassinat, un suicide

Affaire Fillon : pas un assassinat,  un suicide

 

François Fillon fait une nouvelle faute, sémantique celle-là,  quand il parle d’assassinat politique. En fait,  il ne s’agit pas d’un assassinat mais d’un véritable suicide politique. En cause évidemment,  d’abord les faits accablants  mais aussi son système de défense. Les faits  sont injustifiables puisqu’il s’agit de détournements de fonds publics, de fraude et d’abus de biens sociaux. La première faute consiste à avoir choisi la posture de l’homme de rigueur pour s’imposer aux primaires reprochant au passage à Sarkozy et Juppé leur passé judiciaire. Une contradiction fondamentale qui a tué dans l’œuf la crédibilité de sa candidature. Par la suite, Fillon a accumulé les contradictions dans sa ligne de défense. Il a ensuite accumulé les erreurs de stratégie en matière de défense. Il a d’abord réfuté le droit de la justice de le poursuivre mettant en cause le rôle du parquet national financier. Il a ensuite réclamé, comme Le Pen, d’ailleurs le respect d’une hypothétique trêve judiciaire. Une trêve judiciaire qui si elle était appliquée lui permettrait en cas d’élection d’enterrer l’affaire puisqu’elle ne pourrait être jugée avant 5 ou 10 ans. Politiquement il s’est suicidé en affirmant dans un premier temps qu’il renoncerait à sa candidature s’il était mis en examen. « Imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ? » Avait-il déclaré pour appuyer sa posture. Finalement hier il se contredisait encore en indiquant qu’il irait jusqu’au bout même s’il était mis en examen. Une tactique de défense inaudible qui constitue un véritable suicide politique. Les arguties judiciaires et politiques qu’il emploie ne sont plus crédibles. L’ancien Premier ministre, qui répondra aux juges, a en effet fait valoir que sa convocation intervenait deux jours avant la date-limite de dépôt des parrainages d’élus. « Par le choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. C’est le vote des électeurs de la droite et du centre qui est fauché », a-t-il lancé lors d’une déclaration solennelle à son QG de campagne. « C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage, et non une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la République française », a poursuivi François Fillon, persistant à se poser en victime. Et de marteler : « Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas. Je ne me retirerai pas. » Invoquant le « respect de la parole donnée », Bruno Le Maire a annoncé démissionner de ses fonctions de conseiller pour les affaires internationales et européennes auprès du candidat. Une défection saluée par plusieurs de ses soutiens : Arnaud Robinet, Franck Riester, Yves Jégo, Laure de La Raudière. Dans des rangs déjà ébranlés par la tournure des événements, les velléités frondeuses ont resurgi, et non des moindres. L’UDI, parti centriste allié à François Fillon, a décidé de « suspendre » sa participation à la campagne dans l’attente d’une décision définitive la semaine prochaine. La tentation d’un ralliement à Emmanuel Macron grandirait en son sein. La « sarkozyste » Catherine Vautrin, vice-présidente LR de l’Assemblée, juge dans le journal L’Union qu’ »il est grand temps que nous puissions avoir un autre candidat », tandis qu’un autre « sarkozyste », le député LR Pierre Lellouche, a demandé le retrait de François Fillon et la saisine du Conseil constitutionnel en vue du report de la présidentielle.

PS : vers un suicide collectif ?

PS : vers un suicide collectif ?

 

Il se pourrait bien que le parti socialiste ait  implicitement choisi le scénario du suicide collectif. En cause d’abord la décision de François Hollande de faire part de son intention de se représenter ou non seulement fin décembre. Du coup la primaire socialiste ne pourra dégager de candidat officiel que fin janvier. Ce qui laisse seulement trois mois de campagne. Un délai beaucoup réduit pour remonter la pente d’impopularité d’un parti complètement usé par le pouvoir. D’autant que d’ici cette  de primaire de forte des interrogations vont planer concernant le vainqueur soit Valls, soit Montebourg, soit Hollande s’il se représente. La droite, elle, aura trois mois d’avance par rapport au parti socialiste. Du coup le pire scénario pourrait se produire avec une campagne écourtée forcément mal préparée et un score catastrophique pour le candidat socialiste qui pourrait être autour de 15 % mais dépassé bien sûr par  le candidat de la droite, par Le Pen, mais aussi par Mélenchon. Arrivé en troisième ou quatrième position l’ES pourrait alors perdre la plus grosse partie de ces députés pour passer de 250 à environ 80. La stratégie de non choix  du parti socialiste ressemble donc à un scénario de suicide collectif. A six mois du premier tour de l’élection présidentielle, le malaise grandit au Parti socialiste, où une éventuelle candidature de François Hollande soulève un scepticisme croissant, sans qu’émerge pour autant un « plan B » crédible. Le doute était palpable dans les propos tenus lundi par le premier secrétaire du PS, qui a évoqué l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls, au cas où le président sortant jetterait l’éponge. « C’est celui sûrement qui a aujourd’hui le plus de possibilités mais il y a d’autres candidats possibles », a dit Jean-Christophe Cambadélis, citant « quatre ou cinq personnalités ». Preuve s’il en fallait que les divisions restent profondes au PS, l’appel à l’unité lancé samedi par le Premier ministre a été repoussé d’emblée par Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, ex-ministres candidats à la primaire socialiste de janvier. Et « Le casse-tête absolu pour le PS c’est qu’il n’y a pas de candidat idéal mais surtout pas de candidat rassembleur », analyse François Miquet-Marty, de l’institut de sondages Viavoice. « Si François Hollande renonce, il n’y pas l’évidence d’une autre candidature. » La tempête née de la publication d’un livre de « confidences » de François Hollande à des journalistes n’a guère modifié le paysage à gauche, entre un président impopulaire et une offre abondante – y compris hors PS, avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron – dont personne n’émerge vraiment. « Les derniers sondages ne font état d’aucun bouleversement majeur : pas d’effondrement de François Hollande, pas de dynamique de Manuel Valls, ni d’Emmanuel Macron », indique François Miquet-Marty.

(Avec Reuters)

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