Archive pour le Tag '« Sud global »'

Géopolitique-Sud global : un groupement de régimes douteux

Géopolitique-Sud global : un groupement de régimes douteux

Ce concept de « sud global » qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart, l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).La légitimité de la dictature s’appuie sur le fait que les masses ne sont pas prêtes à exercer la démocratie et que le progrès est mieux servi par une élite avancée !

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

Politique-Sud global : un groupement de régimes douteux contre la démocratie

Politique-Sud global : un groupement de régimes douteux  contre la démocratie

Ce concept de « sud global » qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart, l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).La légitimité de la dictature s’appuie sur le fait que les masses ne sont pas prêtes à exercer la démocratie et que le progrès est mieux servi par une élite avancée !

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

Sud global : un groupement de régimes douteux contre la démocratie occidentale

Sud global : un groupement de régimes douteux  contre la démocratie occidentale

Ce concept de « sud global »qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart, l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).La légitimité de la dictature s’appuie sur le fait que les masses ne sont pas prêtes à exercer la démocratie et que le progrès est mieux servi par une élite avancée !

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

« Sud global » : un groupement de régimes douteux illibéraux contre la démocratie occidentale

Sud global : un groupement de régimes douteux illibéraux contre la démocratie occidentale

Ce concept de « sud global »qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la  combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

Sud Global et Brics: Auberges espagnoles de démocratie douteuses

Sud Global et Brics:  Auberges espagnoles de démocratie douteuses

 

Les Brics se caractérisent- comme le sud- global- comme une espèce de conglomérat de pays qui ont en commun la contestation de l’Occident pour mieux dissimuler le caractère peu démocratique de leur régime voire de leur dictature ou encore de leur incompétence NDLR

Pour la politiste Mélanie Albaret, l’année 2023 aura été marquée par l’élargissement de l’entente économique des cinq pays Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud (BRICS), forte aujourd’hui de cinq nouveaux membres. Dans une tribune pour le « Bilan du Monde », elle observe que ce groupe, qui tend à se démarquer voire s’opposer au monde occidental, est loin d’être uni et homogène.
L’acronyme BRICS renvoie à deux dynamiques distinctes. D’une part, à l’initiative de Jim O’Neill, alors économiste à Goldman Sachs, il désigne, à partir de 2001, quatre pays – Brésil, Russie, Inde, Chine – dont la croissance de chacun s’annonce prometteuse. BRIC, dans ce cas, s’inscrit dans une perspective économique qui considère chaque pays indépendamment des autres. D’autre part, à partir du milieu des années 2000 et notamment du premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des BRIC à Ekaterinbourg (Russie) en 2009, l’acronyme fait référence à une action collective politique : la construction d’un club de pays souvent qualifiés d’émergents.

Cet article est tiré du « Bilan du Monde, édition 2024 ». Ce hors-série est en vente dans les kiosques ou par Internet en se rendant sur le site de notre boutique.

C’est à ce second concept que nous nous intéressons. Le 24 août 2023, à l’issue de son 15e sommet, le groupe BRICS annonce son élargissement à six nouveaux Etats. A compter du 1er janvier 2024, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie et l’Iran sont invités à faire partie du club. Si ce n’est pas la première fois que le cercle s’agrandit – le groupe devenant BRICS avec l’intégration de l’Afrique du Sud en 2011 –, l’augmentation importante du nombre de membres ainsi que leur choix ont relancé les commentaires sur la contestation de l’ordre international occidental par le Sud global, dont le groupe BRICS assurerait le leadership.

Politique- La montée du « Sud global »…et de l’autoritarisme !

Politique- La montée du « Sud global »…et de l’autoritarisme !

Avec la « désoccidentalisation », ou l’affirmation continue des pays du Sud
l’Occident voit sa primauté contestée depuis trois décennies et l’émergence de la mondialisation. La guerre entre Israël et le Hamas a souligné une fois encore cette ligne de fracture avec les pays dits « du Sud global ».

Par Alain Beuve-Méry dans Le Monde

Le journaliste constate la montée de cette sorte d’agglomérat appelé « sud global » caractérisé par son émergence économique et politique mais aussi par des régimes autoritaires qui d’une certaine manière contestent aussi la démocratie si l’on en juge par les pays qui la composent à savoir les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud et d’autres comme Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. NDLR

Histoire d’une notion. Etre désorienté, chacun sait ce que cela veut dire. Mais que signifie, au juste, être « désoccidentalisé » ? Les réactions internationales à l’attaque sanglante perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël ont montré, une nouvelle fois, la division du monde. Si le camp occidental élargi (Amérique du Nord, Australie, Europe, Japon, etc.), avec le renfort de l’Inde et d’une poignée d’autres Etats parmi lesquels l’Argentine, le Sénégal ou la Mongolie, a fermement condamné cette agression, la très grande majorité des pays du Sud ont refusé de dénoncer un agresseur, se bornant à prôner la désescalade. Cela constitue un défi majeur pour les Etats-Unis, allié historique d’Israël, tout comme pour l’Union européenne (UE), car « ce conflit conduit de nouveau à distinguer, voire à isoler l’Occident du reste du monde », note le politiste Bertrand Badie.

Depuis trois décennies, la mondialisation de l’économie a eu comme contrepartie l’affirmation politique et économique des pays dits « du Sud global ». Sous cette appellation se sont regroupés des pays qui entendent privilégier la coopération Sud-Sud et qui, surtout, ne veulent plus s’aligner sur les positions du camp occidental. Ainsi, les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, s’est élargi, il y a trois mois, à six autres nations du « Sud » : Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. Leur ambition est de peser sur le plan géopolitique et économique, en cherchant notamment à contourner la toute-puissance du dollar dans les échanges internationaux.

« Il existe une dynamique des pays du Sud, qui veulent à la fois affirmer leur identité et profiter des effets d’aubaine », ajoute Bertrand Badie. Ces pays réagissent en fonction de leurs intérêts, d’où le passage du non-alignement au multi-alignement, cher par exemple à l’Inde ou au Brésil. Le Sud global juge ainsi logique de condamner l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022, au nom de la défense du principe de souveraineté, mais tout aussi logique de rejeter les sanctions occidentales contre la Russie, qui reste un partenaire économique.

La montée du « Sud global »…et de l’autoritarisme !

La montée du « Sud global »…et de l’autoritarisme !

Avec la « désoccidentalisation », ou l’affirmation continue des pays du Sud
l’Occident voit sa primauté contestée depuis trois décennies et l’émergence de la mondialisation. La guerre entre Israël et le Hamas a souligné une fois encore cette ligne de fracture avec les pays dits « du Sud global ».

Par Alain Beuve-Méry dans Le Monde

Le journaliste constate la montée de cette sorte d’agglomérat appelé « sud global » caractérisé par son émergence économique et politique mais aussi par des régimes autoritaires qui d’une certaine manière contestent aussi la démocratie si l’on en juge par les pays qui la composent à savoir les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud et d’autres comme Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. NDLR

Histoire d’une notion. Etre désorienté, chacun sait ce que cela veut dire. Mais que signifie, au juste, être « désoccidentalisé » ? Les réactions internationales à l’attaque sanglante perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël ont montré, une nouvelle fois, la division du monde. Si le camp occidental élargi (Amérique du Nord, Australie, Europe, Japon, etc.), avec le renfort de l’Inde et d’une poignée d’autres Etats parmi lesquels l’Argentine, le Sénégal ou la Mongolie, a fermement condamné cette agression, la très grande majorité des pays du Sud ont refusé de dénoncer un agresseur, se bornant à prôner la désescalade. Cela constitue un défi majeur pour les Etats-Unis, allié historique d’Israël, tout comme pour l’Union européenne (UE), car « ce conflit conduit de nouveau à distinguer, voire à isoler l’Occident du reste du monde », note le politiste Bertrand Badie.

Depuis trois décennies, la mondialisation de l’économie a eu comme contrepartie l’affirmation politique et économique des pays dits « du Sud global ». Sous cette appellation se sont regroupés des pays qui entendent privilégier la coopération Sud-Sud et qui, surtout, ne veulent plus s’aligner sur les positions du camp occidental. Ainsi, les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, s’est élargi, il y a trois mois, à six autres nations du « Sud » : Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. Leur ambition est de peser sur le plan géopolitique et économique, en cherchant notamment à contourner la toute-puissance du dollar dans les échanges internationaux.

« Il existe une dynamique des pays du Sud, qui veulent à la fois affirmer leur identité et profiter des effets d’aubaine », ajoute Bertrand Badie. Ces pays réagissent en fonction de leurs intérêts, d’où le passage du non-alignement au multi-alignement, cher par exemple à l’Inde ou au Brésil. Le Sud global juge ainsi logique de condamner l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022, au nom de la défense du principe de souveraineté, mais tout aussi logique de rejeter les sanctions occidentales contre la Russie, qui reste un partenaire économique.

Politique: La montée du « Sud global »

Politique: La montée du « Sud global »

Avec la « désoccidentalisation », ou l’affirmation continue des pays du Sud,
l’Occident voit sa primauté contestée depuis trois décennies et l’émergence de la mondialisation. La guerre entre Israël et le Hamas a souligné une fois encore cette ligne de fracture avec les pays dits « du Sud global ».

Par Alain Beuve-Méry dans Le Monde

Le journaliste constate la montée de cette sorte d’agglomérat appelé « sud global » caractérisé par son émergence économique et politique mais aussi par des régimes autoritaires qui d’une certaine manière contestent aussi la démocratie si l’on en juge par les pays qui la composent à savoir les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud et d’autres comme Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. NDLR

Histoire d’une notion. Etre désorienté, chacun sait ce que cela veut dire. Mais que signifie, au juste, être « désoccidentalisé » ? Les réactions internationales à l’attaque sanglante perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël ont montré, une nouvelle fois, la division du monde. Si le camp occidental élargi (Amérique du Nord, Australie, Europe, Japon, etc.), avec le renfort de l’Inde et d’une poignée d’autres Etats parmi lesquels l’Argentine, le Sénégal ou la Mongolie, a fermement condamné cette agression, la très grande majorité des pays du Sud ont refusé de dénoncer un agresseur, se bornant à prôner la désescalade. Cela constitue un défi majeur pour les Etats-Unis, allié historique d’Israël, tout comme pour l’Union européenne (UE), car « ce conflit conduit de nouveau à distinguer, voire à isoler l’Occident du reste du monde », note le politiste Bertrand Badie.

Depuis trois décennies, la mondialisation de l’économie a eu comme contrepartie l’affirmation politique et économique des pays dits « du Sud global ». Sous cette appellation se sont regroupés des pays qui entendent privilégier la coopération Sud-Sud et qui, surtout, ne veulent plus s’aligner sur les positions du camp occidental. Ainsi, les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, s’est élargi, il y a trois mois, à six autres nations du « Sud » : Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. Leur ambition est de peser sur le plan géopolitique et économique, en cherchant notamment à contourner la toute-puissance du dollar dans les échanges internationaux.

« Il existe une dynamique des pays du Sud, qui veulent à la fois affirmer leur identité et profiter des effets d’aubaine », ajoute Bertrand Badie. Ces pays réagissent en fonction de leurs intérêts, d’où le passage du non-alignement au multi-alignement, cher par exemple à l’Inde ou au Brésil. Le Sud global juge ainsi logique de condamner l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022, au nom de la défense du principe de souveraineté, mais tout aussi logique de rejeter les sanctions occidentales contre la Russie, qui reste un partenaire économique.

La montée du « Sud global »

La montée du « Sud global »

Avec la « désoccidentalisation », ou l’affirmation continue des pays du Sud
l’Occident voit sa primauté contestée depuis trois décennies et l’émergence de la mondialisation. La guerre entre Israël et le Hamas a souligné une fois encore cette ligne de fracture avec les pays dits « du Sud global ».

Par Alain Beuve-Méry dans Le Monde

Le journaliste constate la montée de cette sorte d’agglomérat appelé « sud global » caractérisé par son émergence économique et politique mais aussi par des régimes autoritaires qui d’une certaine manière contestent aussi la démocratie si l’on en juge par les pays qui la composent à savoir les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud et d’autres comme Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. NDLR

Histoire d’une notion. Etre désorienté, chacun sait ce que cela veut dire. Mais que signifie, au juste, être « désoccidentalisé » ? Les réactions internationales à l’attaque sanglante perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël ont montré, une nouvelle fois, la division du monde. Si le camp occidental élargi (Amérique du Nord, Australie, Europe, Japon, etc.), avec le renfort de l’Inde et d’une poignée d’autres Etats parmi lesquels l’Argentine, le Sénégal ou la Mongolie, a fermement condamné cette agression, la très grande majorité des pays du Sud ont refusé de dénoncer un agresseur, se bornant à prôner la désescalade. Cela constitue un défi majeur pour les Etats-Unis, allié historique d’Israël, tout comme pour l’Union européenne (UE), car « ce conflit conduit de nouveau à distinguer, voire à isoler l’Occident du reste du monde », note le politiste Bertrand Badie.

Depuis trois décennies, la mondialisation de l’économie a eu comme contrepartie l’affirmation politique et économique des pays dits « du Sud global ». Sous cette appellation se sont regroupés des pays qui entendent privilégier la coopération Sud-Sud et qui, surtout, ne veulent plus s’aligner sur les positions du camp occidental. Ainsi, les BRICS, club créé en 2011 et qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, s’est élargi, il y a trois mois, à six autres nations du « Sud » : Arabie saoudite, Argentine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie et Iran. Leur ambition est de peser sur le plan géopolitique et économique, en cherchant notamment à contourner la toute-puissance du dollar dans les échanges internationaux.

« Il existe une dynamique des pays du Sud, qui veulent à la fois affirmer leur identité et profiter des effets d’aubaine », ajoute Bertrand Badie. Ces pays réagissent en fonction de leurs intérêts, d’où le passage du non-alignement au multi-alignement, cher par exemple à l’Inde ou au Brésil. Le Sud global juge ainsi logique de condamner l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022, au nom de la défense du principe de souveraineté, mais tout aussi logique de rejeter les sanctions occidentales contre la Russie, qui reste un partenaire économique.




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