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Les actionnaires du Credit Suisse ne veulent plus que les dirigeants se sucrent

 Les actionnaires du Credit Suisse ne veulent plus que les dirigeants se sucrent

 

Les deux actionnaires du Credit Suisse représentés par Institutional Shareholder Services (ISS) et Glass Lewis, deux sociétés de conseil aux actionnaires, veulent voter contre les primes proposées pour la direction à l’occasion de l’assemblée générale annuelle qui se tiendra le 28 avril. En cause des rémunérations de dirigeants trop confortables alors  que la banque a affiché des résultats négatifs en 2016. Depuis une votation organisée en 2013, les actionnaires disposent en Suisse d’un droit de veto sur la direction et le conseil d’administration en matière de rémunération des dirigeants. Si les actionnaires de Credit Suisse rejettent les propositions de rémunération, ce serait la première utilisation de ce veto au sein d’une entreprise de premier plan du pays. En plus de la baisse des bonus, le conseil d’administration a décidé de ne pas augmenter ses rémunérations cette année. Mais les sociétés de conseil aux actionnaires n’acceptent pas que des primes soient versées alors même que Credit Suisse a subi l’an passé une deuxième perte consécutive de plusieurs milliards de francs. Globalement la rémunération du directeur général Tidjane Thiam baissera de 4,67 millions de francs après réduction du bonus, mais sa rémunération au titre de 2016 ne passera que de 11,9 millions de francs à 10,24 millions car les principales coupes affecteront les rémunérations de long terme en 2017. Thiam restera l’un des dirigeants des banques européennes les mieux payés. Selon les propositions, l’indemnité versée au conseil de Credit Suisse devrait passer de 12,5 millions de francs à 12 millions. Le titre de la banque perdait plus de 2% à 14,110 francs à la Bourse de Zurich vers 15h00 GMT.

BPI : les cadres se sucrent d’après la Cour des comptes

BPI : les cadres se sucrent d’après la Cour des comptes

 

Selon  la Cour des comptes la  masse salariale aurait augmenté de 25% chez BPI Investissement, l’une des deux entités de la banque, depuis 2012. Les 28 cadres dirigeants auraient bénéficié de 15% d’augmentation en 2014 et de 23% l’année suivante, leurs émoluments moyens passant de 201.000 à 245.000 euros par an. Du côté de BPI Financement, l’autre entité de la banque, les 42 cadres supérieurs auraient vu leur rémunération moyenne passer de 107.000 euros à 149.000 euros, soit une hausse de 40%, entre 2012 et 2015. Le Point ajoute que 7 des 8 cadres les plus hauts placés dans la hiérarchie de Bpifrance ont eux aussi connu une hausse salariale de 40% entre 2012 et 2015. « Les augmentations des rémunérations de certains cadres dirigeants paraissent tout particulièrement contestables dans leur principe », écrit la Cour des comptes. Sur les salaires des membres du comité exécutif, « nous contestons le terme d’augmentation parce que ce sont des promotions de collaborateurs qui étaient autrefois non membres du Comex », et le sont devenus pour compenser des départs, explique-t-on à la BPI. « Le salaire moyen des membres du comité exécutif est de 291.000 euros. Pour une banque qui a 60 milliards d’euros d’actifs à son bilan, des responsabilités importantes, on est en dessous du marché », ajoute-t-on.

(Reuters)

Panama papers révèlent que les dirigeants politiques se sucrent

Panama papers révèlent que les dirigeants politiques se sucrent

 

Le caractère très international des dirigeants politiques ayant utilisé le canal du Panama pour dissimuler leur fortune démontre à l’évidence que pour nombre de responsables la préoccupation première n’est pas forcément l’intérêt général mais de s’assurer une confortable retraite. Toutes les zones sont touchées : la Russie, la Chine, les pays arabes, des  pays européens ;  de quoi vraiment s’interroger sur la nature de certains régimes tout autant que sur des pays dits démocratiques. Pour parler clair l’argent pourrit le système politique. Certes tous les pays ne sont pas concernés, certes tous les responsables ne sont pas impliqués mais il y en a cependant suffisamment pour qu’on puisse douter de la probité d’individus supposés gérer l’intérêt général et non leur petite fortune personnelle. Notons aussi que l’affaire du Panama est très partielle et que pour se faire une idée plus complète de l’ampleur du panaméenne il conviendrait d’enquêter dans les 70 ou 80 paradis fiscaux existants. De ce point de vue en dépit des déclarations aussi bien du G20 que de l’OCDE ou de l’union européenne la transparence et l’équité ne sont pas pour demain. Par exemple Le président de l’Ukraine (pays en pleine détresse financière) détient une société offshore qui possède l’un des plus grands confiseurs européens. Avant de devenir président, Porochenko avait promis qu’il vendrait ses avoirs. Mais il ne semble pas l’avoir fait. Son porte-parole affirme que ce compte n’a « aucun lien avec son activité politique ».  Le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé respecter la loi à la lettre : « Je pense qu’il est possible que je sois le premier responsable officiel de très haut rang en Ukraine qui gère de manière très sérieuse la déclaration de ses actifs, le paiement de ses impôts et les problèmes de conflit d’intérêts, et ce dans le respect total du droit privé ukrainien et international », a-t-il écrit sur sa page Facebook.  « Devenu président, je ne participe pas à la gestion de mes actifs, ayant délégué cette responsabilité aux sociétés de consultant et d’avocat », a-t-il ajouté. Ensuite, il y a le Premier ministre islandais Geunleugusson. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré aux impôts son compte offshore. Un compte qu’il avait ouvert avec sa femme, une riche héritière. Lorsque le système bancaire s’est effondré en 2008, l’Islande a lancé une campagne de moralisation de la vie publique. Geunleugusson a vendu sa part du compte à sa femme pour un dollar symbolique, tout en gardant une procuration. Il nie avoir agit illégalement. Autre dirigeant cité dans les Panama papers, le roi Salmane d’Arabie Saoudite. A travers plusieurs sociétés écrans, il aurait souscrit des prêts de 30 millions d’euros pour acheter des résidences de luxe à Londres et utiliser un yacht. Le roi Salmane a jusqu’à présent refusé de s’exprimer. Dans les quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca apparaissent aussi des noms de l’entourage de personnalités politiques de premier plan, parmi lesquelles les présidents russe Vladimir Poutine, chinoisXi Jinping, syrien Bachar al-Assad et mexicain Enrique Peña Nieto, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Le fils du président congolais Denis Sassou Nguesso et plusieurs autres fils de personnalités africaines sont également cités dans les Panama papers.

BNP : des dirigeants se sucrent

BNP : des dirigeants se sucrent  

Une enquête préliminaire a été ouverte sur d’éventuels délits d’initié susceptibles d’avoir été commis par Baudouin Prot, président de la banque en partance, son prédécesseur Michel Pébereau et le directeur général délégué Philippe Bordenave révèle Le Canard enchainé. 9 milliards d’amendes pour avoir triché avec la législation américaine, c’était le montant de la facture ; Une facture qui n’a pas été payée par certains dirigeants qui au contraire ont profité de l’info pour spéculer contre leur banque en vendant précipitamment leurs actions. Des dirigeants de la BNP sont en effet visés par une enquête préliminaire pour délit d’initié ouverte début novembre par le Parquet national financier, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du Canard enchaîné. Selon l’hebdomadaire, trois hauts dirigeants ont vendu, au cours de l’année 2013, près de 300.000 actions qu’ils détenaient à titre personnel, au moment où se déroulait une enquête américaine liée à des violations d’embargo visant des opérations en dollar avec le Soudan et l’Iran notamment.  BNP Paribas a accepté le 1er juillet de s’acquitter d’une amende record de 8,9 milliards de dollars et de plaider coupable de deux chefs d’accusation dans le cadre d’un accord avec les autorités américaines. La banque française a depuis renforcé son dispositif de conformité aux Etats-Unis, où elle possède les réseaux Bank of the West et First Hawaiian Bank.  On apprend par ailleurs L’enquête préliminaire peut déboucher sur un classement sans suite, ben voyons. Au nom de l’indépendance de justice ?

Banque mondiale : les dirigeants se sucrent sur le dos des pauvres

Banque mondiale : les dirigeants se sucrent sur le dos des pauvres

 

La banque mondiale, appelée la banque des pauvre puisqu’elle est destinée à aider les pays sous développés est l’objet d’une nouvelle sandale avec ce bonus de 100 000 dollars accordé en 2014 à son directeur financier. Un directeur financier bien placé pour s’ octroyer cette petite prime. Une Banque mondiale déjà largement critiquée dans son action de nature technocratique et qui permet de favoriser la corruption sur le terrain. Finalemenet tout  le monde se sucre et le fonds destinés au terrain est d’une efficacité très douteuse.  . Le bonus de 94.000 dollars perçu pendant l’année fiscale 2014, directeur financier de la Banque mondiale, , le Français Bertrand Badré, ancien énarque,  a été  rendu public et aussitôt lourdement critiqué par l’association du personnel de la banque. Au moins trois autres «hauts responsables» de la banque dont la mission est de «vaincre la pauvreté» ont également reçu des primes, mais leurs noms n’ont pas encore été publiés.  Recruté en mars 2013, cet ancien directeur financier de la Société générale, est de fait un des numéros deux de l’institution multilatérale employant quelque 10.000 personnes. À ce titre, il perçoit déjà un salaire annuel de 379.000 dollars, net d’impôts. Bertrand Badré a été chargé par le patron de l’institution multilatérale, Jim Yong Kim, de réorganiser la banque et de trouver 400 millions de dollars d’économies d’ici trois ans sur un budget de 5 milliards de dollars. «À un moment d’insécurité sur l’emploi, de réduction des personnels et de cures d’austérité, nous exprimons notre perplexité face à l’aveuglement dont le président Kim et ses cadres dirigeants font preuve en distribuant des bonus», déplore dans un mémorandum l’association du personnel. Cette dernière a souvent dans le passé critiqué la direction de la Banque mondiale. Généralement, il s’agit de protester contre des réformes qui lui paraissent nuisibles à l’exercice de sa mission de financement du développement. En 2007, sa mobilisation avait contribué à pousser à la démission le président de l’époque, Paul Wolfowitz, auquel on reprochait d’avoir œuvré pour que sa maîtresse, employée de la banque, touche des émoluments élevés. Piquée au vif, la direction de la Banque mondiale défend ses choix. «La Banque mondiale doit attirer et savoir retenir des dirigeants de haut calibre. Nous étendons, à de rares occasions, des «primes de compétence exceptionnelle» à des postes très techniques ou cruciaux dans notre management» déclare le porte-parole de l’institution. Selon lui, Bertrand Badré qui a aussi été directeur financier du Crédit agricole, correspond tout à fait à ce profil, compte tenu de «sa profonde expérience dans quelques unes des plus grandes institutions financières d’Europe».

 

Banques : comment les patrons se sucrent

Banques : comment les patrons se sucrent

L’histoire de la BRED mais qui ressemble à celle de beaucoup de banques où les patrons se sucrent d’abord. L’ancien trader Jérôme Guiot-Dorel dans son récit intitulé Le Vaillant Petit Trader et sous-titré Conte éthique d’un lanceur d’alerte*  retrace la folle expérience de Jean, un financier qui met au jour une fraude comptable de 250 millions d’euros. De quoi gonfler les bonus des deux dirigeants de sa banque. Pressions, menaces et guerre psychologique avec ses patrons le broieront pendant deux ans. Difficile de croire à l’imagination sans limite de l’auteur, ancien salarié de la Bred, même s’il prévient que « Toute ressemblance avec des personnes ou situations existantes ne serait que fortuite. » Car cette « fiction » est son histoire et celle de la Bred. En 2010, alors responsable de la salle de marché, il alerte sa direction sur des opérations frauduleuses qui ont permis de gonfler artificiellement les bénéfices d’environ 50 millions par an pendant cinq ans. Ses identifiants informatiques lui ont alors été subtilisés pour brouiller les comptes. Un tour de passe-passe comptable ne fait plus apparaître que les gains de certains placements financiers. Une « tambouille comptable » qui profite au directeur général de l’époque, Jean-Michel Laty, et à son directeur financier, Yves Jacquot, car leurs bonus gonflent avec les profits. Depuis 2005, le premier touche 0,4% des bénéfices, le second, 0,2%. La martingale démarre l’année suivante, en 2006, et durera cinq ans, jusqu’en 2010. Pour un bénéfice annuel qui, en moyenne, atteint 230 millions d’euros, leurs primes annuelles montent respectivement à 900.000 euros et 450.000 euros. « Une enquête interne et nos commissaires aux comptes ont confirmé qu’il n’y avait rien d’illégal », objectent les directions du groupe BPCE et de sa principale filiale, la Bred. Pourtant, un rapport de l’inspection interne de 2012, dont le JDD s’est procuré une copie, accuse la banque. « Certains montants enregistrés dans le résultat ne correspondaient pas à une réelle création de valeur, peut-on y lire. L’inspection n’est pas en mesure de se prononcer sur la conformité de ces normes comptables. » En clair, les enquêteurs de BPCE jugent les comptes de la Bred faux. Les commissaires aux comptes, eux, les ont validés. Mais du bout des lèvres. « Les normes auraient pu être interprétées différemment, la comptabilité n’est pas une science exacte, bredouille un ancien auditeur de KPMG – premier groupe français de services dans les domaines de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil – qui a planché sur le dossier chez BPCE. Il y a eu beaucoup de débats sur ces opérations. Mais nous avons respecté le jugement du client. » Difficile de ne pas valider les comptes d’une grande banque française pour quelques opérations litigieuses. KPMG est toujours leur commissaire aux comptes. Les administrateurs de la Bred, eux, n’ont pas tiqué. Ni le président Stève Gentili, toujours en poste et promu président de l’ensemble du groupe BPCE l’an passé. Ni le vice-président François Martineau qui, à la tête du comité des rémunérations, a validé les bonus des deux dirigeants de la Bred. Pour le président de BPCE, François Pérol, le rapport qui accable la Bred tombe à pic. À l’été 2012, il joue son renouvellement à la tête du groupe. Ses relations avec Stève Gentili, le président de la Bred, sont mauvaises. Pourtant, dans un échange de mails que le JDD s’est procuré, François Pérol lui écrit : « Tiens bon, il ne faut pas s’en préoccuper. Cela passera et ne restera pas. L’entreprise et ce que tu y as fait, cela restera. » Plusieurs sources proches de la banque estiment que François Pérol aurait marchandé sa réélection auprès des Banques populaires dont le leader n’est autre que le président de la Bred. L’affaire du trader passe à la trappe. « Subitement, il y a eu un accord entre eux », explique un témoin de l’époque. « Ces histoires n’ont aucun rapport, assure l’entourage de François Pérol. C’est infondé et nous avons tourné la page. » Pas la Bred. La banque verse chaque année 300.000 euros de retraite-chapeau à son ancien patron, Jean-Michel Laty. Et elle doit encore payer 1,1 million d’euros de bonus différés à ses deux anciens patrons d’ici à 2016. Elle devra aussi se défendre face au trader devant les prud’hommes en 2016 après avoir été condamnée, il y a un an, pour licenciement abusif.

*Le Vaillant Petit Trader, Éditions Lignes de Repères, 206 p., 17 euros.

 




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