Amazon : la pieuvre qui suce le sang des producteurs
Tout va bien pour Amazon qui vient d’approcher uen capitalisation boursière de près de1000 milliards. On parle souvent pour Amazon, et autres plateformes, d’innovation technologique fondamentale ; En fait il s’agit seulement d’un positionnement entre producteurs et consommateurs qui se substituent aux anciens distributeurs grâce à une plateforme internet assez banale. L’idée générale c’est bien évidemment qu’on gagne bien davantage d’argent à vendre les produits des autres en les mettant en concurrence au plan mondial qu’à fabriquer voire à stocker et à distribuer. Bref les plateformes sont des nouveaux marchands du temple qui vont dévorer les systèmes de production en tirant vers le bas les pris d’achat. Et ce compte là l’industrie française déjà en voie régulière d’extinction et le secteur agricole auront du mal à résister. En outre pour faciliter la venue de ces plateformes , certains dans la grande distribution passent des accords avec ces plateformes mondiales. Le loup qui entre dans la bergerie. Pas étonnant que des batteries de magasins ferment régulièrement leurs portes Fen rance. Conséquence financière, le titre Amazon, qui a déjà bondi de près de 57% depuis le début de l’année, a ouvert en hausse à Wall Street, permettant au géant du commerce en ligne de franchir le seuil des 900 milliards de dollars (773,5 milliards d’euros) de capitalisation boursière. Il s’est ensuite retourné à la baisse et perdait 0,33% à 1.837,9 dollars à 14h39 GMT, alors que l’indice S&P-500 était globalement stable au même moment (-0,08%). Amazon n’est devancé que par Apple pour le titre de plus grande capitalisation boursière au monde. Le fabricant de l’iPhone, dont le titre abandonne 0,7% à 190,12 dollars, vaut pour sa part près de 935 milliards de dollars.