Archive pour le Tag 'Structure'

Structure de l’économie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

Structure de l’économie française : de grandes entreprises mais peu d’emplois

 

D’après l’INSEE l’économie française repose essentiellement sur 3000 entreprises à l’origine d’une grosse majorité de la valeur ajoutée, des investissements et des exportations. Problème toutefois elle ne génère que 20 % des emplois. En cause la sous-traitance sur nombre de PME et la délocalisation d’emplois. Du coup ce sont surtout les PME qui sont créatrices d’emplois mais des PME structurellement fragiles et insuffisamment tournées vers l’exportation contrairement à ce qui se passe en Allemagne. La majorité des entreprises françaises sont des ETI et 40% sont des entreprises industrielles, relève l’Insee. Elles contribuent à 20% de l’emploi français. 52% de la valeur ajoutée, 70% des investissements et 83 % des exportations de l’Hexagone proviennent d’un « noyau dur » d’entreprises: seulement 3.000 sur les 3,3 millions des secteurs principalement marchands hors agriculture et services financiers, selon une étude publiée mardi 15 mars par l’Insee. En 2013, elles ont réalisé 509 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit près d’un quart du produit intérieur brut français, souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).  Elles employaient 5,1 millions de salariés en équivalent temps plein, soit 43 % des salariés de ces secteurs et près de 20 % de l’emploi total en France. Parmi ces 3.000 entreprises, 240 sont des grandes entreprises, 2.030 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 590 des petites et moyennes entreprises (PME) – ces dernières étant le plus souvent, selon l’Insee, des unités légales portant l’investissement de plus grandes structures, notamment des co-entreprises. Près de 40% d’entre elles sont par ailleurs des entreprises industrielles, observe l’Insee, soulignant que « les entreprises industrielles demeurent un moteur essentiel de l’économie nationale, même si l’industrie en France connaît un lent repli ». Le commerce (560 entreprises sur les 3.000), les services aux entreprises (390) et les transports et l’entreposage (170) se placent derrière l’industrie sur le plan de l’emploi, de la valeur ajoutée et de l’export. E revanche, une grande majorité des sociétés du secteur principalement marchand « contribuent assez peu à la valeur ajoutée et aux investissements », pointe l’Insee.

 

EELV : « une structure morte »( Placé)

EELV : « une structure morte »( Placé)

Encore une prise de position sans ambiguïté qui va accélérer le processus de décomposition d’Europe écologie les Verts. Le sénateur a qualifié jeudi EELV de « structure morte », tout en refusant de dire avant vendredi matin s’il quitterait la formation. En début de mois, il avait toutefois déjà menacé de quitter Europe Écologie les Verts, furieux du rapprochement de son parti avec le Front de gauche pour les élections régionales. Dans une longue charge contre cette stratégie menée notamment par l’ex-ministre Cécile Duflot, l’élu écologiste s’est dit « sidéré » du manque de soutien d’EELV à François Hollande, sur les questions de climat notamment. Il a multiplié les appels au rassemblement de la gauche modérée.  « Il y a urgence et il y a le feu à la maison de la gauche et des écologistes. Il est encore temps de rassembler, il faut le faire sur le fond, sur les projets », a-t-il dit lors des journées du Front démocrate et Génération Écologie à La Rochelle.    »J’ai trop cru à la force des partis, j’ai longtemps cru à ça, aux accords intermédiaires, aux protocoles. Je crois que c’est totalement fini tout ça. EELV, on y est ou on y est pas, ça c’est un débat qui sera évidemment là, mais au fond c’est déjà une structure morte« , a-t-il dit.  Pressé par la presse de dire s’il resterait membre d’EELV, Jean-Vincent Placé a réservé sa réponse à vendredi matin.  »Je suis sidéré que le parti écologiste dont je suis encore membre fasse aussi peu de cas, de ce que fait, oui, et ce n’est pas du cirage de pompes, de ce que fait le président de la République, ce que font le gouvernement et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur la question du climat », « un sujet qui est fondamental pour les écologistes », a-t-il lancé.  Le sénateur a également critiqué la constitution de listes communes EELV-Front de gauche dans plusieurs régions. »En Nord-Pas-de-Calais-Picardie (…) on va fracturer la gauche dans un endroit où Marine Le Pen peut l’emporter ?  François de Rugy, quant à lui, jusqu’alors l’une des principales figures d’Europe Écologie-Les Verts, a quitté le parti en l’accusant de « dérive gauchiste« . Sa décision aggrave la crise qui touche le mouvement écologiste profondément divisé sur la participation au gouvernement et l’alliance avec le Front de gauche aux régionales.

Regroupement Structure administratives : pour un référendum

Regroupement Structure administratives : pour un référendum

 

Hollande a enfin compris qu’il fallait mettre fin au mille feuilles administratif. Problème toutefois sur r la méthode car c’est surtout sur la base du volontariat. En clair en fonction des intérêts et envies des élus ; Curieuse méthode de laisser à chacun le soin  de décider sur un enjeu aussi central Ainsi on pourrait regrouper avec Paris les départements voisins (ce que veut en particulier Ayrault)  comprenant chacun plus d’une million d’habitants tandis qu’on laisserait le Limousin par exemple demeurer en structure régionale et départementale pour 700 000 habitants (pour l’ensemble de la région). C’est la structuration de l’espace à la demande ! En faiat il ne faut surtout pas trop contrarier les élus qui constitue la base de l’oligarchie, cela vaut  aussi pour les communes : 36 000 incitées elles aussi au regroupement mais pas trop. Sur un enjeu aussi politique mais aussi économique, la bonne méthode aurait consisté à décider par referendum et non par marchandage de type Hollandais. . . François Hollande a affirmé mardi sa volonté d’en finir avec « les enchevêtrements, les doublons et les confusions » dans les collectivités territoriales françaises pour rationaliser leur gestion et, à terme, réduire les dépenses publiques. Il a laissé entendre que le nombre des régions et des départements pourrait être réduit à la faveur de fusions et souhaité un renforcement des compétences des premières. Le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée, Thierry Mandon, a ainsi estimé que le nombre de régions pourrait être ramené à une quinzaine en métropole, sur un total de 22, ce qui est pour lui un nombre plancher sous lequel il ne serait « pas raisonnable » de descendre. Mais la future réforme ne se cantonnera pas aux régions. « Nous encouragerons toutes les fusions de collectivités territoriales quelle qu’en soit la nature », a déclaré à Reuters la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu. Cela concernera donc les régions, les 101 départements, les 36.600 communes et les 18.000 groupements intercommunaux de France, qui seront ainsi incités à se rapprocher, se regrouper ou fusionner sur une base volontaire.Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’est ainsi dit favorable à la fusion des départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne avec Paris, constituée en « métropole » comme 12 autres grandes agglomérations françaises. « Autour des métropoles, il faut sûrement simplifier », a-t-il expliqué jeudi sur France Inter. « Je prends la métropole de Paris, et bien moi je suis favorable à ce qu’on aille vers la suppression des départements de la première couronne. » Le gouvernement modulera les dotations financières de l’Etat aux collectivités territoriales en fonction de leurs efforts de mutualisation de leurs services, d’intégration, voire de fusion, confirment les ministres concernés. « On conjuguera l’obligation, par exemple, de faire des conventions entre les métropoles et les départements avant le 1er janvier 2017, et une démarche d’incitation et d’aide », a expliqué à Reuters Marylise Lebranchu. François Hollande s’efforce ainsi de donner une impulsion à une nouvelle phase de la décentralisation engagée avec le vote en décembre de la loi créant les « métropoles ». Deux autres textes sont en préparation, dont l’un, sur les compétences des régions. Ce sont eux qui doivent être repris et enrichis pour tenir compte de la volonté présidentielle. Selon leur rapporteur à l’Assemblée, le député PS Olivier Dussopt, et Marylise Lebranchu, Jean-Marc Ayrault a décidé d’accélérer le processus en les regroupant en un texte, qui sera soumis au Parlement avant l’été pour adoption avant fin 2014. L’idée est que le cadre législatif soit en place avant les élections régionales et cantonales de 2015. Mais la réforme ne pourra être appliquée qu’après ces scrutins, dit la ministre. L’idée de réduire le nombre de collectivités, agitée depuis longtemps en France, s’est jusqu’ici heurtée aux résistances des élus. Paradoxalement, ce « mille-feuille » est pourtant considéré comme une source de gaspillages. Il n’y a ainsi que 16 Länder en Allemagne, qui gèrent un budget global de 286 milliards d’euros et 1,9 million d’agents publics, selon l’Association des régions de France (ARF). Mais ils exercent des compétences dévolues à l’Etat central dans d’autres pays, comme la France, dont les 27 régions (y compris celles d’Outre-mer) gèrent un budget de 26 milliards d’euros et 80.00 agents territoriaux. L’Allemagne (82 millions d’habitants) compte en revanche trois fois moins de communes que la France et ses 66 millions d’âmes. Selon le ministère de la Fonction publique, l’ensemble des collectivités locales françaises emploient 1,186 million de fonctionnaires, soit un budget global de 54,75 milliards d’euros, dont une partie financée par l’Etat par le biais de la dotation globale de fonctionnement (41,5 milliards en 2013). Cette dotation ne constitue qu’une partie des transferts financiers de l’Etat aux collectivités territoriales, qui atteignent 100 milliards d’euros, selon la Cour des comptes. Ces collectivités contribuent à plus de 20% des dépenses des administrations, plus de 70% de l’investissement public et près de 10% de la dette publique française. Ce qui alimente des appels réguliers, notamment à droite, à une rationalisation. Le président de l’UMP, Jean-François Copé propose ainsi de fusionner l’ensemble des départements et des régions, une réforme esquissée sous Nicolas Sarkozy mais interrompue par son successeur et qui permettrait selon lui une économie de 10 milliards d’euros. Un chiffre contesté par Marylise Lebranchu: « Personne ne peut chiffrer aujourd’hui les économies. Ce que ne fera pas le département, quelqu’un d’autre devra le faire. Il faut se méfier de ces gens qui font des économies à coups de sabre et qui, en fait, transfèrent in fine ces dépenses. ». Quant au président PS de l’ARF, Alain Rousset, il estime que les économies ne résident pas tant dans la réduction du nombre de collectivités que dans la clarification de leurs compétences. Clarification également demandée par François Hollande.

 




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