Archive pour le Tag 'Stéphane Richard'

4G : Xavier Niel « roi de l’embrouille » (Stéphane Richard).

4G :  Xavier Niel de « roi de l’embrouille » (Stéphane Richard).

Dans une interview au Figaro publiée ce mardi, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, s’en prend à Xavier Niel, sans détour. Selon lui, le patron de Free est « le roi de l’embrouille », « prétentieux et agressif ». Avec son offre de 4G au prix d’un forfait classique, Xavier Niel propose de l’esbroufe, assure Stéphane Richard. « Free Mobile ne dispose que de très peu de fréquences et d’antennes, si on le compare à ses concurrents », explique le PDG d’Orange. « Le coup de com aujourd’hui, c’est qu’on vend la 4G au prix de la 3G parce que c’est de la 3G », avait déjà déclaré Stéphane Richard sur RTL, le 3 décembre.  Il ajoute dans les colonnes du Figaro que « pour obtenir une couverture digne de ce nom dans les semaines à venir, il lui faudra forcément s’appuyer sur un accord d’itinérance ou de mutualisation avec l’un de ses concurrents ». Or, Stéphane Richard laisse planer la menace. Alors qu’un accord d’itinérance lie actuellement Orange et Free, il affirme : « N’oublions pas que l’accord d’itinérance 2G/3G n’est pas un droit perpétuel. Orange peut très bien se passer de l’accord d’itinérance. » Et de s’interroger : « Mais la réciproque est-elle certaine ? » Le PDG d’Orange enfonce le clou anti-Niel, dans Le Figaro, en revenant sur la polémique qui a opposé Xavier Niel et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, sur Twitter. Le ministre accusait la stratégie low cost de Free Mobile de détruire des emplois dans le secteur des télécoms. « J’apporte mon soutien personnel et celui d’Orange à Arnaud Montebourg », déclare Stéphane Richard au Figaro. « La démagogie consumériste appliquée à notre secteur fait des ravages. Je persiste à dire que l’arrivée d’un quatrième opérateur en France en 2012 dans un marché mature a été une mauvaise décision de politique industrielle, même si elle a donné un avantage à court terme aux consommateurs. »

Orange-Stéphane Richard : «la filière numérique menacée par Bruxelles »( interview Le Figaro)

Orange-Stéphane Richard : «la filière numérique menacée par Bruxelles »( interview Le Figaro)

Stéphane Richard, PDG d’Orange, revient sur les ­perquisitions diligentées par la Commission européenne la semaine dernière chez trois grands opérateurs télécoms européens: Orange, Deutsche Telekom et ­Telefonica. La Commission cherchait d’éventuelles preuves d’abus de position dominante dans la gestion du trafic Internet. La société américaine Cogent, à l’origine de l’affaire, accuse les Européens de ne pas écouler son trafic gratuitement, comme le prévoient les accords de «peering». Ceux-ci permettent aux opérateurs de s’échanger entre eux du trafic sans se facturer. De leur côté, les Européens jugent que la quantité de trafic envoyé par Cogent justifie une rétribution financière.

LE FIGARO. – Que sont venus chercher les agents de la Commission chez Orange et qu’ont-ils trouvé?

Stéphane RICHARD. - Ils n’ont rien trouvé. Comme dit René Oberman, patron de Deutsche ­Telekom, ils se sont trompés d’adresse! Pourtant la Commission n’a pas lésiné sur les moyens. Bruxelles a envoyé chez Orange vingt et un agents pendant quatre jours. Ils sont allés dans quatre de nos sites. Ils ont saisi mes ordinateurs et ont perquisitionné mon bureau. Tout cela est quand même violent. C’est la quatrième fois depuis que je suis à la tête du groupe que des autorités de concurrence mènent ce type d’opération. Difficile de ne pas y voir une forme d’acharnement. Nous ne sommes pas contre la concurrence, nous la vivons tous les jours! Cette fois, il s’agit d’une affaire qui nous oppose à l’américain Cogent. Ce conflit a pourtant déjà été tranché en notre faveur par l’Autorité de la concurrence en France après déjà de longs mois d’enquête. Il est stupéfiant que la Commission se fasse ainsi le ­complice d’un ­acteur américain contre des ­entreprises euro­péennes qui emploient et investissent massivement en Europe. Aux États-Unis, la réciproque ne risque pas d’arriver! 

Vous accusez la Commission de jouer contre son camp. Pourquoi le ferait-elle?

Depuis vingt ans, Bruxelles ne sait faire qu’une seule et unique ­chose: de l’antitrust. Bruxelles semble ne pas comprendre que le monde a changé, que nous ne sommes plus les anciens monopoles historiques depuis longtemps, mais que nous sommes désormais plongés dans un monde ultraconcurrentiel, confrontés à des baisses de prix féroces alors que nous devons investir massivement dans nos réseaux. Dans le transport ­aérien, l’énergie, les télécoms, Bruxelles fait de la concurrence sauvage l’alpha et l’oméga de la politique économique. Cette idéologie a provoqué beaucoup de dégâts.

Cogent affirme qu’Orange refuse d’acheminer son trafic, notamment pour ralentir l’accès à YouTube et favoriser sa propre filiale, DailyMotion.

C’est faux et grotesque. D’abord, il est ridicule de mettre sur un pied d’égalité DailyMotion et YouTube, dont l’audience est dix fois supérieure! D’autre part, que penser de Cogent, dont le modèle économique est basé sur le non-paiement de l’usage des réseaux qu’il utilise massivement alors qu’il s’est développé en acheminant le trafic de Megaupload, site aujourd’hui fermé, dont chacun sait que la légalité est plus que contestable.

Les opérateurs européens sont bon marché. Risquent-ils d’être rachetés par des géants américains?

La politique consumériste à tous crins de Bruxelles affaiblit les opérateurs européens et déprécie leur valorisation boursière. Les trois grands opérateurs européens pèsent moins lourd en Bourse que le seul AT&T. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de voir ­Carlos Slim racheter KPN ou les grands opérateurs américains s’intéresser à des acquisitions à bas prix en Europe. Les États sont encore présents au capital des grands opérateurs et feront barrage à des OPA hostiles. Mais le risque, c’est que les opérateurs, trop affaiblis, ne puissent investir et créer le gisement d’emplois promis par le numérique. Toute la filière numérique est en jeu. Bruxelles a déjà largement fait le jeu des Asiatiques en mettant en œuvre une régulation visant uniquement à baisser les prix et en mettant sous pression les équipementiers et fabricants européens comme Alcatel ou Nokia.

La concurrence a permis une baisse des prix pour le consommateur et stimulé l’innovation. Auriez-vous déployé la 4G si vite sans l’arrivée de Free Mobile?

Regardez les États-Unis, où il y a 80 % de couverture 4G aujourd’hui avec seulement deux opérateurs dominants pour 350 millions d’habitants… Nous aurions bien évidemment développé la 4G en France comme partout en Europe. En revanche, sur la fibre optique, qui est un enjeu capital, les ­opé­rateurs sont trop affaiblis pour investir autant qu’ils le devraient. Or, c’est le grand chantier du ­futur, sur lequel l’Europe est à la traîne alors que les États-Unis et la Chine s’équipent à toute vitesse. Le déploiement de la fibre est évalué à 250 milliards d’euros en ­Europe. Au rythme où l’on va, il y en a pour quatre-vingt-dix ans.

Bruxelles commence à infléchir sa position. Une prise de conscience s’opère?

Neelie Kroes, commissaire au Numérique, appelle de ses vœux un «marché unique des télécoms». C’est bien. Mais cela reste pour l’instant une perspective très ­éloignée. En attendant, on veut commencer une fois de plus par amputer nos ressources, en baissant le prix des appels passés depuis l’étranger (roaming). Cette nouvelle baisse prévue des prix du roaming représenterait une perte sèche pour Orange de 300 millions d’euros de marge. En contrepartie, je ne vois aucune mesure pour stimuler l’investissement.

Concrètement, quelles mesures souhaitez-vous?

Il serait de bon sens de mettre en place un moratoire sur les baisses de prix du roaming afin de faire une étude d’impact sérieuse des précédentes mesures de baisse. Au-delà de ce moratoire, nous réclamons un régulateur unique européen, clé de voûte pour qu’existe une véritable industrie européenne. Il faut réduire le nombre d’opérateurs en Europe, permettre les rapprochements continentaux, car 150 opérateurs pour 28 pays, c’est beaucoup trop. Il faut également s’occuper de certaines distorsions de concurrence, comme sur le câble par exemple. Seuls les réseaux fixes des opérateurs sont régulés, alors que les câblo-opérateurs sont en mesure de passer à la fibre optique parfois avec des subventions ­publiques, sans que les opérateurs tiers aient la possibilité d’accéder à leurs réseaux. Enfin, on attend toujours que la ­Commission ­s’occupe sérieusement de mettre en place des conditions de concurrence équitable, par exemple sur le plan de la fiscalité des acteurs du numérique américain.

 

Stéphane Richard maintenu à la tête d’Orange…. Pour l’instant !

Stéphane Richard maintenu à la tête d’Orange…. Pour l’instant

A l’occasion du Conseil d’administration, qui avait lieu ce lundi après-midi, Stéphane Richard a été reconduit à la tête d’Orange. Le Conseil d’administration « a décidé de renouveler sa pleine confiance à Stéphane Richard pour continuer à relever, avec la même énergie, les nombreux défis d’Orange, dans l’intérêt de l’entreprise, de ses salariés, de ses clients et de ses actionnaires », selon le communiqué.  Le dirigeant, impliqué dans l’affaire Tapie-Largarde, peut rester, tant que la procédure judiciaire n’a pas de conséquence sur ses activités, à la tête d’Orange. C’est ce qu’expliquait en substance le chef de l’Etat dimanche soir. En l’état actuel des choses, rien ne change pour le PDG d’Orange. C’est d’ailleurs le même discours que martèle la direction depuis la semaine dernière.  Le juge n’a pas assorti sa mise en examen d’un contrôle judiciaire. Stéphane Richard peut donc continuer à agir en toute liberté, y compris aller signer des contrats à l’international. D’ailleurs, la direction du groupe a indiqué à BFM Business, ce lundi 17 juin, que d’ici la fin de la semaine, Stéphane Richard doit partir en voyage d’affaire en Malaisie puis en Roumanie. C’est « back to business », lâche un proche. Pour autant sa position risque d’être délicate, pour une simple question d’image. Malgré la présomption d’innocence, l’expression « escroquerie en bande organisée », motif de sa mise en examen, pourrait lui porter préjudice. A écouter un gérant, « ça va être très dur (…) On le cherchera tout le temps sur ce sujet-là, même à l’étranger ».

 

Hollande : Stéphane Richard maintenu chez Orange , pour combien de temps ?

Hollande : Stéphane Richard maintenu chez Orange , pour combien de temps ?

Pour Stéphane Richard, Hollande faiat finalemenet comme pout Cahuzac, il faiat confiance quitte le lâcher quand l’affaire va tourner au vinaigre. Finalemenet une sorte de soutien prêt à enfoncer.  Le président de la République François Hollande a annoncé dimanche que l’Etat donnerait instruction lundi à ses représentants au conseil d’administration d’Orange de voter en faveur d’un maintien de Stéphane Richard à la tête de l’opérateur téléphonique. Expliquant vouloir ne rien faire susceptible de déstabiliser Orange et ses 170.000 salariés, François Hollande a indiqué que Stéphane Richard resterait en fonction aussi longtemps qu’il serait en mesure de diriger l’entreprise, malgré son inculpation dans l’affaire Tapie/Crédit Lyonnais.

Le maintien de Stéphane Richard à la tête d’Orange est posé

Le maintien de Stéphane Richard à la tête d’Orange est posé

Au lendemain de la mise en examen de Stéphane Richard dans l’affaire Tapie, Fleur Pellerin, ministre chargée de l’Économie numérique s’est interrogée ce jeudi matin sur le maintien de l’ancien chef de cabinet de Christine Lagarde à la tête d’Orange.  La question « est posée » a déclaré la ministre au micro de RTL, affirmant que ce sera « aux actionnaires et aux administrateurs de décider (…) dans l’intérêt de l’entreprise uniquement ». « Ce qui prime avant tout, c’est l’entreprise Orange, ce sont les 170.000 salariés. » L’État détient 27% de l’entreprise, et trois administrateurs le représenteront lors du conseil d’administration extraordinaire, « en début de semaine prochaine », destinée à sceller l’avenir de Stéphane Richard dans le groupe. Pour l’heure, aucune décision n’est encore prise de manière définitive assure Fleur Pellerin. « L’État aura une position », précise-t-elle, sans révéler laquelle. « Ce qui est en cause ce n’est pas la façon dont il a dirigé l’entreprise jusqu’à présent », insiste-t-elle. « C’est bien de avoir si la décision qui a été prise le fragilise comme président d’Orange. » Si elle se garde bien d’apporter une réponse, elle rappelle que certains syndicats du groupe estiment « la continuité du management est souhaitable ». Pour Fleur Pellerin, l’affaire de l’arbitrage qui a conclu au versement de 403 millions d’euros en faveur de Bernard Tapie en 2008 est révélatrice d’un « système, mis en place par le précédent pouvoir au cours des dix dernières années ».  Pour preuve, la ministre évoque « le financement libyen » présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, mais aussi l’affaire Bettencourt, dans laquelle l’ancien chef de l’Etat a été mis en examen. Elle revient aussi sur l’affaire des primes de Claude Guéant : lorsqu’il était directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur, l’homme aurait touché des primes issues des « frais de police ». « Choquant », juge Fleur Pellerin. La ministre chargée de l’Économie numérique dénonce des méthodes de « financement illicite » et « d’enrichissement personnel ».

 

Affaire Tapie : le PDG d’Orange, Stéphane Richard mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »

Affaire Tapie : Le PDG d’Orange, Stéphane Richard mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »

Ça se gâte pour l’ancien directeur de cabinet de C.  Lagar rge et ça pourrait aussi concerner d’autres personnalités-y compris Sarkosy- compte tenu du chef d’inculpation. Stéphane Richard, l’actuel PDG d’Orange, a donc été mis en examen ce mercredi après-midi à l’issue de sa présentation à un juge d’instruction. Une mise en examen pour « escroquerie en bande organisée ». Pierre Estoup, l’un des trois juges du tribunal arbitral ayant décidé d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie, avait également été mis en examen pour les mêmes chefs d’inculpation.  Stéphane Richard avait été placé en garde à vue pendant 48 heures dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage dont Bernard Tapie avait bénéficié dans son litige avec le Crédit Lyonnais. Au moment des faits, en 2007, il était le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie et des Finances, l’actuelle patronne du FMI Christine Lagarde.  L’audition de Stéphane Richard par le juge a eu lieu à l’Hôtel-Dieu où Stéphane Richard avait été admis après sa garde à vue en raison de la fatigue. « Il a d’ores et déjà quitté les lieux », a expliqué son porte-parole. Selon lui, Stéphane Richard s’est déclaré « confiant et combatif ». Jean-François Rocchi, l’ancien juge du Consortium de réalisation (CDR) chargé de gérer le passif du Crédit Lyonnais. Sa garde a vue a pris fin mercredi matin. Lui aussi pourrait être mis en examen. Pour le moment, cette mise en examen « n’a pas de conséquence » pour Orange a expliqué le groupe.  »Orange a pris acte de cette décision des juges. La mise en examen de Stéphane Richard dans cette affaire, qui ne nous concerne pas, n’a pas de conséquences sur ses responsabilités actuelles, et il sera à son bureau demain (jeudi) matin », a déclaré le porte-parole.  De son côté, Matignon a expliqué que le conseil d’administration d’Orange se réunira « dans les prochains jours » pour « faire le point » et « décider des conséquences à tirer » de cette mise en examen. Toujours selon les services du Premier ministre « à travers ses administrateurs, l’État fera alors valoir sa position en tant qu’actionnaire ». Pas de précision, toutefois, sur la position de l’État. Avant que cette mise en examen ne soit décidée, Arnaud Montebourg avait toutefois déclaré au quotidien Le Monde qu’il serait « difficile » à un Stéphane Richard mis en examen « de rester ». Le ministre du Redressement productif avait ensuite démenti avoir tenu ces propos. 

 

Affaire Tapie : Stéphane Richard envoyé devant les juges

Affaire Tapie : Stéphane Richard envoyé devant les  juges

Il fallait s’y attendre Le patron d’Orange est coincé, ou bien il avoue avoir agi seul et il est alors coupable de négligence ou bien il a reçu des ordres de l’Elysée et il est complice. Le patron d’Orange Stéphane Richard va donc être présenté aux juges d’instruction ce mercredi 12 juin. Il sera entendu dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage ayant mis fin au litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.  Stéphane Richard, patron d’Orange, et Jean-François Rocchi, ex-président du Consortium de réalisation (CDR) vont être présentés ce mercredi 12 juin aux juges d’instruction chargés de l’enquête sur l’arbitrage ayant mis fin au litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais en vue d’une possible mise en examen. L’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, quand elle était ministre de l’Economie, et l’ancien dirigeant de la structure chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais étaient entendus depuis lundi matin en garde à vue sur leur rôle dans la décision de recourir à cet arbitrage. Cette garde à vue s’est achevée ce mercredi matin 12 juin.

Arbitrage Tapie: l’étau se resserre autour de Stéphane Richard

Arbitrage Tapie: l’étau se resserre autour de  Stéphane Richard

Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de  Lagarde va devoir choisir sa ligne de défense, ou bien le ministère des finances a décidé seul de l’arbitrage et il est alors responsable comme Lagarde ou bien c’est l’Elysée qui a transmis les instructions ; dans les deux cas sa position est particulièrement délicate ; l’enjeu c’est, outre la variété sur  scandale d’Etat (45 millions pour le seul préjudice moral à Tapie) c’est aussi le maintien de Stéphane Richard à la tête de Orange. L’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, va livrer lundi à la police ses explications sur son rôle et la responsabilité du ministère de l’Economie dans la décision de recourir en 2007 à un arbitrage pour mettre fin au contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Les juges d’instruction du pôle financier de Paris enquêtent sur l’arbitrage qui a permis à l’homme d’affaires d’obtenir en juillet 2008 403 millions d’euros pour solder le litige sur la vente d’Adidas.  Ils cherchent à savoir si cet arbitrage a été entaché d’irrégularité et s’attachent pour cela à démonter la chaine de prises de décision ayant conduit au choix de recourir à un tribunal privé. Ils étudient en particulier le mode de désignation des arbitres et la décision du gouvernement de ne pas contester cet arbitrage malgré des soupçons d’irrégularité.  M. Richard, patron de l’opérateur Orange, devrait être entendu en détail sur le rôle de Bercy et de l’Elysée.  Il n’y a eu « ni ordre, ni instruction, ni pression particulière » de l’Elysée pour aller à l’arbitrage, a affirmé à plusieurs reprises à l’AFP l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, l’actuelle patronne du FMI, qui était ministre de l’Economie à l’époque.  Selon le Canard Enchaîné, M Richard a soutenu le contraire au journal satirique, évoquant une « instruction » transmise par Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, lors d’une réunion en 2007 avec lui-même et Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation (CDR), la structure chargée de solder le passif du Crédit lyonnais.  M. Rocchi doit également être entendu lundi par les policiers, selon une source proche de l’enquête, tout comme devrait l’être Bernard Scemama, président à l’époque des faits de l’EPFR, l’établissement qui exerçait la tutelle du CDR.  Cette audition intervient à un moment crucial dans l’enquête des juges qui ont récemment mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » l’un des trois juges du tribunal arbitral, Pierre Estoup.  Concernant M. Richard, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a été cité par Le Monde comme ayant déclaré que le patron d’Orange devrait démissionner de son poste s’il était mis en examen. Le ministre a démenti avoir tenu ces propos qualifiés de « choquant » dimanche par la présidente du Medef Laurence Parisot.  Sur la prise de décision concernant l’arbitrage, M. Richard a confirmé à l’AFP une « réunion de validation » avec M. Guéant, mais affirmé que l’idée émanait des liquidateurs des sociétés de Bernard Tapie et avait été relayée par M. Rocchi. Lors de la rencontre, « il est apparu clairement que la solution de l’arbitrage était validée par le président de la République (Nicolas Sarkozy) qui n’en a jamais fait mystère », a-t-il dit.  Depuis 2008, Christine Lagarde a toujours revendiqué la responsabilité de l’arbitrage et la décision de renoncer à en demander l’annulation. Elle a été placée récemment sous le statut de témoin assisté dans l’enquête la visant conduite par la Cour de justice de la République.

 




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