Archive pour le Tag 'statu'

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Taux d’intérêt : hausse aux États-Unis, baisse en Chine et statu quo en Europe

Taux d’intérêt : hausse aux États-Unis, baisse en Chine et statu quo en Europe

Le moins que l’on puisse constater c’est que le débat est loin d’être clos sur la nécessité ou pas de procéder à une augmentation des taux d’intérêt suite à la flambée de l’inflation un peu partout dans le monde. La banque fédérale américaine a tranché sur ce sujet et prévoit au cours de l’année 2022 un relèvement à trois reprises d’un quart de points. En Chine compte tenu du tassement net de l’économie, c’est plutôt l’inverse la banque centrale baisse ses taux d’intérêt pour soutenir la croissance. Dans l’Union européenne,  la question est encore loin d’être traitée. Et pour éviter d’affronter le problème, en se réfugie derrière le concept d’inflation temporaire alors qu’on sait très bien que cette  inflation est notamment alimentée par l’explosion du prix des matières premières, de l’énergie et des coûts logistiques.

À moins d’un écroulement mondial de la croissance, on voit mal comment cette inflation pourrait reculer. Le débat n’est pas seulement financier il est également économique les économistes orthodoxes notamment allemands souhaiteraient un relèvement des taux d’intérêt tandis que d’autres pays notamment la France entendent  privilégier la croissance et ne veulent pas d’augmentation des taux de base qui serait nuisible à l’activité mais aussi au déficit budgétaire. Reste que le marché pourrait bien imposer un relèvement déjà constaté sur les taux longs.Quand Washington envisage une remontée des taux, la Chine abaisse les siens pour soutenir son économie

La Banque centrale chinoise a abaissé jeudi pour la seconde fois en deux mois l’un de ses taux d’intérêt de référence, une mesure destinée à soutenir l’économie dans un contexte d’essoufflement de la reprise. L’économie chinoise est en effet confrontée à une contraction de la demande et à des tensions sur les chaînes d’approvisionnement.

Alors que de nombreux pays ont déjà commencé à remonter leurs taux ou envisagent de le faire pour lutter contre l’inflation, la Chine fait le chemin inverse. La Banque centrale chinoise a en effet abaissé pour la seconde fois en l’espace d’un mois l’un de ses taux d’intérêt de référence, une mesure destinée à soutenir l’économie dans un contexte d’essoufflement de la reprise. Objectif : réduire les taux d’emprunt pour favoriser notamment la demande et les investissements. L’économie chinoise est en effet confrontée à une contraction de la demande, et à des tensions sur les chaînes d’approvisionnement.

 

 

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Marchés : statu quo avec une perspective au plus tard

Marchés : statu quo avec une perspective au plus tard

Les opérateurs espéraient bien une annonce de la banque centrale américaine concernant une baisse des taux. Une baisse par ailleurs souhaité par le président américain. Certes la dynamique économique s’est un peu tassé aux États-Unis mais elle ne semble pas encore justifier d’opérations monétaires significatives comme la baisse des taux. Finalement la plus grande partie des acteurs s’attendent un statu quo mais espèrent  surtout une annonce pour le second semestre. Une annonce qui serait à éclairer  le paysage économique. Un paysage économique pour l’instant plutôt embrouillé d’une part par des négociations entre les États-Unis et la Chine qui ne progressent  guère et maintenant le risque de conflit avec l’Iran dont la première conséquence sera sans doute le renchérissement du pétrole un moment où précisément la croissance internationale se tasse. Les marchés auraient bien besoin de signes positifs. Pas sûr qu’ils obtiennent de la part de la banque centrale américaine, pas davantage que du côté du président des États-Unis déjà engagé dans une campagne électorale qui sera marquée par une nouvelle phase du discours protectionniste. La banque centrale américaine devrait certes prolonger le statu quo sur les taux mais les marchés attendent des précisions sur les perspectives économiques et surtout sur la possibilité d’une baisse prochaine de taux face aux tensions commerciales et aux signes de ralentissement économique.

“La Fed se trouve face à une situation très délicate”, estime Emmanuel Auboyneau, gérant associé d’Amplegest. “D’un côté la pression des marchés pour une baisse des taux directeurs est de plus en plus forte. (…) D’un autre côté les chiffres actuels de l’économie américaine ne justifient pas encore une baisse des taux courts. Aux Etats-Unis, l’indice “Empire State” d’activité manufacturière dans la région de New York a chuté à -8,6 en juin contre 17,8 en mai, avec une chute des entrées de commandes. L’indice NAHB de confiance des professionnels du secteur de l’immobilier a accusé un tassement inattendu en juin à 64.Le dollar est en légère baisse face à un panier de devises de référence après l’indice “Empire State” mais il reste proche du plus haut de deux semaines atteint en début de séance. L’euro remonte à 1,1228 dollar après être tombé à 1,1205; il était tombé vendredi à 1,1200 dollar pour la première fois depuis le 3 juin. La livre sterling, elle, a touché un plus bas de cinq mois et demi face au dollar comme face à l’euro, la perspective de voir l’ex-maire de Londres Boris Johnson succéder à Theresa May à la tête du gouvernement britannique ravivant la crainte d’un Brexit “dur”.

Chômage : quasi statu quo

Chômage : quasi statu quo

9,1 au second  trimestre au lieu de 9,2 pour le premier. Pour la ministre du travail le bilan serait positif. Autant dire que le niveau du chômage ne change pas car l’évolution se situe dans l’épaisseur du trait sans parler des biais statistiques. De ce point de vue, il n’y a pas de miracle car depuis le début d’année la croissance est pratiquement à plat. On voit donc mal comment on pourrait obtenir une modification positive substantielle du chômage sans augmentation de l’activité générale. Or cette activité générale repose essentiellement sur la consommation des ménages, elle-même atone du fait de la baisse du pouvoir d’achat découlant à la fois notamment de la hausse du pétrole mais aussi de la hausse de la fiscalité.  Finalement le bilan du gouvernement en matière de chômage comme en matière de croissance constitue un relatif échec. On peut toujours se rassurer comme le fait le ministre du travail avec des comparaisons sur des queues de cerises. Des évolutions officielles très marginales quand on sait par ailleurs que près d’un million et demi de personnes sont hors statistiques puisque ne recherchant plus de travail Ainsi Par rapport à la même période l’an passé, le taux de chômage marque ainsi un recul de 0,3 point. «En France métropolitaine, le nombre de chômeurs baisse de 48.000, à 2,5 millions de personnes», détaillent les statisticiens. «Le taux de chômage diminue ainsi de 0,2 point sur le trimestre (après +0,3 point au premier trimestre), à 8,7 % de la population active». Les jeunes sont ceux qui bénéficient, en apparence, le plus de cette tendance. Le taux de chômage des 15-24 ans, a en effet baissé de 0,7 point par rapport au trimestre précédent, et de 2,6 points sur un an. Au total, 554.000 jeunes sont au chômage. Les seniors, âgés de 50 ans ou plus, voient leur situation inchangée, leur taux restant stable à 6,3%.

Dans le détail, le taux de chômage de longue durée reste stable. Un million d’individus déclarent en effet rechercher un emploi depuis un an, au moins, soit 3,6% de la population active. Sur un an, ce taux marque tout de même une diminution de 0,4 point. Le nombre de personnes constituant le «halo du chômage» [NDLR: les personnes souhaitant travailler mais qui ne sont pas recensées car elles ne cherchent pas activement un emploi ou ne sont pas disponibles dans l'immédiat, car malade, par exemple] diminue de 19.000 entre le premier et le deuxième trimestre, à 1,5 million d’individus, note l’Insee.

Par ailleurs, le taux de personnes en sous-emploi, c’est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, a aussi légèrement baissé (-0,1%), à 5,9% au 2e trimestre. Il diminue de 0,2 point sur un an. Il s’agit, pour l’essentiel, de travailleurs à temps partiel subi.

BCE : le statu quo jusqu’à septembre

BCE : le statu quo jusqu’à septembre

 

 

Aujourd’hui doit s’exprimer le président de la BCE sur l’évolution de la politique monétaire. On ne s’attend cependant pas à de grands changements notamment concernant un relèvement des taux qui sera sans doute reporté à septembre voire au-delà. En cause,  la fragilité de la reprise, aussi une inflation très faible sur un rythme de 1,3 % au lieu de 2 % espérés. Une faible infraction qui témoigne des c certitudes quant à l’ampleur de la reprise économique ;  de la même manière on n’attend pas une annonce spectaculaire concernant  le plan de rachat d’actifs encore nécessaire sans doute pendant des mois pour soutenir la croissance un peu trop faiblarde. Aucun changement concret n’est attendu, Tous les mois, la BCE acquiert actuellement 60 milliards d’euros de titres. Le programme arrive à échéance à la fin 2017. Le patron de la BCE sait qu’il marche sur des œufs. Fin juin, il avait provoqué une mini-panique en semblant se montrer plus confiant sur la reprise à venir de l’inflation. Les marchés avaient décelé dans ses propos le signe d’une sortie plus rapide qu’anticipé jusqu’ici de la politique ultra-accommodante. Cette réaction « lui a rappelé à quel point la frontière entre préparer les marchés et les induire en erreur est mince », souligne Carsten Brzeski, économiste en chef chez ING-diba. Le président de la BCE devra sans doute se montrer très prudent car une annonce éventuelle pour les mois à venir d’un durcissement de sa politique monétaire serait susceptible de peser de manière négative sur le moral des acteurs économiques Pour la plupart des économistes, la BCE attendra sa réunion du mois de septembre avant d’en dévoiler plus sur ses intentions concrètes concernant le programme de « QE ». « Nous prévoyons une réduction du rythme des achats de 10 milliards d’euros par mois à partir de janvier 2018, avec une fin programmée des achats à la fin juin », indique Jennifer McKeown, de Capital Economics. Les économistes n’attendent en revanche aucun mouvement sur les taux avant très longtemps. Le principal taux est à zéro et celui sur les dépôts à -0,40%. La BCE a déjà indiqué qu’un durcissement des conditions du crédit n’interviendrait que bien après la fin du programme de « QE ». D’autres banques centrales ont laissé passer six mois après la fin du programme de QE avant de relever leur taux, ce qui suggère que le BCE ne toucherait pas aux siens avant la fin 2018

Allocations familiales : statu quo pour 2015

Allocations  familiales : statu quo pour 2015

Finalement on ne touchera presque pas aux allocations familiales en 205. Le groupe socialiste de l’Assemblée et le gouvernement sont parvenus mardi à un accord sur les économies à réaliser en matière de prestations familiales en 2015 sans remettre en cause le principe d’universalité des allocations familiales. « Un bon compromis a été trouvé entre le groupe PS et le gouvernement » dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015, a déclaré mardi le député socialiste Gérard Bapt, rapporteur de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée. Le gouvernement proposait de réformer certaines prestations familiales afin de réaliser 700 millions d’euros d’économies. « L’équilibre des comptes ne sera bougé qu’à la marge tout en conservant l’ensemble des prestations sociales acquises aux familles qui à l’heure actuelle en jouissent », dit Gérard Bapt. Les allocations familiales ne sont modulées qu’à la marge avec le recul de 14 à 15 ans de l’ouverture de la majoration qui sera réservée aux familles situées en dessous du plafond de ressources de la Page (prestation d’accueil du jeune enfant). Pour ce dernier, « il y a donc une harmonisation en ce qui concerne le plafond de ressources mais le principe de l’universalité de l’allocation familiale n’est pas touché », a expliqué Gérard Bapt. Selon lui, les prestations sociales aux familles vont continuer à augmenter en 2015 malgré ces mesures d’économies. « On est toujours sur 580 millions d’économies sur les prestations sociales familiales proprement dites étant donné qu’on ne touche pas à l’acquis de la revalorisation d’un certain nombre de minimas dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté », a poursuivi le rapporteur. Une série d’amendements traduisant ce compromis seront déposés mardi soir à la commission des Affaires sociales. Une fois adoptés, ils devront faire l’objet d’un nouvel examen la semaine prochaine dans le cadre du débat en séance publique du PLFSS pour 2015.




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