Archive pour le Tag 'statu quo'

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Pétrole: statu quo, gel ou baisse ?

Pétrole: statu quo, gel ou baisse ?  

 

Une nouvelle fois les producteurs de pétrole vont tenter de se mettre d’accord sur une stratégie mais compte tenu des positions assez divergentes des un et des autres il n’est pas certain qu’ils parviennent à une position commune. Pour résumer,  il y a des partisans d’un statut quo, parmi cela : ceux qui ont un besoin urgent de compenser par le volume la baisse des prix eu égard à la situation financière particulièrement délicate. On trouve ensuite les partisans d’un gel de la production au niveau actuel ; une position qui semblait faire l’objet d’un accord lors de la précédente réunion de l’OPEP. Enfin ceux qui veulent une réduction drastique de 4 à 5 % pour faire remonter les cours. Finalement compte tenu de ces divergences on pourrait s’orienter vers une sorte de gel qui ne changerait pas grand chose à la situation actuelle eu égard au tassement de la croissance de l’économie mondiale en 2017.  Trois sources au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont déclaré à Reuters que les experts réunis à Vienne avaient décidé mardi de recommander, en vue de la réunion ministérielle du 30 novembre, la proposition algérienne d’une diminution de 4% à 4,5% de la production. Mais ces sources ont ajouté que les représentants de l’Irak et de l’Iran, ainsi que ceux de l’Indonésie, avaient exprimé des réserves sur leur contribution à cet effort de limitation de l’offre. En septembre, l’OPEP s’était entendue sur une réduction pour parvenir à une production comprise entre 32,5 millions et 33 millions de bpj, alors que les dernières estimations du cartel faisaient état d’une production de 33,8 millions de bpj. L’Iran, dont la production a été pénalisée par les sanctions occidentales et qui veut désormais gagner des parts de marché, et l’Irak souhaitent bénéficier d’exemptions. Le ministre des Affaires étrangères irakien a déclaré mardi à Budapest que l’OPEP devrait permettre à l’Irak de continuer à augmenter sa production sans restriction. La Russie, qui n’est pas membre de l’OPEP, prône elle un gel plutôt qu’une baisse de la production, a indiqué un délégué de l’organisation. « Cela rend plus difficile pour l’OPEP de parvenir toute seule à rééquilibrer le marché et à faire remonter les prix », a dit la source.

FED : pour le statu quo sur les taux

FED : pour le statu quo sur les taux

La menace récurrente de la FED de remonter les taux devient de plus en plus virtuelle. Une nouvelle fois la banque centrale américaine a décidé de  maintenir à 0,25 % son principal taux directeur. Certes la situation de l’emploi s’est nettement améliorée ces derniers temps mais des incertitudes planent sur l’évolution de la croissance mondiale. . . Globalement l’économie mondiale s’inscrit à peine dans ses tendances de long terme et les États-Unis se situent par exemple en dessous. Pour parler clair la plupart des pays développés enregistreront une croissance située entre 1,5 et à peine 2 %. La croissance mondiale elle ne dépassera pas 3 %. La dynamique de croissance reste globalement stable dans la zone OCDE avec l’apparition de signes de stabilisation de la croissance aux Etats-Unis, selon les données publiées mercredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité, suggèrent également des perspectives plutôt positives pour les principales économies émergentes, comme dans la publication du mois de mai. L’indicateur pour la zone OCDE dans son ensemble s’est établi à 99,6 en avril, comme en mars, proche du seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. Les indicateurs des seuls pays du G7 et de la zone euro, stables par rapport au mois précédent à 99,4 et 100,4 respectivement, signalent aussi une dynamique de croissance stable. Avec un indice à 98,8 pour le troisième mois consécutif, les Etats-Unis voient apparaître des signes de stabilisation de la croissance, alors que les indicateurs publiés le mois dernier dénotaient encore un infléchissement de la croissance.

Statu quo sur les taux américains

Statu quo sur les taux américains

La FED ne va certainement procéder à une augmentation au moment où la croissance semble ralentir en raison notamment de la hausse du dollar. La banque centrale américaine (Fed) conclut mercredi une réunion de politique monétaire de deux jours, qui, , ne devrait pas déboucher sur une hausse des taux d’intérêt directeurs. La vaste majorité des analystes estime qu’avant de relever les taux, la Fed devrait attendre d’en savoir un peu plus sur l’état de l’économie américaine face au ralentissement à l’étranger, notamment en Chine, et à l’appréciation du dollar. Quelque 95% des 41 économistes interrogés par la chaîne d’information financière CNBC pensent que la Réserve fédérale va encore opter mercredi pour le statu quo monétaire alors que les taux sont proches de zéro depuis la crise financière fin 2008. A noter que Les derniers chiffres de créations d’emplois pour septembre ont été décevants et ne militent pas pour un relèvement des taux.

 

Foot -montée descente ligue 1: statu quo décidé par le conseil d’Etat mais le conflit persiste

Foot : montée descente : statu quo décidé par le conseil d’Etat mais le conflit persiste

Il n’y aura pas de changement pour les montées en première division pro cette année suite à la décision du conseil d’État. Pour autant le conflit persiste entre la ligue de football professionnel et la fédération. L’enjeu n’est pas seulement le problème de la montée et de la descente en ligue 1(  2 ou 3 clubs) mais d’une manière plus générale de  la volonté qu’ont les grands clubs professionnels de tenir une place plus importante dans l’organisation du football du pays. Il s’agit en particulier d’obtenir une meilleure répartition à leur profit des moyens financiers notamment des droits de télévision. Les clubs pros de première division souhaitent un renforcement de leurs moyens financiers et une stabilité de ceux-ci pour mieux garantir l’avenir de leurs investissements. Il faut bien reconnaître que les meilleurs joueurs français désertent le championnat pour partir à l’étranger essentiellement pour des motifs financiers. Pour rééquilibrer leur trésorerie les clubs n’ont d’autre solution que de vendre chaque année leurs meilleurs éléments. Du coup le niveau de la ligue 1 ne cesse de s’affaiblir en comparaison des autres pays. On peut considérer à juste titre que les joueurs professionnels sont beaucoup trop payés mais c’est l’environnement européen, voire au-delà,  qui tire les salaires et provoque le déséquilibre financier des clubs professionnels français. Enfin la mauvaise image de la ligue 1 attire peu les investisseurs français ou étrangers. Le juge des référés du Conseil d’Etat a donc rejeté la requête pour «défaut d’urgence». Cette décision en référé n’est qu’une première étape de la bataille judiciaire qui s’est engagée entre LFP et FFF. Si aucune partie ne se désiste, un jugement sur le fond devra intervenir dans trois à cinq mois, soit entre novembre 2015 et janvier 2016. «Jusqu’à ce que le Conseil d’Etat se prononce sur le fond de l’affaire, la décision de la Fédération s’applique», note le Conseil d’Etat. : Frédéric Thiriez, soutenu par dix-huit clubs de Ligue 1, dont le PSG, n’a pas l’intention de stopper son combat. «Le Conseil d’Etat n’a pas voulu statuer en urgence. C’est dommage car l’incertitude demeure, mais c’est ainsi. L’affaire sera donc jugée plus tard sur le fond. Ce n’est que partie remise», prévient le président de la LFP dans un communiqué.

BCE : statu quo et avertissement à la France

BCE : statu quo et avertissement à la France

C’était prévu,  la BCE a décidé de ne rien décider sauf si un jour… peut-être. Même sur le risque de déflation «  ça ira mieux en 2016 » ! Avec en plus un avertissement à la France sur ses déficits. Bref une réunion pour rien qui ne résoudra pas l’atonie de la croissance en Europe et qui n’empêchera pas la France de renégocier ses déficits avec une commission affaiblie par la proximité des élections européennes qui vont sans doute changer la donne. Comme l’anticipait la grande majorité des économistes, la Banque centrale européenne n’est pas passée à l’action, ce jeudi 3 avril. Elle ainsi décidé de maintenir ses taux directeurs à leur niveau actuel (soit 0,25% pour le principal). Néanmoins, lors de sa conférence, le président de l’institution européenne, Mario Draghi a tenté de rassurer les esprits. Evoquant l’inflation extrêmement basse en zone euro, il a indiqué que les prix devraient se redresser en avril, avant de progressivement remonter et se rapprocher des 2%, fin 2016. Surtout, Mario Draghi a donné plusieurs signes de nature à contenter les marchés, qui attendent que la BCE muscle son action. Il a ainsi révélé que la BCE n’exclut pas de « nouvelles mesures non conventionnelles » et que son conseil des gouverneurs « est unanime sur son engagement à utiliser tous les instruments non-conventionnels dans le respect de son mandat ». Le but: « faire face de façon efficace aux risques d’une période trop prolongée de faible inflation », a-t-il rappelé. Autrement dit: éviter que la baisse des prix envahisse la zone euro.  Il a surtout affirmé qu’ »un assouplissement de la politique monétaire de la BCE » n’était pas à exclure et a même révélé qu’ « un assouplissement quantitatif (un rachat d’actifs sur les marchés, ndlr) » a été discuté au sein du conseil des gouverneurs. Il a précisé que cette option devra tenir compte des particularités des canaux de transmission de la BCE, qui transmet sa politique monétaire via le système bancaire. « L’effet final de [cet assouplissement] dépendra de l’état de santé des banques », a-t-il ainsi poursuivi. La mesure portera sur de la dette privée, a-t-il également indiqué. Autre déclaration importante, Mario Draghi a fait savoir que « nous allons suivre de très près les risques en matière d’évolution des taux », ajoutant également que l’évolution du taux de change prenait « une place de plus en plus importante » dans l’analyse économique de la Banque centrale européenne.  Autre annonce, et non des moindres, Mario Draghi a adressé un important avertissement à la France. Interrogé sur cette dernière, Mario Draghi, a alors déclaré qu’il est important que « les grands pays s’en tiennent aux règles budgétaires » ajoutant qu’ »affaiblir les règles convenues affaiblit la confiance ». Des propos qui sonnent comme une importante mise en garde alors que ce jeudi matin, le ministre des Finances Michel Sapin a fait comprendre qu’il négocierait un nouveau délai avec Bruxelles pour ramener le déficit sous les 3% de PIB.

 

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