Archive pour le Tag 'statu quo'

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Taux: Statu quo aussi pour la Banque d’Angleterre

Taux: Statu quo aussi pour la Banque d’Angleterre

Les banques centrales ont tellement relevé les taux pour combattre l’inflation que désormais on craint la quasi stagnation voir la dépression économique. Du coup au vu des perspectives de croissance bien peu optimistes, la plupart des grandes banques centrales ont décidé de figer les taux pour l’instant. C’est aussi le cas de la Banque centrale d’Angleterre qui en quelque sorte suit également les orientations de la Banque centrale européenne et de la Banque centrale américaine.

Au Royaume-Uni, l’inflation a stagné à 6,7% sur un an en septembre, voyant sa baisse enrayée par le prix des carburants. Si l’inflation britannique est redescendue du pic de 11,1% atteint octobre 2022 avec la flambée des prix de l’énergie, elle reste la plus élevé des pays du G7 (France, Japon, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Italie, Royaume-Uni).

L’autorité monétaire britannique prévoit désormais que la croissance britannique sera plate en 2024 (là où elle prévoyait en août que le Produit Intérieur Brut grimperait de 0,5%), et de 0,25% en 2025. Le PIB britannique avait précédemment grimpé de 0,3% entre janvier et mars, puis de 0,2% entre avril et juin. La BoE estime désormais qu’il a stagné au troisième trimestre, là où elle s’attendait en septembre à une croissance de 0,1% sur la période.

La Banque centrale britannique a décidé de poursuivre la pause amorcée en septembre dans le relèvement de ses taux ce jeudi. Le taux directeur reste ainsi inchangé à 5,25%, malgré une inflation persistante.

Les autorités monétaires sont en effet confrontées à un contexte économique morose, plusieurs indicateurs suggérant que l’économie britannique est désormais menacée par une récession et pourrait au mieux stagner dans les années à venir. Pour rappel, la banque centrale britannique avait déjà choisi en septembre d’interrompre un cycle de 14 tours de vis consécutifs, en laissant son taux directeur inchangé à 5,25%, son plus haut niveau depuis début 2008.

La FED et taux: statu quo

La FED et taux: statu quo

Comme c’était prévisible la banque centrale américaine a décidé de faire une pause concernant les taux. L’objectif est de ne pas refroidir par trop une croissance jusque-là encore satisfaisante. À l’inverse de la banque centrale européenne qui depuis le début de l’inflation s’aligne sur la Fed mais qui finalement plonge l’économie de l’union européenne dans le rouge.

Le maintien à un très haut niveau des taux constitue cependant un handicap sérieux pour une croissance qui a des difficultés à se financer. Les banques centrales auront peut-être pour finir raison de l’inflation mais en tuant l’activité. De quoi s’interroger sur la pertinence de la politique monétaire.

La banque centrale américaine (FED) n’a donc pas touché à ses taux directeurs. L’institution a annoncé, ce mercredi, qu’elle les maintenait à leur niveau actuel de 5,25 à 5,50%, pour la deuxième fois d’affilée. Elle précise qu’elle veut observer l’évolution de l’économie, ainsi que « les effets cumulés » des 11 hausses de taux effectuées depuis mars 2022.

Cette décision était attendue et avait d’ailleurs été anticipée par les marchés financiers, avec des Bourses mondiales en hausse. Elle suit celle de la Banque centrale européenne, qui a annoncé la semaine dernière un maintien de ses taux directeurs entre 4% et 4,75%. Ce qui était une première depuis juillet 2022.

BCE et taux: Statu quo mais à très haut niveau

BCE et taux: Statu quo mais à très haut niveau

Comme il fallait s’y attendre, la BCE n’envisage pas pour le court terme voire le moyen terme une baisse des taux. De quoi inquiéter les milieux économiques car l’argent cher pose de redoutables questions de trésorerie et de compétitivité. Inversement, on pourra peut-être se réjouir que la banque centrale européenne n’ait pas envisagée non plus une nouvelle étape de hausse des taux de l’argent. En cela , elle suit finalement la stratégie monétaire de la banque centrale américaine. Avec une différence toutefois car le suivisme de la BCE conduit un refroidissement beaucoup plus ample de la croissance qu’outre atlantique. En clair le très haut niveau des principaux taux directeurs est en train de tuer l’économie en Europe.

La Banque centrale européenne (BCE) a donc opté pour le statu quo sur sa politique monétaire, maintenant ses taux inchangés pour la première fois depuis quinze mois, lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs délocalisée à Athènes, jeudi. Le taux de dépôt reste donc à 4 %, niveau atteint mi-septembre après dix hausses consécutives. Une décision de ne rien faire prise à l’unanimité, alors que la dernière hausse de taux avait été âprement débattue parmi les vingt-six membres du Conseil des gouverneurs.

La BCE cette fois estime le niveau atteint en septembre suffisamment restrictif pour assurer la transmission de la politique monétaire à l’économie. À savoir, faire baisser l’inflation en augmentant le coût du loyer de l’argent, ce qui réduit l’investissement et la demande.
Conséquence indirecte de cette action, l’économie de la zone euro est « atone » et « devrait rester faible jusqu’à la fin de l’année », selon Christine Lagarde, présidente de la BCE. Sans parler évidemment des risques géopolitiques en particulier sur le prix de l’énergie

BCE et taux : Statu quo pour ne pas finir de tuer l’économie

BCE et taux : Statu quo pour ne pas finir de tuer l’économie

La Banque centrale européenne comme d’ailleurs les autres banques centrales notamment la Fed pourrait bien faire une pause en matière d’évolution des taux d’intérêt. En cause, le contenu même de la politique monétaire. D’après l’orthodoxie monétaire le relèvement régulier des taux devait mettre fin à l’inflation. En vérité l’inflation certes en recul mais les prix continuent de progresser. De sorte qu’on cumule à la fois les deux inconvénients , un coup de l’argent particulièrement excessif et une économie qui ralentit dangereusement vers la stagnation.

En septembre et pour la dixième fois consécutive depuis juillet 2022, la BCE avait relevé tous ses taux directeurs de 0,25 point, s’établissant sur une fourchette entre 4% et 4,75%.

La présidente de l’institution, Christine Lagarde, avait alors refusé de dire si le « pic » avait été atteint dans cette trajectoire de hausse des taux sans précédent. Mais elle avait laissé entendre que le cycle touchait à sa fin. Elle a même réitéré dans une récente interview que le niveau des taux est désormais tel que, « maintenus pendant une période suffisamment longue », ils contribueront « de manière décisive » au retour « le plus tôt » possible de l’inflation à l’objectif de 2%.

Les données économiques maussades publiées ces dernières semaines plaident en effet pour laisser les taux inchangés, avec une activité faible qui pointe vers une contraction du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au troisième trimestre. L’inflation a de son côté baisse mais pas les prix.

S’y ajoutent évidemment les risques géopolitiques avec un embrasement au Moyen-Orient qui pourrait faire flamber le pétrole et redonner vigueur à l’inflation.

François Villeroy de Galhau, fidèle comme d’habitude à l’orthodoxie financière, a réaffirmé la semaine dernière que, selon lui, la BCE devrait maintenir son taux directeur à son niveau actuel aussi longtemps que nécessaire. La baisse des taux n’est donc pas pour demain Il n’est pas envisageable certainement avant la fin de 2024.

Économie–Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

Économie–Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.La BCE, de son côté qui ne peut se couper sans danger de la banque américaine devrait elle aussi geler la perspective d’une nouvelle hausse des taux d’autant que les perspectives économiques sont plus mauvaises que celle des États-Unis

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

États-Unis : statu quo des taux ?

Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

Le statu quo scolaire : une défense de castes 

Le statu quo scolaire : une défense de castes 

Par François Dubet , Sociologue, dans le Monde

Un article intéressant mais qui fait l’impasse sur d’autres facteurs explicatifs de la faiblesse du niveau scolaire des élèves français dans les classements internationaux. NDLR

Personne ne peut plus ignorer que l’école française est plus inégalitaire que ce que supposerait le seul impact des inégalités sociales sur les performances scolaires. Contre nos convictions les plus affirmées, et malgré l’engagement des enseignants, l’école française en rajoute aux inégalités sociales. De la même manière, notre école est parmi les plus reproductrices : la position sociale des parents y détermine plus qu’ailleurs les parcours scolaires des élèves.

L’explication de cette singularité n’est pas simple, mais une chose est sûre : les collèges et les lycées français sont particulièrement ségrégués. Cela signifie que les établissements les plus favorisés, d’une part, et les moins favorisés, d’autre part, participent d’un séparatisme scolaire accentuant fortement le seul jeu des inégalités sociales. A terme, derrière le décor de l’école républicaine, les élèves les plus favorisés se regroupent pendant que les moins favorisés d’entre eux sont contraints de rester ensemble.

Les mécanismes de ces ségrégations sont parfaitement documentés et personne ne les conteste vraiment. D’abord, la carte scolaire reproduit très largement la répartition spatiale des inégalités. Ensuite, par les jeux des dérogations et, plus encore, par la présence des écoles privées, les familles les plus informées et les plus riches choisissent les meilleurs établissements et fuient ceux qui leur semblent trop populaires. Les seules inégalités spatiales sont ainsi redoublées par les choix des familles les plus favorisées.

Grâce à l’Indice de position sociale des établissements, auquel chacun peut accéder, on voit bien que le séparatisme scolaire est d’abord une affaire de « riches », financièrement et culturellement, pendant que les plus « pauvres » sont contraints d’aller dans des établissements de moins en moins favorisés. Les quelques établissements privés relativement populaires ne donnent pas le change : dans les grandes villes notamment, ils regroupent massivement les élèves venus de familles très favorisées. Ils participent activement d’un séparatisme qu’il est de bon ton de présenter comme une menace, sauf quand il s’agit du séparatisme des plus riches.

Cette ségrégation scolaire pose deux grands types de problèmes. D’abord, elle creuse les inégalités scolaires dans la mesure où le mode de regroupement des élèves accentue ces inégalités : ensemble, les meilleurs élèves sont un peu meilleurs ; ensemble, les moins bons sont très sensiblement moins bons.

Nucléaire : pas de statu quo !!! (De Rugy)

Nucléaire : pas de  statu quo !!! (De Rugy)

 

Une déclaration de de RuGY nouveau ministre de la transition écologique qui ressemble à une pétition de PRINCIPE. Deux rugy affirment avoir quelques idées sur la question ! Ce qui est heureux pour un ministre DE L’ENVIRONNEMENT. Mais rien DE REELLEMENT NOUVEAU, comme HULOT (ER et Ségolène Royal avant),   il affirme qu’il serait nécessaire de fermer des centrales nucléaires anciennes EN PLUS DE FESSENHEIM. Il emet des réserves sur la filière EPR en attendant qu’elle fasse la démonstration DE SON EFFICACITE. Bref du rugy  dans le texte qui dit tout et le contraire et qui pour l’instant parle dans le vide tant que Macon n’aura pas décidé de la part du nucléaire et du développemende la filière EPR. De Rugy reprend aussi à son compte une éventuelle modification de la structure EDF mais sans trop se mouiller pour l’instant Le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire estime que le statu quo sur l’architecture d’EDF « n’est pas dans l’intérêt de l’Etat et de l’entreprise », dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Monde. « J’ai quelques idées sur la question. On en reparlera avec le président de la République, avec le Premier ministre, avec les principaux concernés. Je ne suis pas pour le changement par principe », ajoute cependant François de Rugy. Le scénario d’une scission d’EDF entre activités nucléaires et renouvelables circule depuis plusieurs mois. Prié de dire si l’Etat devait s’engager sur la construction d’un nouveau réacteur EPR, il répond : « il faudrait déjà qu’EDF fasse la démonstration que l’EPR fonctionne, ce qui n’est pas encore le cas. Personne n’est capable de garantir sa date de mise en service. Il faudrait également démontrer que l’EPR est compétitif au niveau des coûts. »Quant à faire figurer dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) attendue fin octobre une liste de réacteurs à stopper et un calendrier de fermeture, « on ne peut pas toujours renvoyer les choix à plus tard », dit-il. »On dira les choses de façon assez précise, avec des étapes », poursuit le successeur de Nicolas Hulot. « Quoi qu’il en soit, il faudra arrêter d’autres réacteurs que Fessenheim. »A la question de savoir si le nucléaire est encore une énergie d’avenir, François de Rugy répond : « Spontanément, ma réponse est non. Mais il faut sortir de la guerre de religion. »"L’important est de savoir quelles sont les données économiques dans le domaine du nucléaire et dans le domaine des énergies renouvelables. De savoir aussi quelles sont les données en matière de sûreté. Le risque nucléaire n’est pas un petit risque qu’on peut balayer d’un revers de la main », ajoute-t-il.

BCE : statu quo

BCE : statu quo

La BCE prévoit toujours d’arrêter son programme de rachat net d’actifs d’ici la fin de l’année mais maintient ses taux ; En cause l’incertitude sur une croissance qui se tasse aussi les risques d’une guerre commerciale. Mario Draghi a réaffirmé que la BCE ne toucherait pas à ses taux avant l’été 2019. Les rendements des emprunts d’Etat de référence de la zone euro ont suivi le même mouvement, gagnant jusqu’à autour de trois points de base avant de s’apaiser. Après l’arrêt de son programme d’achats nets d’actifs, la BCE souligne qu’elle conservera une politique monétaire très accommodante avec le réinvestissement du montant des obligations acquises quand elles arrivent à échéance. Mario Draghi a indiqué que le conseil des gouverneurs n’avait pas discuté des modalités de ces réinvestissements et qu’elles seraient fixées dans les mois qui viennent.

S&P : statu quo pour la France

S&P : statu  quo pour la France

Si les Français attendent surtout des résultats de la politique ‘Emanuel Macron,  c’est aussi le cas notamment des agences de notation en particulier de Standard & Poor’s qui a confirmé vendredi la note à long terme “AA” et la note à court terme “A-1+” de la dette souveraine de la France en maintenant à “stable” la perspective qui leur est attachée. Dans un communiqué, l‘agence de notation dit anticiper un resserrement progressif des ratios budgétaires du pays. La perspective stable reflète pour sa part le sentiment que le gouvernement français va continuer à mettre en oeuvre un programme de réformes économiques et structurelles sur les deux prochaines années, ajoute l‘agence de notation. La France est notée “Aa2” avec une perspective stable par Moody’s et “AA” avec une perspective stable par Fitch, soit dans les deux cas le même niveau d‘appréciation que celui de S&P.

BCE : statu quo

BCE : statu quo

Personne ne s’attendait vraiment à de grands changements en matière de politique monétaire. Ce qu’a confirmé hier le président de la banque centrale européenne. Pas de modification donc sur les taux, ni sur le programme de rachat d’actifs. Peut-être une légère évolution en septembre mais tout dépendra en fait de l’état de la croissance et du niveau de l’inflation. Une croissance encore trop molle et une inflation actuellement sur un rythme de 1,6 % au lieu de 2 % espérés et qui découle précisément de la mollesse de l’activité économique même si actuellement on constate une légère petite reprise. La BCE n’a donc pas touché à ses taux directeurs jeudi, comme on s’y attendait, laissant même la porte ouverte à une augmentation des rachats d’actifs si la conjoncture se dégradait. Après avoir évoqué la perspective d’un tour de vis le mois dernier, le président Mario Draghi a signalé que tout changement n’interviendrait que progressivement, préparant le terrain à une possible discussion en septembre concernant le très attendu dénouement progressif du programme de rachat d’actifs. Sur ces anticipations, l’euro a touché un plus pic de près de deux ans (août 2015) à 1,1655 dollar, prenant près de 1% face à la monnaie américaine. La devise de la zone euro a par ailleurs évolué à un plus haut de huit mois face à la livre sterling. Le marché pense toujours que la BCE pourrait relever ses taux directeurs en 2018 mais cette hausse pourrait survenir plus tard que prévu. Le marché table à 70% sur une hausse de 10 points de base en juillet 2018, alors qu’il en était sûr à 100% la semaine dernière. En revanche, il évalue à 100% la probabilité d’une hausse en octobre. « Selon toute probabilité, un ‘tapering’ (réduction) du programme d’assouplissement quantitatif se fera progressivement en 2018 et il ne semble pas que la réunion de la BCE remette cela en cause fondamentalement. Par conséquent, la monnaie (unique) s’en est trouvée renforcée », déclare Richard McGuire, stratège de Rabobank.

Pesticides abeilles : statu quo

 Pesticides abeilles : statu quo

 

Le gouvernement ne reviendra pas sur l’interdiction des pesticides à base de néonicotinoïdes Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, a donné raison lundi à son ministre de l’Ecologie, Nicolas Hulot, et démenti toute intention d’assouplir l’interdiction ces  pesticides accusés notamment de tuer les abeilles. Le nouveau ministre de l’Agriculture avait auparavant déclaré sur BFM TV qu’un tel assouplissement était envisagé dans le cadre du projet de loi visant à améliorer les relations entre administration et public, confirmant des informations de RMC. Le Parlement a voté en 2016 l’interdiction à partir du 1er septembre 2018 des néonicotinoïdes. Des dérogations seront possibles jusqu’en juillet 2020 mais cette décision va plus loin que le moratoire partiel décidé par l’Union européenne. 40% d’apiculteurs en moins en 20 ans et moitié moins d’abeilles, Le dépérissement des abeilles est observé depuis les années 90.  Le premier signal d’alarme remonte à l’automne 2006 : les abeilles commencent alors à disparaître de manière inquiétante aux Etats-Unis avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %, on parle alors de « syndrome d’effondrement des colonies  » (« colony collapse disorder » ou CCD). Ce phénomène très inquiétant, qui a débuté progressivement deux ans plus tôt, ne cesse de s’intensifier : les abeilles quittent leurs ruches, vraisemblablement pour aller mourir un peu plus loin, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes. Loin de rester localisé, ce phénomène est observé en Europe (Grande-Bretagne, France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas…) depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d’abeilles perdent jusqu’à 90% de leurs population… Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon rancesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens. Dans de nombreuses régions du monde, les populations d’abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années. Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation qui permet, depuis des millions d’années, d’assurer la reproduction des plantes à fleurs. De plus, 35 % de notre nourriture dépend de la pollinisation : fruits et légumes. Les fameux aliments conseillés par tous les nutritionnistes. D’ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d’insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à polliniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides. Cette surmortalité inédite est un nouveau coup dur pour les apiculteurs français qui produisent déjà de moins en moins. En 1995, ils ont fabriqué 32.000 tonnes de miel. En 2011, la production est tombée à 20.000 tonnes et en 2013, ils n’en fournissaient plus que 15.000 tonnes.  Les apiculteurs sont par conséquent de plus en plus nombreux à mettre la clef sous la porte. En 1994, on comptait en France près de 85.000 apiculteurs. En 2010, ils n’étaient plus que 42.000, soit une baisse de 40% en 20 ans. Et pour l’environnement, la conséquence est tout aussi dramatique. Les abeilles sont les maîtres d’œuvre principaux de la pollinisation dont dépendent pourtant les agriculteurs.  Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), sur les 100 cultures qui produisent 90% de l’alimentation mondiale, 71 dépendent du travail des abeilles.

 

Chômage : statu quo

Chômage : statu quo

 

Légère baisse du chômage ont  titré la plupart des médias. En fait,  il s’agit d’une baisse plus que relative  de 0,1% (-3.500) par rapport à janvier qui concerne exclusivement la catégorie A mais globalement le total des catégories A, B et C progresse. C’est d’ailleurs la même tendance sur un an. On enregistre un tassement des inscriptions en catégorie A mais une hausse des petits boulots. Pour février en ajoutant les catégories B et C, le nombre d’inscrits a augmenté de 0,5% (+28.800) à 5.515.200 (5.817.600 en incluant les DOM). Sur un an, pour la seule métropole, le nombre d’inscrits en catégorie A affiche une baisse de 3,2% (-113.900) mais le total des catégories A, B et C enregistre une hausse de 1,0% (+53.700 personnes). La situation des jeunes de moins de 25 ans s’est légèrement améliorée en février, avec un recul de 0,1% sur un mois à 475.500. Sur un an, la baisse atteint 8,0%. Les progrès se confirment également dans la catégorie des 25-49 ans, avec un nombre d’inscrits en catégorie A en baisse de 0,1% sur un mois, à 2.078.300 personnes) et de 4,1% sur un an. La tendance s’inverse légèrement pour les seniors, avec une baisse de 0,1% en catégorie A pour les plus de 50 ans, à 910.600, mais accuse encore une hausse de 1,9% sur un an. Les effectifs de la catégorie D, qui regroupe les demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi, en raison par exemple d’une formation ou d’une maladie, ont diminué de 3,4% le mois dernier, à 323.500. Soutenus par le plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande début 2016 et prolongé jusqu’à mi-2017, ils augmentent cependant de 17,7% sur un an.

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