Archive pour le Tag 'statistique'

Moyenne popularité Macron : une imposture statistique

Moyenne popularité Macron : une imposture statistique
Le JDD, propriété de Lagardère ,fidèle soutien de Macron produit régulièrement son baromètre des différents instituts et en tire une moyenne pour affirmer que le président recueille en juin par exemple 40 % de satisfaction. Un calcul complètement bidon. La première raison c,’est que la majorité des sondages commandés le sont par des médias aux mains des grands financiers qui ont porté Macron au pouvoir et qui ne publient évidemment que les chiffres positifs pour leur poulain.

 

Au-delà de cet aspect politique essentiel, il y a aussi cette incohérence statistique du JDD qui consiste à additionner des résultats de sondages pour en faire une moyenne. Or le JDD n’a nullement accès  aux données individuelles de chaque sondage et sa moyenne sur les résultats relève d’une imposture statistique. Peu importe d’ailleurs car plus c’est gros et plus ça passe. On a d’ailleurs un peu de mal à comprendre comment on peut soutenir que le chef de l’État bénéficie de 40 % de soutiens dans l’opinion mais seulement 20 à 25 %  lors des présidentielles.

Baisse du chômage en juillet: un biais statistique

Baisse du chômage en juillet: un biais statistique

 

Il y a évidemment des limites aux statistiques auxquelles on peut faire dire parfois n’importe quoi. Ainsi cette baisse du chômage constatée en juillet la principale catégorie A. En réalité les chômeurs sont  devenus précaires soit soutenus par les mesures de chômage partiel et passés dans les catégories B et C c’est-à-dire ayant une activité réduite.

Selon les données publiées mercredi par le ministère du Travail et Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) a enregistré en juillet un fort recul pour le troisième mois consécutif, avec 174.300 personnes de moins par rapport à juin.

Malgré ce nouveau reflux, principalement lié comme en mai et juin au fait que de nombreux demandeurs d’emploi ont repris une activité réduite et ont donc basculé vers les catégories B et C, le nombre d’inscrits dans la catégorie A reste très élevé, à 4,05 millions.

De son côté, le nombre cumulé de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi – c’est-à-dire relevant des trois catégories A, B et C – a reculé pour la première fois depuis mars, avec une baisse de 0,7% (soit 44.900 inscrits de moins), pour s’établir à 6,112 millions.

Le nombre d’inscrits dans ces trois catégories avait atteint un pic historique fin juin, à 6,157 millions.

Baisse du chômage sans croissance: le miracle statistique français

  • Baisse du  chômage sans croissance: le miracle statistique français
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  • Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres. Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre alors que la croissance s’est encore tassée pour n’atteindre que 0,2 %. Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance  ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.
  • Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).
  • Ainsi officiellement,  le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.
  • Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%). En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

Baisse du chômage sans croissance: le miracle statistique français

Baisse du  chômage sans croissance: le miracle statistique français

 

 

 

 

Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres.Pour preuve, la croissance du quatrième trimestre est dans le rouge mais la situation du chômage s’améliore;  Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre . Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance . ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.

 

Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).

Ainsi Officiellement Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.

Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%).

En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

Emploi- Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

Emploi- Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

 

 

 

Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres. Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre alors que la croissance s’est encore tassée pour n’atteindre que 0,2 %. Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance  ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.

Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).

Ainsi officiellement,  le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.

Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%). En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

 

Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

Moins de chômage sans croissance: le miracle statistique français

 

 

 

Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres. Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre alors que la croissance s’est encore tassée pour n’atteindre que 0,2 %. Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance . ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.

 

Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).

Ainsi Officiellement Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.

Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%).

En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

 

L’inversion de la courbe du chômage : une escroquerie statistique

L’inversion de la courbe du chômage : une escroquerie statistique

 

 

Il est clair que l’environnement économique de la France s’améliore légèrement avec une croissance qui pourrait atteindre 1,6 % en 2016 après 1,2 en 2015. Du coup le solde des emplois créés pourrait devenir positif de 2016. Pour autant peut-on parler de ce concept d’inversion de la courbe du chômage qui constitue en fait une escroquerie statistique. En vérité le chômage aura augmenté de l’ordre de  500 000 depuis 2012, on ne saurait donc parler d’inversion du chômage. D’une certaine manière plus la dégradation a été importante en matière d’emploi et plus il était prévisible qu’un jour on commencerait très modestement à retrouver une situation du chômage très légèrement amélioré. L’inversion de la courbe du chômage est un concept statistique méthodologiquement juste mais qui ne peut être interprété comme l’apurement de la situation dégradée Le chômage devrait tomber à 9,5% de la population active à la fin de l’année en France métropolitaine, soit 0,4 point de moins qu’en 2015, prédit jeudi l’Insee, donnant enfin corps à l’inversion de sa courbe après laquelle le gouvernement court depuis 2013. Le rythme élevé de la croissance des trois premiers mois de 2016, revu fin mai à +0,6% (0,1 point de plus que précédemment), explique que l’Insee soit un peu plus optimiste que les organisations internationales, dont les attentes se situent entre 1,3% et « près de 1,5% ». A plus court terme, l’institut ne voit le PIB du deuxième trimestre progresser que de 0,3%, là où il anticipait avant 0,4%, puis 0,3% à nouveau au troisième et 0,4% au quatrième.  l’accélération attendue sera avant tout due à la demande intérieure, avec une consommation des ménages (+1,6%) qui enregistrerait sa plus forte hausse depuis 2010 grâce au redémarrage de l’emploi et à un investissement des entreprises en progression de 4,7%, ce qui n’était pas arrivé depuis 2007, sur la lancée de son début d’année très fort. Il reste un gros point noir, le commerce extérieur, qui devrait contribuer négativement à hauteur de -0,7 point au PIB français cette année et dont l’Insee constate la dégradation en parallèle au rebond des investissements des entreprises. Le déficit commercial hors énergie pourrait selon lui atteindre 22 milliards d’euros, soit l’équivalent d’un point de PIB et un plus haut depuis 2011. S’agissant de l’emploi, l’institut table sur 139.000 créations nettes de postes dans le secteur marchand cette année, soit 30.000 de plus qu’en 2015, et 209.000 dans toute l’économie.

(Avec Reuters)

Sondage 2017 : Hollande devant Sarkozy et inversement : bricolage statistique

Sondage 2017 : Hollande devant Sarkozy et inversement : bricolage statistique

Curieux ce sondage qui annonce brutalement que Hollande passe devant Sarkozy pour 2017. D’abord il faut observer que l’écart est infime 1 % seulement en faveur de Hollande autant dire dans la marge d’erreur qui se situe autour de 3 %. Cela témoigne seulement de la remontée de Hollande mais certainement pas de l’élimination définitive de Sarkozy. Cela d’autant plus que les sondages sont assez contradictoires. Selon un autre sondage IFOP-Fiducial Sarkozy devançait  l’actuel chef de l’Etat que deux points, 23% contre 21%, loin derrière Marine Le Pen, à 28.  Un sondage IFOP-Fiducial publié vendredi sur le site Atlantico place François Hollande devant Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle de 2017, avec 22% d’intentions de vote contre 21%. Si le chef de l’Etat reste nettement devancé par Marine Le Pen et Alain Juppé, c’est la première fois au cours de son quinquennat qu’il passe devant son prédécesseur. En réalité l’écart est tellement minime qu’on ne peut en tirer aucune conclusion rien n’est encore gagné ni pour Sarkozy ni pour surtout Hollande qui risque en plus d’avoir dans les pattes la candidature du grognon Mélenchon. En faite la remontée dans l’opinion publique de François Hollande correspond à l’état d’esprit d’union nationale qui a fait suite aux attentats. Mais on sait que ce phénomène est temporaire et que rapidement on reviendra à d’autres questions aussi essentielles que le terrorisme et notamment à la problématique du chômage qui a largement expliqué la défaite de la gauche aux élections régionales. Dans une hypothèse avec François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande est crédité de 22% d’intentions de vote contre 21% pour l’ex-Président, les deux étant distancés par Marine Le Pen (27%). Dans le cas très théorique où une candidature Philippe de Villiers remplacerait celle de Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande recueillerait au premier tour 22,5% des voix, contre 22% pour Nicolas Sarkozy (et 27,5% pour Marine Le Pen). Encore Un autre sondage TNS Sofres publié cette semaine plaçait toutefois Nicolas Sarkozy devant François Hollande, avec François Bayrou (24% contre 19%) ou sans lui (26% contre 22%). On ne peut donc exclure quelques bricolages méthodologiques qui selon les intérêts pousseraient tel ou tel candidat.

Délinquance: Un nouvel outil statistique….. pour faire baisser l’insécurité ?

Délinquance: Un nouvel outil statistique…..  pour faire baisser l’insécurité ?

 

Officiellement il s’agit de mettre fin à la course au chiffre des services de police. On reprochait jusqu’à leur des manipulations des statistiques de délinquance davantage révélatrice de l’activisme de la police que de l’évolution réelle de la délinquance. Toutefois comme on réduit le champ couvert par les nouvelles statistiques, on passe de 40 champs à neuf, il est clair que mécaniquement la délinquance apparaîtra en régression. Pas sûr que la déontologie de l’INSEE suffise à garantir la pertinence des nouvelles statistiques car tout dépendra aussi de la manière dont sont établies les données de base. Pour résumer la bataille politique d’interprétation de l’évolution de la délinquance est loin d’être terminé Le gouvernement lance mardi un nouveau service statistique de la délinquance dans un souci de « fiabilité » sur des chiffres qui ont opposé ces dernières années gouvernement et opposition.  Ce service se veut la « clé de voûte » de la réforme promise en 2012 par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, qui avait mis fin à la « politique du chiffre » de la précédente équipe de Nicolas Sarkozy. De premières données seront diffusées dès mardi matin sur le site Inter Stats spécialement créé et qui sera accessible à tous. Le nouveau Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSM) intègre les données enregistrées par la police et la gendarmerie mais « dans le champ labellisé de la statistique publique », ce qui n’était pas le cas jusqu’alors. Il a pour mission de « garantir la sincérité, la fiabilité et la rigueur de la production des données statistiques » de l’Intérieur et « un accès transparent à tous » comme « peuvent l’être par exemple les statistiques économiques », avait déclaré le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, au début du mois. Des experts et élus reprochaient à l’ancienne méthode de refléter plus l’activité des services -ce qui était sa vocation au départ- que le niveau de la délinquance. Ils dénonçaient également le « bidouillage » récurrent des chiffres sous la pression de la hiérarchie policière. Désormais, gendarmes et policiers n’ont plus à s’occuper des statistiques, qui se font automatiquement au moment de l’enregistrement des plaintes. Mais les nouveaux chiffres ne refléteront pas l’ensemble de la réalité de l’insécurité, car seuls neuf domaines ont été retenus contre une quarantaine auparavant. « Notre choix a été de ne diffuser que des chiffres fiables, représentatifs d’une tendance réelle », explique François Clanché, inspecteur général de l’Insee et chef du SSM. En conséquence, les saisies de drogue ne seront pas publiées, faute de pouvoir dire si elles montrent une plus grande activité de la police ou des délinquants. Les viols ne seront pas pris en compte non plus car « moins de 10% des victimes portent plainte », a ajouté François Clanché. Il en va de même des violences urbaines et du vandalisme.  Des criminologues ont estimé que même si le nouveau logiciel n’autorisait pas les mêmes marges d’erreur qu’auparavant, des policiers auraient toujours la possibilité de manipuler les chiffres, par exemple en classant un dépôt de plainte en main courante.

PIB : une manipulation statistique pour doper la croissance

PIB : une manipulation statistique pour doper la croissance

 

Après de longues années de discussions, les économistes de tous les pays se sont mis d’accord pour faire évoluer la comptabilité nationale. Une changement qui répond au doux nom de Système européen de compte 2010 (SEC 2010). Et celui-ci entre en vigueur jeudi matin, lors de la présentation par l’Insee des chiffres du PIB (produit intérieur brut) au premier trimestre. Le premier changement concerne la prise en compte des dépenses de recherche et développement (R&D). Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ces dernières étaient considérées comme des consommations intermédiaires, rentrant dans la fabrication des biens et services produits, mais ne participant pas directement à la formation du PIB. C’est fini. Les dépenses de R&D seront désormais comptabilisées comme des investissements, qui rentrent eux, dans le calcul du PIB. « Il en résultera une révision substantielle à la hausse du niveau du PIB », explique l’Insee. En revanche, « l’évolution dans le temps du PIB, c’est-à-dire la croissance, et le diagnostic sur la conjoncture actuelle, eux, ne changeront pas », souligne un statisticien. Autre évolution, les achats de bases de données et d’équipements militaires vont aussi être considérés comme des investissements. En ce qui concerne les administrations publiques, les crédits d’impôts seront comptabilisés comme des dépenses pour l’Etat alors qu’auparavant, ils étaient considérés comme un manque à gagner. « Ce nouveau traitement relève les dépenses publiques et les recettes publiques », note l’Insee. Et le versement des soultes par des entreprises publiques à l’Etat sera désormais étalé dans le temps. Des changements, anecdotiques, vont aussi affecter les sociétés financières mais n’auront qu’un faible impact.




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