Archive pour le Tag 'start-up'

Ne pas confondre PME et start-up internationale !

Ne pas confondre PME et start-up internationale !

 

L’économiste Vincent Frigant dénonce, dans une tribune au « Monde », la myopie des politiques de soutien aux entreprises, qui oscillent entre deux fantasmes : celui de la start-up disruptive et celui de la multinationale aux couleurs nationales.

 

Dans bien des imaginaires, et singulièrement celui de nos dirigeants actuels, deux figures de ce qu’est une entreprise performante et socialement utile dominent.

La start-up, pépite technologique ou inventrice de modèles d’affaires « disruptifs », symbolise la modernité et le bouillonnement créatif apte à bouleverser marchés, méthodes de production, voire manières de vivre. Si l’immense majorité fera faillite et que très peu disrupteront quoi que ce soit, la « start-up nation » les soutient massivement, espérant dans la masse enfanter un géant de demain (à l’instar d’un membre des GAFA – Google, Apple, Facebook, Amazon) et/ou découvrir la technologie du futur, salvatrice du rang de l’économie française, de son autonomie stratégique, de ses engagements environnementaux.

L’antienne du champion national

A l’autre extrême se situe la grande entreprise. Historique paquebot résistant aux tempêtes, elle est capable de se projeter à l’international par ses exportations et ses implantations, rapportant des devises et créant des emplois ; elle réalise des économies d’échelle permettant de démocratiser le produit et/ou de résister à la concurrence étrangère ; elle développe des produits complexes requérant d’importantes immobilisations financières (avion, automobile…), ce qui participe également de la puissance militaire et de l’indépendance géostratégique, du développement des technologies du futur (nécessairement salvatrices), de l’image de la France et de son soft power – que l’on pense aux KHOL – Kering, Hermès, L’Oréal, LVMH –, pendants des GAFA (encore eux !).

Si, aujourd’hui, l’Etat se donne pour mission de soutenir « en même temps » les start-up et les grandes entreprises, ces dernières furent longtemps l’objet principal de sa politique. Toutefois, l’objectif reste identique : faire émerger l’entreprise qui sera capable d’enchaîner les conquêtes économiques et de s’imposer sur le marché national, européen puis mondial. Cette antienne du champion national demeure l’horizon de nos gouvernants.

La course systématique à la taille

Pourtant, les sciences sociales ont déjà montré comment une telle politique avait détruit des systèmes productifs localisés organisés autour de petites et moyennes entreprises (PME), dont on regrettait d’ailleurs la disparition dans les années 1990. Pourtant, on nous explique que l’Allemagne industrielle tire sa puissance de son tissu d’entreprises de taille intermédiaire (ETI), dont manquerait cruellement la France. Certes, depuis une décennie l’Etat prête, enfin, attention à ces ETI. Mais toujours avec le même défaut d’analyse : les envisager dans un stade intermédiaire – leur nom même n’est-il pas significatif ? – vers la grande taille. De même, il conviendrait de transformer les PME en ETI…

Plan d’investissement-«France 2030»: pourquoi encore le mythe des start-up ?

Plan d’investissement-«France 2030»:  pourquoi encore le mythe des start-up ?

 

 

Le plan de redynamisation de l’économie française n’est déjà pas à la hauteur des enjeux. Un plan très vague  de 30 à 50 milliards d’euros sur  10 ans. Autant dire pas grand-chose. En outre ,Emmanuel Macron toujours accro à la mode des start-up ne peut s’empêcher de sacrifier à la mode en indiquant qu’il compte sur elles pour le développement y compris la réindustrialisation.

 

Pourquoi encore cette allusion aux start-up qui certes existent mais sont le plus souvent centré sur des secteurs de la tech pouvant faire fortune en quelques années seulement. En général on considère que les start-ups créent autour de 30 000 emplois par an. Le problème est qu’il faudrait faire le solde des emplois créés et de ceux qui sont supprimés. En effet certaine start-up qui ont créé des plates-formes servent essentiellement à accélérer les importations de produits étrangers et détruisent les emplois dans l’Hexagone. D’autres évidemment sont utiles et nécessaires.

Pour l’ensemble de l’économie, la dynamique est bien différente. Le plus souvent, il faut des dizaines et des dizaines d’années pour conforter et trouver son secteur de marché. Ce sont toutes les nouvelles entreprises qu’il faut soutenir, ce sont toutes les actuelles entreprises qu’il faut aider à se développer et pas simplement s’en remettre au mythe des seules start-up.

De toute évidence Macron a encore beaucoup à apprendre de la réalité économique du pays. «La réindustrialisation française passera aussi, et peut-être surtout dans certains domaines, par les start-up», a déclaré Emmanuel Macron, qui s’exprimait au forum annuel Bpifrance Inno Génération (BIG), organisé à Paris. «Si on veut construire la France de 2030, on doit reconquérir de la part industrielle, on doit ré-innover dans et par l’industrie et donc décider de multiplier des financements de start-up industrielles.

Economie-«France 2030»: pourquoi encore le mythe des start-up ?

Economie-«France 2030»:  pourquoi encore le mythe des start-up ?

 

 

Le plan de redynamisation de l’économie française n’est déjà pas à la hauteur des enjeux. Un plan très vague  de 30 à 50 milliards d’euros sur_ à 10 ans. Autant dire pas grand-chose. En outre ,Emmanuel Macron toujours accro à la mode des start-up ne peut s’empêcher de sacrifier à la mode en indiquant qu’il compte sur elles pour le développement y compris la réindustrialisation.

 

Pourquoi encore cette allusion aux start-up qui certes existent mais sont le plus souvent centré sur des secteurs de la tech pouvant faire fortune en quelques années seulement. En général on considère que les start-ups créent autour de 30 000 emplois par an. Le problème est qu’il faudrait faire le solde des emplois créés et de ceux qui sont supprimés. En effet certaine start-up qui ont créé des plates-formes servent essentiellement à accélérer les importations de produits étrangers et détruisent les emplois dans l’Hexagone. D’autres évidemment sont utiles et nécessaires.

Pour l’ensemble de l’économie, la dynamique est bien différente. Le plus souvent, il faut des dizaines et des dizaines d’années pour conforter et trouver son secteur de marché. Ce sont toutes les nouvelles entreprises qu’il faut soutenir, ce sont toutes les actuelles entreprises qu’il faut aider à se développer et pas simplement s’en remettre au mythe des seules start-up.

De toute évidence Macron a encore beaucoup à apprendre de la réalité économique du pays. «La réindustrialisation française passera aussi, et peut-être surtout dans certains domaines, par les start-up», a déclaré Emmanuel Macron, qui s’exprimait au forum annuel Bpifrance Inno Génération (BIG), organisé à Paris. «Si on veut construire la France de 2030, on doit reconquérir de la part industrielle, on doit ré-innover dans et par l’industrie et donc décider de multiplier des financements de start-up industrielles.

«France 2030»: pourquoi encore le mythe des start-up ?

«France 2030»:  pourquoi encore le mythe des start-up ?

 

 

Le plan de redynamisation de l’économie française n’est déjà pas à la hauteur des enjeux. Un plan très vague  de 30 à 50 milliards d’euros sur_ à 10 ans. Autant dire pas grand-chose. En outre ,Emmanuel Macron toujours accro à la mode des start-up ne peut s’empêcher de sacrifier à la mode en indiquant qu’il compte sur elles pour le développement y compris la réindustrialisation.

 

Pourquoi encore cette allusion aux start-up qui certes existent mais sont le plus souvent centré sur des secteurs de la tech pouvant faire fortune en quelques années seulement. En général on considère que les start-ups créent autour de 30 000 emplois par an. Le problème est qu’il faudrait faire le solde des emplois créés et de ceux qui sont supprimés. En effet certaine start-up qui ont créé des plates-formes servent essentiellement à accélérer les importations de produits étrangers et détruisent les emplois dans l’Hexagone. D’autres évidemment sont utiles et nécessaires.

Pour l’ensemble de l’économie, la dynamique est bien différente. Le plus souvent, il faut des dizaines et des dizaines d’années pour conforter et trouver son secteur de marché. Ce sont toutes les nouvelles entreprises qu’il faut soutenir, ce sont toutes les actuelles entreprises qu’il faut aider à se développer et pas simplement s’en remettre au mythe des seules start-up.

De toute évidence Macron a encore beaucoup à apprendre de la réalité économique du pays. «La réindustrialisation française passera aussi, et peut-être surtout dans certains domaines, par les start-up», a déclaré Emmanuel Macron, qui s’exprimait au forum annuel Bpifrance Inno Génération (BIG), organisé à Paris. «Si on veut construire la France de 2030, on doit reconquérir de la part industrielle, on doit ré-innover dans et par l’industrie et donc décider de multiplier des financements de start-up industrielles.

Nouvelle carte d’identité français-anglais: Start-up Nation ou république française ?

Nouvelle carte d’identité français-anglais: Start-up Nation ou république française ?

 

Un collectif d’écrivains et d’artistes, parmi lesquels Jean Rouaud, Florence Delay, Jean-Marie Rouart ou Ernest Pignon-Ernest, critique, dans une tribune au « Monde », la nouvelle carte d’identité bilingue français-anglais. Ils préconisent plutôt que chaque région française choisisse, afin de les célébrer, l’une des vingt-six langues officielles de l’Union.

 

Tribune.

 

 La langue française a été littéralement laminée par cinquante ans de présence anglaise dans les instances européennes, en dépit de la promesse qu’Edward Heath avait faite à Georges Pompidou de respecter les langues fondatrices du marché commun, quand le premier ministre anglais, en 1973, en sollicitait l’entrée pour son pays.

Avec le Brexit, et dans la perspective de la présidence française de l’Union, en 2022, et alors que les fonctionnaires francophones de Bruxelles en sont réduits à signer une pétition pour « réclamer le droit de travailler en français », une opportunité de la dernière chance se présente : celle d’en finir avec les conduites vassales, par une immédiate et vigoureuse offensive du type pont d’Arcole…


A l’instant où l’Elysée annonçait, le 20 mars, des mesures « novatrices » en faveur de la langue française, survient une nouvelle carte nationale d’identité « bilingue » français-anglais, diffusée déjà dans trois départements ; or, à la différence de tout autre document administratif, y compris le passeport déjà rédigé en anglais, ou encore le passeport sanitaire, la « carte nationale d’identité » reste le seul document commun aux 65 millions de citoyens sans exception et qui, sous ces mots tellement chargés (nationale, identité), rapporte la caution de toutes les informations qu’elle contient aux données personnelles de chaque citoyen : un tel document constitue une ligne rouge symbolique.

La France, une variante locale du Commonwealth

Que l’on le veuille ou non, la traduction de l’intitulé et de ces données en anglais, totalement inutile sur le plan pratique, objective cinq messages dans l’ordre du symbolique : la France est un pays bilingue, comme le Canada ou le Cameroun (alors que la France est le seul pays francophone à déployer la langue française sur tout le territoire) ; le français n’est pas une langue internationale, quand la langue française est parlée sur les cinq continents.

Les 45 pays qui ont notre langue en partage apprécieront ; nous sommes une variante locale du Commonwealth, plutôt qu’un pays d’Europe (où l’anglais n’est plus la seule langue unique d’aucun des 26 Etats membres) ; la France est figurée en start-up nation, information que l’on pourrait substituer à République française, d’autant que la nouvelle carte se présente sur le modèle d’une carte de crédit, ou de carte de fidélité pour la boutique France…

Mais davantage encore, c’est l’Etat français lui-même, et non plus ces innombrables autocolonisés, unfrench et fiers de l’être, que Michel Serres appelait les « collabos de la pub et du fric », c’est l’Etat qui méprise la Constitution de la République (article II) et qui enfreint la loi Toubon (article 4) : est-il nécessaire de « traduire » carte nationale d’identité par « national identity card », trois mots français passés à l’anglais depuis Hastings ?

Politique-Francophonie: Macron, le patron de la start-up nation reçoit les vrais pratiquants de la langue

Politique-Francophonie: Macron, le patron de la start-up nation  reçoit les vrais pratiquants de la langue

 

S’il y en a bien un qui a introduit dans la sémantique française nombre d’expressions étrangères pour faire  moderne, c’est bien le président de la république actuel. L’expression la plus emblématique et la plus ridicule aussi étant de substituer au concept de pays la notion de start-up dont il serait le grand chairman  manager.

Le modèle culturel et politique de Macron est complètement influencé par le langage et les tendances anglo-saxonnes. Depuis longtemps déjà la France n’est plus dépositaire de cette langue française d’ailleurs de moins en moins maîtrisée par les élèves français à l’enseignement en pleine décadence.

De ce point de vue,  la langue est bien mieux conservée à l’étranger et en particulier en Afrique francophone. Elle est d’ailleurs étudiée selon les méthodes en vigueur en France dans les années 50.

En raison du pédagogisme fumeux, il y a longtemps qu’on a abandonné en France l’idée d’une appropriation à peu près correcte de la langue. Du coup,  on se retrouve avec 70 % au moins des élèves au bac qui ne maîtrisent  pas le français et auxquels  il faut donner des cours d’orthographe à l’université.

Notons le caractère complètement désuet  du projet phare d’Emmanuel Macron pour la francophonie qui est la restauration du château de François Ier à Villers-Cotterêts, qui doit devenir en 2022-2023 un lieu d’expositions et de spectacles, un centre de formation et une résidence d’artistes et d’entreprises spécialisées en linguistique.

Bref la langue française presque cantonnée dans un musée !

Francophonie: Macron, le patron de la start-up reçoit les vrais pratiquants de la langue

Francophonie: Macron, le patron de la start-up reçoit les vrais pratiquants de la langue

 

S’il y en a bien un qui a introduit dans la sémantique française nombre d’expressions étrangères pour faire  moderne, c’est bien le président de la république actuel. L’expression la plus emblématique et la plus ridicule aussi étant de substituer au concept de pays la notion de start-up dont il serait le grand chairman  manager.

Le modèle culturel et politique de Macron est complètement influencé par le langage et les tendances anglo-saxonnes. Depuis longtemps déjà la France n’est plus dépositaire de cette langue française d’ailleurs de moins en moins maîtrisée par les élèves français à l’enseignement en pleine décadence.

De ce point de vue,  la langue est bien mieux conservée à l’étranger et en particulier en Afrique francophone. Elle est d’ailleurs étudiée selon les méthodes en vigueur en France dans les années 50.

En raison du pédagogisme fumeux, il y a longtemps qu’on a abandonné en France l’idée d’une appropriation à peu près correcte de la langue. Du coup,  on se retrouve avec 70 % au moins des élèves au bac qui ne maîtrisent  pas le français et auxquels  il faut donner des cours d’orthographe à l’université.

Notons le caractère complètement désuet  du projet phare d’Emmanuel Macron pour la francophonie qui est la restauration du château de François Ier à Villers-Cotterêts, qui doit devenir en 2022-2023 un lieu d’expositions et de spectacles, un centre de formation et une résidence d’artistes et d’entreprises spécialisées en linguistique.

Bref la langue française presque cantonnée dans un musée !

Un fonds pour protéger les start-up

Un fonds pour protéger le start-up

 

Il est clair que certaines entreprises avec le Coronavirus ne valent plus grand-chose et quels peuvent être rachetées pour une bouchée de PAIN. Du coup comme d’autres gouvernements au Royaume-Uni par exemple , la France a décidé de mettre en place un fonds  de protection des start-up

 

Le gouvernement français va créer un fonds de souveraineté, qui sera doté de 500 millions d’euros dont 150 disponibles dès cet été, pour éviter que des start-up nationales jugées stratégiques ne soient rachetées par des géants étrangers du numérique, en particulier américains et chinois, rapportent jeudi Le Figaro et Les Echos sur leurs sites internet.( Notons que la fragilité financière vaut aussi pour certaines grandes entreprises!)

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, vont annoncer la création de ce fonds lors de la présentation vendredi d’un plan plus vaste de soutien au secteur des nouvelles technologies sur fond de crise économique liée à l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus.

D’après, Les Echos, ce plan de soutien à la “French Tech” atteindra près de 1,2 milliard d’euros, en grande partie financé par le programme d’investissement d’avenir (PIA).

Il prévoit aussi notamment le doublement, à 160 millions d’euros, du French Tech Bridge, le programme de prêt-relais de Bpifrance destiné à aider les entreprises à faire face à leurs difficultés de trésorerie, écrivent Le Figaro et Les Echos.

Concernant le fonds de souveraineté, il sera géré par Bpifrance et “aura pour objectif premier de préserver la souveraineté nationale, via des prises de participations minoritaires dans des entreprises stratégiques”, précise Le Figaro, selon lequel cette notion de secteur stratégique devrait être large et couvrir des start-up de l’informatique dématérialisée (“cloud”) et des biotechnologies en allant jusqu’à l’éducation, la défense ou encore les énergies renouvelables.

Le plan du gouvernement va aussi entraîner la création d’une enveloppe de prêts d’un montant total de 100 millions pour aider les entreprises qui ne peuvent bénéficier d’un prêt garanti par l’Etat, le rechargement pour 120 millions d’euros du programme de soutien à l’innovation majeure (PSIM) et le renforcement pour 115 millions des dispositifs d’aide à l’innovation, énumère le journal Les Echos.

Enfin, 200 millions d’euros viendront aider les chercheurs à exploiter commercialement leurs découvertes, ajoute le quotidien. Un plan utile bien entendu; la seule question qui se pose pour cette orientation est celui de son financement mais cela vaut pour la totalité des plans qui concernent à peu près tous les secteurs économiques

 

 

Nouvelles technologies, il n’y a pas que les start-up du numérique !

Nouvelles technologies, il n’y a pas que les start-up du numérique !

Bruno Arabian, Consultant sur le secteur des technologies de santé à l’agence Ulysse Communication constate dans la Tribune l’absence frustrante des biotechnologies et des technologies médicales de la “start-up nation

La liste des Next40 lancée le 18 septembre ne compte aucun entrepreneur de la biotech ou des technologies médicales. Comme si les start-up du numérique incarnaient à elles seules, aux yeux des politiques, l’innovation en France, dénonce Bruno Arabian, consultant en communication du secteur des « Health Techs »

Tribune.

 

 « Le 18 septembre, le président de la République a mis en scène la « start-up nation » et le lancement de Next40, la liste des quarante start-up « à fort potentiel ». La Banque publique d’investissement (BPI) va mobiliser 5 milliards d’euros pour l’innovation. Les dirigeants de start-up du numérique sont aux anges, les banquiers, investisseurs et communicants du numérique le sont tout autant. Car pour la French Tech et notre président, l’innovation en France se limite exclusivement au numérique.

Mais cette belle journée a tout d’un « frichti 3.0 » entre amis. Car pour les représentants d’autres pans entiers de l’innovation en France, cela ressemble plus à un dîner de cons auquel ils n’ont même pas été conviés. C’est notamment le cas du secteur « Health Tech » (biotechnologies et technologies médicales).

Comment accepter l’idée qu’aucune des sociétés des sciences de la vie – dont chacun des fleurons possède plus de brevets que les sélectionnés du Next40 – ne soit de la fête et ne dispose du fameux tampon « future licorne » ?

Certaines ont pourtant levé plusieurs centaines de millions d’euros – le montant des tours de table est pourtant un marqueur primordial pour le milieu de la French Tech. D’autres sont même cotées au Nasdaq, Mecque mondiale de l’innovation. Cette absence est d’autant plus frustrante que la BPI dispose de nombreuses études bien documentées sur le sujet !

 « Le secteur biotech/medtech est encore jeune en France. Il faut lui laisser du temps ! » : C’est l’explication, maintes fois entendue dans les couloirs ministériels. Mais elle est historiquement fausse : ce secteur est né en 1977 à Toulouse, avec Cayla, ou avec Transgene à Strasbourg en 1979… bien avant la naissance des américains Amgen ou Gilead, devenus entre-temps des géants de l’industrie pharmaceutique mondiale.

Pour les représentants d’autres pans entiers de l’innovation en France, cela ressemble plus à un dîner de cons auquel ils n’ont même pas été conviés. C’est notamment le cas du secteur Health Tech …… »

Evaluation des ministres : encore un gadget de start-up

Evaluation des ministres : encore un gadget de start-up

 Faire jeune, moderne, l’obsession de Macron qui sacrifie souvent le fond à la forme. Ainsi annonce-t-on à grand renfort de com., la fameuse évaluation des ministres de la Start up nationale que serait la France. Première observation,  une startup n’est pas la France, pas même l’économie française. Ces entreprises souvent innovantes dans le domaine informatique ne sont pas représentatives du tissu économique. Elles sont nécessaires, indispensables même mais il faut arrêter d’imaginer que le modèle entrepreneurial est celui une petite société dirigé par un trentenaire qui réalise plusieurs centaines de millions de profits nets en quelques années en revendant son affaire à des géants américains ; Ensuite et surtout une entreprise ne se dirige pas comme uen nation. L’objectif central d’une société est de réaliser du profit, celui d’un pays de servir au mieux l’intérêt général. Dès lors,  on se demande sur quelle méthodologie va s’appuyer le Premier ministre pour « noter ses ministres ». Tout cela est évidemment du cirque pour surjouer la rigueur et la cohérence du gouvernement.    ». Sur demande d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe se chargera donc de  réaliser ces entretiens. Le président de la République avait martelé lors de la campagne présidentielle de 2017, que « tous les six mois », un « point sur la mise en œuvre du programme » sera fait avec les ministres.

Macron, président à l’américaine de la start-up France

Macron, président à l’américaine de la start-up France

 

Il ya le fond qui différencie la politique des Etats Unis sur certains aspects mais sur la forme, la gestion politique de Macron se rapproche de celle des Etats Unis. Le président français n’utilise pas les tweets comme Trump mais intervient à peu prés en permanence et sur tout. Il dirige comme un manager de start-up, le gouvernemenet exécute. L’intermédiation des syndicats ou du parlement est réduite à pas grand-chose. Le dialogue est direct avec les Français. « C’est une culture entrepreneuriale. Le patron donne sa vision, son cap, et le directeur général dévoile sa stratégie », analyse Thierry Herrant, spécialiste de la communication d’entreprise, qui avance l’idée d’une « présidence managériale ». L’importation assumée d’un « spoil system », inventé aux Etats-Unis au début du XIXe siècle, qui vise à écarter les directeurs d’administrations centrales et hauts fonctionnaires susceptibles de ne pas appliquer devant le programme du président, est une autre marque de ce management à l’américaine. Emmanuel Macron, qui s’est juré de faire de la France une « start-up nation » d’ici la fin de son quinquennat ne se contente pas de reprendre les codes et les mots de la nouvelle économie née aux Etats-Unis. Il en épouse depuis longtemps la mythologie de la réussite individuelle et de l’ascension sociale par le libéralisme. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires », avait-il osé en 2015.  Et Macron larde ses discours de locutions anglaises pour faire moderne, jeune,  dynamique. Mais la nouveauté a aussi ses contradictions car il adopte une posture finalement assez étatiste et se comporte en monarque républicain chef d’une  démocratie qu’il veut impériale et qui ne tolère pas la contestation y compris dans ses propres rangs. Du coup les autres leaders de la macronie ont du mal à émerger faute de personnalité, d’originalité et surtout de liberté d’expression. LREM n’est pas un véritable parti à la française mais plutôt une sorte de parti à l’américaine, de club de supporters uniquement mobilisé lors des élections et réduit au silence entre deux échéances. La force de la Macronie américaine, c’est Macron, son dynamisme et son culot mais c’est aussi sa faiblesse.

La start-up écolo de Montebourg en redressement judiciaire

La start-up écolo de Montebourg en redressement judiciaire

 

 

Montebourg l’ancien champion du redressement économique avais-je sans doute voulu montrer l’exemple en réinventant le moulin à vent. Pas vraiment un moulin à vent mais ça y ressemble : un arbre avant qui produit de l’électricité. Mais la start-up dans lequel Montebourg avait investi est aujourd’hui en redressement judiciaire L’ancien ministre de l’Économie avait investi, en octobre 2015, 56.000 euros dans une start-up bretonne, NewWind, qui développe un nouveau concept d’éolienne couvrant des micro-besoins en électricité. Il était également devenu président du conseil de surveillance de cette PME. Candidat à la primaire socialiste, Arnaud Montebourg a décidé un an plus tard, en octobre 2016, de démissionner de la présidence du conseil de surveillance. Mais il est resté actionnaire de cette start-up. Le 14 décembre 2016, NewWind a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Brieuc, a découvert le Journal des entreprises. Créée en 2011, NewWind a conçu « l’Arbre à Vent », un système éolien en forme d’arbre dont les feuilles sont autant de « turbines » multiples, génératrices de courant électrique. Leur technologie, baptisée Aeroleaf, permet de saisir le moindre souffle d’air pour produire de l’électricité destinée à une consommation immédiate de proximité. Le concept a séduit, puisqu’une quarantaine d’arbres a été commandée, mais la trésorerie était insuffisante et les coûts de la R&D trop élevés pour pouvoir passer à la production. Jérôme Michaud-Larivière, fondateur de la start-up, explique au Journal des entreprises: « Cette nouvelle arrive au mauvais moment car nous étions en pleine levée de fonds de 5 millions d’euros ». Le mensuel précise que NewWind a dorénavant trois options. Tout d’abord la levée de fonds. Pour lancer la production, la start-up a besoin de 1,25 million d’euros. Ensuite, signer un contrat d’exploitation avec le groupe Derichebourg qui, aujourd’hui, n’a qu’un contrat de maintenance et de pose. Ce qui déchargerait NewWind. Et enfin la dernière solution serait une reprise totale ou partielle de NewWind. Reste à savoir si ces trois scénarii seront suffisants pour sauver les 13 emplois en jeu. . (Info BFM)




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