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Logement: pourquoi la rénovation thermique stagne ?

Logement: pourquoi la rénovation stagne ?

Avec une hausse des prix de l’électricité de 26 % et du gaz de 50,6 % entre janvier 2018 et décembre 2022 en France, nous aurions pu nous attendre à une progression significative de la rénovation dans le résidentiel. En France, ce dernier compte pourtant encore 36 % de chaudières au gaz et 26 % au fioul. Seuls 5 % des résidences principales sont classées en étiquette A ou B en 2022, et le nombre de logements mal isolés demeure considérable (39 % des logements en étiquettes E, F et G). Au cours de l’hiver 2021-2022, « 22 % des Français ont déclaré avoir souffert du froid pendant au moins 24h et 11,9 % des Français les plus modestes ont dépensé plus de 8 % de leurs revenus pour payer les factures énergétiques de leur logement en 2021 ».

par Dorothée Charlier
Maîtresse de conférences en économie de l’énergie et de l’environnement, IAE Savoie Mont Blanc dans The Conversation.

Le secteur résidentiel reste ainsi un gisement important d’économie d’énergie, en particulier en matière de rénovations en efficacité énergétique. Et pourtant, les ménages semblent faire abstraction d’opportunités d’investissement apparemment rentables : c’est ce que l’on appelle « le paradoxe énergétique ».

Comment l’expliquer, alors que le prix de l’énergie devrait au contraire, à première vue, donner un coup de pouce à la rénovation ?
En réalité, la demande d’énergie est peu sensible au prix à court terme : pour une hausse de 100 % des prix de l’énergie en moyenne, les ménages les plus pauvres réduisent leur consommation de chauffage entre 6 % et 11 % en fonction de leur revenu.

Il est en effet plus facile de réduire sa consommation tant qu’une marge de manœuvre est possible et qu’il existe des solutions substituables sur le marché : pour le chauffage, par exemple, l’électricité peut se substituer au gaz dans de nombreux cas. A contrario, il n’existe pas de substitut à l’électricité pour l’éclairage ou les appareils électroménagers.

La réaction en revanche s’observera avec plus de force à long terme : la chute de la demande est alors bien plus importante que l’augmentation du prix. C’est le concept d’élasticité-prix de la demande : à la suite d’un choc sur les prix, les ménages n’ont pas le temps, ni d’ajuster instantanément leur comportement ni de changer leurs équipements. En revanche, ces chocs de prix influenceront leur processus de décision et de consommation à long terme. Ainsi, quand bien même on n’observe pas d’effet à court terme de la hausse des prix de l’énergie, les effets pourraient se faire sentir dans un horizon plus lointain.

La question du prix de l’énergie, si elle est cruciale, n’est pas le seul argument à peser dans la décision, pour les ménages, de changer ou non leurs équipements.

Rappelons également que pour bénéficier de la plupart des aides de l’État, les ménages doivent faire appel à un professionnel du bâtiment agréé. Dans certaines régions, la tension sur l’offre est importante et il s’avère parfois difficile de trouver un professionnel compétent rapidement disponible…

Pour tenter d’expliquer néanmoins ce paradoxe de la diffusion très progressive d’équipements énergétiques apparemment rentables, de nombreux économistes ont analysé la nature et l’occurrence des barrières à l’investissement. Ces dernières sont nombreuses.

Parmi elles, le statut d’occupation joue un rôle : rappelons qu’en France le pourcentage de locataires s’établit à 35,3 % en 2021. Citons également les difficultés d’accès au crédit, ou bien l’hétérogénéité de revenus, de préférence et de sensibilité environnementale qui existent entre les individus.

Les dépenses d’investissement dans des nouvelles technologies sont en outre affectées par la combinaison entre différentes sortes d’incertitudes (incertitude sur les gains énergétiques, sur les prix de l’énergie, sur les politiques publiques ou encore sur les prix des futurs produits et des coûts d’installation) et de leur irréversibilité (car les coûts sont irrécouvrables). Ce qui pousse les ménages à retarder autant que possible les investissements, en attendant d’obtenir de nouvelles informations.

D’autres freins à l’adoption interviennent, tels que les coûts associés à la recherche d’information sur les technologies ou encore ceux engendrés par la gêne occasionnée durant les travaux. Tous ces éléments, non pris en compte dans la plupart des analyses coûts-bénéfices, rendent des investissements profitables à première vue, moins rentables que ce qu’ils semblent être en réalité.

SONDAGE 2022: Pécresse stagne

SONDAGE 2022: Pécresse stagne

La candidate LR ne devance plus Marine Le Pen dans les intentions de vote à la présidentielle, même si elle est au coude à coude avec elle.  un léger tassement, dans les sondages : elle ne devance plus Marine Le Pen, même si elles sont au coude à coude pour la qualification pour le second tour. Dans notre baromètre quotidien OpinionWay-Kéapartners , elles sont à égalité avec 18% des intentions de vote.

Sa cote de popularité dans l’opinion repart, elle aussi, à la baisse. Alors qu’elle s’était envolée de 12 points dans la foulée de son investiture, la patronne de la région Ile-de-France recule de 5 points sur un mois dans le dernier baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique. A trois mois du premier tour de la présidentielle, 31 % des Français ont d’elle une « image positive ». Cela reste son deuxième point le plus haut du quinquennat mais elle est à égalité avec sa rivale du RN (laquelle est au plus haut depuis 2017).

Dans le détail, la candidate éprouve encore des difficultés à sortir de ses « deux zones de forces » : l’agglomération parisienne et les retraités. Un élu membre de son équipe de campagne le concède : « Elle doit reprendre en main l’agenda médiatique, comme elle a tenté de le faire avec le Kärcher. Le mois de janvier est toujours délicat mais la dynamique doit se réenclencher. »

L’économie française stagne

 

Alors que la Chine affiche une croissance insolente, que le redémarrage est clairement amorcé aux États-Unis et ailleurs, l’activité patine en France. En fait, on aura du mal à atteindre l’objectif de 4 % pour la croissance en 2021. Le premier trimestre comme le suivant sera assez mauvais avec une progression du PIB de seulement 1 % pour chaque trimestre.

La responsabilité incombe à la crise sanitaire qui effectivement perturbe encore nombre de secteurs. À noter que les États-Unis prévoient une reprise de près de 8 % pour la croissance en 2021 ce qui annulerait les pertes de 2020. En cause sans doute le volontarisme du nouveau gouvernement et de Biden  avec l’énorme plan de relance de près de 2000 milliards déjà précédés de plans de soutien et qui seront suivies d’autres. À comparer évidemment à la petite centaine de milliards du plan de relance de la France et en plus qui s’étale souvent sur plusieurs années.. Selon l’Insee ce jeudi 11 mars, l’activité économique se situerait à environ -4% en deça de son niveau d’avant-crise au cours du premier trimestre.

« Au delà du quatrième 2020, les indicateurs continuent de porter l’empreinte de la crise sanitaire. Les mesures d’endiguement ont été particulièrement sévères en Allemagne ou au Royaume-uni avec une chute importante du commerce de détail. Il existe encore une forte dichotomie entre l’industrie et les services en ce début d’année. Il y a davantage d’inquiétudes exprimées dans les services pour des raisons sanitaires » a expliqué le chef du département de la conjoncture Julien Pouget lors d’un point presse.  »L’Insee table sur une reprise progressive de l’activité dans l’industrie et une réouverture dans quelques secteurs dans les services pour le second trimestre. »

 La croissance trimestrielle au second trimestre serait de l’ordre aussi de 1%. . en clair on sera près de 5 % en dessous du niveau de fin 2019. Autant dire qu’il faut s’attendre à des vagues de faillites et de licenciements.

Sondages : Le Pen stagne à 26%, Macron monte à 25.5%

Sondages : Le Pen stagne à 26%, Macron monte à 25.5%

Il y a encore 16 jours, Marine Le Pen devançait Emmanuel Macron dans les sondages de près sept points. La présidente du FN et le candidat d’En marche! sont désormais à quasi-égalité au premier tour, avec encore un court avantage pour la première (26% contre 25,5% d’intentions de vote), selon la moyenne dressée par le JDD. . Dans les faits, la plupart des instituts notent ce rapprochement du duo de tête. Odoxa, le 3 mars, puis Harris Interactive jeudi dernier ont même donné Emmanuel Macron devant Marine Le Pen, même si les scores restent dans les marges d’erreur. Une enquête BVA parue samedi matin et le baromètre quotidien d’OpinionWay arrêté vendredi les mettent à égalité. L’ancien ministre de l’Economie reste en revanche en léger retard dans le rolling de l’Ifop (au 10 mars), chez Ipsos-Sopra (9 mars), Elabe (7 mars) et Kantar Sofres (5 mars). Depuis le début d’année, Marine Le Pen a un niveau particulièrement stable, rendu possible par un électorat déjà cristallisé : près de quatre électeurs FN sur cinq se disent en effet certains de leur choix, d’après les enquêtes, contre un électeur macroniste sur deux.  Emmanuel Macron, lui, a profité il y a deux semaines d’une dynamique après le ralliement de François Bayrou, bien que nous n’ayons retenu aucun sondage qui testait le centriste. Le candidat profite peut-être aussi d’un effet « vote utile » au détriment de Benoît Hamon, puisqu’il est celui aujourd’hui en mesure de battre Marine Le Pen. Le candidat PS, pourtant, se tasse plus qu’il ne dégringole (autour des 14% d’intentions de vote), tout comme Jean-Luc Mélenchon (entre 11 et 12%). Le « troisième homme », François Fillon, reste sur une base de 20%, après une légère baisse la semaine dernière dans la foulée de sa convocation par les juges. Le candidat de la droite, qui tente de refaire l’union après son meeting du Trocadéro, limite donc la casse mais reste à distance d’une qualification pour le second tour. Une finale qui reste dominée par Macron face à Le Pen : entre 60% et 65% des voix pour le candidat d’En marche.  Rappelons que les enquêtes d’opinion ne constituent pas une prédiction du vote, à savoir ici du premier tour qui se tiendra dans 42 jours, le 23 avril. D’ici là, de nouveaux événements pourront influer sur les sondages et le choix des futurs électeurs s’affiner… Sans compter le niveau de participation, toujours difficile à mesurer.

La voiture électrique stagne

La voiture électrique stagne

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10 000 véhicules électriques environ sur un marché d’un peu plus de 2 millions, c’est encore très peu ; en cause la crise bien sûr mais de interrogation sur la technologie et sur le prix. L’année 2014 marquerait alors un coup d’arrêt pour ces motorisations innovantes après le bond des années précédentes, notamment +50% pour les voitures électriques et +42% pour les utilitaires légers en 2013. Selon le dernier baromètre de l’Association pour le développement de ces nouveaux types de mobilité publié lundi, il s’est immatriculé le mois dernier en France 1.077 voitures électriques, soit une hausse de 1,7% par rapport à octobre 2013. Après un début d’année très difficile, les ventes ont rebondi depuis septembre, quand le gouvernement a élargi le bonus écologique de 6.300 euros aux voitures acquises en location longue durée et avec option d’achat. En revanche, les ventes d’utilitaires légers électriques ont trébuché de 17% environ, après -23% en septembre, le climat économique morose conduisant les entreprises à retarder le renouvellement de leur flotte avec ce type de motorisation. « Sur un marché automobile français globalement en recul, les segments électriques et hybrides restent dynamiques », commente Joseph Beretta, président de l’Avere-France, cité dans un communiqué. « Ils devraient, malgré une baisse tendancielle des immatriculations des hybrides, se maintenir au niveau des résultats de l’année 2013. »Sur un marché hybride dominé par Toyota pour l’essence, et par PSA Peugeot Citroën pour le diesel, Les ventes ont encore baissé de 19%, victimes notamment d’un attentisme croissant des automobilistes avant l’arrivée des hybrides rechargeables, la solution technologique en passe de s’imposer chez tous les constructeurs.




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