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Crise de l’élevage : la malbouffe et l’origine de la viande en cause

Crise de l’élevage : la malbouffe et l’origine de la viande en cause

Une nouvelle fois, on va réunir la grande distribution pour discuter de la répartition de la valeur ajoutée des produits de l’élevage ;  en effet il s’agit «d’appeler ces acteurs à leur responsabilité» a indiqué vendredi Stéphane Le Foll sur France 2. Sur le plan économique,  la crise est dramatique pour les éleveurs condamnés par exemple à vendre le kilo de 1, 20 quand les coups dépassent 1,50 €. Fondamentalement ce qui est en cause c’est le modèle industriel et économique. On a choisi de produire de plus en plus mais à des qualités de plus en plus médiocres pour tirer sur les prix. Pour de nombreuses productions la viande est au même prix qu’il y a 30 ans mais quelle dégradation pour le goût aussi pour la santé. Impossible d’ailleurs d’identifier avec certitude l’origine de la viande. « Origine : France », « Viande bovine française », « Origine France garantie », etc. ; labels et indicateurs de traçabilité sont souvent du chinois pour les consommateurs d’autant plus que cet étiquetage est souvent approximatif.  Les normes minimales pour vendre de la viande de bœuf dépendent d’une directive européenne de 2000. Elle prévoit un certain nombre de mentions obligatoires :

  • pays d’abattage et abattoir ;
  • pays de découpage et atelier de découpe ;
  • animal ou groupes d’animaux dont provient la viande.

Sur le papier, la traçabilité semble relativement assurée pour la viande bovine. Mais il arrive qu’une seule mention soit présente, la seule totalement obligatoire : celle de la provenance de l’élevage bovin. Pour les autres viandes comme celles des cochons, volailles ou ovins-caprins, l’obligation d’étiquetage est plus récente (2013) et moins complète : la mention du lieu de naissance n’a pas été rendue obligatoire (seule est obligatoire la mention du lieu d’élevage et d’abattage). Les choses se compliquent lorsqu’on évoque les produits « transformés » : aucune traçabilité n’est obligatoire au plan européen sur les produits issus de la viande (nuggets de poulet, saucisses, saucisson, etc.). La France requiert cependant, depuis 2014 et la loi consommation, une indication de l’origine des ingrédients. Mais l’origine véritable de la viande française est très douteuse. On peut en effet produire de la viande française infectée par une alimentation animale importée très toxique. Les aliments du bétail sont souvent importés et contiennent de nombreuses substances toxiques. D’après le Monde,  analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, on a découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides. Certes à des doses très faibles – en général –, mais, comme on le verra, la question se pose aujourd’hui dans des termes neufs.  Nul besoin d’une vaste enquête pour avoir une idée de l’incroyable pharmacopée destinée aux animaux d’élevage. La liste des produits autorisés contient de nombreux douvicides (contre des vers parasites), anticoccidiens (parasites de l’intestin), anthelminthiques (vermifuges), hormones, vaccins, neuroleptiques et antibiotiques. Sait-on comment l’oxytétracycline se mélange avec la gonadolibérine chez un poulet ? Comment le flubendazole se marie avec l’azapérone et les prostaglandines PGF2 dans la chair d’un porc ? Le thiabendazole avec le diazinon ou le décoquinate dans le sang d’une bonne vache charolaise ? Aucune étude sur les effets de synergie de ces produits n’est menée. Il n’est pas dit qu’elles seraient possibles. Le 3 août 2012, la revue PloS One publiait un travail sur les effets combinés de trois fongicides très employés dans l’agriculture. Leur association provoque des effets inattendus sur les cellules de notre système nerveux central. Commentaire de l’un des auteurs, Claude Reiss : « Des substances réputées sans effet pour la reproduction humaine, non neurotoxiques et non cancérigènes ont, en combinaison, des effets insoupçonnés. » Effets insoupçonnés, éventuellement cancérigènes, ouvrant la voie –peut-être – à des maladies neurodégénératives comme Parkinson, la sclérose en plaques ou Alzheimer.

Unedic : seulement 4.4 milliards de déficit en 2015…on est sauvé !

Unedic : seulement 4.4 milliards de déficit en 2015…on est sauvé !

 

A défaut de prévoir une amélioration du chômage l’UNEDIC pronostique une amélioration financière du chômage : seulement 4.4 milliards de déficit en 2015, la septième années de déficit, d’où  une dette cumulée qui va atteindre environ 25 milliards. Par ailleurs des prévisions très hypothétiques car fondées sur une amélioration de la conjoncture observée avec des lunettes roses. Et on annonce que ça ira mieux en 2016 ! Enfin presque puisqu’on prévoit une diminution du nombre de chômeurs de 2000 en 2016 pour plus de 3.5 millions actuellement ! L’Unedic a donc revu mardi en légère baisse ses prévisions de déficit pour 2015 bien qu’elle anticipe une évolution plus défavorable du nombre des demandeurs d’emploi. L’organisme gestionnaire de l’assurance chômage ne table plus que sur un déficit de 4,4 milliards d’euros en 2015, soit 0,2 milliard de mieux que prévu précédemment, après 3,7 milliards en 2014. Pour 2016, il reviendrait à 3,6 milliards, contre 3,5 milliards prévu jusqu’ici. L’Unedic explique cette baisse par l’amélioration de la conjoncture et les nouvelles dispositions de la convention d’assurance chômage négociée l’an passé. S’agissant de 2015, elle fait état d’un dynamisme depuis le début de l’année de la masse salariale globale, sur laquelle sont indexées les cotisations d’assurance chômage, qui a permis de compenser une hausse plus forte que prévu jusqu’ici du nombre de demandeurs d’emplois. Elle table désormais sur 62.000 demandeurs de catégorie A (sans aucune activité) supplémentaires cette année, à 3,563 millions, contre 12.000 dans ses prévisions de juin. Une telle hypothèse suppose une fin d’année positive, le nombre de demandeurs de catégorie A ayant progressé de 85.000 entre la fin 2014 et fin août, dernier chiffre officiel connu. Avec les projections de déficit, la dette de l’assurance chômage atteindrait 25,76 milliards d’euros cette année puis 29,38 milliards en 2016.

« Sarkozy est gonflé….à bloc » ! (Hortefeux)

« Sarkozy est gonflé….à bloc » !  (Hortefeux)

A bloc ou pas on ne peut qu’adhérer à la description que fait Hortefeux de l’état d’esprit  de Sarkozy : gonflé. Il faut l’être pour se représenter après le fiasco de sa présidence, l’être aussi quand à démontré à ce point sa nullité dans tous les meetings qui ressemblent  davantage à des prestations de start-up qu’à des réunions politiques, gonflé encore quand on manifeste un tel amour du fric et qu’on prétend cependant représenter  l’intérêt général, gonflé enfin quand on est impliqué dans autant d’affaires notamment financières. (Intreview de Hortefeux)

Dans l’affaire Bygmalion, Jérôme Lavrilleux s’en est pris violemment cette semaine dans les colonnes de L’Obs à Nicolas Sarkozy, qui aurait été tenu au courant de tous les dérapages financiers et n’assumerait pas… Que lui répondez-vous?
Il y a d’abord une réalité : tous les protagonistes de cette affaire ont travaillé ou ont été liés à cette société Bygmalion. Il y a ensuite une vérité : à ce jour, aucun – pas même Jérôme Lavrilleux, je le note – ne dit que Nicolas Sarkozy était informé d’éventuelles irrégularités. Je dis bien : aucun. Laissons donc la justice faire sereinement son travail.

À l’UMP, Jérôme Lavrilleux était le bras droit de Jean-François Copé, qui se préparerait pour la primaire de 2016. Où en sont aujourd’hui les relations, qui ont toujours été très tendues, entre Nicolas Sarkozy et lui?
Jean-François Copé est très régulièrement présent au bureau politique, où il participe, avec d’autres, aux échanges présidés par Nicolas Sarkozy. Pour le reste, je connais bien Jean-François, avec qui j’ai d’ailleurs déjeuné mercredi. Je lui ai dit que ses qualités ne devaient être utilisées que pour construire un destin collectif.

Quel est l’état d’esprit de Nicolas Sarkozy aujourd’hui?
Il est gonflé à bloc. Sur ses épaules pèse la responsabilité collective de la construction d’une opposition unie, organisée et constructive. Hier à l’UMP, tout le monde voulait renverser la table. Désormais, aux Républicains, il a mis tout le monde autour de la table. Nous abordons les élections régionales unis, et nous avons engagé un formidable effort de réflexion et de proposition. Jamais sans doute un tel investissement d’avenir n’aura été accompli aussi en amont des grandes échéances.

Rugby Irlande France : St André en dedans

Rugby Irlande France : St André en dedans

 

Curieuse  mais peut-être révélatrice cette analyse  d’un synergologue ( analyste des gestes)  à Propos de l’entraineur l’équipe de France. Une équipe de France qui comporte pourtant d’excellents joueurs mais qui paraissent tétanisés avec le maillot bleu , à limage de l’excellent Kockott qui met trois jours ava t de decider ce qu’il va faire du ballon. Une équipe maladroite qui parait corsetée incapable de la moindre imagination, scotchée sur des fondamentaux que lui impose St André, tellement ficelée par les consignes  qu’elle parait avoir les mains liés dans le dos. Bref une équipe qu’on ne reconnait  plus car elle ne joue pas  la française. En cause sûrement aussi le manque de charisme de St André aussi communicatif et chaleureux qu’une  limande. Le figaro  demandé à Stephen Bunard, conférencier et enseignant à l’ENA, l’Université Paris-Dauphine et à l’INSEP et auteur de Leurs gestes disent tout haut ce qu’ils pensent tout bas, d’analyser la communication gestuelle et verbale de Philippe Saint-André au cours de l’exercice difficile de la conférence de presse. Une expertise qui permet de comprendre pourquoi le sélectionneur du XV de France, donne parfois l’impression de manquer de charisme et de ne pas réussir à bien faire passer ses messages.  «Philippe Saint-André n’est pas un mauvais communiquant mais il ne fait pas beaucoup d’efforts pour passer pour un bon. D’une manière générale, c’est un homme qui fait peu de gestes mais cela ne veut pas dire non plus qu’il est peu expressif. Prenons par exemple les mouvements de la main. On observe qu’il est énormément dans le contrôle. Lorsqu’il tente de communiquer sur une idée d’action du type «on va se battre», il utilise sa main droite. A l’inverse, lorsqu’il relève un élément important et en fait une affaire personnelle, il actionne sa main gauche, la main de la spontanéité. C’est rare, mais cela arrive et on le remarque d’autant plus. La perception que nous avons d’un bon communiquant, c’est quelqu’un qui fait des gestes maîtrisés de la main mais aussi une personne expressive du visage. Or, sur ce dernier point, Saint-André l’est. On pourrait même dire que c’est un émotionnel qui se réprime un peu. Il prend sur lui alors qu’il a des bouillonnements intérieurs. Il est très expressif car ses mouvements de sourcils sont fréquents. Or ils permettent d’attirer l’attention sur quelque chose que vous considérez comme important. Mais lorsque ces mouvements durent longtemps en l’air, voire trop, ce qui arrive parfois, cela montre qu’il est mal à l’aise pour défendre un sujet. Il s’accommode de l’exercice de la conférence de presse devant les médias mais on ressent un stress évident.  Autre élément amusant chez le sélectionneur: les mouvements de langue. Les coups à gauche dénotent une envie de taquiner alors que ceux qui sont à droite relèvent plus de la vacherie. On observe des inspirations fortes et un rythme vocal assez syncopé. C’est assez récurrent chez lui. En terme de décodage conscient qu’on fait de son image, cela donne toujours un côté «Droopy», voire tristounet. Quand il gagne, on se demande s’il ne déprime pas plus que lorsqu’il essuie la défaite (rires) car il reste dans un esprit: «On peut mieux faire», mais c’est aussi un forme de perfectionnisme qui ressort.  «Il n’est pas dans une démarche affective comme pouvait l’être Aimé Jacquet par exemple» On observe aussi une ritournelle gestuelle récurrente: il a la tête penchée. Quand on doit emmener un groupe, cela a tendance à emmêler un peu la perception du dominant que l’on veut donner. Mais il contrebalance ce signal en donnant parfois des coups d’épaule droite. Il s’agit d’un geste de dominant, de quelqu’un qui veut être à la hauteur, même si ce n’est pas comparable à un Nicolas Sarkozy et ses mouvements d’épaule avec cette idée permanente de performer. Enfin, autre élément, les clignements des yeux qui ne sont pas récurrents prouvant qu’il n’est pas dans une démarche affective comme pouvait l’être Aimé Jacquet par exemple. Saint-André a-t-il une nature à susciter l’adhésion? Je suis réservé. On peut le percevoir comme un bon analyste, c’est indéniable, mais le risque qu’il ne soit pas perçu comme un bon moteur du changement existe bel et bien. Si question de la légitimité ne se pose pas forcément, celle de sa capacité à rassembler et à assurer un leadership, si. Même s’il est très intéressé par ce qu’il affirme, c’est indéniable, on voit bien qu’il a du mal à convaincre.  Les communications gestuelle et vocale se travaillent pour en faire un vrai outil d’affirmation de soi. Mais ce ne sont que deux éléments séparés d’un système central. J’emprunte souvent cette formule à Victor Hugo: «La forme c’est le fond qui remonte à la surface.» Ce qui revient à dire que s’il veut changer sa manière dont il est perçu, le sélectionneur doit travailler d’abord ce qu’il a au fond de lui. Sinon, cela équivaut à mettre du Merchurochrome sur une jambe de bois.»

Baisse de l’IR « dès qu’il y aura des marges de manoeuvre » : donc à la St Glinglin

Finalement les fameuses réductions d’impôts sur le revenus ne sont peut être pas pour demain, ni pour 2015, peut-être juste avant les élections de 2017 pour attirer les gogos. Il faudrait pour cela des marges de manouvre reconnait-on à l’Elysée ;  or ces marges de manœuvre n’existent pas car le rentrées fiscales sont mauvaises, la croissance pas au rendez vous et les fumeuses  économies budgétaires encore à réaliser. Du coup les couches moyennes risquent de trinquer encore un moment.  Manuel Valls a dit qu’il ferait des annonces concernant l’impôt sur le revenu dans les prochaines semaines. Mais pas sûr qu’il baisse dès l’année prochaine, car il faut des marges de manœuvres pour financer un telle mesure. Toucher à l’impôt sur le revenu ? Bien sûr ! dès qu’on aura des marges de manœuvres, nous dit-on dans l’entourage de François Hollande.  La nuance est de taille. Car si la volonté politique est là, Manuel Valls a dit qu’il ferait des annonces concernant l’impôt sur le revenu dans les prochaines semaines, on a bien conscience aussi qu’il faut financer une telle mesure. Mais avec quel argent ? Sur les économies sur les dépenses, on ne peut guère aller plus loin. Quant à la croissance, les dernières prévisions de l’Insee ne sont guère réjouissantes.  Dans ce contexte, le gouvernement ne peut pas s’appuyer sur l’activité pour financer un coup de pouce supplémentaire aux ménages. Le dernier en date, ciblé sur les ménages les plus modestes, a été financé grâce au milliard d’euro en plus récupéré sur la régularisation des évadés fiscaux. Alors, une baisse de l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes en 2015 ? Le coup d’après, c’est pour eux ! nous promet un proche du chef de l’Etat. Mais avant il faut trouver de nouvelles recettes, aujourd’hui inexistantes.




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