- Garde à vue pour avoir voulu déloger des squatteurs de son logement
- C’est un peu évidemment le monde à l’envers avec la mise en garde à vue d’un propriétaire qui a voulu déloger des squatters.
- «Le 13 octobre 2021, en rentrant du supermarché, je constate que le portail a été fracturé, avait raconté, la semaine dernière au Figaro le trentenaire vit avec sa mère malade. Il y a chez nous deux jeunes hommes, une femme et un pitbull. Ils ont jeté mes vêtements à la cave
- Appelée aussitôt, la police avait fait sortir les individus… qui reviendront quelques minutes plus tard. Ils finiront par quitter les lieux après une énième intervention des forces de l’ordre.
- Le 1er novembre, les squatteurs étaient pourtant de retour. Le propriétaire a tenté de récupérer pacifiquement son logement mais se retrouve désormais en garde à vue !
- Au parquet de Bobigny, on réplique que «les violences peuvent être psychologiques: le simple fait d’arriver à 23 ( des voisins) en menaçant d’expulser des gens en pleine nuit, en plein hiver».
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Les préfets doivent expulser plus vite les squatteurs
Après certaines occupations scandaleuses de logement par des squatters, les pouvoirs publics durcissent leur position et demande aux préfets de procéder le plus rapidement possible à l’évacuation des habitations illégalement occupées.
Le dispositif s’appliquera à tous les logements, résidences principales comme secondaires. «L’occupation effective du logement au moment où les squatteurs s’y introduisent n’est pas un critère nécessaire pour engager la procédure d’évacuation forcée», précisent les ministères. Le gouvernement rappelle aux préfets que les demandes d’évacuation devront être examinées dans les 48 heures suivant leur réception.
Ils ne pourront les refuser qu’«en raison d’un motif impérieux général ou lorsque les conditions d’application de la procédure d’évacuation forcée ne sont pas remplies». «Une fois notifiée, la décision d’évacuation forcée peut intervenir, au plus tôt, 24 heures après mise en demeure de quitter le logement».
Nouvelle loi : Les squatteurs expulsés en…trois jours?
Dans une nouvelle loi on pourra laisser les squatters en trois jours d’après La ministre chargée du Logement Emmanuelle Wargon . Cela au lieu de deux à trois ans en moyenne, elles vont être réduites à trois jours. C’est le but de ce texte qui sera déposé ce mercredi 16 septembre à l’Assemblée nationale par Guillaume Kasbarian, député LREM d’Eure-et-Loir (28). Dès que le logement est occupé par un squatteur, «depuis un jour, dix jours ou quelques semaines», on pourra déposer plainte auprès du commissariat de police. «Vous interpellez le préfet qui aura 48 heures pour vous répondre puis met en demeure le squatteur, explique Emmanuelle Wargon. Le squatteur aura 24 heures pour quitter les lieux».
Le scandale des squatteurs de Théoule-sur-Mer
Certains médias dénoncent à juste titre la grande déliquescence de l’État et plus généralement de l’autorité. Pour preuve encore ce scandale des squatters qui occupent, illégalement évidemment, la maison de modestes retraités à Théoule-sur-Mer. Aucune autorité n’est en capacité d’exiger immédiatement le départ squatters qui en plus auraient un logement en région parisienne. La réaction des autorités et en particulier du gouvernement est particulièrement invraisemblable puisqu’elle se borne à indiquer qu’on étudie la réponse judiciaire !
Il s’agit pourtant clairement d’une infraction au principe de propriété que les forces de police doivent immédiatement et impérativement faire respecter.
On imagine cependant que les squatters sont soutenus par des associations radicales content tenu de leur bonne connaissance du droit des locataires. Locataires pourtant qu’ils ne sont pas.
À 75 ans, Marie-Thérèse et Henri Kaloustian aspiraient à une retraite paisible au bord de la mer. Ils viennent de vendre leur domicile lyonnais. Mais, à leur arrivée, fin août, devant leur maison de vacances, stupeur: une famille inconnue, avec deux enfants en bas âge, a pris possession de la villa dont ils sont propriétaires depuis trente-six ans, à Théoule-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes. Évincés par des squatteurs manifestement très au fait de leurs droits, voilà les retraités désormais eux-mêmes sans domicile.
«Les services de l’État et de la Chancellerie sont en train de regarder cette affaire, a réagi la ministre déléguée au Logement, Emmanuelle Wargon, lundi sur CNews. La procédure peut aller vite et on va s’y employer.» Ce cas «ne montre pas une défaillance de la loi», a-t-elle toutefois estimé. «Elle prend les gens pour des cons! s’insurge Henri Kaloustian. Quand on viole votre domicile, vous ne trouvez pas que c’est une défaillance? Il n’y a pas de justice, il faut que les choses.
On imagine évidemment qu’elle aurait été l’l'action de la police si la maison de Deauville dans laquelle se déplace de temps en temps Macron avait été occupé par des squatters.