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Inflation : l’occasion d’une grande spéculation

Inflation : l’occasion d’une grande spéculation

 

 

Alors que l’inflation européenne est mesurée au mois d’août autour de 9 %, la France n’enregistrerait qu’une hausse des prix d’environ 6 % (5,8 % sur un an en août).

 

On comprend mal, à part la question de la tarification de l’électricité,  comment la France ce situe en retrait en matière d’évolution des prix. Sans doute en raison de l’obsolescence de l’indicateur de l’INSEE qui sous-estime l’évolution structurelle de la consommation. Une consommation caractérisée par une forte de l’alimentaire et des services notamment.

Un seul exemple des litres de huile autour de 1,50 € qui passe à plus de deux euros et jusqu’à cinq euros grâce au changement d’étiquette, d’emballage et de conditionnement.

En fait,  nombre de secteurs et d’entreprises profitent du climat inflationniste actuel pour augmenter sans raison objective leurs prix. C’est l’occasion d’une grande spéculation qui à terme permettra d’augmenter les profits. Aucune étude n’a été entreprise pour analyser de manière profonde les facteurs explicatifs de la hausse des prix. Certains sont structurels, d’autres conjoncturelles et d’autres enfin purement spéculatifs. Sur une hausse globale qui devrait atteindre presque 10 % d’ici la fin de l’année la moitié environ est infondée. En cause notamment les rétentions de fourniture de producteurs et de distributeurs, la valse des étiquettes et de conditionnement.

D’après l’INSEE,  Le détail des chiffres montre que l’augmentation des prix de l’énergie est revenue à 22,2 % en rythme annuel, après avoir atteint 28,5 % le mois dernier. En revanche, la hausse des prix de l’alimentation s’est encore accélérée pour atteindre 7,7 % par rapport à août 2021, après une hausse de 6,8 % un mois plus tôt, tout comme celle des prix des produits manufacturés (+3,5 % après +2,7 % avec la fin des soldes) tandis que celle des services reste stable, à 3,9 % annuel.

Au total, les prix augmentent ainsi de 0,4 % sur un mois en août, après une hausse de 0,3 % en juillet, précise l’Insee. La  hausse des prix y atteint un niveau sans précédent depuis 40 ans.

Dans la réalité, les prix alimentaires progressent au moins 10 %. Les prix des services devraient eux enregistrer une forte hausse à la rentrée notamment concernant les abonnements.

Les facteurs explicatifs de l’inflation

Inflation structurelle- Certaines mutations structurelles au sein de l’économie peuvent favoriser l’inflation. C’est le cas d’une situation de monopole caractérisée par une absence de concurrence, par exemple.

D’autres raisons, psychologiques…et spéculatives , pourraient aussi expliquer ce phénomène Imaginez qu’une entreprise vendant de la farine anticipe de très mauvaises récoltes de blé. Elle augmentera donc les prix de sa marchandise pour compenser la potentielle perte à venir.
Inflation conjoncturelle- Selon les économistes de l’école keynésienne, l’inflation s’explique par un déséquilibre entre offre et demande. Lorsque la demande excède l’offre de B&S, les prix augmentent mécaniquement afin de retrouver cet équilibre. C’est cette rareté qui entraîne la hausse des prix.
Inflation Monétaire-Lorsque la masse monétaire dépasse la richesse réellement produite ce qui conduit à une forme de dépréciation de la valeur de la monnaie donc à une inflation
Inflation par les coûts- Une hausse généralisée et persistante des prix peut se justifier par une augmentation du coût de fabrication d’un bien ou parce que les produits qui le composent sont de plus en plus chers. L’augmentation du coût de fabrication provient souvent d’une hausse des salaires, qui se répercute sur le prix des B&S. Le consommateur ressentira également la hausse du prix des matières premières au moment de son achat.
L’inflation frappe l’économie dans son ensemble, des ménages aux entreprises en passant par les administrations publiques. Celle-ci est particulièrement mal accueillie par les épargnants qui constatent une dépréciation de la valeur de l’argent amassé sur leur compte. Toute personne ayant un revenu fixe voit également l’inflation d’un mauvais œil. Alors que les prix grimpent, les salaires ne sont pas forcément revus à la hausse.Actuellement (au mois d’août, l’inflation en France a progressé de l’ordre de  6 % tandis qu’en moyenne les salaires n’ont enregistrés qu’une hausse de 3 % ). Les salariés  sont donc forcément perdants et voient leur pouvoir d’achat baisser.L’inflation pénalise également le commerce extérieur. Les prix des marchandises du pays en proie à l’inflation étant plus élevés, les autres nations seront forcément plus réticentes à les importer.

Ce phénomène entraîne aussi la hausse des taux d’intérêt, décourageant les ménages à solliciter des crédits à la consommation.

 

Envol de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

Envol de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

 

Macron a reconnu lui-même qu’il y avait à l’occasion de la vague d’inflation de nombreux profiteurs. pour autant ,le gouvernement et la majorité à l’Assemblée nationale se sont opposés pour l’instant la mise en place d’une commission parlementaire pour analyser le phénomène et identifier les spéculateurs.Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

 

Dans  les grandes surfaces ont note par exemple  les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix.

Dans les supermarchés, tous les produits de base flambent. La boîte de haricots, la farine, l’huile d’olive, le paquet de céréales affichent tous une hausse de plus de 5 %, et même bien au-delà pour les pâtes, le café, le sucre ou les œufs, constate 60 millions de consommateurs.

Premier constat : depuis un an, la hausse des viandes surgelées s’établit à + 4,2 %, selon l’indice des prix à la consommation dévoilée par le site 60 millions de consommateurs. Un repère déterminant dans la hausse moyenne des prix en rayons et qui constitue le panier des Français.

Parmi les autres produits qui flambent, les pâtes caracolent en tête. Leur prix a bondi de plus de 7 % en décembre 2021 par rapport à décembre 2020. Si les grandes marques restent un peu en deçà de ce chiffre, les marques de distributeur (MDD) ont flambé de 12 % et les premiers prix ont littéralement explosé : + 39 % !

Pour l’instant, l’inflation du panier alimentaire reste inférieure à l’inflation générale. Sauf qu’il y a eu plus de hausses aux rayons alimentaires dans les trois premiers mois de 2022 que durant les cinq années précédentes, relève 60 millions de consommateurs. Et surtout, la guerre en Ukraine devrait encore se répercuter sur les prix des viandes, des huiles ou des farines, entre autres.

Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale. Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % Un seul exemple, le fameux pot de moutarde qui avait disparu des étalages. Chez certains distributeurs il revient sous une autre marque mais au même prix que les plus chers; en réalité d’une moindre qualité et en provenance de Roumanie !au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Phénomène de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

Phénomène de l’ inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

 

Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

 

Ceux qui ont l’habitude par exemple d’effectuer leurs courses dans les grandes surfaces ont noté les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix. Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale. Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % Un seul exemple, le fameux pot de moutarde qui avait disparu des étalages. Chez certains distributeurs il revient sous une autre marque mais au même prix que les plus chers; en réalité d’une moindre qualité et en provenance de Roumanie !au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Inflation : l’occasion d’une vague de spéculation

Inflation : l’occasion d’une vague de spéculation

 

Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

Ceux qui ont l’habitude par exemple d’effectuer leurs courses dans les grandes surfaces ont noté les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix. Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale officielle . Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Inflation et Consommation : absence de transparence et spéculation

 

 

Le communicant François Ramaget appelle industriels et distributeurs, dans une tribune au « Monde », à faire la transparence sur la composition du prix de leurs produits, plutôt que de multiplier remises et ristournes.

 

En faite dans la période, le climat inflationniste encourage à une augmentation de la plupart des produits y compris de ceux qui ne sont pas concernés par des hausses de production ou de distribution. Producteurs mais aussi distributeurs profitent de cette situation au moins à court terme. Car les ménages ont vite constaté la valse des étiquettes ( et des changements de marques!). Du coup, ils réduisent leur consommation ce qui aura rapidement un très fort impact sur la croissance. Pour l’instant l’absence de transparence permet tous les excès.NDLR

 

« Notre premier défi, c’est de répondre à l’urgence du pouvoir d’achat », a déclaré la première ministre, Elisabeth Borne, le 6 juillet dans son discours de politique générale. Elle annonçait alors une pluie d’aides gouvernementales visant à soulager nos concitoyens du poids de plus en plus insupportable de la dépense contrainte : transport, carburant, énergie, loyer, alimentation…

Mais les prix ne sont pas uniquement fonctions de la fiscalité et des subventions. Industriels ou distributeurs jouent un rôle majeur dans la fabrication des prix : au-delà de l’impact financier, elles doivent les considérer comme des éléments essentiels de leur démarche de responsabilité. Et elles doivent nous l’expliquer.

 

A en croire le très médiatique Michel Edouard Leclerc, intervenant le 30 juin sur BFM-TV, « la moitié des hausses ne sont pas transparentes, sont suspectes ». Faudrait-il jeter la pierre à ces profiteurs de guerre qui spéculeraient sur fond de post-Covid et de crise ukrainienne ? Mais le 3 juillet au « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, refuse l’idée d’une commission d’enquête à ce sujet et rétorque que ce sont les prix des marques de distributeurs qui ont le plus augmenté.

Une extrême confusion règne sur la réalité des marges. Exemples : TotalEnergies concède une ristourne estivale de 12 centimes par litre de carburant (sur les autoroutes seulement), mais affiche en même temps un profit trimestriel de près de 5 milliards. Les services de livraison rapide (moins de 15 minutes) offrent des bons d’achat pouvant représenter plus de 40 % de remise, mais ils sont tenus à bout de bras par les grands fonds de capital-investissement. Un célèbre opticien propose trois paires de lunettes de vue pour 1 euro de plus que le prix de la première, soit de 66 % de réduction.

Inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

Inflation : l’occasion d’une énorme spéculation

 

Nombreux de productions subissent des hausses indues jusqu’à deux chiffres en profitant du climat inflationniste. Des hausses dont certaines peuvent s’expliquer par l’augmentation des matières premières mais beaucoup d’autres liés à une croissance des tarifs spéculative. Des hausses de producteurs, d’intermédiaires et de commerçants.

Ceux qui ont l’habitude par exemple d’effectuer leurs courses dans les grandes surfaces ont noté les subterfuges qui consistent à substituer une marque à une autre pour en augmenter le prix. Le président des supermarchés Leclerc estime que au moins la moitié des augmentations sont injustifiées. Il réclame la mise en place d’une commission parlementaire, en vain.

Cette commission ne pourrait que constater des hausses qui dépassent et de loin les 5,8 % d’inflation générale. Ce qui par parenthèse remettrait aussi en cause le caractère d’obsolescence de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE aujourd’hui complètement faussé par le changement structurel de consommation.

Le pouvoir et les économistes ultra-libéraux à son service craignent une transparence de l’inflation réelle ne réveillent les revendications salariales. La plupart de ces économistes condamnent par avance les les effets de la spirale salaire prix. En même temps, le problème c’est qu’ils condamnent aussi la croissance.

En effet les revenus salariaux n’ont guère augmenté de plus de 3 % soient une perte de pouvoir d’achat de 3 % au moins par rapport à l’inflation. Les ménages consommateurs en ont déjà tiré les conséquences en réduisant leur consommation qui va provoquer une récession.

Crise alimentaire , la faute d’un système industrialisé et de la spéculation

 Crise alimentaire , la faute  d’un système industrialisé et de la spéculation

 

Le chercheur en agronomie Nicolas Bricas estime, dans une tribune au « Monde » ,que le G7 peut contribuer à éviter des famines, en obtenant plus de transparence sur les stocks alimentaires et en réprimant la spéculation excessive sur les marchés à terme.

 

La fulgurante ascension des prix du blé et du maïs depuis un an sur les marchés internationaux provoque une nouvelle crise alimentaire. Les premières victimes : les ménages pauvres des pays où ces céréales sont la base de leur alimentation et qui les importent massivement du marché international. Ils sont déjà fragilisés par les conséquences de la crise du Covid-19 et par la hausse des prix de l’énergie.

La hausse des prix en 2008 et 2011 avait déjà révélé la fragilité des systèmes alimentaires. Mais ces sonnettes d’alarme n’ont pas déclenché la prise de mesures pour éviter de nouvelles crises. Le G7, qui se réunissait du 26 au 28 juin, prendra-t-il cette fois ses responsabilités ? Car, comme l’a montré un récent rapport d’IPES-Food, l’origine de cette crise n’est pas la guerre en Ukraine, mais bien la fragilité d’un système alimentaire industrialisé lancé et promu par les entreprises et les pays du G7.

Depuis des décennies, les politiques agricoles avaient pour objectif de nourrir la population au moindre coût, à l’aide de monocultures et d’élevages à échelle industrielle. Le blé, le maïs et le riz ont été particulièrement choisis pour assurer cette production, et ils fournissent aujourd’hui plus de 40 % des calories consommées dans le monde. Les semences sont sélectionnées pour bien répondre aux engrais chimiques, fortement dépendants du gaz et des ressources minières en phosphate. Les cultures et leurs systèmes d’irrigation sont ultra-mécanisés, et donc très dépendants du pétrole. Une poignée de puissantes entreprises ont aujourd’hui la main sur ce paquet technique. La performance productive a encouragé quelques pays dotés d’« avantages comparatifs » à se spécialiser dans ces productions pour le marché international – notamment l’Ukraine et la Russie. La production agricole mondiale a augmenté plus vite que la population et, depuis la fin du XXsiècle, la planète produit nettement plus que ses besoins caloriques.

Et pourtant, depuis cinq ans, la courbe montrant la lente réduction du nombre de personnes en insécurité alimentaire dans le monde, que l’on observait depuis les années 1960, s’est inversée. Et ce sont les ruraux et les agriculteurs en particulier qui restent les premières victimes de la faim.

Ce constat est connu, rabâché depuis des années dans toutes les institutions politiques. L’enjeu n’est pas tant de produire encore et toujours plus, mais bien de réduire les inégalités. Pourtant, certains acteurs et certains pays qui ont tiré leur richesse et leur puissance de ce modèle agricole et alimentaire proposent d’accélérer encore cette fuite en avant. Au prétexte que les prix montent, il faudrait produire plus, cela semble de bon sens. Sauf que l’on peut faire baisser les prix autrement, que l’on peut rendre les pays vulnérables plus résilients, et que l’on peut construire de nouveaux modèles agricoles et alimentaires moins fragiles. Et la crise peut être l’occasion de changer de trajectoire.

Envol de l’inflation :le résultat aussi de la spéculation et de l’irresponsabilité

Envol de l’inflation :le résultat aussi de la spéculation et de l’irresponsabilité

 

Parmi les facteurs explicatifs de l’envolée de l’inflation on trouve évidemment des éléments objectifs comme l’augmentation de certaines matières premières industrielles ou  alimentaires par exemple. Les conséquences aussi des dysfonctionnements logistiques liés en particulier à des relocalisations et des retards de production. Enfin il y a l’envol des prix de l’énergie. Mais beaucoup en profitent pour ajouter de l’inflation à l’inflation. C’est le cas des producteurs qui rationnent leur livraison sans autre motif que de faire monter les prix. Même chose pour des intermédiaires et sans parler du caractère irresponsable de nombre de consommateurs qui se sont précipités sur certains produits comme l(huile et la moutarde et de la farine. On objectera que la météo va sans doute aussi prochainement contribuer à des réductions de certaines productions. Tout cela ne justifie pas des rétentions spéculatives et des stockages inutiles.

 

En avril, l’inflation a atteint 4,8 %, un plus haut depuis novembre 1985, a confirmé l’Insee ce vendredi. L’énergie, qui s’envole de 27 % depuis un an, demeure le principal moteur des hausses, mais plus le seul. Les prix de l’alimentation (+ 3,8 %) et des services (+ 3 %) sont en effet à leur tour contaminés par le mouvement. À ce stade où l’inflation tend à se généraliser à l’ensemble du panier de consommation, un changement de psychologie s’observe. Les économistes parlent de régime d’inflation pour caractériser ce climat dangereux où les anticipations des acteurs - consommateurs comme producteurs - viennent autogénérer les hausses de prix.L’exemple de l’huile de tournesol, un des produits dont l’augmentation en rayon depuis six mois est la plus frappante, est symptomatique de ce nouvel équilibre. Les hausses actuelles de prix s’expliquent essentiellement par les anticipations tout au long de la chaîne de production de futures pénuries.

Inflation :le résultat aussi de la spéculation et de l’irresponsabilité

Inflation :le résultat aussi de la spéculation et de l’irresponsabilité

 

Parmi les facteurs explicatifs de l’envolée de l’inflation on trouve évidemment des éléments objectifs comme l’augmentation de certaines matières premières industrielles ou  alimentaires par exemple. Les conséquences aussi des dysfonctionnements logistiques liés en particulier à des relocalisations et des retards de production. Enfin il y a l’envol des prix de l’énergie. Mais beaucoup en profitent pour ajouter de l’inflation à l’inflation. C’est le cas des producteurs qui rationnent leur livraison sans autre motif que de faire monter les prix. Même chose pour des intermédiaires et sans parler du caractère irresponsable de nombre de consommateurs qui se sont précipités sur certains produits comme l(huile et la moutarde et de la farine. On objectera que la météo va sans doute aussi prochainement contribuer à des réductions de certaines productions. Tout cela ne justifie pas des rétentions spéculatives et des stockages inutiles.

 

En avril, l’inflation a atteint 4,8 %, un plus haut depuis novembre 1985, a confirmé l’Insee ce vendredi. L’énergie, qui s’envole de 27 % depuis un an, demeure le principal moteur des hausses, mais plus le seul. Les prix de l’alimentation (+ 3,8 %) et des services (+ 3 %) sont en effet à leur tour contaminés par le mouvement. À ce stade où l’inflation tend à se généraliser à l’ensemble du panier de consommation, un changement de psychologie s’observe. Les économistes parlent de régime d’inflation pour caractériser ce climat dangereux où les anticipations des acteurs - consommateurs comme producteurs - viennent autogénérer les hausses de prix.L’exemple de l’huile de tournesol, un des produits dont l’augmentation en rayon depuis six mois est la plus frappante, est symptomatique de ce nouvel équilibre. Les hausses actuelles de prix s’expliquent essentiellement par les anticipations tout au long de la chaîne de production de futures pénuries.

Bitcoin: La grande spéculation ? ( banque de France)

Bitcoin: La grande spéculation ? ( banque de France)

 

 

On comprend évidemment que les institutions monétaires combattent les cryptomonnaies qui ont précisément pour objectif de s’affranchir du système bancaire. Ceci  étant la Banque de France a raison de souligner le caractère particulièrement volatile et spéculatif de cryptomonnaie  comme le bitcoin qui ne repose  sur aucun actif.Le gouverneur de la Banque François Villeroy de Galhau a comparé la spéculation autour du bitcoin à la « tulipomanie » aux Pays-Bas au XVIIème siècle, qui a été la première bulle spéculative économique de l’histoire moderne. Ce n’est pas la première fois que les cryptomonnaies sont critiquées par les dirigeants de banque centrale. Ces derniers se méfient de leur volatilité et opacité. Ce qui ne les empêchent pas de plancher sur leurs propres projets de monnaie numérique.

 

De prime abord, difficile de voir le rapport entre le bitcoin, la doyenne des cryptomonnaies créée en 2009 au lendemain de la crise financière, et les tulipes néerlandaises. C’est pourtant bien avec elles que le gouverneur de la Banque de France a comparé la première cryptomonnaie. Le bitcoin « ne constitue pas (…) une réserve de valeur, mais plutôt un actif spéculatif, qui s’apparente un peu aux bulbes de tulipes aux Pays-Bas au XVIIe siècle », a déclaré François Villeroy de Galhau lors d’un forum sur l’innovation organisé par la banque des règlements internationaux (BRI) mardi 22 mars.

Cette comparaison avec le phénomène d’hyper-spéculation des tulipes n’est pas la première. Avant lui, Nassim Nicolas Taleb, auteur des Cygnes noirs l’avait faite.

Explications : la « tulipomanie » aux Pays-Bas constitue la première bulle spéculative économique et financière de l’histoire moderne. La spéculation était fondée sur le commerce des bulbes de tulipe dont les prix ont atteint des sommets, avant de s’effondrer en 1637. En 1642, après le krach, le prix de la tulipe n’était plus qu’au dixième de sa valeur et cent ans plus tard à deux centièmes. L’avenir montrera si le bitcoin connaîtra un tel sort.

Les banquiers centraux sont coutumiers des charges contre les cryptomonnaies du fait de leur forte volatilité, de leur utilisation possible au profit d’activités criminelles et plus largement de leur opacité. Ils se méfient également des stablecoins, ces moyens de paiement qui utilisent certaines des technologies développées par les cryptomonnaies au cours libre, comme le bitcoin, mais dont les émetteurs assurent qu’elles sont adossées à une devise. Les stablecoins « créent une certaine fragmentation et sont entachés d’incertitudes réglementaires et opérationnelles », a affirmé François Villeroy de Galhau lors de son discours.

Cette charge intervient quelques jours après le vote de la Commission des affaires économiques du Parlement européen qui a adopté lundi 14 mars le projet de règlement « Market in Crypto Assets » (MiCA). Son but est d’harmoniser les réglementations nationales en matière de crypto-actifs en Europe et de créer un cadre réglementaire pour ce marché. Le but affiché est de soutenir l’innovation et tirer parti du potentiel des crypto-actifs d’une manière qui préserve la stabilité financière et protège les investisseurs.

Le gouverneur de la Banque de France a néanmoins précisé : « Résister à l’innovation ne fait pas partie de notre ADN, bien au contraire ». Les banques centrales multiplient en effet les expérimentations autour des monnaies numériques. La Banque de France planche sur un projet d’euro numérique depuis fin 2019-début 2020. Le 16 décembre 2021, elle a annoncé avoir réussi à valider l’interopérabilité entre différentes plateformes, une étape indispensable au fonctionnement de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC) pour les opérations interbancaires.

Plus récemment, début mars, le président américain Joe Biden a signé un décret pour lancer, avec prudence, des travaux concernant un potentiel dollar numérique, demandant au ministère de l’Économie de lui remettre un rapport sous six mois sur « le futur de la monnaie ». Il s’agirait d’une monnaie numérique développée sur une blockchain privée et contrôlée par l’État.

 

Selon le dernier recensement de la Banque des règlements internationaux (BRI), datant de juin 2021, environ neuf banques centrales sur dix ont indiqué avoir lancé des études autour d’une MNBC. Au mois d’octobre dernier, seulement deux MNBC de détail avaient déjà été déployées (le Sand Dollar aux Bahamas et le DCash pour l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale) mais plus d’une vingtaine de projets pilotes étaient en cours dans le monde.

En pointe se trouve d’ailleurs le e-yuan, contrôlé par la banque centrale de Chine et déjà utilisé dans les achats lors des JO de Pékin en 2022. La banque centrale de Russie expérimente également un rouble numérique auprès de certaines banques.

Les cryptomonnaies sont dans le même temps regardées en coin depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs observateurs s’inquiétant de leur possible utilisation pour contourner les lourdes sanctions financières qui pèsent sur Moscou.

Spéculation et logement- Contre la financiarisation de l’habitat dans les grandes villes

 

Spéculation et logement- Contre la financiarisation de l’habitat dans les grandes villes

L’avocate Eva Joly et la maire (EELV) du 12e arrondissement de Paris, Emmanuelle Pierre-Marie, pointent, dans une tribune au « Monde », la financiarisation des logements dans les grandes villes européennes, dont Paris, ce qui aboutit à un contournement des législations sociales en vigueur.

 

Un article intéressant mais qui fait l’impasse sur un facteur explicatif central à savoir l’hyper concentration urbaine ou métropolisation qui nourrit la spéculation grâce à la rareté de l’espace NDLR

 

Tribune.  

 

Cela fait déjà longtemps que le logement est bien plus et bien moins que ce qu’il devrait être ou que ce que les petits investisseurs voudraient qu’il soit. Ni droit humain ni « placement sûr », il est devenu un ingrédient incontournable de la financiarisation du système économique ; une évolution aux conséquences aussi considérables que difficiles à combattre.

Pour ceux qui participent de cette dynamique, la valeur d’un appartement, d’un immeuble, d’une maison n’est que marginalement liée à leur fonction initiale. C’est leur insertion dans des portefeuilles d’actifs, leur titrisation financière et leur articulation avec des centaines voire des milliers d’autres titres qui rendent ces logements non plus utiles mais profitables.

La commercialisation à outrance de fragiles créances immobilières et la crise des subprimes de 2008 constituèrent l’une des plus terribles illustrations de ce phénomène ces deux dernières décennies. D’après la sociologue hollando-américaine Saskia Sassen, rien qu’aux Etats-Unis, sur une période incluant les années 2006 à 2010, une dizaine de millions de saisies immobilières privèrent 35 millions de personnes de leur foyer. Et ce n’est là qu’une manifestation parmi d’autres de l’ampleur du problème.

Aujourd’hui encore, beaucoup de destins se heurtent à la transformation de leurs lieux de vie en véritables mines à exploiter au maximum. A tel point que Saskia Sassen tirait l’alarme dès 2015 sur l’augmentation massive des investissements internationaux dans l’immobilier urbain et sur les effets que cela aurait sur ce qui fait la vitalité sociale d’une ville : sa diversité, sa capacité à accueillir une pluralité de publics, la multiplicité des services et des cultures auxquels elle donne accès.

Ce phénomène ne touche pas tous les pays de la même manière. La législation, par exemple en protégeant les locataires, peut plus ou moins efficacement le réguler. Depuis le quartier de la City à Londres, dont un logement sur trois – devenu pour son propriétaire un actif parmi d’autres – demeurerait vide sur le long terme, jusqu’au centre historique de Lisbonne, où la même proportion de logements était disponible en 2020 pour des locations de courtes durées, il n’est toutefois pas une nation qui soit en mesure de lui échapper totalement.

La crise liée au Covid-19 a renforcé cette tendance par l’instabilité qu’elle a introduite sur certains marchés et par la nécessité pour différents acteurs de faire migrer une partie de leurs intérêts dans l’immobilier d’entreprise vers d’autres formes d’investissements – y compris les immeubles d’habitation. La presse, dont Le Monde, s’en est fait l’écho. La ville de Paris et sa région elles-mêmes sont de plus en plus concernées par l’appétit de jeunes start-up ou par de grands groupes internationaux aux confins de la finance et de l’immobilier.

Finances: l’alibi de l’analyse technique pour justifier la spéculation

Finances: l’alibi  de l’analyse technique pour  justifier la spéculation

 

L’économiste Amine El Bied met en évidence, dans une tribune au « Monde », des liens entre la Bourse et la mythologie grecque, plus précisément entre le rôle des tradeurs boursiers devant les anticipations et celui d’Œdipe face à l’oracle de Delphes.

Tribune.

 

La sagesse des Grecs et leur mythologie ont traversé les âges et sont parfois encore étonnamment actuelles. Ces mythes universels peuvent trouver des résonances même dans les domaines les plus inattendus. L’analyse technique boursière, méthode d’analyse basée sur l’étude des historiques de cours, est utilisée pour en prédire l’évolution.

Cette analyse se veut technique, comme son nom l’indique, avec ses représentations graphiques, qui permettent d’analyser les tendances, d’identifier les pics, les creux, les points d’inflexion, de retournements ou de rebonds. L’intérêt premier de l’analyse technique est qu’elle est très utilisée par les tradeurs. Les prédictions qui en sont tirées ont une influence sur le comportement des opérateurs, et donc sur l’évolution boursière.

En suivant en majorité les prédictions de l’analyse technique, en vendant ou achetant donc en fonction de ces résultats, les tradeurs favorisent par leur comportement une évolution de la Bourse conforme à ces prédictions. Si l’analyse technique leur indique par exemple la croissance d’un cours boursier, cela va les inciter à acheter l’action en question, ce qui va faire grimper son cours, selon la loi du marché de l’offre et de la demande.

A l’inverse, si on anticipe par l’analyse technique le renversement d’une tendance haussière, les tradeurs craignant une baisse de la valeur des titres détenus dans leur portefeuille vont se précipiter pour vendre ces titres, ce qui va faire chuter les cours. Ce n’est donc pas tant l’analyse technique qui permet de prédire une évolution boursière que la foi accordée à cette analyse qui va provoquer une réaction des opérateurs et entraîner une évolution boursière dans le sens qui a été anticipé.

Plus le nombre de tradeurs utilisant l’analyse technique et ayant foi dans ces résultats est élevé, plus l’influence de cette dernière sur l’évolution de la Bourse sera grande. On se souvient de la citation attribuée à Abraham Lincoln, célèbre seizième président des Etats-Unis : « Le moyen le plus fiable de prédire l’avenir est de le créer. » C’est ce que fait en fin de compte l’analyse technique, elle prédit l’évolution boursière en la créant. Elle est censée prédire l’évolution boursière, elle est en fait la cause qui fait réaliser la prédiction.

Mais quel rapport alors avec la mythologie grecque ? Ce lien avec le monde technique de la Bourse est possible si l’on se réfère à l’histoire d’Œdipe. Avant sa naissance, l’oracle de Delphes avait prédit à ses parents, le roi Laïos et la reine Jocaste, que le fils né de leur union, à son insu, tuerait son père et épouserait sa mère. Pour que l’oracle ne s’accomplisse pas, ils décident d’abandonner le nouveau-né, qui est accueilli et adopté par le roi et la reine de Corinthe, Polybe et Mérope. Œdipe grandit sans connaître ses vrais parents.

Spéculation–Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

Spéculation–Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

La folie des des cryptomonnaies continue d’autant qu’elle est soutenue par des grands de la tech ( facebbook, Tesla etc) et des financiers qui veulent s’affranchir de la politique monétaire des Etats. La plupart des banques centrales sont saisies du problème pour envisager éventuellement la création d’une cryptomonnaie officielle et nationale (ou régionale). En attendant le bitcoin a gagné 450% depuis le début de l’année.

 

L’autre facteur explicatif de la hausse des cryptomonnaies provient de la crainte d’un retour fort de l’inflation. Un retour qui justifierait alors une hausse officielle des taux d’intérêt en même temps qu’une certaine dévaluation des monnaies classiques. « Les gens font plus confiance à l’algorithme du bitcoin et aux mathématiques qu’aux décisions des banques centrales », résume un ardent partisan de la monnaie cryptée. Ceci étant, le développement des monnaies cryptées est fortement handicapée par la limite du volume d’émission qui a été fixée, dés le départ, à 21 millions d’unités, sans aucune possibilité d’y déroger. De ce point de vue le bitcoin et les autres constituent surtout un champ de spéculation. Pour preuve, une hausse de 500 % en un an complètement surréaliste autant que dangereuse.

Spéculation-Tesla: quand la bulle médiatique éclatera

Spéculation-Tesla: quand   la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Contre la spéculation et l’exploitation, une régulation mondiale des minerais et métaux

Contre la spéculation et l’exploitation une  régulation mondiale des minerais et métaux 

 

Le spécialiste de l’énergie Marc-Antoine Eyl-Mazzega plaide, dans une tribune au « Monde », pour la création d’une agence internationale des minerais chargée de réguler cet enjeu stratégique mondial et d’organiser un dialogue entre producteurs et consommateurs, associant Etats, industriels, organisations multilatérales et non gouvernementales.(Le Monde, extraits)

 

Tribune. A l’image d’Internet qui s’est déployé partout dans le monde au tournant des années 2000, un grand nombre de technologies bas carbone et numériques comme les véhicules électriques, les éoliennes marines ou la 5G, vont être déployées de manière accélérée et massive durant la décennie 2020.

Une mobilisation planétaire grandissante pour la préservation du climat, les mesures de relance post-pandémie et les progrès technologiques vont nourrir ces bouleversements. Ceci à condition que les minerais et les métaux indispensables à ces technologies – comme le cobalt, le nickel, le cuivre, le manganèse, le graphite et des terres rares – n’y forment pas un obstacle irrémédiable.

Menaces

Trois éléments participent à leur caractère stratégique et représentent autant de vulnérabilités, voire de menaces.

 

Tout d’abord, l’état des réserves et les limites économiques et techniques à la production qui risquent d’empêcher de répondre à l’essor de la demande. Les prix de certains produits pourraient s’envoler, comme c’est en partie déjà le cas actuellement, renchérissant les coûts des technologies et ralentissant la massification de leur déploiement indispensable à la décarbonation de l’économie mondiale.

Les entreprises chinoises contrôlent une grande partie de la production de lithium et de cobalt dans le monde, ce qui représente un atout stratégique pour les groupes technologiques chinois

Ensuite, les industries qui les consomment sont exposées à des risques géopolitiques liés à la localisation des réserves et des sites de production, ainsi qu’à l’organisation des chaînes de valeur. Par exemple, la République démocratique du Congo, très instable, représente 60 % de la production mondiale de cobalt. Les entreprises chinoises contrôlent une grande partie de la production de lithium et de cobalt dans le monde, ce qui représente un atout stratégique pour les groupes technologiques chinois.

Si la production de nickel est diversifiée, son raffinage, indispensable pour créer les produits incorporés aux batteries, est concentré entre les mains d’industriels chinois. Il est parfaitement envisageable que de grands groupes industriels européens soient à l’avenir contraints de céder une partie de leur capital ou de leurs technologies, pour garantir leur approvisionnement en minerais.

 

Enfin, ces processus miniers sont généralement très consommateurs d’énergie, d’eau et de produits chimiques, et soulèvent souvent des questions sur les conditions de travail et la bonne gouvernance des entreprises du secteur. Produire les technologies dont nous avons besoin pour décarboner sans investir dans l’amélioration des processus en amont pourrait provoquer des dommages environnementaux et humains qui annuleraient en partie les gains escomptés et affaibliraient également le consensus autour de la transition énergétique.

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