Archive pour le Tag 'spectaculaire'

L’automobile britannique: une chute spectaculaire

L’automobile britannique: une chute spectaculaire  

 

La production d’automobiles en Grande-Bretagne pourrait bien préfigurer l’évolution globale de l’économie surtout impactée par d’énormes incertitudes. Des incertitudes évidemment sur les futures accords commerciaux entre la Grande-Bretagne et l’union européenne qui s’ajoutent aux incertitudes mondiales concernant le ralentissement de la croissance. En outre,  le secteur subit de nouveaux bouleversements liés aux normes beaucoup plus draconiennes sur le plan environnemental décidées par l’union européenne. Enfin le doute continue  quant aux perspectives commerciales de dimension vraiment significative de la voiture électrique. Les automobiles exportées produites en Grande-Bretagne pourraient subir au-delà de la période de transition une augmentation non négligeable des droits de douane sans parler de leur non-conformité aux nouveaux critères d’émissions polluantes. La production de voitures au Royaume-Uni a chuté de plus de 14% l’an dernier, à 1,3 million d’unités, au plus bas depuis 2010, constate jeudi dans un rapport l’association sectorielle britannique (SMMT). Sur le seul mois de décembre, la production a chuté de 6,4% sur un an, clôturant une troisième année de déclin d’affilée. «La production a été perturbée par de multiples facteurs, y compris une confiance des consommateurs et des entreprises en berne, une demande qui ralentit dans de nombreux marchés, beaucoup de changements de modèles de production et un retrait du diesel à travers l’Europe», ce carburant étant considéré comme trop polluant, énumère le SMMT.

En outre, certains fabricants ont mis en place des suspensions de leur production de plusieurs jours en prévision du Brexit, qui devait avoir lieu initialement le 29 mars avant d’être repoussé plusieurs fois.Début janvier, l’association avait déjà annoncé une chute des ventes de nouvelles voitures en 2019 au Royaume-Uni, au plus bas depuis six ans. Le lobby sectoriel, qui dénonce depuis des mois l’impact négatif du Brexit et la possibilité de voir revenir les barrières douanières, appelle de nouveau, la veille du Brexit, à ce que Londres signe un «accord commercial ambitieux avec l’Union européenne».

Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont jusqu’à la fin de l’année pour négocier l’avenir de leur relation commerciale, le Premier ministre Boris Johnson s’opposant à une extension de la période de transition post-Brexit. «Même si les exportations vers l’UE ont chuté de 11%, le bloc (européen) reste le plus important marché» pour le secteur britannique et représente près de 55% de ses exportations, insiste le SMMT, contre 19% des volumes d’exportation pour les Etats-Unis et 5,3% pour la Chine. L’industrie automobile, dont la chaîne d’approvisionnement est fragmentée et utilise des composants provenant de divers pays, est particulièrement vulnérable au Brexit, surtout en cas de divorce sans accord fin 2020, ce qui se traduirait par le retour de droits de douane et de lenteurs administratives aux frontières.

FDJ : succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

FDJ :succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

 

 

Un « succès spectaculaire » selon Bruno Le Maire mais sans doute en même temps une escroquerie démocratique. En effet, la FDJ n’appartient pas aux actionnaires mais aux parieurs qui versent chaque année 3.5 milliards d’impôts volontaires( souvent des catégories sociales peu favorisées).

Lemaire se félicite de la vente d’une société qui va rapporter 1.8 milliards alors qu’il est assuré d’une rentre fiscale de 3.5 milliards mais chaque année ( plus un centaine de millions de dividendes). La privatisation de la constitue à la fois scandale et une erreur de gestion grave. En doit rapporter moins de 2 milliards qui seront placés l’essentiel en obligations qui ne rapportent rien et dont les intérêts doivent financer un fonds destiné à l’innovation. Pourquoi mettre le fruit de la privatisation dans des placements qui ne rapportent rien alors que l’État est actuellement assuré d’un retour financier régulier de 100 millions par. On aurait pu tout aussi bien se servir directement de ces 100 millions pour financer l’innovation.

Seconde remarque,  l’enjeu autour de la Française des jeux n’est pas tellement la rente de 100 millions mais les impôts annuels de l’État de 3,5 milliards qui viennent boucher chez les trous budget. Or il se pourrait que dans les années à venir cette manne soit remise en cause du fait de la privatisation. En effet , la privatisation va permettre à la FDJ de se développer encore à l’international voire même de se regrouper avec d’autres sociétés dont le siège ne sera pas nécessairement en France. Par ailleurs, des sociétés internationales ne vont pas se gêner pour concurrencer davantage la  FDJ. Voir à cet égard la montée en puissance des sociétés internationales de paris sportifs. C’est privatisation a surtout un caractère symbolique pour la droite que représente Macron. Le symbole du recentrage de l’État. Mais l’État serait mieux de s’occuper de secteurs en difficulté dans lesquels il a des participations et ou qui constituent des enjeux stratégiques. Le travail ne manque pas : EDF, SNCF, secteur automobile, technologies de communication, intelligence artificielle etc. pourquoi privatiser une entreprise qui se porte particulièrement bien et qui rapporte énormément à l’Etat ? À moins qu’on se serve du produit de la nationalisation pour éviter que l’endettement de la France n’atteigne ou ne dépasse le fatidique chiffre de 100 % du PIB ! Aujourd’hui ce déficit tourne autour de 98,9 % ! En conclusion, une nationalisation idiote est un gâchis financier.

 Si elle réussit, la cotation de la FDJ pourrait également ouvrir la voie à d’autres privatisations, dont celle d’ADP(ex-Aéroports de Paris) également approuvée dans le cadre de la loi Pacte mais pour l’instant gelée dans l’attente des résultats d’un référendum d’initiative partagée. Peut-être, comme à l’aéroport  de Toulouse pour permettre aux capitaux chinois de se gaver des résultats financiers entièrement redistribués aux actionnaires.

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Face à l’afflux de la demande qui a représenté au total plus de 11 milliards d’euros, le prix d’introduction de la Bourse des actions de la FDJ a été fixé à 19,90 euros, au maximum de la fourchette envisagée. Pour les particuliers, qui bénéficient d’une décote de 2%, le prix s’établit à 19,50 euros.

« C’est le résultat de la demande spectaculaire dont cette opération a fait l’objet » a déclaré Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse à Bercy, évoquant un « succès spectaculaire », au-delà des « espérances » du gouvernement. « Cette opération est un succès pour les Français, un succès pour les salariés de l’entreprise et un succès pour la place financière de Paris » a-t-il fait valoir.

Plus de 500.000 particuliers ont participé à la souscription, représentant une demande de 1,6 milliard d’euros, ce qui a conduit le gouvernement à augmenter à 40% la part qui leur est réservée (contre 33,33% prévus). La demande des investisseurs institutionnels a s’est élevée à plus de 10 milliards d’euros.

 

« Hausse spectaculaire des marges des entreprises » (INSEE)….poisson d’avril !

« Hausse spectaculaire des marges des entreprises »  (INSEE)….poisson d’avril !

 Ils ont devenus fous à l’INSEE ( à quand un organisme indépendant ?) ou plus exactement de plus en plus serviles en annonçant une  reprise spectaculaire des marges des entreprises. D’après la docile INSEE,  les marges des entreprises, qui n’ont eu de cesse de se dégrader depuis 2010 ont commencé à repartir à la hausse à la fin 2014. La bonne nouvelle pour les chefs d’entreprises est que l’Insee voit cette embellie se poursuivre, le taux de marge passerait ainsi de 29,9% (au dernier trimestre 2014) à 31,2% au premier trimestre. Dans le détail, le Crédit Impôt compétitivité emploi (CICE) contribuerait pour près de la moitié à cette hausse de 1,3%, le pacte de responsabilité jouerait pour 0,4% et la baisse des prix du pétrole pour 0,3%. Ce taux progresserait encore au deuxième trimestre pour s’élever à 31,3%. Cette hausse impressionnante ramènerait ainsi le niveau de marge des sociétés à celui de 2011. Mais il serait encore un peu en dessous de sa moyenne d’avant-crise de 32,7% sur la période 1988-2007.En faiat l’INSEE faiat l’impasse sur la baise tendancielle des prix dans le secteur manufacturier. Une baisse qui annule les effets positifs de la très petite croissance annoncée. L’INSEE prend quand même des précautions oratoires pour relativiser son optimisme un peu béat puisque  malheureusement, l’amélioration des conditions financières des entreprises ne permettrait pas à l’investissement de s’envoler. L’Insee note, en effet, que « que les enquêtes de conjoncture, notamment dans les services, indiquent que les chefs d’entreprises resteraient encore attentistes et en seraient guère enclins à accélérer franchement leur investissement ». Au final, leur évolution serait quasi-stable (+0% au premier trimestre puis +0,1% au deuxième). Pour expliquer son optimisme,  l’INSEE compte sur une hypothétique amélioration du pouvoir d’achat des ménages. Hypothétique car cette amélioration est fondée sur la baisse de l’inflation calculée sur un indice des prix obsolète en raison de la modification de la structure de consommation. D’après l’INSEE Le pouvoir d’achat des ménages s’était déjà repris en 2014, après avoir stagné en 2013. Au premier semestre 2015, il devrait continuer son ascension, en gagnant 1,6%, grâce notamment à une inflation toujours très faible. L’Insee estime, en effet, que l’évolution des prix va rester dans le rouge, avec -0,1% sur un an à juin 2015. L’effet de la chute des prix du pétrole jouerait à plein. C’est l’une des principales sources de satisfaction de la note de conjoncture: la hausse de la consommation des ménages, principal moteur de l’économie française (environ 55% du PIB) va s’accélérer. L’Insee table ainsi sur une augmentation de leurs dépenses de 0,6% puis de 0,3%. Des chiffres qui s’expliqueraient à la fois par un retour à la normale des dépenses d’énergie ainsi que par la hausse du pouvoir d’achat évoquée plus haut. Au final cependant le taux de chômage augmenterait encore, passant à 10,6% en France (DOM compris) contre 10,4% fin 2014.

 




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