Archive pour le Tag 'spécifique'

Social: «une mesure spécifique» pour les saisonniers ?

Social:  «une mesure spécifique» pour les saisonniers ?

Questionné sur la situation des saisonniers, notamment dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, touchés de plein fouet, la ministre du travail a déclaré qu’il fallait «prendre une mesure spécifique» et qu’elle allait en «discuter avec les partenaires sociaux». En fin de semaine dernière, les fédérations FO couvrant les secteurs du transport et de l’hôtellerie-restauration ont réclamé au gouvernement une «sécurisation financière» pour les «saisonniers sacrifiés», sans emploi l’été prochain à cause de l’épidémie. «Il est clair que nous n’aurons pas un été normal», a reconnu la ministre. Pour la fin de la saison d’hiver, «on a permis de mettre en chômage partiel les saisonniers d’hiver qui n’ont pas fini leur saison».

Région Alsace : comme la Corse, un statut spécifique ?

Région Alsace : comme la Corse, un statut spécifique ?

 

Le gouvernement serait prêt à envisager un statut spécifique pour l’Alsace. Un statut qui se justifierait tout autant sinon davantage que celui de la Corse et qui pourrait même être inscrit dans la constitution il s’agirait d’une nouvelle collectivité avec des compétences particulières liées à l’histoire, à la culture et à la position géographique des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Ce serait sans doute aussi une excellente manière pour montrer à certains Corse que des spécificités existent aussi ailleurs que dans leur région, des spécificités qui ne sont pas instrumentalisées pour des revendications nationalistes voir indépendantistes. À ce propos, le gouvernement ferait bien d’engager une réflexion globale sur les régions dont beaucoup présentent des particularités qui mériteraient des délégations de compétences, bref une grande autonomie. Une autonomie qui pourrait concerner aussi la Lorraine pour certaines raisons identiques à celles de l’Alsace. Mais une autonomie plus générale concernant l’ensemble des régions françaises qui ont besoin de se libérer du carcan étatiste où par exemple les administrations centrales décentralisées font double emploi avec les administrations territoriales. À terme il faudrait situer un chef de gouvernement régional au préfet actuel ;  c’est-à-dire créer de véritables entités disposant d’une large autonomie notamment en matière économique ; tout simplement comme cela se pratique dans la plupart des grands pays européens Le gouvernement français serait donc  à envisager la reconstitution d’une collectivité en Alsace, où l‘on est entré en guerre contre la création, en 2015, de la région Grand-Est qui menacerait selon ses détracteurs l’identité et le potentiel alsaciens. Jean-Louis Marx, le préfet de région, a déclaré vendredi à des journalistes que le Premier ministre Edouard Philippe lui avait confié une mission pour étudier la possibilité de créer une collectivité à statut particulier par fusion de ses deux départements et délégations de compétences, répondant à la revendication des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. “Il me demande de mener une réflexion sur une évolution du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à l’intérieur du Grand-Est”, a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec des journalistes. Matignon lui prescrit d’évaluer “la réalité des volontés exprimées”, les avantages et inconvénients d’une fusion et de confronter les possibles au cadre constitutionnel et à d’éventuelles évolutions législatives. Brigitte Klinkert et Frédéric Bierry, respectivement présidents des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, qui ont multiplié ces derniers mois les rendez-vous avec des responsables gouvernementaux et parlementaires, se sont félicités d’une décision qui «montre que l’avenir de l’Alsace est devenu un sujet d’intérêt national». Les deux élus de centre-droit ont renoncé à leur demande initiale d’une sortie du Grand-Est, qui réunit l’Alsace, son moteur économique, la Lorraine et Champagne-Ardennes. «Pour nous, ce serait l’idéal. Mais le président de la République, fin octobre, nous avait dit qu’on pouvait réfléchir à une évolution institutionnelle mais que le cadre était le Grand-Est », a expliqué à Reuters Brigitte Klinkert. Les deux départements demandent à l’Etat de lui transférer la coopération transfrontalière, le bilinguisme, l’apprentissage ainsi que la gestion des routes nationales et des autoroutes non concédées. Ils revendiquent également la compétence aujourd’hui régionale sur le développement économique et le tourisme. Les spécificités historiques et géographiques de l’Alsace, seule région française de culture germanique avec le département lorrain de la Moselle, justifient, à leurs yeux, cette démarche. «La chance de l’Alsace, qui est aussi la chance du Grand-Est et de la France, c’est son ouverture vers le Bade-Wurtemberg (allemand) et la Suisse du nord-ouest, les deux régions les plus prospères d’Europe», justifie Brigitte Klinkert.

L’Alsace : comme la Corse, un statut spécifique ?

L’Alsace : comme la Corse, un statut spécifique ?

Le gouvernement serait prêt à envisager un statut spécifique pour l’Alsace. Un statut qui se justifierait tout autant sinon davantage que celui de la Corse et qui pourrait même être inscrit dans la constitution il s’agirait d’une nouvelle collectivité avec des compétences particulières liées à l’histoire, à la culture et à la position géographique des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Ce serait sans doute aussi une excellente manière pour montrer à certains Corse que des spécificités existent aussi ailleurs que dans leur région, des spécificités qui ne sont pas instrumentalisées pour des revendications nationalistes voir indépendantistes. À ce propos, le gouvernement ferait bien d’engager une réflexion globale sur les régions dont beaucoup présentent des particularités qui mériteraient des délégations de compétences, bref une grande autonomie. Une autonomie qui pourrait concerner aussi la Lorraine pour certaines raisons identiques à celles de l’Alsace. Mais une autonomie plus générale concernant l’ensemble des régions françaises qui ont besoin de se libérer du carcan étatiste où par exemple les administrations centrales décentralisées font double emploi avec les administrations territoriales. À terme il faudrait situer un chef de gouvernement régional au préfet actuel ;  c’est-à-dire créer de véritables entités disposant d’une large autonomie notamment en matière économique ; tout simplement comme cela se pratique dans la plupart des grands pays européens Le gouvernement français serait donc  à envisager la reconstitution d’une collectivité en Alsace, où l‘on est entré en guerre contre la création, en 2015, de la région Grand-Est qui menacerait selon ses détracteurs l’identité et le potentiel alsaciens. Jean-Louis Marx, le préfet de région, a déclaré vendredi à des journalistes que le Premier ministre Edouard Philippe lui avait confié une mission pour étudier la possibilité de créer une collectivité à statut particulier par fusion de ses deux départements et délégations de compétences, répondant à la revendication des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. “Il me demande de mener une réflexion sur une évolution du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à l’intérieur du Grand-Est”, a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec des journalistes. Matignon lui prescrit d’évaluer “la réalité des volontés exprimées”, les avantages et inconvénients d’une fusion et de confronter les possibles au cadre constitutionnel et à d’éventuelles évolutions législatives. Brigitte Klinkert et Frédéric Bierry, respectivement présidents des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, qui ont multiplié ces derniers mois les rendez-vous avec des responsables gouvernementaux et parlementaires, se sont félicités d’une décision qui «montre que l’avenir de l’Alsace est devenu un sujet d’intérêt national». Les deux élus de centre-droit ont renoncé à leur demande initiale d’une sortie du Grand-Est, qui réunit l’Alsace, son moteur économique, la Lorraine et Champagne-Ardennes. «Pour nous, ce serait l’idéal. Mais le président de la République, fin octobre, nous avait dit qu’on pouvait réfléchir à une évolution institutionnelle mais que le cadre était le Grand-Est », a expliqué à Reuters Brigitte Klinkert. Les deux départements demandent à l’Etat de lui transférer la coopération transfrontalière, le bilinguisme, l’apprentissage ainsi que la gestion des routes nationales et des autoroutes non concédées. Ils revendiquent également la compétence aujourd’hui régionale sur le développement économique et le tourisme. Les spécificités historiques et géographiques de l’Alsace, seule région française de culture germanique avec le département lorrain de la Moselle, justifient, à leurs yeux, cette démarche. «La chance de l’Alsace, qui est aussi la chance du Grand-Est et de la France, c’est son ouverture vers le Bade-Wurtemberg (allemand) et la Suisse du nord-ouest, les deux régions les plus prospères d’Europe», justifie Brigitte Klinkert.

Révision constitutionnelle : une déchéance spécifique pour les mononationaux ?

Révision constitutionnelle : une  déchéance spécifique pour les mononationaux ?

Depuis l’annonce par François Hollande de la déchéance de nationalité le gouvernement ne cesse de tourner en rond à la recherche d’un consensus susceptible de satisfaire à la fois les parlementaires de droite et les parlementaires de gauche dont certains sont opposés à la mesure. Du coup on pourrait proposer une déchéance à deux vitesses : une déchéance de nationalité pour les binationaux, et une déchéance de droits civiques pour les nationaux. Pas sûr cependant que cette orientation contourne l’obstacle de la différence de traitement que dénonce la gauche de la gauche. Par ailleurs il faudrait redéfinir le contenu de la privation des droits civiques en étendant le champ de cette privation. Le paradoxe dans cette affaire c’est  que le clivage entre les partisans et des opposants de la déchéance pour les binationaux s e situe essentiellement au sein de la classe politique ( aussi au sein des bobos) puisque environ 60 % des Français approuvent la proposition initiale qui avait été faite par François Hollande et rappelée par Valls.  La  nouvelle proposition comporterait donc  toujours la déchéance de nationalité pour tous les binationaux français et suggère désormais la déchéance des droits civiques pour les personnes « mononationales », c’est-à-dire pour les individus n’ayant que la nationalité française. Les droits civiques touchent une grande gamme de droits, dont le droit de vote, le droit au port d’armes, de servir dans l’armée ou encore d’exercer des professions enseignantes. Certains éléments de ce dispositif, comme son étendue, que le gouvernement doit définir, ne sont pas encore connus, ce qui ajoute encore du flou ou flou sur le concept de déchéance des droits civiques.




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