Archive pour le Tag 'SPD'

Élections Allemagne : le SPD ramasse la mise d’une élection régionale

  •  Élections Allemagne : le SPD ramasse la mise d’une élection régionale
  • Une victoire qui qui est peut-être à imputer à un certain effet drapeau dans le cadre du conflit ukrainien. En effet, le parti du chancelier Olaf Scholz  recueillerait 43% des voix, contre 27,5% pour les chrétiens-démocrates de la CDU, à la tête depuis plus de 20 ans de cette petite région de l’ouest de l’Allemagne, selon une estimation Infratest Dimap pour la chaîne publique ARD. Les sociaux-démocrates, à la tête de la coalition au pouvoir depuis début décembre, gagneraient ainsi plus de 13 points par rapport au précédent scrutin en 2017 dans ce Land, le plus petit d’Allemagne après les villes de Berlin, Hambourg et Brême.

Prime automobile Allemagne : le SPD et les syndicats allemands s’opossent

Prime  automobile Allemagne : le SPD et les syndicats allemands s’oposent

D’un certain point de vue l’Allemagne connaît déjà les contradictions du jour d’avant et du jour d’après avec l’opposition entre les syndicats qui veulent privilégier la vente de voitures classiques et le SPD lui qui est hostile à l’encouragement des véhicules diesels et essence. Une problématique qu’on retrouvera sans doute dans de nombreux pays dans la mesure où la transition entre l’avant et l’après parer particulièrement complexe et ne peut s’inscrire dans le temps après examen détaillé de chaque filière. Des responsables syndicaux ont critiqué l’hostilité du SPD envers une prime à l’achat pour les véhicules diesel et essence. La formation de gauche, très proche du mouvement syndical, a bloqué cette mesure lors des négociations du plan de relance de 130 milliards d’euros. Les représentants des salariés craignent des conséquences pour l’emploi.

Jörg Hoffmann condamne un positionnement « guidé par la démoscopie ». En effet, la nouvelle direction du SPD défend une adaptation de sa politique industrielle aux enjeux climatiques. Elle entend ainsi reconquérir un électorat séduit par les écologistes. Les Verts allemands dépassent le SPD depuis plusieurs mois déjà dans les sondages d’intention de vote. Le verdissement de la ligne du SPD fait l’objet de controverse en interne depuis plusieurs années déjà. Quand il était vice-chancelier et président du parti entre 2013 et 2017, Sigmar Gabriel avait appelé ses troupes à « ne pas être plus écologistes que les Verts ». Il a bloqué nombre de mesures nuisant à l’emploi minier.

La dispute sur la prime pour l’automobile n’est pas le premier accroc entre le SPD et le monde syndical, très proche allié de la social-démocratie. En libéralisant le marché du travail, l’agenda 2010 de Gerhard Schröder avait conduit à une première crise profonde entre les deux grandes composantes de la gauche allemande.

Allemagne : le SPD, comme le PS en France, sur la voie du déclin

Allemagne : le SPD, comme le PS en France, sur la voie du déclin

Selon  l’institut Forsa, le SPD dégringole à  13% des intentions de vote, un record à la baisse. Dans le même temps, le bloc conservateur de la chancelière Angela Merkel se redresse quelque peu, à 27%. Derrière le bloc CDU/CSU vient le parti des Verts, à 24%, qui fait désormais figure de deuxième parti sur la scène politique allemande. Le parti d’extrême droite AfD (Alternative pour l’Allemagne) recule à 13% et le parti La Gauche, comme le FDP (centristes), est crédité de 9%, toujours selon le même sondage. Le pays a connu en octobre deux élections régionales, en Bavière puis en Hesse, qui ont été marquées l’une comme l’autre par un net recul du bloc CDU/CSU et des sociaux-démocrates et par une poussée des Verts.

 

SPD : oui à un gouvernement avec Merkel

SPD : oui à un gouvernement avec  Merkel

L’accord du SPD signe la fin de crise politique en Allemagne. Et Merkel va pouvoir constituer un gouvernement avec toutefois quelques difficultés et surtout des concessions.  Des concessions au SPD bien sûr comme attribution du poste de ministre des finances mais aussi des concessions à son propre camp conservateur avec en particulier la nomination d’un contestataire  CDU de Merkel comme ministre de la santé. Merkel sera sans doute affaiblie d’autant qu’une  clause d’évaluation permettra au SPD d’éventuellement se retirer d’ici deux ans. Reste que l’Allemagne est l’Allemagne et que les autres leaders européens – Macron compris- ne doivent gère compter sur la fragilité de Merkel pour en transformer  les orientations outre Rhin. Et Merkel va sans doute reprendre à Macron le leadership sur l’Europe. Emmanuel Macron a cependant envoyé un message personnel à la chancelière Angela Merkel et à Olaf Scholz dès les résultats connus, et “leur parlera très vite”, dit l’Elysée. “Le président de la République se réjouit du résultat du vote du SPD. C’est une bonne nouvelle pour l’Europe”, déclare-t-on de même source. “La France et l’Allemagne travailleront ensemble, dès les prochaines semaines, pour développer de nouvelles initiatives et faire avancer le projet européen.” En dépit de leurs divisions, les politiques démocrates ou conservateurs défendent d’abord leur pays. De ce point de vue, il ne faut guère s’attendre à une révolution des positions allemandes sur l’Europe, des avancées oui mais surtout pas de solidarité qui menacerait les équilibres économiques et financiers de l’Allemagne. – Les adhérents du Parti social-démocrate (SPD) ont donc approuvé à 66% l’accord de coalition avec le bloc conservateur d’Angela Merkel (CDU-CSU), ouvrant la voie à la formation d’un gouvernement en Allemagne, plus de cinq mois après les élections législatives. Le taux de participation à cette consultation menée par voie postale a été de 78% des 464.000 membres du SPD appelés à se prononcer sur l’accord du gouvernement noué le 7 février avec les conservateurs de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière et ses alliés de l’Union chrétienne-sociale (CSU). En 2013, lors de la précédente constitution d’une grande coalition, les militants SPD avaient voté pour à près de 76%. Ce résultat va donc déboucher sur la formation d’une nouvelle“große Koalition” (grande coalition), formule déjà éprouvée en Allemagne en 2005-2009 puis 2013-2017 après une première expérience à la fin des années 1960. Angela Merkel, qui va entamer à 63 ans un quatrième mandat à la tête du gouvernement de la première puissance économique d’Europe, s’est réjouie de travailler à nouveau avec les sociaux-démocrates.

Allemagne : un Accord de gouvernement favorable ou SPD

Allemagne : un Accord de gouvernement favorable ou SPD

 

Merkel a dû faire des concessions au SPD qui devra confirmer l’accord ici le 4 mars. Le SPD décroche les portefeuilles importants des finances, des affaires étrangères et du travail. Martin Schulz, ancien président du Parlement européen, futur ministre des affaires étrangères a insisté sur la nécessité de relancer la dynamique européenne. Face à des conservateurs réticents, il a réussi à imposer le principe d‘un budget d‘investissement pour la zone euro et a affirmé que l‘accord conclu avec la CDU-CSU signifiait la fin de l’“austérité forcée”. Les chrétiens-démocrates de la CDU de Merkel auront les ministères de la Défense et de l‘Economie. Leurs alliés bavarois de l‘Union chrétienne-sociale (CSU), très en pointe dans la lutte contre l‘immigration, auront leur numéro un, Horst Seehofer, au ministère de l‘Intérieur, selon la presse allemande. L‘agence de presse DPA rapporte que l‘actuel ministre des Finances, le conservateur Peter Altmaier, deviendra ministre de l‘Economie. Angela Merkel a souligné lors d‘une conférence de presse que l‘accord était une base solide permettant de travailler dans la durée. Le gouvernement se consacrera notamment à préserver la compétitivité économique du pays, a-t-elle dit, en soulignant la nécessité de “moderniser les infrastructures et de relever les défis de la technologie numérique”. Son allié bavarois, le chef de la CSU Horst Seehofer, a salué un accord “positif”. “Nous avons trouvé la bonne réponse aux résultats des élections du 24 septembre, qui ont été si dures pour nous tous, en montrant que nous avions compris (le message) et que les choses allaient changer”, a-t-il dit. Martin Schulz, pour sa part, a salué un “tournant”, un “changement fondamental de direction en Europe” grâce à cet accord qui permettra selon lui à l‘Allemagne de “retrouver un rôle actif et de premier plan dans l‘Union européenne”.




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