Archive pour le Tag 'souveraines'

Perspective négative des 62 000 milliards de dettes souveraines ( Moody’s)

Perspective négative des 62 000 milliards de dettes souveraines ( Moody’s)

 

À juste titre, l’institut de notation Moody’s s’inquiète de l’évolution de la dette publique. Une dette qui représente environ 62 000 milliards de  142 pays qui passent ainsi de l’évaluation stable à négative. L’inquiétude est surtout nourrie par la faiblesse de la croissance et ses perspectives pourraient ne pas fournir les moyens de remboursement de l’endettement. Il ne s’agit toutefois que d’une partie de la dette mondiale qui, elle, atteint désormais environ 300 000 milliards de dollars (près de 300 % du PIB mondial) . Une dette globale qui s’est  envolée depuis les années 50 et surtout les années 80. Les agences de notation auraient sans doute lieu d’être encore plus inquiet la dette du privé qui gonfle avec l’extrême faiblesse des taux qui maintient à flot nombre d’entreprises qui sinon feraient t faillite. D’une certaine manière, nombre d’entreprises ( et de pays) sont sous perfusion financière et les banques centrales n’ont d’autre solution que de pratiquer la fuite en avant en fournissant toujours davantage de liquidités monétaires. Pour parler clair, on fait tourner de plus en plus vite la machine à billets. Le problème c’est qu’un jour ou l’autre il faudra bien un vaste réajustement entre la richesse réelle et leur représentation monétaire. Un réajustement qui peut produire de manière brutale lors de l’éclatement d’une bulle qui contaminerait alors l’ensemble du système financier. Par exemple la bulle obligataire, la bulle immobilière ou encore la bulle du marché des actions. Pour l’instant des inquiétudes de l’agence Moody’s se focalise sur l’endettement public sans doute pour épargner des inquiétudes supplémentaires concernant l’économie.

 

BCE : l’Allemagne contre le rachat de dettes souveraines

BCE : l’Allemagne contre le rachat de dettes souveraines

 

Drahi et le BCE risquent  encore d’être paralysés par l’ opposition allemande au rachat de dettes souveraines. Du coup, il ne faut pas s’attendre à de décisions de la BCE dans ce domaine avant au moins  la mi-2015. L’Allemagne ne consentira sans doute à changer de position lorsque sa propre croissance sera affectée par l’atonie de l’activité  générale en Europe ; Du coup pour justifier son veto à la BCE le président de la Bundesbank voit la reprise en Europe en 2015 alors qu’en fait le PIB même en Allemagne pourrait pas ne dépasser 1% (sans parler des risques de déflation).  La croissance de l’économie allemande pourrait être plus forte que prévu l’année prochaine et la situation en Europe n’est pas aussi mauvaise que beaucoup le pensent, estime le président de la Bundesbank, dans un entretien paru dans l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Optimiste pour l’avenir, Jens Weidmann, qui siège au conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), se montre en revanche très hostile au projet de rachat de dette souveraine de l’institution. La BCE observe attentivement les conséquences de la baisse du cours du pétrole sur l’inflation de la zone euro et se tient prête à faire davantage pour écarter le spectre de la déflation. « Au point où en sont les choses pour le moment et si les prix du pétrole restent bas, l’inflation sera moins importante que prévu, mais la croissance sera meilleure« , estime Jens Weidmann. Début décembre, la Bundesbank a réduit de moitié sa perspective de croissance pour l’Allemagne en 2015, désormais de 1%. Elle a également revu à la baisse ses prévisions pour 2014, qui sont passées de 1,9 en juin à 1,4%. « La situation en Europe n’est pas aussi mauvaise que le pensent certains« , poursuit le président de la Buba. Malgré les réserves de la Bundesbank et l’opposition de Berlin, Mario Draghi, président de la BCE, prépare le terrain à un large programme de rachats d’actifs début 2015 pour éloigner définitivement le spectre de la déflation. « Un programme de relance de l’économie nous est offert (avec la baisse du prix du pétrole). Pourquoi devrions-nous y ajouter une politique monétaire ?« , s’interroge Jens Weidmann, ajoutant que la BCE ne doit pas céder aux pressions des marchés financiers.

 

BCE : toujours l’ attente du feu vert de l’Allemagne pour le rachat de dettes souveraines

BCE : toujours l’ attente du feu vert de l’Allemagne pour le rachat de dettes souveraines

 

Il ya déjà des mois que la BCE a annoncé l’éventualité d’un rachat de dettes souveraines  afin d’une part d’alléger le poids de la dette et de relancer la croissance. Mais jusque là l’Allemagne n’a pas donné son feu vert. D’où les tergiversations du président de la BCE, Draghi qui prévoit ce rachat en 2015, peut-être !. Berlin ne veut pas de cette forme de mutualisation de la dette qui contraindrait l’Allemagne d’une manière ou d’une autre à l’amortir. Il y a la crainte d’une baisse de l’euro, aussi celle de la remontée de taux d’intérêt enfin que les Etats en tirent argument pour ne plus tenir leurs équilibres budgétaires. Autant de justifications qui peuvent être entendus. Se pose cependant la viabilité de l’austérité budgétaire à marche forcée vis-à-vis de la croissance. Car dans le même temps Merkel ne veut ni d’un vrai plan de relance allemand, ni d’un autre plan à l’échelle de l’Europe. A cet égard le plan de 400 milliards de Juncker est une illusion puisqu’il repose essentiellement sur les investissements privés. (350 à 400 milliards de fonds privés pour à peine 20 milliards de fonds publics européens dont certains déjà prévus). Il ne faut pas espérer que ce feu  vert de l’Allemagne vienne rapidement. L’Allemagne a coutume de penser européen en fonction de ses intérêts propres et il faudra un tassement significatif de sa croissance pour que sa position évolue. En attendant les dangers déflationnistes menacent de plus en plus l’Europe. Les derniers chiffres concernant la croissance sont particulièrement inquiétants (+0.1% seulement pour la production industrielle en novembre). 2015 dévait être l’année de la reprise, elle risque d’être l’année de la stagnation.

Mutualisation des dettes souveraines (Draghi)

Mutualisation des dettes souveraines (Draghi)

 

En évoquant des risques graves de divergences économiques, voir d’éclatement de la zone euro,  Draghi tente une nouvelle fois de persuader les Etats membres de renforcer leur solidarité y compris en matière budgétaire. Il évoque à nouveau l’idée d garantie des dettes souveraines autrement dit d’une mutualisation ; Un rappel destiné sans doute surtout à ‘Allemagne qui n’en veut surtout pas.  Les situations économiques des pays de la zone euro pourraient diverger de façon permanente s’ils négligent d’entreprendre des réformes structurelles, menaçant ainsi la cohésion de cette union monétaire, a déclaré jeudi le président de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un discours inhabituellement direct prononcé à l’université d’Helsinki, Mario Draghi a pressé les 18 pays partageant la monnaie unique d’étudier d’autres moyens de soutenir les membres en difficulté, soulignant l’accroissement des craintes de voir ces pays abandonner l’euro. « L’absence de réformes structurelles soulève la menace d’une divergence économique permanente entre les pays membres », a-t-il dit. « Dans la mesure où cela menace la cohésion de l’Union dans son essence, cela a des conséquences potentiellement destructrices pour l’ensemble des membres de l’union économique et monétaire (UEM) », a-t-il ajouté. Les remarques de Mario Draghi ne se limitent pas seulement aux réformes économiques dans les différents pays. Il se prononce également pour une refonte plus large de certains des principes de base qui régissent l’Union, tels que les mécanismes permettant aux pays de s’entraider. « Les pays de l’UEM doivent investir davantage dans d’autres mécanismes pour partager le coût des chocs. Une certaine forme de partage du risque transfrontalière s’impose pour permettre de réduire les coûts d’ajustement de ces pays et empêcher que les récessions ne laissent des cicatrices profondes et permanentes ». A l’inverse des Etats-Unis, la zone euro ne dispose pas d’un système de « péréquation budgétaire », un mécanisme de redistribution qui permet à un pays riche tel que l’Allemagne de voler au secours d’un autre plus pauvre comme la Grèce. Une forme de garantie commune des dettes souveraines pour l’émission de nouvelle dette pourrait s’avérer utile, a ajouté Mario Draghi. Le message du président de la BCE intervient moins d’une semaine après qu’il a ouvert la voie à des initiatives de politique monétaire

 




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