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Finances-Une souscription nationale pour sauver l’Élysée

Finances-Une souscription nationale pour sauver l’Élysée ?


D’après le Figaro, l’Élysée souffrirait aussi de la crise. Pour preuve un trou de plus de 12 millions sur un budget de 127 millions. Pas vraiment une démonstration de rigueur, il s’agit plutôt du signe d’une mauvaise gouvernance de Macron lui-même. De là à organiser une quête nationale ou de faire voter un chèque spécial par le Parlement, il n’y a qu’un pas ! Notons que le président ne se soucie guère de ses dépenses notamment de ses multiples déplacements en avion ou du petit divertissement offert à Charles III à Versailles.

En 2023, le budget s’élevait initialement à 115 millions d’euros, rappelle le document. Or, in fine, les «prévisions d’atterrissage budgétaire à fin 2023» s’établissent plutôt à 127,4 millions d’euros. Un trou de 12,4 millions d’euros, donc, et un bond de 12% par rapport à l’année précédente.

Parallèlement, les voyages d’Emmanuel Macron, en particulier en avion, ont représenté une dépense importante, a précisé l’entourage du chef de l’État à Politico, alors que les frais associés – dont le carburant des appareils – ont augmenté. «L’agenda présidentiel pouvant difficilement être connu avec certitude au moment de l’élaboration des prévisions budgétaires, les dépenses de déplacement font nécessairement l’objet d’une coordination et d’une actualisation constante par l’ensemble des acteurs», ajoute le document.

Reste que le Château requiert une «augmentation de la dotation de la présidence», pour 2024, une décision justifiée par «la reprise intense de l’activité depuis 2022, ainsi que le contexte inflationniste». L’enveloppe déplacements passerait ainsi à 21 millions d’euros, et les dépenses de personnel comme celles d’investissement augmenteraient. La dotation globale s’établirait alors à 122,6 millions d’euros, en hausse de 11%, soit 12 millions d’euros, par rapport au budget 2023.

Curieux ce chiffre de 11 % car il correspond à peu près à la perte pouvoir d’achat des salariés. Dans un cas on utilise l’inflation pour l’Élysée et dans l’autre on la récuse pour le pouvoir d’achat.

ex-Lejaby : succès de la souscription

ex-Lejaby : succès de la souscription

 

 

Succès incontestable: les ouvrières de l’atelier de lingerie made in France ont récolté 657.150 euros, deux semaines après cet appel de fonds. Au moment de son lancement, la présidente de la coopérative, Muriel Pernin, disait espérer récolter « 100.000 à 150.000 euros ». Une première opération similaire, lancée le 18 juin 2012, avait permis de rassembler 250.000 euros. Une semaine après, le 12 mars, Muriel Pernin dresse un point d’étape: Les Atelières n’ont récolté que 40.000 euros sur les 150.000 espérés. Mais la dirigeante évoque « une dynamique positive » et des marques d’intérêt d’investisseurs français.  Une semaine plus tard, plus de 650.000 euros ont été promis aux ouvrières de Villeurbanne. Cet engouement massif promet un retour sur les rails dans de bonnes conditions aux Atelières, veut croire sa présidente: « il y a trois semaines on a frôlé la liquidation, désormais il est inimaginable que les banques ne nous suivent pas », s’est-elle réjouie. Selon l’AFP, l’entreprise serait en discussion avec trois banques à propos d’un prêt: LCL, la Caisse d’épargne et le crédit coopératif. Elle réclame un emprunt de 350.000 euros. Les ministre Arnaud Montebourg, au Redressement productif, et Benoît Hamon, à l’Economie sociale, ont fait savoir que la Banque publique d’investissement garantirait ces prêts. En 2013, les Atelières ont réalisé un chiffre d’affaires de 400.000 euros face à une perte de 550.000 euros. Elles ont notamment été pénalisées par des commandes de petites séries et forcées de créer « un nouveau modèle de fabrication » dans un secteur textile délocalisé, y compris dans le luxe.

 

 

Patrimoine : une souscription nationale pour changer la vieille 407 de Montebourg

 

Patrimoine : une souscription nationale pour changer la vieille 407 de Montebourg

 

 

 Pendant les travaux de ravalement de la popularité du gouvernement, le cirque du patrimoine continue. Cette fois c’est Montebourg qui déclare 1 million d’euros mais avec combien de dettes ! L’émotion a été grande dans les usines fermées et menacées et on parle d’une souscription nationale pour aider Montebourg à changer sa 407 vieille de 7 ans. Montebourg signale aussi avoir acheté un fauteuil de style pour plus de 4000 euros, par contre pour son fauteuil de ministre de redressement économique, il n’aurait rien payé ; normal, il ne s’en sert pas et l’économie française non plus. A son tour, Arnaud Montebourg détaille donc son patrimoine mardi après-midi et la lecture attentive fera sans doute sourire…ou pleurer, autre exemple, par souci d’honnêteté Montebourg déclare même des biens qu’il ne possède plus ! Le ministre du Redressement productif est à la tête de biens immobiliers d’une valeur totale supérieure à 1 million d’euros, mais ne possède aucun placement, et a notamment contracté 200 000 euros d’emprunt.  Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, détaille à son tour son patrimoine, dans un entretien publié mardi sur le site internet du quotidien Le Monde. Dans la tourmente de l’affaire Cahuzac, le gouvernement présentera le 24 avril en conseil des ministres un projet de loi sur la moralisation de la vie politique en vue d’une adoption avant l’été, et les déclarations de patrimoine de tous les membres du gouvernement seront publiées d’ici le 15 avril. Arnaud Montebourg dit avoir été « nu-propriétaire d’une propriété à Fixin, en Côte-d’Or, d’une valeur de 670 000 euros, partagée avec ma mère et donc divisée par deux. Elle a été vendue depuis ». Il est aussi nu-propriétaire à 50% d’une place de parking souterrain à Dijon, « d’une valeur inconnue », et, avec 100% d’usufruit pour sa mère, d’un appartement de 55 m2 occupé par celle-ci à Paris. « Je suis propriétaire indivis, pour 40%, d’un appartement situé à Paris 2e, dont la valeur actuelle est estimée à 890 000 euros. Je suis propriétaire d’une maison à Montret [en Saône-et-Loire, NDLR] d’une valeur de 235 000 euros, ajoute-t-il. Je ne possède ni valeurs mobilières, ni placement, ni assurance-vie. Je détiens deux comptes bancaires à la Caisse d’épargne de Gevrey-Chambertin [en Côte-d'Or, NDLR], pour moins de 1 000 euros chacun, et un compte bancaire au Crédit du Nord (…). J’ai une 407 Peugeot de 2007 et un fauteuil Charles Eames que j’ai acheté pour 28 000 francs [environ 4 250 euros, NDLR]. Je n’ai pas de fonds de commerce, je ne détiens pas de compte à l’étranger et j’ai beaucoup de dettes, des prêts immobiliers et 200 000 euros d’emprunt ».

 




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