Archive pour le Tag 'soupe'

David Lisnard salue ceux qui ne vont pas à la soupe et dénonce le théâtre politique

 David Lisnard salue ceux qui ne vont pas à la soupe et dénonce le théâtre politique 

 David Lisnard salue ceux qui ne vont pas à la soupe et dénonce le théâtre politique .  Invité du JT de 20h de France 2, le président de l’association des Maires de France et maire LR de Cannes, considère que la crise politique qui secoue la France doit servir à une transformation du modèle actuel.

L’accord annoncé par Eric Ciotti de s’allier au RN secoue sévèrement le parti dont le député des Alpes-Maritimes est le président. Et si de nombreux membres, élus ou non, sont montés au créneau assez vite pour dénoncer cette alliance, d’autres apportent leur soutien au patron des Républicains. Proche d’Eric Ciotti, David Lisnard a choisi de placer le débat un cran au-dessus. Invité de France 2 et de son JT de 20h, le maire LR de Cannes a d’abord assuré avoir eu vent de ce qui était une rumeur, avant sa confirmation officielle mais assurant tout aussi immédiatement que « pour sortir de cette polarisation, la seule solution est d’être constant ».

Un David Lisnard qui a opté pour l’option prospective. « Cette décision lui est personnelle. L’enjeu n’est pas là : l’enjeu ce sont les difficultés quotidiennes, les écoles qui se dégradent… », pointe le président de l’association des Maires de France, pour qui « la solution n’est clairement pas la Macronie ». Ni une « extrême gauche qui prend le pas sur la gauche ».

Et de considérer que la crise actuelle doit être le terreau d’un renouveau, d’un nouveau modèle. Le patron de Nouvelle Energie, le parti qu’il déploie au niveau national depuis 2021, défend la vision d’un Etat recentré sur ses missions essentielles, vilipendant le trop de bureaucratie, appelant à une maîtrise des déficits publics et de la dette, des arguments qu’il répète inlassablement. « Cette crise est une étape de plus dans la situation chaotique que vit notre pays. Elle doit être une première étape vers un renouveau, il faut rendre l’Etat au service des gens, des vraies causes ». D’estimer aussi que « nous sommes dans une crise de l’exécution publique ». Que Les Républicains doivent se transformer, « je le souhaite ardemment ». Saluant ceux « qui ne vont pas à la soupe ». Un message sibyllin mais clair.

 

Mélenchon sert la soupe à Poutine (Jadot)

Mélenchon sert la soupe à Poutine (Jadot)

Jadot , le candidat écolo, accuse Mélenchon de servir la soupe à Poutine.«Son non-alignement, c’est se laver les mains de ce qui se passe en Ukraine (.) ce non-alignement-là, c’est une capitulation», a fustigé Yannick Jadot«Etre non-aligné entre les victimes ukrainiennes et la barbarie russe, c’est choisir la barbarie russe», a poursuivi celui donné deuxième à gauche derrière Jean-Luc Mélenchon dans les sondages. Hostile à l’envoi d’armes occidentales à l’Ukraine et favorable à des négociations dans le cadre de l’OSCE, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé en faveur d’une position de «non-alignement» entre Russie et Etats-Unis.

Yannick Jadot avait déjà accusé jeudi soir le candidat d’extrême droite Eric Zemmour de «servir la soupe» à Vladimir Poutine et de porter une Europe «de Pétain Hitler à Montoire», symbole de la collaboration. Il s’était aussitôt attiré les foudres d’Eric Zemmour. Yannick Jadot a également plaidé vendredi pour un embargo sur le importations de gaz et de pétrole russe, et une «grande politique européenne de la défense», autour d’une «union franco-allemande au cœur de l’Europe». «Si on n’a pas d’agenda politique puissant, qui s’appuie aussi sur une industrie d’armement européenne, on aura toujours quelque chose qui n’aura ni efficacité, ni signal politique fort», a-t-il dit.

Présidentielle : Rebsamen (PS) à la soupe chez Macron

Rebsamen (PS) à la soupe chez Macron

 

D’un point de vue électoral, Rebsamen  a fait les comptes, il risque sérieusement d’être menacé lors des prochaines élections locales. À l’occasion des municipales dernières, il a senti le vent du boulet d’autant que le lamentable slogan  » Dijon, c’est capitale » ! rendait sans doute bien compte de la nullité politique.

 

En soutenant Macron pour les élections présidentielles de 2022 comme d’autres anciens responsables socialistes ( ou républicains), il espère évidemment le retour d’ascenseur lors des sélections prochaines. De quoi assurer un avenir à 70 ans ! Peut-être même comme ministre.

On pourrait observer que l’intéressé a su naviguer politiquement puisqu’il vient à l’origine de la ligue communiste révolutionnaire où les convictions sont facilement solubles dans le système oligarchique professionnel de la politique.

 

De quoi aussi expliquer la déliquescence du parti socialiste confisqué par les oligarques,  radicaux en paroles mais tellement complaisants avec des grands intérêts une fois au pouvoir.

Présidentielle 2022 : 30 à 50 candidats, la soupe est bonne !

Présidentielle 2022 : 30 à 50 candidats, la soupe est bonne !

Une trentaine de candidats ont déjà fait part de leur intention de se présenter en 2022. Une vingtaine d’autres pourrait le faire d’ici avril de l’année prochaine. Évidemment tous ne seront pas retenus. En 2017, 11 seulement, si l’on peut dire, avaient réussi à obtenir le nombre de signatures suffisantes. La particularité en France ,c’est que beaucoup de candidats déjà perdants se représentent encore, certains pour la deuxième ou la troisième fois. Certains très marginaux n’obtiendront que de 1 à 2 % mais c’est évidemment le moment de leur vie : apparaître sur le petit écran pour satisfaire leur ego. Pour d’autres, un peu plus sérieux , il s’agit de conquérir le pouvoir avec quelques chances de succès. Dans ce cas là, il ne sont que trois ou quatre.

Cet engouement démocratique pour la fonction présidentielle est aussi significatif du fait que la politique nourrit son homme. Certes tous ne visent pas la magistrature suprême et des milliers et des milliers de la superstructure politique (élus locaux, conseillers départementaux, conseillers de communauté, conseillers régionaux, députés, sénateurs etc.) vivent de cette activité pendant des années voire des dizaines d’années.

Certains candidats n’ont strictement aucune chance et sont là pour témoigner de leurs idées plus ou moins farfelues et ou de leur idéologie ( les trotskistes, le parti Animaliste, un maire transgenre et les inoxydable Jean Lassalle ou Asselineau.

Cette espèce de foire aux candidats ne grandit pas la France. Cela démontre au contraire l’affaiblissement des organisations qui normalement doivent assurer la médiation entre le pouvoir et les citoyens. Beaucoup de ces candidats sérieux vont même cacher leur organisation d’origine avec des slogans aussi médiocres que  : « ensemble, l’avenir c’est demain ». Bref le dégré zéro de la politique . Et pour se faire élire ou tenter, en multiplie évidemment les promesses de réévaluation notamment des salaires de chaque catégorie sociale. Un vrai concours Lépine de la démagogie qui démontre  qu’à défaut d’idées certains candidats ne manquent pas d’appétit pour la soupe du pouvoir. Pas étonnant si un personnage comme Zemmour émerge dans un environnement politique d’une telle médiocrité. De ce point de vue Macron avait montré le chemin en 2017.

Influenceurs: Le retour des gourous marchands de soupe

  • Influenceurs: Le retour des gourous

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont influents et sont prêts à vendre  n’importe quelle soupe du moment qu’elle rapporte. Leur audience est tellement importante que le président de la république a dû lui-même satisfaire au rituel des influenceurs en s’affichant honteusement avec eux.

  • La vérité c’est qu’ils ne sont pas porteurs de la moindre philosophie de la moindre vision sociétale ou politique. Ce sont des employés de commerce des grandes marques qui utilisent leur look et leur baratin pour s’enrichir. Et ça marche !
  • influenceurs ont rebattu les cartes de la communication. Des créateurs de contenus passionnés par un domaine sur YouTube aux personnalités populaires sur les réseaux sociaux comme Instagram, TikTok, Snapchat ou Twitch, en passant par les candidats d’émissions de téléréalité, la France compte aujourd’hui près de 150 000 influenceurs. EnjoyPhoenix (3,7 millions d’abonnés), Tibo InShape (6 millions d’abonnés) ou Nabilla (5,6 millions d’abonnés), comment expliquer un tel succès? Se demande le Figaro

Porté par la pandémie, le business mondial du marketing d’influence a dépassé 15 milliards de dollars l’an passé. Un influenceur est «une personne qui influence l’opinion, la consommation par son audience sur les réseaux sociaux», selon les dictionnaires.

RÉGIONALES EN ÎLE-DE-FRANCE: l’union de gauche fait la soupe

RÉGIONALES EN ÎLE-DE-FRANCE:  l’union de gauche fait la soupe 

 

Le retour de la sulfureuse union de la gauche en Île de France. Union pour prendre le pouvoir et qui se déchire ensuite en raison d’idéologies totalement contradictoires. Cette fois, il s’agit seulement de limiter la défaite.

La tête de liste Europe Écologie les Verts Julien Bayou a en effet annoncé ce lundi l’union des trois listes de gauche pour le second tour des élections régionales en Île-de-France.

 

« Je suis très heureux. Dès hier soir Clémentine Autain et Audrey Pulvar ont annoncé se mettre au service du rassemblement. Nous l’avions dit: la personne en tête avait la responsabilité de rassembler. On a passé une nuit à discuter projets, comment enrichir avec les différentes priorités de chacune et de chacun un projet écologique et solidaire. Il y a un espoir de gagner pour l’écologie et la solidarité en Île-de-France », a expliqué Julien Bayou ce lundi soir sur BFMTV.

En Île-de-France, la présidente sortante Valérie Pécresse (LR) est arrivée en tête au premier tour du scrutin avec 35,94% des suffrages exprimés, suivie par Jordan Bardella (RN), qui a récolté 13,12%. Julien Bayou (EELV) quant à lui avait récolté 12,95%, Audrey Pulvar (PS) 11,07% et Clémentine Autain (LFI) 10,24%. Le dernier candidat à se qualifier pour le second tour est Laurent Saint-Martin (LaREM), avec 11,76%.

Référendum : Elisabeth Borne sert la soupe à Macron

Référendum : Elisabeth Borne sert  la soupe à Macron

 

Elle  n’a pas inventé la poudre, son charisme est celui dune planche  à repasser mais elle commet très peu de faute. Au point aujourd’hui avec son grand ministère de l’environnement de couvrir un peu tout: l’équipement, les transports, l’écologie, l’alimentation, urbanisme etc. Jamais cependant un mot de travers pas plus d’ailleurs de travers que l’idée originale. Une posture pourrait lui assurer la plus longue carrière ministérielle sous Macron ! Lutte contre les passoires thermiques et l’artificialisation des sols, régulation des pubs et moratoire sur la 5G: voici ce que la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne veut garder de la Convention citoyenne pour le climat; sur les questions plus discutables voire polémiques, elle prend la sage précaution de ne pas prendre position. ( Curieux pour une première ministre qui a en charge le transport la proposition de limitation à 110 km/h de la convention citoyenne sur les autoroutes !) interview

Concernant l’écologie, la société n’est-elle pas en avance sur les politiques?*
Je ne crois pas. Cela montre surtout que lorsque des citoyens échangent avec des experts et des scientifiques, ils reçoivent une ‘claque’, comme ils le disent. L’urgence climatique nous saute à la gorge. Pour la première fois, on demande à une convention citoyenne de traiter des questions aussi larges. Ce qui s’en dégage, c’est une nouvelle vision de la société. Une vision qui confirme en grande partie le bien-fondé des mesures que nous avons prises. Nous devons passer de la surconsommation à la réparation, de l’étalement urbain à la rénovation des logements, des excès de la mondialisation aux circuits-courts.

Vous avez dit être favorable à un référendum. Pouvez-vous nous en dire plus?  
Le Président rencontrera les 150 citoyens le 29 juin. Il évoquera devant eux la suite. À titre personnel, je suis favorable à un référendum. La Convention se prononcera sur ce sujet dimanche. Des questions multiples permettraient de faire partager les travaux de cette dernière avec tous les Français. L’organisation prendrait du temps, mais ce serait utile pour faire mûrir la conscience écologique. Cela donnerait l’occasion aux Français d’emprunter le chemin que les citoyens de la Convention ont pris.

Pourquoi consulter les Français sur certains sujets plutôt que d’autres?
Avant toute chose il convient de rappeler que notre constitution encadre strictement ce qui peut être soumis à referendum. Au-delà de cette question, certaines propositions vont dans le sens de transformations déjà engagées et peuvent être portées dans le plan de relance. D’autres sont des vrais choix de société. La publicité doit-elle être libre ou faut-il la réguler plus fortement? Doit-on continuer avec le modèle de la maison individuelle en lotissement ou vaut-il mieux privilégier la rénovation dans les centres villes? Il est important de savoir ce que veulent les Français.

Ségolène Royal voit dans le référendum un moyen de perdre encore du temps…
Elle se trompe. Certaines mesures sont très fortes, la transition écologique en a besoin. Le référendum permet de vérifier l’adhésion et l’acceptabilité de ces mesures par les citoyens. Ségolène Royal qui a abandonné la réforme de l’écotaxe devant la colère populaire devrait s’en souvenir. Quand on se plante, on recule pour longtemps.

Le gouvernement s’est engagé à tout reprendre « sans filtre ». Qu’est-ce que cela veut dire?
Le « sans filtre », cela veut dire que les mesures les plus abouties pourront être transmises au Parlement, via des projets de loi. Et dans ce cas il reviendra aux parlementaires de poursuivre le travail législatif sur les propositions des citoyens.

Faudra-t-il financer cette transition « quoi qu’il en coûte »? 
Au départ, nous avions demandé aux citoyens des pistes de financement, dans un cadre strict et contraint qui est désormais ancien. La crise sanitaire a montré que l’on pouvait changer la donne quand l’essentiel était en jeu. Cette transition est indispensable écologiquement mais permettra aussi de créer massivement de l’emploi. Nous sommes en train de travailler sur un plan de relance et les investissements dans la transition y seront massifs.

La convention demande l’interdiction de la location des passoires thermiques d’ici à 2030. Vous aussi?
Nous voulons avancer sur ce chemin, nous voulons supprimer rapidement les passoires thermiques. Est-ce que cela passe par une obligation de rénovation pour les propriétaires? C’est une vraie question. C’est typiquement le genre de mesures sur lesquelles il serait utile d’avoir l’avis des Français.

Faut-il interdire toute artificialisation des terres tant que la réhabilitation d’espaces existants est possible?
Sur ce point, les citoyens de la Convention prennent à contre-pied le modèle de notre pays qui depuis des décennies s’appuie sur l’étalement urbain. Nous portons avec le gouvernement l’objectif « zéro artificialisation nette des sols ». On doit trouver le chemin pour y parvenir. L’artificialisation est un désastre pour l’écologie et la biodiversité. Elle désertifie les centres-villes, étend les distances, oblige à recourir à la voiture. C’est un enjeu majeur. Là encore, il serait utile de connaître l’avis des Français, vérifier l’acceptabilité de cette mesure.

Je suis pour le fait de sanctionner plus efficacement les atteintes à l’environnement

Que pensez-vous d’une « loi Evin sur le climat », qui interdirait la publicité pour les produits nuisibles?
La publicité influe évidemment sur nos modes de consommation et nos choix de société. Elle est faite pour ça. Par exemple, les SUV : en ville, ces voitures sont loin d’être indispensables, pourtant, elles prolifèrent. Donc, oui, je suis favorable à réguler davantage les messages publicitaires quand ils promeuvent des produits qui vont à l’encontre de nos engagements pour le climat.

Êtes-vous favorable au passage des 130km/h aux 110km/h?
Cela permettrait de réduire les émissions de CO2 mais nous avons gardé en tête ce qui s’est passé au moment des 80 km/h. Il faudrait prendre le temps du débat.

Faut-il inscrire la préservation de la biodiversité et de l’environnement dans la Constitution?
J’y suis tout à fait favorable. Ce n’est pas banal. Cela entraîne des obligations pour toutes les lois qui seront votées. C’est un outil très puissant. Si ces obligations n’étaient pas respectées, le Conseil constitutionnel a montré qu’il savait se prononcer avec force.

Et sur la notion d’écocide, de crime contre l’environnement?
Je suis pour le fait de sanctionner plus efficacement les atteintes à l’environnement. Sinon cela ne sert à rien d’empiler des réglementations et des législations. Nous y avons réfléchi avec Nicole Belloubet. Nous avons un projet de loi sur la Justice environnementale qui porte des premières dispositions pour revoir l’échelle des sanctions et créer des juges spécialisés.

La Convention pointe la nécessité d’un moratoire sur la 5G. Qu’en pensez-vous?
Les citoyens demandent une évaluation des impacts en termes de santé et d’environnement. Il serait utile d’avoir l’évaluation de l’Anses qui est attendue pour la fin du premier trimestre 2021. Je peux vous dire qu’avec Olivier Véran, nous venons de saisir le Premier ministre pour demander d’attendre cette évaluation avant le déploiement de la 5G.

Souhaitez-vous « peser plus » dans ce gouvernement?
Je suis convaincue que la transition écologique doit être au cœur des prochains mois. C’est la meilleure stratégie. Alors oui, je souhaite continuer à porter cette transformation. Les citoyens ont envie d’aller plus loin, moi aussi, j’y suis prête

Ce que vous portez ne va-t-il pas à l’encontre des alliances passées par LREM aux municipales pour contrer les écologistes?
Certains sont en train de monter en épingle une histoire qui ne concerne que quelques accords locaux. L’écologie n’appartient pas à un parti. Je peux vous assurer que tous nos candidats ont un programme écologique.

Cette poussée écologique aux municipales est-elle une bonne nouvelle?
La prise de conscience est là, c’est effectivement une bonne nouvelle et cela doit tous nous inciter, que ce soit au plan local, national, européen et mondial, à accélérer pour répondre à cette urgence climatique et écologique avérée.

Emmanuel Macron a-t-il terminé sa mue écolo?
Je pense que le Président, et on ne s’en rend pas toujours compte, porte de façon très forte la question climatique depuis le début du quinquennat. Quand Donald Trump a annoncé qu’il quittait l’accord de Paris, cela aurait pu être la débandade. Mais Emmanuel Macron a repris en main le sujet et a porté une coalition mondiale pour le sauver. Comme nous tous, il a de plus en plus conscience de ce que l’urgence climatique et écologique veut dire et de la nécessité d’agir maintenant.

Pourquoi n’est-il pas perçu comme un écolo?
J’ai vu beaucoup de gens sortir des tribunes ces derniers mois. Mais, au-delà des mots, nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait : la fermeture des centrales à charbon, la fin de l’exploitation des hydrocarbures, l’arrêt d’Europacity, de Notre-Dame Des Landes, de la montagne d’or, la loi mobilité, la loi anti-gaspillage, l’inscription de la neutralité carbone dans la loi… Aujourd’hui, il faut s’attacher davantage encore à transformer le quotidien des Français. Je suis par exemple fière du plan vélo, c’est une mesure qui a un effet immédiat. 200.000 vélos ont été réparés et je n’ai pas de doute qu’on sera à un million de vélo d’ici la fin de l’année. Il faut porter des transformations très concrètes et veiller à faire le dernier kilomètre de nos politiques, jusqu’au citoyen. Si ces derniers veulent accélérer, tant mieux, cela va nous donner de la force.

Municipales à Marseille : encore une élue LR qui va à la soupe macronienne

Municipales à Marseille : encore une élue LR qui va à la soupe macronienne

 

 

Les ralliements individuels de responsables LR aux candidatures LREM se multiplient. Il s’agit de sauver les meubles …et sa place personnelle. . La présidente LR de la métropole marseillaise s’est ainsi prononcé pour un pro Macron à la tête de la ville de Marseille. (En espérant le retour d’ascenseur à l’agglo).  Agresti, proche du chef de l’Etat, qui avait récemment accompagné Brigitte Macron lors d’une visite de cette dernière dans les quartiers Nord de Marseille, est considéré comme l’une des options possibles dans la deuxième ville de France pour la majorité présidentielle. Lors de cette réunion publique des «amis de Martine Vassal», Agresti a réclamé «de nouvelles méthodes de gouvernance» et insisté sur la nécessaire «inclusion éducative, sociale et culturelle». A la fin de son discours, applaudissements et huées se sont mêlés. «Jean-Philippe Agresti-, tu incarnes ce renouvellement, cette énergie, ce talent nécessaire au rassemblement pour Marseille», a enchaîné Mme Vassal qui va ainsi à la soupe come beaucoup d’autres. Explications : Aux européennes à Marseille, le RN est arrivé largement en tête (26%), devant LREM (21%) et EELV (14%) tandis que Les Républicains s’effondraient (8%). Depuis, M. Gaudin et Mme Vassal ont plaidé à plusieurs reprises pour un rapprochement avec En Marche aux municipales.

 

Chez Les Républicains : choisir entre la soupe et les convictions

Chez Les Républicains : choisir entre la soupe et les convictions

Nul doute que chez les républicains, comme dans la plupart des partis, se trouvent des hommes de conviction animés seulement de l’intention de servir l’intérêt général. Malheureusement on trouve aussi chez les républicains, comme ailleurs, grand nombre d’opportunistes qui ont transformé la politique en métier et dont les convictions molles  s’accommodent de l’évolution de l’opinion publique. La seule et unique conviction est de parvenir au pouvoir et de le conserver. Une problématique qui va se poser aux maires républicains. Certains vont élargir le champ des sensibilités de leurs listes électorales. D’autres vont tout simplement rejoindre la république en marche en priant le ciel qu’un responsable national du parti de Macron ne soit pas parachuté dans la circonscription. Aujourd’hui l’étiquette républicain constitue plutôt un handicap auprès des électeurs partagés entre l’attirance des listes de Macron, de celle du rassemblement national voir des écolos. Le ralliement de responsables républicains à Macron traduit bien la dimension pathétique de la politique chez certains toujours prêt à se vendre au plus offrant Florence Berthout, par exemple jusqu’ici présidente du groupe LR au conseil municipal, a claqué la porte à son tour, après Valérie Pécresse notamment, en dénonçant dans Le Figaro le “rétrécissement idéologique” de sa formation d’origine. Valérie Pécresse, décidée à “refonder” la droite en contournant LR, l’opposante à Anne Hidalgo a annoncé son soutien à la majorité présidentielle. “Je note qu’autour d’Emmanuel Macron et de son projet de gouvernement, il existe aujourd’hui une capacité à rassembler des électeurs que le gaullisme savait réunir”, a justifié Florence Berthout, qui a par la même occasion cédé la place à la tête de son groupe au conseil de Paris.

La présidente du groupe LR à la mairie de Paris à la soupe !

La présidente du groupe LR à la mairie de Paris à la soupe !

Nouvelle désertion au sein des républicains avec le départ de la président LR à la mairie de Paris. Non seulement une démission mais un ralliement à Macron. Sans doute comme d’autres pour sauver sa place en espérant un positionnement favorable sur la future liste en Marche lors des municipales de Paris. Une attitude  assez lamentable mais qui est conforme aux convictions sulfureuses des produits d’institut politiques qui ont transformé la politique en métier. De ce point de vue, en marche est complètement noyauté par ce type de profil. Pour justifier sa position l’intéressé trouve des accents gaullistes au discours de Macron, notamment sa capacité à rassembler. Une capacité relative quand on sait que Macron n’a réuni aux européennes que moins de 25 % des électeurs et que 70 % de l’opinion condamnent sa politique. En tout cas ce nouveau débauchage confirme que le nouveau parti républicain de droite n’est pas à construire, il existe déjà avec en marche ;

72 maires de droite et du centre vont à la soupe macronienne

72 maires de droite et du centre vont à la soupe macronienne

 

 

Après les résultats catastrophiques des républicains, nombre de maires s’apprêtent  à tourner casaque et à rejoindre la soupe macronienne. Il faut dire que ces ralliements ne contrarient guère leurs convictions approximatives qui reposent essentiellement sur le maintien de leur pouvoir. Paradoxalement les sondages démontreraient que les maires sont les personnalités politiques les moins discrédités. On se demande bien pourquoi car la plupart sont à peu près inconnus de leurs administrés sauf dans certains petits villages. La plupart n’entretiennent  que des rapports approximatifs avec le développement économique et les réalités sociales. Pour compenser cela, il rivalise d’ingéniosité pour dépenser l’argent public dans des projets inutiles et coûteux et dans des coûts de fonctionnement qu’ils ne contrôlent  plus. La gabegie financière est immense et ce n’est pas la rigueur financière de quelques-uns qui peut remettre en cause la règle générale. De ce point de vue,  la décentralisation supposée comme  le remède miracle au centralisme français relève de l’illusion tant  que ces élus locaux se montreront aussi indigents en matière de gestion. Cependant la place est bonne, elle est bien rémunérée et permet d’accéder au statut de notables qui satisfait l’ego des barons locaux. Des barons locaux dont la nullité intellectuelle et idéologique se révèle compris dans leur appel à rejoindre la soupe macronienne «Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec », écrivent-ils. Voici leur appel :

« Le grand débat voulu par le président de la République a révélé les aspirations légitimes de Français qui se sentent délaissés, éloignés, relégués. Il a également souligné le rôle pivot des maires et des élus locaux dans notre République.…). Difficile de se montrer plus putassier, plus lamentable et plus courtisan !

Européennes: l’écologiste Pascal Durand va aussi à la soupe

Européennes: l’écologiste Pascal Durand va aussi à la soupe

Encore un écolo qui va à la soupe en rejoignant Macron et sa liste européenne. Pas n’importe quel écolo mais l’ancien responsable d’Europe écologie les Verts. Ce n’est pas la première fois que les écolos lâchent leur partie pour un portefeuille ministériel une place (c’était déjà le cas sous Hollande). C’est même une de leurs caractéristiques. Sans doute est-ce lié à la fragilité idéologique de ce parti surtout composé de bobos, militants de la nature mais bien ignorants des réalités économiques et sociétales. Il est clair que lorsqu’on est à l’abri des contingences matérielles, il est plus facile de se montrer radical sur l’écologie. Hulot de ce point de vue est l’archétype du responsable écolo. Bref des militants un peu hors sol qui explique sans doute leur position surréaliste par rapport à une terre qu’ils connaissent mal. La plupart sont en effet issu du milieu urbain. On compte aussi parmi eux quelques gauchistes déçus de la marginalisation des partis d’extrême gauche. L’exemple le plus significatif est peut-être celui de Daniel Cohn-Bendit, l’ancien leader anarcho marxiste de 1968 reconvertis au néo libéralisme de Macron.  L’eurodéputé Pascal Durand, qui siège depuis 2014 parmi les Verts au Parlement européen, laisse entendre qu’il pèsera plus au sein de LREM (il aura surtout davantage de chances d’être réélu ! «Mon choix, c’est celui de la position centrale, plutôt que de la marge», avance-t-il. «Les Verts sont un groupe actif et reconnu au Parlement européen, mais très minoritaire. Et EELV a fait, en France, le choix tactique d’un repli identitaire plutôt que celui d’une liste ouverte.»  En coulisses, l’ancien eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a beaucoup œuvré pour ce ralliement. Depuis plusieurs mois, Pascal Durand avait rejoint l’équipe du comité de pilotage de la campagne de LREM, qui se réunit chaque mardi soir au QG de campagne. «Malgré ses hésitations, malgré sa loyauté pas fermement établie, on sera contents de l’avoir pendant la campagne pour porter la question environnementale qui est de plus en plus prégnante dans l’opinion», salue un responsable de LREM, en première ligne sur la préparation des européennes. La macronie redoute en effet un score important de la liste portée par Europe Écologie-Les Verts, et cherche donc à incarner davantage le combat écologiste. Pascal Durand sera candidat en position éligible, dans les premières places de la liste. On comprend mieux les vraies raisons de ce ralliement

Grand débat: les Télés d’info continue servent la soupe à Macron

  • Grand débat: les Télés d’info continue servent la soupe à Macron
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  • Par paresse mais sans doute surtout par complaisance les quatre chaînes principales d’info continue branchent leurs caméras durant  des heures pendant que Macron ou Édouard Philippe pérore dans ce qu’ils appellent un grand débat. En fait, Macron et  les autres ne débattent pas, ils font un exercice de stand-up. L’animateur accorde seulement 30 secondes voire une minute aux participants qui posent une question. Ce qui permet à Macron ou Édouard Philippe de répondre pendant 10 minutes et de s’étaler, y compris sur les sujets qui sont sans lien avec la question posée. Ces retransmissions interminables sont inadmissibles et témoignent de la complicité de ces chaînes de télé d’info continue avec le pouvoir. Depuis quelques semaines, le pouvoir et ceux qui le soutiennent sont engagés dans une vaste opération de réhabilitation de l’image de Macron et du gouvernement. Cela à coup de sondages bidons, d’analyses socio économiques tordues (la hausse du pouvoir d’achat par exemple) et surtout par la diffusion en direct des numéros de cirque de Macron. Un vrai spectacle puisque les participants savamment choisis  (avec cependant éventuellement quelques gilets jaunes) applaudissent même après chaque sketch de Macron. Les journalistes de ces chaînes d’information se plaignent d’être mal aimés. On peut et on doit évidemment condamner certaines violences à leur égard mais on ne peut que constater leur lamentable parti pris pour le pouvoir. Un parti pris sans doute aussi existentiel car la majorité de ces journalistes ont l’impression d’appartenir à une élite qui a été menacée par les gilets jaunes. Pour preuve le mot insurrection utilisé pour qualifier ce qui n’est qu’un mouvement social. Et qui témoigne de la grande trouille de ces élites.
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Eurovision : de la soupe, comme d’habitude ?

Eurovision : de la soupe, comme d’habitude ?

 

 

 

Une nouvelle fois la France nourrit l’espoir d’emporter l’Eurovision. Une espérance qui risque d’être déçue car traditionnellement ce genre d’exercice est réservé à uen sorte de soupe musicale élaborée spécialement pour l’épreuve. . Un cocktail anglo-saxon qui disparaît ensuite de l’actualité aussi vite qu’il est apparu. La France essaye cette fois une chanson avec un thème consistant mais une musique finalement assez banale en tout cas proche de celle qui faut produire pour empocher le trophée.   Le porte-drapeau tricolore cette année est un duo, Madame Monsieur, qui pourrait avoir ses chances avec son titre pop Mercy. Le vote à l’Eurovision combine à la fois les voix d’un jury professionnel et celles des téléspectateurs des 43 pays participants (chaque pays finaliste ne pouvant pas voter pour son représentant). Or, le vote populaire n’a pas beaucoup aidé la France depuis les élargissements successifs du concours aux pays de l’Est à partir des années 1990. Les différentes populations privilégiant parfois des logiques de médiocrité, les chanteurs français se retrouvent parfois peu soutenus par le reste de l’Europe. . Le  titre français avait alors beaucoup plu : Mercy raconte la naissance d’une enfant – à bord d’un bateau humanitaire, l’Aquarius, qui tente de sauver les migrants de la noyade en Mer Méditerranée. L’histoire se déroule le 21 mars 2017 : sa jeune mère nigériane a accouché au moment où le bateau rentrait à Catane, en Sicile. Mercy est une fille. Son nom signifie « la miséricorde » en anglais.  Mercy, elle a été retrouvée par plusieurs médias dont France Inter il y a quelques jours. Elle se trouve avec sa mère toujours en Sicile, dans le plus grand camp de réfugiés d’Europe. Mais Taiwo, la maman, vient d’obtenir un permis de séjour de deux ans et espère rejoindre la France.

Macron, « de la soupe tiède » (Fillon)… et lui, du potage mafieux ?

Macron, « de la soupe tiède » (Fillon)… et lui ,  du potage mafieux ?

 

 

La campagne descend dans le caniveau avec les invectives dont est victime  Macron « l’évangéliste au programme qui ressemble à de la soupe tiède » d’après Fillon. L’argument est lui des faibles quand ils n’ont plus rien  de pertinent à objecter. Dans la même veine on pourrait se demander si le programme de Fillon ne ressemble pas à du potage mafieux si l’on entend par mafia « Groupe occulte de personnes qui se soutiennent dans leurs intérêts par toutes sortes de moyens : c’est sans doute le cas pour Fillon qui a tenté de soutenir les intérêts des les assureurs après avoir été rémunéré par AXA ou encore quand il a décerné la suprême décoration de la Légion d’honneur (la grand-croix) à un ami milliardaire qui a ensuite offert un emploi fictif à Pénélope Avant cela, il a surtout effectué une attaque en règle de ses concurrents. Emmanuel Macron, son concurrent direct pour une qualification au second tour de la présidentielle, a été sa principale cible. « Il réussit l’exploit de faire pire que François Hollande », a-t-il ainsi lâché avant de lancer : « Le cadrage financier d’Emmanuel Macron se fonde sur un diagnostic faux. » Le projet de Macron, « c’est de la soupe tiède » que « François Hollande aurait pu signer », a encore asséné le candidat de la droite. Et sur les affaires? Rien ou presque.

 

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