Archive pour le Tag 'soupçons'

JO Paris 2024 : soupçons de dopage en athlétisme

JO Paris 2024 : soupçons de dopage en athlétisme

Des perquisitions menées par les gendarmes chargés de la lutte antidopage ont eu lieu jeudi au village olympique dans une enquête visant l’entraîneur algérien d’athlétisme Amar Benida et le médaillé de bronze sur 800 mètres, Djamel Sedjati, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier, confirmant une information de L’Équipe.

Selon l’une de ces sources proches du dossier, c’est avant tout l’entraîneur Amar Benida qui serait dans le viseur des enquêteurs dans ce dossier. Djamel Sedjati a terminé troisième de la finale olympique de 800 m samedi soir au Stade de France.

Dopage : soupçons sur les Chinois

Dopage : soupçons  sur les Chinois

 

En matière de dopage,il semble bien que les Chinois prennent la suite des Russes. Ainsi,  une enquête, publiée samedi par le « New York Times » et la chaîne allemande ARD, a révélé que 23 nageurs chinois ont été contrôlés positifs à la trimétazidine (TMZ), sept mois avant les Jeux olympiques de Tokyo 2021, mais n’ont pas été sanctionnés.

 

L’Agence mondiale antidopage dénonce des propos « potentiellement diffamatoires » dans l’affaire des nageurs chinois contrôlés positifs
A trois mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, les deux médias affirment donc que 23 athlètes chinois ont été contrôlés positifs début 2021 à la trimétazidine. Treize d’entre eux ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo quelques semaines plus tard et trois sont rentrés avec de l’or. Toujours selon les affirmations d’ARD et du New York Times, à l’époque, l’Agence chinoise antidopage (Chinada) a remis un rapport concluant à une contamination alimentaire. Aucune suspension provisoire n’a été prononcée entre les contrôles positifs et la remise du rapport.

 

Soupçons de corruption à BFMTV

Soupçons de corruption à BFM télé

Société des journalistes (SDJ) de BFMTV a fait état «de soupçons d’ingérence concernant un journaliste». «Si les faits rapportés sont exacts, ils sont graves et condamnables», souligne la SDJ.

Cette affaire révèle cependant la question fondamentale de l’indépendance des journalistes par rapport aux groupes de pressions financiers et politiques. De ce point de vue,la mobilisation actuelle concernant les retraites montre bien que l’élite des journalistes se montre actuellement très écartelée entre leur position de soutien par principe à la réforme et l’opposition de l’opinion dont il doit forcément tenir compte pour des questions d’audience.

La quasi-totalité des grands médias sont sous influence des groupes financiers ou du gouvernement (qui sont parfois les mêmes).

Consciemment mais souvent inconsciemment, les élites médiatiques soutiennent de manière quasi inconditionnelle la nécessité pour les Français d’adhérer à la réforme des retraites. Le problème c’est qu’ils se fondent surtout sur l’opinion et les conditions de travail de leur sphère de connaissances, de leur entourage. Comme les politiques, ils ont tendance à réduire la problématique au champ sociologique auquel ils appartiennent et qui les influencent.

Concernant l’affaire Rachid M’Barki, l’enquête vise des «infos diffusées dans ce journal de la nuit entre minuit et 4H30 du matin, qui seraient passées à l’antenne sans être validées par la chaîne habituelle, c’est-à-dire le rédacteur en chef», a poursuivi cette source interne.

L’enquête doit déterminer «si ce contenu était sous une influence quelconque» et si des images diffusées à l’antenne «venaient de l’extérieur». Au centre des interrogations figure un sujet sur un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin. En lançant le sujet, selon un extrait encore visible sur les réseaux sociaux, Rachid M’Barki indique que ce forum a été «rendu possible par le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain».

Cette expression désigne le Sahara occidental, région contrôlée en grande partie par le Maroc mais revendiquée par le Front Polisario soutenu par l’Algérie. Cette question est source de tensions entre Rabat et Alger. Interrogé par Politico, Rachid M’Barki a admis avoir «utilisé des infos qui (lui) venaient d’informateurs» et qui n’ont «pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction» !.

Soupçons de corruption Rafale à l’Inde !

Soupçons de corruption Rafale à l’Inde !

 

 

De manière un peu naïve le parquet national financier et les grands médias découvrent  la possibilité de corruption lors de ventes de rafale à l’Inde. Le problème évidemment c’est que sans certaines méthodes douteuses la vente de matériel militaire serait impossible. Il faut en effet utiliser des appuis politiques incontournables, s’appuyer sur des intermédiaires pour le plus souvent emporter les marchés et ceci vaut pour tous les pays exportateurs comme les pays importateurs.

Parfois n’utilise même des arguments politiques très lourds. On peut par exemple s’interroger pourquoi la Suisse vient de choisir du matériel américain pour renouveler ses chasseurs au lieu de prendre de matériels Allemands ou Français. Pourtant la Suisse jouit d’une situation particulièrement confortable en Europe. À l’abri de la bureaucratie bruxelloise mais au cœur du marché européen qui lui permet de prospérer en toute tranquillité. Et en récompense, la Suisse choisit la protection militaire américaine ! Par quel miracle ?

Pour les rafales du signal Inde c’est l’époque Hollande qui est en question ( mais tous les présidents ont été mouillés de la même manière avec en plus souvent des commissions occultes pour financer leur partie. Là on découvre que la société Reliance Group a financé un film coproduit par Julie Gayet, la compagne de François Hollande. Le président de la République avait alors assuré n’avoir « pas eu le choix » du partenaire indien de Dassault. Ce qui avait suscité l’émoi en Inde. François Hollande a-t-il été piégé par des cercles proches du pouvoir à New Delhi ? Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, avait assuré que Paris n’avait subi « aucune pression » de la part de l’Inde. Faut-il y voir une négation en forme d’aveux ? « Commissions occultes ». Plus étonnant, en avril 2019, le journal Le Monde révélait que Paris avait, en 2015, annulé un redressement fiscal visant une entreprise française appartenant à Reliance Group. Et ce, pour un montant de 143,7 millions d’euros. À la croisée des pouvoirs politiques, judiciaires et économiques, l’affaire a pris un autre tournant à la suite de la publication d’un article de Mediapart.

Selon le site d’information, des « millions d’euros de commissions occultes » auraient été versés à un intermédiaire qui aurait aidé Dassault à conclure la vente, dont « une partie […] aurait pu être reversée sous forme de pots-de-vin » à des officiels indiens. Selon le groupe français, « aucune infraction n’[a] été signalée ». Mediapart a également fustigé le PNF et l’Agence française anticorruption (AFA) d’avoir « enterré » les soupçons concernant l’affaire. Pour être vraiment vertueux il est clair que les pays incriminés devraient renoncer à toute fabrication et exportation de matériel militaire car sur toutes les présidences on a découvert ces phénomènes d’intermédiation douteuse avec retour éventuel de rétro commissions. Mais tous les prêtres pays pratiquent de la manière.

Tour de France : soupçons de dopage ?

Tour de France : soupçons de dopage ?

 

 

L’utilisation d’une «méthode pouvant être qualifiée de dopante à justifier l’ouverture d’une enquête qui mettrait en cause, t plusieurs coureurs de l’équipe Arkéa-Samsic, dont le Colombien Dayer Quintana, le frère de Nairo, et des membres de l’équipe médicale, a été menée. Au-delà de ce soupçon se pose des interrogations évoquées récemment plusieurs personnalités dans le journal 20 minutes.

La surprenante victoire de Tadej Pogacar sur le Tour de France et, plus globalement, les performances globales élevées des coureurs lors de cette édition 2020 ont semé le trouble dans certains esprits français qui voit là le retour du spectre du dopage. Ce fut le cas à deux reprises chez nos confrères de Ouest-France où, après la première sortie de Romain Feuillu qui expliquait « qu’il y a anguille sous roche » au vu des performances hallucinantes de Wout Van Aert avec l’équipe Jumbo-Visma, c’est au tour de  Stéphane Heulot, maillot jaune sur le Tour 1996, de faire part de ses doutes quant à la probité de certains coureurs.

« Honnêtement, je ne regarde plus le Tour depuis dimanche et la montée du Grand-Colombier (victoire de Tadej Pogacar), confie-t-il. Je n’y arrive plus, en fait… Il y a des choses assez faciles à évaluer, quand même, en termes de performance. J’ai du mal à comprendre comment un coureur de 75 kg peut monter à une vitesse folle un col et maintenir sa montée ensuite. En termes de vitesse ascensionnelle, on a vu des trucs qui n’étaient pas possibles, non plus, pour certains… »

Celui-ci, qui n’hésite pas à soupçonner à la fois « du dopage chimique, mais aussi électrique », avoue avoir « envie de vomir ». « Ça me dégoûte », lâche-t-il avant de s’arrêter plus longuement sur le cas de Mauro Gianetti, son équipier à la Française des Jeux en 1998 et actuel manager de Tadej Pogacar au sein de l’équipe EAU Emirates, qui a plusieurs fois trempé dans des affaires de dopage.

« Que des personnes comme ça, ou comme d’autres, soient encore dans le cyclisme aujourd’hui, c’est impensable. C’est une vraie faute. À mon sens, on ne pourra jamais changer le système si l’on ne change pas les hommes, souffle Stéphane Heulot. Le dopage sera là tant que des gens seront indéboulonnables. C’est comme si demain, Al Capone était ministre de la Justice… (…) Non, ce n’est pas possible… Heureusement, des mecs ont changé, plein de mecs ont changé, mais il y a encore des tricheurs malheureusement, et il faut en avoir conscience. »

Interrogé après sa victoire au sujet des doutes qui entoure sa victoire, le Slovène explique que le dopage « va à l’encontre de tout ce en quoi je crois ». « Je sais que le dopage met la santé des sportifs en danger, j’ai toujours été au fait de cela. Je dirais que nous n’avons rien à cacher aujourd’hui et je pense que le cyclisme, malgré ce climat de suspicion, est un sport qui fait beaucoup contre le dopage. En vérité, cela me désole que les gens doutent de mes performances. Ma seule défense, c’est d’avoir ma conscience pour moi », a-t-il conclu. »

Soupçons de conflit: Alexis Kohler : ce n’est pas une affaire (Elysée)

Soupçons de conflit: Alexis Kohler : ce n’est pas une affaire (Elysée)

Pour le gouvernement ce n’est  est pas uen affaire «la hiérarchie, qui était informée de ses liens personnels, a naturellement veillé au conflit d’intérêt potentiel. C’est donc bien volontiers que Monsieur Kohler communiquera spontanément au parquet l’ensemble des documents qui prouvent sa conduite respectueuse du droit dans toutes les circonstances de son parcours professionnel et mettra ainsi un terme à bref délai au soupçon totalement infondé qui a été jeté sur lui, à l’évidence en raison de ses fonctions de secrétaire général de l’Elysée», assure la présidence. «Cette plainte s’appuie sur des articles de presse de Mediapart qui contiennent de nombreuses et graves erreurs factuelles», ajoute l’Elysée. Christophe Castaner, le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement a d’abord indiqué que les associations comme Anticor «multiplient des initiatives… et les perd souvent».En attendant uen perquisition a été effectuée à Bercy par la PNF.  A suivre comme toutes les autres affaires qui n’en sont pas !

 

 

 

Bolloré : soupçons de corruption en Afrique ? Non !

Bolloré : soupçons de corruption en Afrique ? Non !

 

La dilection de Bolloré et le patron lui-même sont soupçonnés de corruption en Afrique en particulier en Guinée et au Togo. Il faut vraiment que les juges qui enquêtent  aient l’esprit mal placé pour imaginer des possibilités de corruption en Afrique où Bolloré réalise depuis des années l’essentiel de se bénfices. Certes les compétences techniques de Bolloré ne sont pas en cause particulièrement concernant le transport en Afrique mais il est évident que l’activité de Bolloré s’effectue dans l’environnement local où certains intérêts personnels se confondent avec l’intérêt collectif. Bref laisser entendre qu’il y a peut-être corruption en Afrique est une litote. Le groupe contrôlé par la famille Bolloré joue un rôle de premier plan en Afrique où il est présent dans 46 pays, exploite 16 terminaux à conteneurs ainsi que trois concessions ferroviaires et emploie 25.000 personnes. Le milliardaire breton est auditionné à Nanterre (Hauts-de-Seine) par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a-t-on précisé de source judiciaire, confirmant une information du journal Le Monde. La justice soupçonne des dirigeants de Bolloré d’avoir utilisé le groupe de communication Havas, alors une filiale du groupe, pour faciliter l’arrivée au pouvoir de dirigeants africains afin d’obtenir en contrepartie des concessions portuaires. La justice s’intéresse en particulier aux conditions de reprise par le groupe Bolloré de la concession du port de Conakry, en Guinée, et de la gestion d’un terminal à conteneurs du port de Lomé, au Togo. Outre Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré, et Philippe Dorent, responsable du pôle international de Havas Paris, sont également entendus, a-t-on précisé de source judiciaire.

Pollution Automobile: soupçons de cartel en Allemagne

Pollution Automobile: soupçons de cartel en Allemagne

Les soupçons de la Commission européenne font suite à un article de l’hebdomadaire allemand der Spiegel, selon lequel les grands constructeurs automobiles allemands Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler, auraient formé un cartel depuis les années 1990, se concertant notamment sur la réduction des émissions polluantes des voitures diesel. La Commission européenne et l’Office allemand anticartel ont reçu des informations » sur un éventuel cartel entre les constructeurs automobiles allemands Volkswagen, Audi, Porsche, BMW et Daimler, « qui sont en train d’être examinées par la Commission », a indiqué l’exécutif européen. « A ce stade, il est prématuré de spéculer davantage ». « La Commission européenne et les autorités nationales de la Concurrence coopèrent étroitement entre elles sur ce genre d’affaires » a ajouté un porte-parole. A la suite de cet examen, l’exécutif européen décidera si oui ou non il ouvre une enquête qui peut elle-même durer plusieurs années, avant qu’une sanction financière ne tombe.  Le Spiegel affirmait tirer cette information « d’un document écrit que le groupe VW a adressé aux autorités de la concurrence » en juillet 2016, comme « une sorte d’auto-dénonciation ». Daimler aussi se serait auto-dénoncé, affirme l’hebdomadaire. Les cartels sont interdits dans l’UE puisqu’ils nuisent à la concurrence et aux consommateurs. La Commission européenne peut infliger de lourdes amendes aux entreprises qui s’entendent entre elles, le record ayant été atteint le 19 juillet 2016. L’UE avait alors infligé une amende de 2,93 milliards d’euros à quatre fabricants européens de camions, accusés de s’être entendus pendant 14 ans sur les prix de vente de leurs poids lourds.  La politique dite de « clémence », menée par la Commission européenne, encourage les entreprises à lui communiquer des preuves internes de l’existence d’un cartel. La première entreprise membre d’un cartel qui entreprend cette démarche est exemptée d’amende. Cette stratégie s’est révélée très efficace pour les démanteler.

FN : soupçons de fraude dans le Nord

 

FN : soupçons de fraude dans le Nord

 

Le principal conseiller politique de Marine Le Pen et soupçonnée d’avoir touché un  salaire de la part du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais alors que dans le même temps il était aussi élu et rémunéré par le conseil régional de Provence Côte d’Azur et le conseil municipal de Fréjus. Un don d’ubiquité rémunérateur qui fait donc l’objet d’une enquête judiciaire. Le parquet de Lille a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de fraude du groupe Front national au conseil régional de Nord-Pas-de-Calais, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Selon le Canard enchaîné, qui révèle l’information, les enquêteurs soupçonnent le FN d’avoir rémunéré avec des fonds publics, entre 2010 et 2015, des collaborateurs qui auraient pu en réalité travailler au service du parti, notamment pour préparer l’élection présidentielle de 2012.Toujours selon l’hebdomadaire, la justice s’intéresse notamment au cas de David Rachline, aujourd’hui directeur de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, qui a été un temps rémunéré par le conseil régional de Nord-Pas-de-Calais. A la même époque, David Rachline siégeait à la fois au conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et au conseil municipal de Fréjus (Var), à l’autre bout de la France. « Une enquête visant expressément la candidate et le directeur de campagne, je crois que l’attaque politique est signée », a réagi l’actuel sénateur FN, joint par Reuters. « Voilà un bon prétexte pour mettre sur écoute légale le directeur de campagne de l’une des principales figures de l’opposition. » Selon le Canard enchaîné, l’enquête tentera également de déterminer si Marine Le Pen a mis des moyens matériels normalement alloués au travail des élus régionaux, comme l’usage de photocopieuses, au service de la campagne de 2012. Les magistrats parisiens, saisis d’une information judiciaire, enquêtent parallèlement sur des soupçons similaires au Parlement européen. Dans ce dossier distinct, les juges d’instruction s’interrogent sur la nature des activités de plusieurs assistants d’eurodéputés, qu’ils soupçonnent d’avoir travaillé indûment pour le FN. Deux assistants parlementaires frontistes, dont la chef de cabinet de Marine Le Pen, ont été mis en examen dans le cadre de cette enquête et Marine Le Pen elle-même a été convoquée – mais elle refuse de répondre aux juges, comme son immunité parlementaire le lui permet, le temps de la campagne en cours. Les dirigeants du parti, qui nient toute fraude, estiment être la cible d’une justice instrumentalisée.

FN : Soupçons de fraude au Parlement européen

FN : Soupçons de fraude au Parlement européen

Finalement le FN faiat comme les autres partis en détournant l’objet des assistants parlementaires supposés assister techniquement l’élu et qui passent leur temps à autre chose dans appareil du parti et ou sur le terrain pour assurer la propagande de l’élu. Le concept même d’assistant parlementaire est plus que discutable car les élus déjà sont suffisamment nombreux ,  si l’élu n’a pas les compétences techniques, il ne mérite pas son mandat. Et c’est le drame du système, les élus sont pour la plupart incompétents et sont manœuvrés par les technos.  Le Parlement européen a annoncé ce lundi soir avoir saisi l’organisme anti-fraude de l’UE, l’Olaf, d’éventuelles irrégularités financières commises par le Front national et concernant des salaires versés à des assistants parlementaires européens.  »Le Président Martin Schulz a saisi lundi l’Office européen de lutte antifraude d’éventuelles irrégularités financières commises par le parti français Front National », a indiqué le Parlement dans un communiqué. Martin Schulz a également écrit à la ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour lui faire part de ses soupçons. Le préjudice représenterait 7,5 millions d’euros pour l’ensemble de la législature, a indiqué une source parlementaire, confirmant les chiffres avancés par le quotidien français Le Monde, qui a révélé l’affaire.  »Dans le fond, Schultz a raison… Nos assistants ne travaillent pas pour l’Union européenne mais contre elle ! », a réagi sur son compte Twitter le vice-président du FN, Florian Philippot, qualifiant le dossier d’ »affaire bidon ». La présidente du pari, Marine Le Pen, a annoncé, sur Twitter également, son intention de déposer « une plainte pour dénonciation calomnieuse ».  « Le Parlement ne tire pas de conclusions mais fait part de soupçons. C’est désormais à l’Olaf de se prononcer en sa qualité d’organisme anti-fraude de l’UE », a estimé Jaume Duch, le porte-parole du Parlement européen. L’Olaf doit décider ou non d’ouvrir une enquête, qui prendrait plusieurs mois. Les soupçons portent sur des salaires versés à 20 assistants de parlementaires européens qui apparaissent sur l’organigramme du Front national et semblent donc avoir des responsabilités politiques au sein du parti alors qu’ils « doivent nécessairement et directement travailler à l’exercice du mandat parlementaire des députés européens », rappelle le Parlement.

UMP : soupçons de détournements de fonds punblics

UMP : soupçons de détournements fonds

Le groupe du parti au Sénat fait l’objet selon Le Parisien d’une enquête pour détournement de fonds publics. « Face au silence assourdissant des dirigeants de notre parti, il est un moment où les Français, les militants et élus UMP de base disent stop », écrit Lionel Tardy dans une lettre ouverte à Jean-François Copé publiée mardi sur le site de France info. « En vous exprimant depuis le siège de l’UMP, vous avez tenté d’amalgamer une affaire personnelle (affaire Bygmalion), avec les affaires de l’UMP, ce qui a été tout a fait dommageable pour l’image de notre parti », ajoute-t-il. Lionel Tardy s’était déjà livré à une violente charge contre le dirigeant du parti après les nouvelles révélations de la presse sur la société Bygmalion. Dans l’affaire du Sénat, le groupe UMP affirme que les versements effectués au profit d’une association, l’Union républicaine du Sénat (URS), « s’inscrivent dans le cadre de la libre administration des groupes politiques. » « Ils correspondent à la mise à disposition de moyens à ces sensibilités afin qu’elles puissent dans le respect de leur objet social respectif exercer leurs actions politique et législative en complément de l’action menée par le groupe UMP lui-même », écrit-il dans un communiqué. Selon Le Parisien paru mardi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « détournements de fonds publics », « abus de confiance » et « blanchiment ».

Guéant : soupçons d’emploi fictif

Guéant : soupçons d’emploi fictif

 

Claude Guéant n’en finit plus d’alimenter la chronique. Une information judiciaire contre X a en effet été ouverte le 10 mai par le parquet de Nanterre sur des soupçons d’emploi fictif au cabinet de l’ancienne ministre du Logement Christine Boutin (2007-2009), et il serait directement impliqué. « Trois juges d’instruction ont été désignés dans le cadre d’une information judiciaire contre X pour détournement de fonds publics, complicité et recel », a indiqué le parquet de Nanterre à l’AFP. Cette information judiciaire fait suite à une enquête de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). En 2008, Claude Guéant, qui occupait alors le poste de secrétaire général de l’Elysée, aurait favorisé l’embauche de Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) au cabinet de Christine Boutin, alors ministre du Logement. Selon le Canard enchaîné, il aurait été recruté en tant que « chargé de mission pour l’accession sociale à la propriété ». Or, selon Le Monde, les travaux de Philippe Pemezec auraient été « peu concluants ».. La présidente du Parti chrétien démocrate, qui n’est plus élue, a pris l’habitude de réagir à l’actualité sur son compte Twitter. Elle a remis ça, jeudi : « Je confirme que ce recrutement m’a été imposé par le secrétaire général de l’Elysée en 2007″. Joint par l’AFP, l’avocat de Claude Guéant, a balayé tout soupçon de favoritisme. « M. Guéant a dirigé M. Pemezec auprès du ministère du Logement, seulement car il était spécialiste des questions de logement social », a assuré Me Jean-Yves Dupeux. Claude Guéant, déjà aux prises avec son affaire de tableaux et de virement jordanien, devra le prouver.

 




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