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Politique–Le tour de France de Macron: soufflé et soufflet !

Politique–Le tour de France de Macron: soufflé et soufflet !

Un articlede  David Revault d’Allonnes, rédacteur en chef politique au JDD (Extrait)

 

« C’est Baron noir », s’est exclamé mardi un conseiller ministériel en apprenant qu’Emmanuel Macron venait d’être giflé au cours d’un déplacement à Tain l’Hermitage (Drôme) par un jeune homme penchant visiblement du côté de l’extrême-droite. Dans la deuxième saison de cette série politique à succès, une claque reçue par la présidente marquait le début de l’irrésistible ascension d’un candidat populiste présentant de fortes ressemblances avec Jean-Luc Mélenchon.
L’épisode, quoiqu’instantanément relayé et diffusé en boucle, n’est en un sens qu’anecdotique. Mais, aussi, éminemment symbolique. Du degré de violence désormais susceptible de s’exercer contre les élus, à commencer par le premier d’entre eux, et de sa banalisation. Des incertitudes entourant la destinée de Macron, aussi.
Jusqu’ici, ce dernier poursuivait sans encombre le tour de France entamé voici deux semaines pour accompagner la réouverture du pays. Ses courbes de popularité renouaient avec des hauteurs inespérées, y compris par son entourage : ainsi le dernier tableau de bord Ifop pour Paris Match lui concède-t-il un rebond de sept points, qui le porte à 50% de bonnes opinions. Quelques minutes avant l’incident, l’un de ses plus proches conseillers, lui-même ébahi de cette popularité, glosait : « Les Français se rendent-ils compte que la stratégie vaccinale et de déconfinement par étapes fonctionne et que les gens en créditent le Président? Est-ce un effet d’aubaine? Un effet météo, terrasse? A un moment, c’est peut-être un effet Macron… » Las! Un soufflet, et le soufflé retombe. Réactivant illico, dans cette douce torpeur sondagière et estivale, le spectre de la détestation du Président, si violemment surgie au moment de la crise des Gilets jaunes.
Ce rebondissement, pourtant, en a appelé un autre. De Marine Le Pen aux écologistes, l’intégralité de la classe politique, comme un seul homme, a sans tarder fondu au secours, non de l’homme et de sa politique, mais de la fonction présidentielle, à laquelle « il est inadmissible de s’attaquer physiquement », a posé la candidate d’extrême droite. Il aura donc suffi d’une simple claque, certes sonore, pour parvenir à ce que ni les attentats en série, ni la crise du Covid n’étaient parvenus à installer : l’union sacrée.
Seul Jean-Luc Mélenchon s’est distingué qui, s’il s’est affirmé « solidaire » de Macron, a tenté d’exploiter l’affaire pour retomber sur ses pieds après sa sortie complotiste du week-end.

Moral : le soufflet retombe ?

Moral : le soufflet retombe ?

 

 

 

Difficile de comprendre la brutale chute de moral des français en juin que révélerait un sondage IFOP commandé par un cabinet de com et d’audit de l’ancien conseiller de Sarkozy. Au mois un moyen de faire parler de cette boite de com. En effet ce sondage constaterait que seules 44% des personnes interrogées se déclarent optimistes pour la France fin juin, contre 52% un mois auparavant, au lendemain de l’élection présidentielle. Un sondage contradictoire avec celui de l’INSEE qui au contraire constatait que le moral des ménages s’est de nouveau amélioré en juin pour atteindre son plus haut niveau depuis juin 2007, la crainte du chômage reculant à son niveau le plus bas depuis la crise financière, a annoncé mercredi l’Insee dans un communiqué. D’ après l’Insee  en juin, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future s’est améliorée pour le deuxième mois consécutif (+ 2 points), basculant au-dessus de sa moyenne de long terme, soulignait  l’Insee. Concernant l’évolution de la situation économique en général, le solde d’opinion sur le niveau de vie futur en France a continué de grimper, gagnant 15 points après 7 points en mai. Il retrouve ainsi « un niveau inédit depuis mai 2007″, souligne l’Insee. A l’inverse dans le  sondage du cabinet no com   une majorité de Français se dit en outre pessimiste (53%) sur son avenir personnel et celui de ses proches, contre seulement 45% un mois plus tôt, selon cette enquête pour le cabinet No Com publiée dans le Journal du Dimanche. Un quart seulement des personnes interrogées (26%) pensent qu’elles vivront mieux dans une dizaine d’années, contre 44% d’un avis contraire et 30% pour qui ce sera « pareil qu’aujourd’hui ». A la question « croyez-vous que la France va réussir à se transformer dans les prochaines années ? », 47% répondent désormais positivement, contre 53% d’un avis contraire. Le rapport s’est inversé en un mois, avec 53% qui croyaient à la transformation de la France fin mai et 47% qui n’y croyaient pas. Si 58% des Français interrogés pensent que la transformation de la France aura des effets positifs pour le pays (contre 42%), ils sont aussi nombreux (50%) à penser que ces effets seront positifs ou négatifs pour eux et leurs proches. On objectera sans doute que des différences de méthodologie expliquent ces résultats. Des différences qui ne sont cependant peut-être pas dénuées de quelque arrière-pensée politique et économique. Dommage que les grands médias publient sans analyse, sans commentaire des sondages aussi contradictoires




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