NOUVELLE SOUCHE DE CORONAVIRUS
Une nouvelle souche a été découverte en Grande-Bretagne, elle là surtout pour particularité de contaminer à grande vitesse d’où la Crise particulièrement inquiétante pour les Britanniques étant entendu que le vaccin mettra des mois pour immuniser la plus grande partie de la population.
La nouvelle variante contient 23 mutations, un « nombre inhabituellement grand », beaucoup étant « associées aux changements dans la protéine que le virus fabrique ».
Ces changements interviennent notamment dans la manière dont le virus s’attache aux cellules et entre dans les cellules.
La semaine dernière, le variant a été observé chez plus de 1000 personnes dans le sud et dans l’est de l’Angleterre, selon l’agence Public Health England (PHE) rattachée au ministère de la Santé britannique, rapporte le Guardian.
Cette nouvelle souche est aujourd’hui à l’origine de 62% des contaminations enregistrées à Londres, de 43% dans le sud-est de l’Angleterre et de 59% dans l’est. Des chiffres bien plus élevés qu’à la mi-novembre.
Les autorités britanniques estiment que le nouveau variant semble se transmettre beaucoup plus facilement et rapidement. Il devient, selon le conseiller scientifique du gouvernement, la forme « dominante » du virus.
« Rien n’indique qu’il est plus mortel ou qu’il cause une forme plus sévère de la maladie » ou qu’il réduit l’efficacité des vaccins, a toutefois assuré le Premier ministre anglais lors de la conférence de presse.
« Le vaccin est dirigé contre la protéine Spike, qui permet au coronavirus de pénétrer dans les cellules humaines. Les mutations observées actuellement, y compris dans ce nouveau variant, vont toucher de toutes petites parties de cette protéine Spike. Elles ne remettent pas en cause le cocktail d’anticorps que va générer le vaccin quand il va nous être inoculé », a expliqué Mylène Ogliastro, virologue et vice-présidente de la Société Française de Virologie, ce samedi soir sur BFMTV.
Mais d’autres estiment que l’apparition d’une nouvelle variante dans la population pourrait, en théorie, mettre en péril l’efficacité d’un vaccin, même s’il ne s’agit pas là de l’hypothèse la plus probable. Pour en avoir le cœur net, il faudra mieux connaître le génome de la variante identifiée. Certains virus, comme celui de la grippe, mutent considérablement d’une année sur l’autre et contournent ainsi l’efficacité des vaccins. Mais d’autres, comme la rougeole, évoluent avec le temps sans déjouer l’efficacité du vaccin. Reste à savoir dans quelle catégorie se situe le Sars-CoV-2.