François Hollande : « Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’Histoire »…. et sortir Hollande aussi ?
Vraiment rien d’original dans la défense de l’Europe de la part de Hollande ; Et même un poncif : « sortir’ de l’Europe, c’est sortir de l’histoire » : Belle formule mais creuse, sans contenu. Certes l’Europe doit être maintenue pour maintenir la paix, c’est essentiel mais cela ne dispense pas d’une critique sévère à l’égard de la bureaucratie et de l’ inefficacité sur le plan économique et social. Ce que Hollande minimise car il ne pèse rien et ne connait rien. Question : sortir hollande, c’est auusi sortir de l’histoire ? Conscient que les élections européennes du 25 mai prochain ne passionnent pas les Français et qu’un fort sentiment eurosceptique semble gagner du terrain dans les esprits, François Hollande a donc écrit une tribune intitulée « L’Europe que je veux » publiée dans Le Monde. Le président de la République y vante les mérites de la construction européenne, démarrée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. « Le même continent, les mêmes peuples, les mêmes nations se sont relevés et connaissent depuis lors la plus longue période de paix jamais vue dans leur histoire (…) A qui devons-nous cette résurrection inouïe ? A l’Union », assure-t-il. »L’Europe, c’est la paix », martèle le chef de l’État, qui cite François Mitterrand en affirmant que « le nationalisme, c’est la guerre ». Face au risque de voir un Front national en tête au soir du 25 mai, le Président assure que l’Union européenne représente toujours une solution d’avenir. « Des forces cherchent à la défaire en spéculant sur la déception (…) Ces manœuvres pernicieuses prospèrent sur un terreau fertile », déplore-t-il. Lucide sur une union qui « déçoit », François Hollande refuse toutefois de l’abandonner. « Certains veulent abandonner l’euro (…) D’autres veulent tout simplement déconstruire l’Europe (…) Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’Histoire », prévient le président de la République.