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Brexit: pour une sortie rapide de la Grande-Bretagne

Brexit: pour une sortie rapide de la Grande-Bretagne

 

Désormais un peu plus conscient des enjeux du excite les responsables politiques britanniques risque de faire traîner en longueur les négociations qui vont acter le divorce avec l’union économique. Jean-Claude Juncker (président de la commission économique) mais aussi l’Allemagne et la France souhaitent  hâter  la séparation afin que les incertitudes ne pèsent pas trop longtemps notamment pour les investisseurs et les marchés financiers, au-delà sur la croissance. La séparation doit s’effectuer dans les conditions de l’article 50 du traité mais un à qui relativement vague sur les modalités précises du d’un pays.  Que dit l’article 50?  « Tout État membre peut décider conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l’Union », stipule la « clause de retrait » (article 50) introduite par le traité de Lisbonne, signé en 2007 et entré en vigueur en 2009. Mais l’article 50, qui se compose de cinq paragraphes relativement courts, « ne donne que peu de détails concrets sur la manière dont le retrait doit s’organiser », relève Robert Chaouad, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste des questions européennes. Le Royaume-Uni devra d’abord notifier son intention au Conseil européen (qui réunit les 28 États membres). Puis « à la lumière des orientations du Conseil », l’Union négociera et conclura avec Londres un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union ». Cet « accord de retrait » est conclu au nom de l’Union par le Conseil, à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen. Quand le Royaume-Uni sortira-t-il effectivement de l’UE? Les traités cesseront de lui être applicables à partir de la date d’entrée en vigueur de « l’accord de retrait » ou, à défaut, deux ans après la notification du retrait, sauf si le Conseil européen, en accord avec Londres, décide à l’unanimité de proroger ce délai. En clair les négociations pourraient durer des années et des années un temps suffisamment long pour permettre à la Grande-Bretagne qui en a l’habitude de négocier des contreparties très avantageuses afin de ne pas être considéré comme un simple pays tiers. L’Europe a l’habitude de ces discussions marathon avec la Grande-Bretagne qui a toujours réussi à obtenir des avantages économiques financiers voir politiques assez peu admissibles. Du coup les responsables politiques britanniques jouent la montre. Vendredi, le Premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé qu’il laisserait le soin à son successeur, à désigner en octobre, d’invoquer l’article 50 qui déclenchera jusqu’à deux ans de négociations sur la sortie de son pays de l’UE. Quant à Boris Johnson, son possible successeur qui a fait campagne pour le Brexit, il a jugé qu’ »il n’y a actuellement nul besoin de se hâter (…). Il n’y a aucune raison de se précipiter à invoquer l’article 50″. Paris assure que les autres pays Européens, notamment l’Allemagne, partagent sa position de fermeté vis-à-vis du Royaume-Uni et veulent éviter que les Britanniques fassent trainer les négociations pour obtenir davantage de l’UE. « Il y a pour la planète entière une interrogation : que va-t-il se passer ? », a déclaré samedi le président français lors d’une déclaration au côté du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, à l’Elysée. « Nous devons en tirer toutes les conclusions et toutes les conséquences », a-t-il ajouté. « Nous devons maintenant organiser cette séparation mais nous devons le faire en bon ordre et avec les règles qui sont celles prévues par les traités qui doivent être mises en oeuvre. »  

Sortie de crise : le remède miracle de 80 économistes de gauche

Sortie de crise : le remède miracle  de 80 économistes de gauche

La France est sans doute l’un des pays qui comte le plus d’économistes proportionnellement à sa population (idem pour les sociologues et les psychologues). Pourtant cette masse d’experts n’a guère permis à la France de s’extirper de la crise. La responsabilité n’en incombe pas seulement aux économistes dont les avis lorsqu’ils sont pertinents ne sont pas toujours écoutés. Les avis divergents dans cette population d’experts ;  on retrouve à peu près les mêmes clivages qu’en politique. Pas étonnant l’étude de l’économie n’est pas une science exacte. La preuve cet appel lancé par 80 économistes de gauche qui d’une certaine manière dise la même chose que Mélenchon et font notamment l’impasse sur la question de la bureaucratie et de la fiscalité qui tue croissance et emploi. Quatre-vingts économistes, principalement de gauche, appellent donc dans une tribune publiée ce mercredi sur Mediapart et dans Le Monde à un changement de politique en France, afin de « sortir de l’impasse économique » qui menace le pays. « Le chômage, la précarité, la difficulté à boucler ses fins de mois, marquent la vie de millions de nos concitoyens », soulignent les signataires de cet appel, parmi lesquels Michel Aglietta, Philippe Askenazy, Liem Hoang-Ngoc ou bien Xavier Timbeau. Face à cette situation, « les partisans du libéralisme économique plaident pour réduire plus drastiquement encore la dépense publique » et « démanteler le droit du travail », poursuivent les économistes, qui jugent ces solutions vouées à l’échec. Pour « répondre à l’urgence économique et sociale », les signataires proposent un plan de sortie de crise construit autour de trois volets : un pacte productif écologique et social, un programme de soutien à l’activité et à l’emploi, et une remise en cause des règles européennes. « La sortie du sombre tunnel politique dans lequel (l’Europe) est engagée ne passe pas uniquement par l’économie. Mais elle restera hors de portée si l’on s’acharne à poursuivre des politiques néolibérales qui creusent les inégalités », concluent-ils.

Permissions de sortie en prison : une évasion par jour depuis début 2015

Permissions de sortie en prison : une évasion par jour depuis début 2015

Après le drame survenu en début de semaine à Saint-Ouen (Seine Saint-Denis) où un détenu en cavale a grièvement blessé par balle un policier de la brigade anti-criminalité, Christiane Taubira souhaite réexaminer la législation applicable aux sorties de prison, pour éventuellement la modifier. Les chiffres sont en effet sidérants, puisque depuis le début de l’année, 236 détenus ne sont pas rentrés à temps de leurs sorties, ce qui équivaut pratiquement à une évasion par jour. Les détenus ne reviennent par exemple pas d’un enterrement, de l’hôpital ou d’un rendez-vous administratif et n’ont pas besoin de déjouer la surveillance puisque l’immense majorité va et vient librement. Ils n’ont en effet pas de bracelet électronique ou de policiers devant leur maison alors que les permissions de sortie peuvent aller jusqu’à 3 jours maximum mais ne durent la plupart du temps que quelques heures.  Les permissions sont très difficiles à obtenir. La justice tranche au cas par cas et c’est la prudence qui prime. Ainsi, pour les peines de plus de 5 ans, aucune sortie n’est permise avant un tiers de la peine. Le juge décide d’une heure de retour précise, temps de trajet inclut. Si le détenu est en retard, il devient un évadé.  L’idée de Christiane Taubira est donc de ne plus laisser seuls certains de ces détenus. Les sorties pourraient ainsi se faire menottées et encadrées par les policiers, sans que l’on sache encore pour quels types de profils et avec quels moyens, car aujourd’hui ces escortes restent absolument exceptionnelles : 18 seulement depuis janvier pour 40.000 permissions de sorties classiques sans surveillance.

Grande-Bretagne : sortie de l’union européenne en 2016 ?

Grande-Bretagne : sortie de l’union européenne en 2016 ?

La question de la sortie de la Grande-Bretagne n’est plus à exclure, elle pourrait être prononcée lors  de la consultation qui aura lieu vers le milieu de l’année 2016. Ce départ est d’autant plus vraisemblable que le chef de l’État britannique pose des conditions à l’Europe qui sont inacceptables. Pour résumer il s’agit pour lui que la Grande-Bretagne puisse bénéficier de tous les avantages de l’union européenne mais qu’en revanche il soit possible de refuser le dispositif législatif européen. Une exigence évidemment inacceptable car elle remet en cause le principe même de solidarité et d’union au sein de l’Europe. Tout dépendra aussi de la situation économique au moment du vote. Si la croissance européenne repart ce sera forcément un argument pour voter oui au maintien dans l’Europe. À l’inverse si cette croissance est toujours aussi atone et si une nouvelle crise financière devait ( montée brusque des taux par exemple) des arguments een faveur du non pourraient peser leur du référendum. Le référendum sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union européenne sera donc  organisé d’ici un an, rapporte l’Independent on Sunday, David Cameron, à l’origine de cette initiative, espérant ainsi inciter ses partenaires à faire rapidement des concessions à Londres. Selon le journal dominical, le Premier ministre prévoit d’annoncer la date de la consultation pendant le congrès du Parti conservateur en octobre prochain, le mois de juin 2016 semblant le choix le plus probable. Un porte-parole du 10, Downing Street n’a pas souhaité commenter cette information de presse. David Cameron a promis avant la victoire de son parti aux législatives de mai dernier d’organiser un référendum d’ici à la fin 2017. Il a depuis entamé une tournée des capitales européennes pour défendre les réformes qu’il réclame pour appeler à voter « oui », dont l’autorisation de réduire les prestation sociales des ressortissants de l’UE qui s’installent au Royaume-Uni ou le droit pour les pays membres de bloquer la législation européenne.

Grèce : la sortie de l’euro est suicidaire (Kelpanides)

Grèce : la sortie de l’euro est suicidaire (Kelpanides)

Joint par téléphone par le Huffington Post allemand, il qualifie l’union monétaire d’ »usine à gaz défectueuse » et les membres du gouvernement d’Athènes de « communistes surgis de l’époque des goulags » mais qualifie néanmoins de « suicidaire » une sortie de la zone euro.

Huffington Post : M. Kelpanides, dans quelques jours, Athènes risque d’être exclue de la zone euro. Votre attitude à l’égard du « Grexit » est-elle toujours aussi positive qu’en 2011?

Michael Kelpanides : Non. Ce serait un crime politique. Dans les circonstances actuelles, la Grèce ne peut pas survivre sans l’euro.

HuffPost : Quels sont, selon vous, les problèmes les plus fondamentaux?

M. K. : Le plus gros problème a été l’adhésion de la Grèce à l’union monétaire. Quand l’euro a été adopté, Athènes a soudain pu emprunter à bas prix sur les marchés mais s’est révélée incapable de rembourser ce qu’elle devait, comme c’est encore le cas aujourd’hui. L’euro a incité la Grèce au surendettement, qui représente actuellement la somme astronomique de 180 % du PIB. Notre adhésion a été le début de la fin.

HuffPost : L’euro est-il donc à la base de tous les maux ? Il présente tout de même l’avantage d’avoir énormément facilité le commerce entre les États de l’Union européenne…

M. K. : Ça ne change rien au fait que l’union monétaire est une usine à gaz défectueuse, une erreur désastreuse de l’Union européenne. La zone euro n’est pas un espace monétaire idéal, ce dont peuvent attester les économistes. Le niveau de développement socio-économique des États membres est très différent. Vous avez d’un côté des Etats comme l’Allemagne ou les pays scandinaves, leaders de l’économie mondiale, et de l’autre des pays européens en voie de développement comme l’Espagne, le Portugal ou la Grèce. Ces disparités Nord-Sud montrent que l’union monétaire ne peut pas fonctionner.

HuffPost : L’idée européenne serait donc une aberration ?

M. K. : Pas forcément. Mais je pense qu’il n’y a vraiment jamais eu de solidarité forte entre les États membres. Ce que prouve aussi le scepticisme croissant envers l’euro, au sein même de l’Union européenne.

HuffPost : Qu’adviendra-t-il de la Grèce si le pire des scénarios se concrétise ce mois-ci, c’est-à-dire la sortie de l’euro ?

M. K. : En dehors de l’union monétaire, la Grèce n’aura plus aucun repère. Dans le gouvernement actuel dominent des communistes surgis de l’époque des goulags, qui n’ont ni projet clair ni compétences. En même temps, il y a évidemment des « vedettes académiques », qui passent très bien dans les médias mais qui n’ont que peu de poids dans les prises de décisions politiques. Je suis stupéfait de la patience dont font preuve l’Union européenne et le FMI dans les négociations actuelles.

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

 

 

 

L’Union européenne et la Grèce n’arrivent toujours pas à trouver d’accord économique. « Il est indispensable, estime pourtant Michel Sapin (…) Nous sommes au moment de la prise de responsabilité ». Le ministre des Finances estime que se mettre d’accord avec le gouvernement d’Alexis Tsipras entre dans le cadre de la sauvegarde « du projet européen ». Selon lui, « >La partie de cache cache continue avec la Grèce . Sapin après avoir affirmé qu’il était nécessaire que la Grèce demeure dans la zone euro déclare ce matin sur RTL que finalement ce ne serait pas un drame ; Il s’agit évidemment de faire pression sur le gouvernement grec pour qu’il mette encorde l’eau dans son vin,  c’est à dire encore un peu plus d’austérité. En attendant cela favorise encore un peu plus les interrogations des marchés et des  investisseurs vis à vis de l’Europe. En bon énarque Sapin rééquilibre son propos : »  L’UE doit s’étendre, pas exclure des membres ». On se demande d’abord pourquoi l’UE aurait  vocation à s’entendre indéfiniment dès lors que l’Europe actuelle est déjà  ingérable ; ce que dit Macron qui propose la théorie des cercles ( en fait une  Europe réduite pour les grandes décisions communes). Sapin ne fait pas dans la dentelle en menaçant  la Grèce , en même temps sur Montebourg et le banquier Pigasse. C’est comme sa fameuse inversion du chômage,  plus c’est gros plus passe .  Mathieu Pigasse, le conseiller du gouvernement grec, a cosigné avec Arnaud Montebourg une tribune qui critique violemment la politique économique de la France. « Il fait son métier, dédramatise Michel Sapin. Il est conseiller de la Grèce, comme il l’était il y a cinq ans – on en voit les résultats. Il est payé pour ça. Ce n’est pas une histoire de pensée ou d’intelligence mais d’intérêt« . Le ministre des Finances « accorde plus d’importance à ce que pense Arnaud Montebourg », bien que, selon lui, l’ancien ministre du Redressement productif se trouve dans l’erreur. « Ce qu’il dit sur l’Europe et la France est faux. Il écrit : ‘La France fait beaucoup moins bien que les autres pays en termes de croissance’ alors que l’on fait mieux que tous les autres, sauf l’Espagne, réplique-t-il. Il a oublié qu’en quelques mois, les choses avaient changé. Il y a une réorientation de l’Europe. La politique souhaitée par l’Europe est une politique sérieuse mais pas une politique d’austérité« .

L’économie mondiale n’est pas sortie de la crise

 

L’économie mondiale n’est pas sortie de la crise

 

Sortie de crise ou pas ? Difficile à dire car l’économie mondiale fait du yo-yo. Au final l 2015 devrait ressembler à 2014  Il y a d’abord des baisses surprise  de l’industrie notamment  aux Etats-Unis.  La croissance du secteur manufacturier a ralenti en avril aux Etats-Unis, selon une étude auprès des directeurs d’achat publiée vendredi par l’institut Markit. L’indice PMI manufacturier de Markit s’est établi à 54,1 en avril en version définitive après 55,7 en mars. Il était de 54,2 en première estimation. Au-dessus de 50, il témoigne d’une croissance de l’activité. L’indice du mois d’avril est le plus faible depuis le début de l’année et « les résultats de l’étude soulèvent des inquiétudes sur le fait que l’appréciation du dollar nuit à l’économie », a commenté Chris Williamson, économiste en chef de Markit. Le sous-indice de la production a reculé à 55,3 contre 58,8 en mars. Il en va de même pour les nouvelles commandes, dont le sous-indice est passé de 57,2 en mars à 55,3 le mois dernier. La croissance de l’emploi a aussi ralenti, précise Markit. Du coté de la Chine La croissance de l’économie chinoise a fortement ralenti  au premier trimestre, s’établissant à 7 % sur un an, confirmant l’essoufflement persistant de la deuxième économie mondiale. C’est la plus basse croissance enregistrée pour un premier trimestre depuis 2009 et les débuts de la crise financière mondiale. La production industrielle chinoise s’est à nouveau nettement tassée en mars, ne croissant que de 5,6 % sur un an, contre une hausse de 6,8 % sur la période janvier-février. Il s’agit de sa plus faible progression depuis novembre 2008, et cela prend à rebours les anticipations des experts sondés par l’agence Bloomberg, qui attendaient une modeste accélération à 7 %. Le pays doit faire face à de sévères surcapacités, pâtissant à la fois d’une demande intérieure sans éclat et d’un fléchissement des exportations (ces dernières ont même inopinément chuté de 15 % en mars). . L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier chinois publié vendredi a tout juste dépassé le seuil de 50 au-dessous duquel il témoigne d’une contraction de l’activité. « Comme l’économie reste confrontée à de puissants vents contraires et que le risque de déflation ne s’est pas atténué, les autorités vont devoir continuer à déployer des mesures d’assouplissement dans les mois à venir », prédit Li-Gang Liu, chef économiste chez ANZ.  Au Japon, l’activité manufacturière s’est contractée en avril pour la première fois depuis près d’un an, à en croire l’indice des directeurs d’achats (PMI) Markit/JMMA publié vendredi et descendu à 49,9.  Le pays sort difficilement de la récession. Ses entreprises renâclent à investir malgré des bénéfices records et les consommateurs continuent de tenir fermement serrés les cordons de la bourse. Dans ce contexte, la Banque du Japon (BoJ) peine à respecter son engagement de redresser l’inflation à 2% alors qu’elle fait massivement tourner la planche à billets. L’inflation de base a certes atteint 2,2% sur un an en avril mais elle devrait replonger vers zéro en mai lorsqu’aura disparu l’effet de la hausse de la TVA intervenue le 1er avril 2014. Contrairement aux espoirs de la BoJ, ses injections de liquidités n’entraînent pas non plus de revalorisation des salaires. Les statistiques publiées vendredi montrent que les salaires de base n’ont quasiment pas évolué en mars et que les salaires réels, ajustés de l’inflation, déclinent depuis désormais deux ans.  En Grande-Bretagnel’indice des directeurs d’achats (PMI) de Markit est ressorti en avril à un plus bas de sept mois de 51,9 contre 54,0 en mars, un recul sans précédent en ampleur depuis février 2013. L’indice est inférieur aux prévisions de l’ensemble des 31 économistes qui avaient été interrogés par Reuters. Tous avaient prédit une modeste accélération du rythme de croissance. »Le PMI n’est pas particulièrement positif pour le secteur manufacturier », observe Rob Dobson, économiste de Markit. Le PIB britannique a progressé sur les trois premiers mois de 2015 de 0,3 % seulement, contre 0,9 % au trimestre précédent. . C’est la plus faible croissance enregistrée par le pays depuis le dernier trimestre 2012. Le ralentissement est général dans tous les secteurs de l’économie, avec un recul de l’industrie manufacturière (- 0,1 % sur un trimestre) et dans la construction (-1,6 %). Quant au secteur des services, fer de lance de l’économie britannique, sa croissance passe de 0,9 % à 0,5 %, principalement, selon l’ONS, l’Insee britannique, en raison de la stagnation de l’industrie financière sur le trimestre (+0,1 % contre +1,3 % au dernier trimestre de 2013). Pour la zone euro il y a du mieux mais c’est loin d’être l’euphorie. La zone euro va mieux grâce à l’action “décisive” de sa banque centrale, mais le patient n’est pas sorti d’affaire, a estimé mardi le Fonds monétaire international, qui a relevé ses estimations de croissance pour la région en 2015. , l’institution internationale anticipe désormais 1,5% de progression de l’activité économique dans la zone euro. En Allemagne il faut surtout noter  la baisse surprise des  ventes au détail de 2,3% en mars en Allemagne, subissant ainsi leur plus forte baisse depuis décembre 2013, mais les données trimestrielles en la matière laissent quand même entrevoir que la consommation des ménages reste un important moteur de la croissance de la première économie européenne. En France enfin, le dernier indicateur montre que La consommation des ménages français en biens a reculé de 0,6% en mars en raison du repli de la consommation d’énergie (-3,2%) et a progressé de 1,6% sur l’ensemble du premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Les 20 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,3 des dépenses de consommation en mars. Cette baisse fait suite à quatre mois consécutifs de hausse de la consommation. Au total pour l’économie mondiale  l’année 2015 devrait ressembler à 2014 soit uen croissance autour de 3.5%.

 

Sortie de crise: les Français y croient ?

 

 

Sortie de crise: les Français y croient ?

 

La mode n’est plus au french bashing les lobbys, le gouvernement, les entreprises et même les medias se convertissent à l’optimisme. Il faut à tout prix redresser  le moral des Français. D’ailleurs pour  la troisième fois en peu de temps , Hollande vient d’annoncer la fin de la crise. Tout le mode s’y met , il faut évangéliser les foules et les faire adhérer à la nouvelle foi en la fin de crise . Selon un sondage IFOP exclusif pour Atlantico, les Français seraient sensibles au contexte macro-économique favorable de ces derniers mois. S’ils sont 13% de plus à penser que le plus gros de la crise est passée, la tendance devra encore se confirmer avant de profiter au gouvernement. Un sondage que relativise toutefois l’IFOP.

Atlantico : A la question sur la perception de la situation économique, 63% des Français déclarent que nous sommes toujours en crise, 22% que le pire est derrière nous, et 15% qu’elle s’améliore ou qu’elle est résolue. Quelle évolution sur ce thème

IFOP : A partir de la crise économique de 2009, nous avons  posé deux questions barométriques qui visaient à évaluer la perception des français sur l’état de la situation économique. Si on compare ces résultats aux mesures de novembre dernier par exemple, on observe un véritable changement de climat. En effet, à l’époque, 76% des sondés pensaient qu’on était en pleine crise, soit 13% de plus qu’aujourd’hui. Il faut en réalité remonter à la fin de l’année 2011 pour retrouver un taux de ce niveau. Pour autant, ces résultats montrent que l’évaluation globale est toujours très pessimiste, pour les deux-tiers des Français en tout cas.

 

Quels éléments permettent d’expliquer ce revirement ?

IFOP : Peut être que les différentes annonces faites ces derniers mois sur le cours de l’euro, le prix du pétrole et autre, qui étaient présentés comme des éléments laissant entendre qu’on pouvait espérer une reprise, ont été entendus. Par ailleurs, la consommation des ménages est repartie à la hausse. Evidemment, on met de côté des évolutions, seuls 14% Français des interrogés pensent que la situation économique s’améliore progressivement. Mais c’est peut-être une première phase avant une reprise de la confiance à un niveau généralisé. Ces résultats peuvent être lourds de sens à la fois politiquement et économiquement. Le gouvernement et François Hollande répète que l’économie a une grande dimension psychologique. Et la volonté du gouvernement était justement de parvenir à susciter ce choc de confiance pour relancer la consommation, la machine économique, et voir les patrons réinvestir. Si ce scénario se profile effectivement, ce choc cela pourra laisser penser que le gouvernement a réussi à créer les conditions. D’autant que cette question pour Atlantico a été posée à un nombre de personnes suffisantes pour sortir des marges d’erreur. Il faut donc attendre pour voir si le résultat se confirme dans les semaines qui viennent.

Observe-t-on des disparités entre les individus ? Ceux-ci s’accordent-ils avec les adhésions politiques ?

IFOP : Bien évidemment, le jugement que l’on porte sur la situation va être indexé sur sa sensibilité politique. Ainsi, parmi l’électorat de Nicolas Sarkozy ou de Marine Le Pen,  ceux qui considèrent que la crise est belle et bien là sont plus nombreux, dans les alentours de 70% (66% et 78% respectivement). Les électeurs socialistes se rangent quant à eux derrière l’action de leur président, et ne sont plus qu’à 39%.

Industrie française : pas de sortie de crise

Industrie française : pas de sortie de  crise

Selon une étude de la Direction générale du Trésor dévoilée en 2010, la contribution de l’industrie à la richesse nationale est passée de 24 % à 14 % entre 1980 et 2007. L’industrie française a perdu sur cette période 1.913.500 emplois, tombant à 3.414.000, soit une baisse de 36 % de ses effectifs. L’étude précise également deux choses : la très grande majorité de ces pertes d’emplois, 96% exactement, a eu lieu dans l’industrie manufacturière. La crise de 2009 n’a rien arrangé puisqu’en 2014, on va encore se situer au dessous du niveau de 2010.  En août, le niveau de la production industrielle est inférieur de 1,6% à celui observé en 2010. La production manufacturière se situe 1,4% en-dessous de celle enregistrée cette année-là. Certains secteurs ont particulièrement souffert depuis 2010. C’est en particulier le cas de l’industrie agroalimentaire (-3,7%), de l’énergie (-3,9%), de la pharmacie (-5,8%) du textile (-6,2%), des industries extractives (-6,9%), de l’équipement électrique (-9,6%) et du raffinage (-17,9%). Malheureusement, la surperformance bien louable de certains secteurs, parmi lesquels les biens d’équipement (+2%), le matériel de transport (+5,8%), la chimie (+11,7%) et les autres matériels de transport (+15,6%) n’a pas permis d’effacer les dégâts sociaux. Dans  » L’Economie française en 2015 « , l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime à 400.000 le nombre d’emplois industriels détruits depuis 2008. Au cours de la seule année 2013, ce sont 35.000 emplois en équivalent temps plein qui ont été supprimés. Selon une étude menée par Xerfi sur les créateurs nets d’emplois publiée en juin, les 17 plus gros groupes industriels ont créé 25.000 emplois sur la période 2008-2013.  » L’intensité n’est pas ou plus le marqueur clé du potentiel de développement. Celui-ci résulte aussi de la combinaison de proposition de nouveaux usages à destination des ménages et des entreprises, d’augmentation des compétences, de renouvellement des modèles d’affaire en lien avec Internet. L’ensemble de ces constats suggère que la structure du soutien de l’État aux entreprises devient obsolète. Il souligne les limites d’un abord trop cloisonné de l’innovation « , explique Olivier Passet, le directeur des synthèses économiques chez Xerfi.

 

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Selon un sondage publié ce dimanche 23 mars par le journal Sun on Sunday, seuls 41% des Britanniques estiment que la Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne. A l’inverse, 41% des sondés se déclarent favorables à sa sortie. Un autre sondage réalisé pour le journal Mail on Sunday révèle lui que 48% de Britanniques voteraient pour sortir de l’UE dans le cas d’un référendum et 39% se prononceraient pour y rester contre 13% d’indécis. Par ailleurs seuls 20% des sondés estiment que David Cameron peut ménager un meilleur sort à la Grande-Bretagne au sein de l’UE alors que le Premier ministre a promis un référendum sur la question en 2017 s’il est réélu en 2015. Celui-ci promet depuis des mois de tenir un référendum d’ici la fin 2017 s’il est réélu l’année prochaine et se targue d’être le seul grand dirigeant de parti à vouloir demander leur avis au peuple britannique. Sur une échelle de préférence de 27 pays et institutions, le parlement européen – pour le renouvellement duquel des élections vont avoir lieu en mai – n’arrive en outre qu’à la 21e place et l’Union européenne seulement à la 23e place. Dans le classement des préférences, seuls l’Arabie saoudite, l’Iran et la Corée du Nord arrivent derrière le parlement européen.

 

Grèce : sortie de crise financière ?

Grèce : sortie de crise financière ?

 

Ce n’est pas encore la fin de la crise financière mais le début d’une amélioration. En effet ces comptes publics 2013 de la Grèce pourraient être meilleurs que prévu et Athènes pourrait respecter en mars les conditions posées à de nouveaux versements de ses bailleurs de fonds internationaux, ont déclaré lundi des responsables de la zone euro. La « troïka » que forment l’Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) passent en revue tous les trois mois les finances publiques et les réformes économiques grecques avant de décider de la poursuite du versement de l’aide à Athènes. La dernière en date de ces revues, censée être achevée en septembre 2013, a pris du retard car la Grèce n’a pas atteint les objectifs fixés par ses accords avec la troïka. S’exprimant devant des journalistes après une réunion des ministres des Finances de la zone euro, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, et le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, ont annoncé que les experts de la troïka seraient de retour à Athènes cette semaine. Ce retour signifie que la revue en cours pourrait être achevée en mars, a précisé Olli Rehn, ce qui ouvrirait la voie au versement de la prochaine tranche d’aide, nécessaire au remboursement d’obligations arrivant à échéance en mai. « Je crois que si tout le monde joue son rôle, nous serons en mesure de conclure un accord au niveau des équipes en mars, ce qui serait très important pour la Grèce, pour l’économie grecque, pour le peuple grec », a-t-il ajouté. Le gouvernement grec a déclaré samedi que l’excédent primaire (hors service de la dette et éléments exceptionnels) 2013 avait dépassé 1,5 milliard d’euros, un montant nettement supérieur aux estimations initiales et aux objectifs de la troïka.

 

Davos : trop d’interrogations sur la sortie de crise mondiale

Davos : trop  d’interrogations sur la sortie de crise mondiale

 

 

Les responsables traditionnellement tentent d’insuffler de l’optimisme pour rassurer les marchés, les consommateurs et les citoyens. Ce qu’ils ont encore fait à Davos mais avec tellement d’interrogations que finalemenet une possibilité de rechute n’est pas totalement exclue. Pour résumer l’économie mondiale est encore dans le brouillard. Et les tendances risquent d’être contrastées et volatiles tout au long de cette année 2014. « Nous pouvons être prudemment optimistes pour la perspective économique mondiale », a estimé le banquier central du Japon Haruhiko Kuroda.   »D’abord, les Etats-Unis vont probablement croître de 3% ou plus cette année et la suivante. L’Europe est en train de redémarrer, de croître, et le Japon fait aussi des progrès significatifs. Pour les pays émergents comme l’Inde, la Chine, l’Indonésie, et d’autres, leur taux de croissance va probablement se maintenir à des hauts niveaux ou même accélérer », a-t-il résumé.  Le FMI avait légèrement relevé mardi sa prévision de croissance mondiale pour 2014 (à 3,7 contre 3,6% auparavant) juste avant le début des travaux des quelque 2.500 participants au forum qui se tient chaque hiver dans la petite ville suisse de Davos.  Ils ont notamment débattu de l’état de l’Europe, qui semble sortie de plusieurs années de crise.   »La zone euro dans son ensemble n’est plus au centre de toutes les préoccupations de l’économie mondiale », s’est réjoui le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, estimant que les « pays membres qui ont le plus de succès sont ceux qui ont subi des programmes d’assistances, parce qu’ils ont rempli leur mission », l’Irlande, le Portugal et la Grèce qui « a fait bien mieux que quiconque s’y attendait il y a deux ans, pour être tout à fait franc ».  Mais lors d’un autre débat à Davos mercredi, d’autres intervenants ont estimé que « l’Europe n’est pas de retour », selon les mots d’Axel Weber, président du conseil d’administration de la banque suisse UBS et ancien patron de la banque centrale allemande.  Un des risques soulevés par Christine Lagarde est la « faible probabilité » de déflation, particulièrement en Europe, où l’inflation est « très en dessous » de la cible officielle de près de 2%.  Le président de la BCE, Mario Draghi, lui a immédiatement répondu en répétant sa position: l’inflation est faible et le restera, mais il n’y a pas de risque de déflation, selon lui, précisant « nous sommes prêts à agir au besoin ».  L’autre gros point d’interrogation vient des pays émergents, qui connaissent ralentissements et turbulences provoquées notamment par la fin de la politique monétaire ultra-généreuse de la Réserve fédérale américaine. « C’est clairement un nouveau risque à l’horizon », selon Mme Lagarde.  Larry Fink, le patron de BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde (4.324 milliards de dollars sous gestion fin 2013), a tenu à calmer l’excès « d’optimisme », en rappelant la récente chute du peso ou de la livre turque, et estimant que, si l’action des banques centrales avait été salutaire, le danger vient désormais du fait que c’est au pouvoir politique d’agir.   »L’expérience de cette semaine sur les marchés est indicative de ce qui va se passer cette année », a-t-il estimé, prédisant « un monde avec beaucoup plus de volatilité ».   »Pour que l’économie mondiale aille de l’avant », il va falloir que les politiques jouent le jeu, selon lui. « Nous allons dépendre de l’exécution des réformes en Chine, (…) nous allons devoir observer (le Premier ministre, Shinzo) Abe et les réformes au Japon, aux Etats-Unis, et partout ailleurs »   »Cela m’inquiète parce qu’il y a une grande tendance des politiciens à traîner des pieds ».  Pourtant, la veille, c’était le ministre des Finances néerlandais Jeroen Djisselbloem, patron de l’Eurogroupe, qui disait « cela aiderait certainement si quand nous allons de l’avant, le secteur financier ne réagissait pas de manière aussi négative ».

 

Espagne : sortie de récession

Espagne : sortie de récession

 

 

La timide sortie de récession est portée par les exportations mais reste plombée par une demande interne toujours en berne, explique l’Institut national de la statistique (INE) dans un communiqué.  La reprise de la consommation des ménages (+0,4% entre juillet et septembre) après cinq trimestres de baisse, a favorisé cette sortie de récession, souligne l’Ine.  Sur un an, le PIB au troisième trimestre a reculé de 1,1% par rapport à la même période de 2012. Le recul était de 1,6% entre le deuxième trimestre de cette année et celui de 2012.  L’emploi a baissé de 3,2% sur un an au troisième trimestre, soit une réduction nette de 522.000 postes de travail à temps complet. Et le coût unitaire du travail a baissé de 1,9% entre le troisième 2012 et la même période de 2013.  Malgré ce retour à la croissance, le chômage reste le principal point noir de l’économie espagnole, avec un taux de 25,98% au troisième trimestre.  La quatrième économie de la zone euro, frappée doublement en 2008 par l’éclatement de sa bulle immobilière et le démarrage de la crise financière internationale, était enfoncée depuis début 2011 dans sa deuxième récession en cinq ans.  Sur l’ensemble de l’année, le gouvernement conservateur prévoit un recul du PIB de 1,3%, un peu mieux qu’en 2012 où il avait baissé de 1,6%. Il attend une croissance de 0,7% en 2014.  Les organismes nationaux (Banque d’Espagne) et internationaux (FMI, Commission européenne) tablent pour leur part sur un repli compris entre 1,4% et 1,6% pour 2013.  La Banque d’Espagne avait estimé dès le 23 octobre que le PIB de l’Espagne avait cru de 0,1% au troisième trimestre, précisant que cette hausse s’accompagnait d’une légère amélioration sur le front du marché du travail. Selon la Banque d’Espagne, la destruction d’emplois a été la plus faible « depuis le début de la crise », même si le taux de chômage reste proche de son record historique.

Osborne: l’économie britannique sortie du coma ?

Osborne: l’économie britannique sortie du coma ?

Le ministre britannique des Finances George Osborne a indiqué dimanche que l’économie britannique était « sortie des soins intensifs » mais s’est engagé à poursuivre sa politique d’austérité, quelques jours avant l’annonce de nouvelles mesures d’économie. Le Chancelier de l’Echiquier doit présenter mercredi un examen des dépenses publiques pour 2015-2016, qui devrait prévoir 11,5 milliards (13,5 milliards d’euros) de réductions de dépenses ministérielles.   »Je pense que nous pouvons remettre d’aplomb ce pays mais nous devons rester fidèle au programme… Nous devons suivre le programme économique de réduction des déficits, rendre nos entreprises plus compétitives, aider à créer des emplois, permettre à la Grande-Bretagne de participer à la compétition mondiale », a déclaré George Osborne sur la BBC.  Même si l’économie est « sortie des soins intensifs », il y a « bien sûr un risque de rechute » si les mesures de réduction des déficits étaient abandonnées, a-t-il estimé.  En plus des réductions de dépenses, qui touchent notamment le personnel du ministère de la Défense, George Osborne devrait annoncer des projets visant à se servir des économies réalisées pour investir dans l’éducation, la science, des infrastructures routières et ferroviaires.  Le travailliste Ed Balls, porte-parole du parti d’opposition pour les questions économiques, a indiqué que si le Labour gagnait les élections législatives de 2015, il respecterait les projets de dépenses fixées par George Osborne pour 2015-16. Mais il a précisé que son parti, s’il revenait au pouvoir, augmenterait notamment les dépenses consacrées aux transports ferroviaires.

 

Le séisme politique se rapproche, Hollande près de la sortie

Le séisme politique se rapproche

 

A peine un an après son élection Hollande est à bout de souffle, 90% des français condamne sa politique économique, sa popularité chute à 24%, il se dirige tout droit, comme Jospin, vers les 18%. Autant dire que c’est la paralysie très prochaine pour le gouvernement qui peut s’attendre à la manifestation de mécontentements à chaque mesure prise. Du coup ; ce sera un pas en avant, un pas en arrière (voir l’exemple du mouvement des « Pigeons »). On connait la boite à outils  politique, on va commencer par remanier le gouvernement, une sorte de jeu de chaises musicales mais qui ne changera pas la vision et l’action. Un gouvernement de gauche bricolé qui ne tiendra pas six mois. Il faudra alors se résoudre à un gouvernement d’union nationale , lequel aura aussi toutes les chances d’être rapidement discrédité car composé de membres des pros de la politique ( l’oligarchie habituelle).En fait des « responsables » qui ont pour la plupart fait toute leur carrière en politique sans jamais mettre les pieds dans l’économie réelle. Et facilement manipulables par les groupes de pression et les experts à la petite semaine (la plupart eux aussi des fonctionnaires complètement incompétents en économie). Tout se terminera par la remise des clés de la gouvernance à un gouvernement de véritables experts non politisés. On y perdra sans doute en démocratie formelle ce qu’on gagnera en efficacité socio-économique. Aucune formation politique, aucune personnalité politique n’a aujourd’hui la crédibilité nécessaire pour opérer le redressement nécessaire notamment pour relancer la croissance et affronter ce cancer qu’est le chômage. Certes certains ont des postures de contestation qui peuvent être pertinentes mais cela ne constitue en aucun cas un projet politique crédible. Il faudra chercher ailleurs les futurs membres de la gouvernance, dans l’économie réelle évidemment. Sinon c’est la chienlit qui pourrait s’installer. Ce n’est pas par hasard si 70% des français pensent que l’explosion sociale est probable ; Hollande devrait, pour sauver sa place, se consacrer à l’inauguration des chrysanthèmes et remettre les clés du pouvoir a des responsables compétents, courageux et honnêtes ; trois qualificatifs qui éliminent la quasi-totalité de la classe politique actuelle.

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